Ce pur joyau de la Renaissance érigé par la famille de l’Amiral Gaspard de COLIGNY bénéficie désormais d’un label de référence sécuritaire depuis la signature par Diane et Gérault de SEZE d’une convention de partenariat avec l’Etat et la Gendarmerie le 06 juillet avec le préfet de l'Yonne Henri PREVOST. La mesure a pour objectif de rasséréner les visiteurs férus d’histoire mais aussi les propriétaires des lieux…
TANLAY : « Mieux vaut prévenir que guérir ! ». La formule lâchée par la présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme Anne JERUSALEM aura fait mouche en déclenchant des sourires au moment où se concluait la cérémonie protocolaire dominicale accueillie dans la salle des gardes de ce petit bijou de la Renaissance ! Cérémonie qui prolongeait celle vécue en préfecture de l'Yonne le 06 juillet dernier où les propriétaires du château décidaient de signer le document aux côtés du préfet de l'Yonne Henri PREVOST.
Car, c’est bien du volet sécuritaire dont il était question lors de ce rendez-vous officiel, concocté avec les mesures de distanciation physique requises.
Conviée à une prise de parole, la conseillère départementale, réélue à la tête de l’exécutif communautaire depuis peu, n’a pas caché sa satisfaction de voir appliquer en ces lieux les préconisations d’usage, issues de ce dispositif national.
SECURISITE, tel est son nom, répond en effet à un certain nombre de critères qui visent à renforcer et optimiser les relations des propriétaires de ces sites d’exception avec les forces de l’ordre et l’Etat. Le but de la manœuvre ne tient qu’en un seul mot : rassurer !
Un label sécuritaire dont l’Yonne est le seul porte-flambeau en BFC…
Face aux menaces terroristes qui demeurent sous-jacentes dans l’Hexagone malgré la crise sanitaire, les sites touristiques ne peuvent plus se permettre de recevoir du public à l’emporte-pièce. Sans que ne soit envisagé, et anticipé, avec grand sérieux un véritable plan de sécurité adapté à la configuration des lieux et à la typologie identitaire de ses visiteurs.
Mais, les risques prennent aussi un tout autre visage. Depuis les désagréments commis sur les parkings où stationnent les véhicules des amateurs de patrimoine (vols, dégradations…) jusqu’aux effractions subies par ces édifices qui nuisent à la conservation in situ de chefs d’œuvre de la peinture ou de la sculpture.
La regrettable destruction d’une toile de maître de l’artiste lyonnais Hyppolite FLANDRIN détruit par le sinistre à l’origine suspecte qui a endommagé la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes ce week-end aura sans doute résonné un peu plus fort aux tympans des signataires de ladite convention…
Pourtant, peu d’endroits emblématiques de la culture territoriale n’a en fait souscrit à ce concept, décliné, il est vrai, depuis seulement douze mois.
Seuls le château d’Ancy-le-Franc, le site médiéval de GUEDELON et la Colline éternelle de Vézelay, reconnue par l’UNESCO, ainsi que tout récemment le château de Saint-Fargeau intègrent ce cercle très hermétique et déjà vertueux de ces labellisés.
D’ailleurs, Anne JERUSALEM ne désespère pas que d’autres références patrimoniales du Tonnerrois procèdent à la même démarche. Notamment, la curiosité pentagonale de Maulnes qui est la propriété du Département.
Un bol d’air pur revigorant pour les hôtes de ces lieux…
Vu du prisme régional, la Bourgogne Franche-Comté n’est guère mieux lotie par l’attribution de ce label dont peuvent se référer les sites l’ayant adoubé dans leur stratégie de communication.
Hormis la Citadelle de Besançon et deux musées implantés dans le Doubs, aucun autre lieu touristique de notre contrée ne dispose pour l’heure de ce label sécuritaire, au demeurant fondamental.
Dans le cas présent, non seulement la demeure historique de la famille des COLIGNY est couverte pas ce dispositif où les représentants des forces de l’ordre et du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) peuvent jouer leurs partitions professionnelles à leur guise, mais en outre, l’immense parc et le golf, situé à quelques encablures de là, en bénéficient aussi.
Des mesures précautionneuses qui représentent autant de bols d’oxygène revigorants pour les hôtes de ce lieu magique, Diane et Gérault de SEZE, trop heureux de constater que l’afflux des touristes revient crescendo depuis quelques semaines (Belges et Allemands).
Il revenait à la sous-préfète d’arrondissement de l’Avallonnais et du Tonnerrois, Cécile RACKETTE, d’apposer sa griffe au bas du document officiel. Un paraphe doublement légitime en sa qualité de responsable du Comité de relance des activités touristiques et culturelles dans l’Yonne qui est venue conforter celui du préfet Henri PREVOST à l'origine de la convention validée dans ses bureaux le 06 juillet dernier.
D’ici peu, une signalétique devrait figurer à l’entrée du château pour rappeler aux visiteurs français et étrangers qu’ils sont sous bonne protection durant leur plongée mémorielle au cœur de l’Histoire de France.
La trêve estivale ne figure pas encore à l’ordre du jour de l’emploi du temps de la présidente de l’exécutif régional. Profitant de la visite de deux représentantes du gouvernement à Chalon-sur-Saône ce lundi 20 juillet, Marie-Guite DUFAY échangera lors d’une table ronde avec Agnès PANNIER-RUNACHER et Jacqueline GOURAULT sur le plan de relance économique et numérique.
CHALON-SUR-SAONE (Saône-et-Loire) : La capitale historique de la photographie accueillera pas moins de deux membres du nouveau gouvernement CASTEX ce lundi 20 juillet en début d’après-midi.
La ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Jacqueline GOURAULT et la ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance chargée de l’industrie Agnès PANNIER-RUNACHER effectueront un déplacement important en Saône-et-Loire.
Une visite plus que de courtoisie en Bourgogne Franche-Comté qui se déclinera en trois volets entre immersions sur plusieurs sites industriels du bassin chalonnais et une table ronde à laquelle participera la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY.
En guise de préambule, les deux ministres seront signataires d’un contrat de Volontariat territorial avec la société ALFA LAVAL PACKINOX, une entité industrielle qui est positionnée sur le registre de l’échange thermique, la séparation et le transfert de fluides.
Une table ronde consacrée aux initiatives en faveur de la relance…
Puis, les deux représentantes de l’Etat prolongeront leur séance de découverte en suivant la présentation du projet SAONEOR porté par la SGT (Société générale des Techniques). L'édification d'un parc industriel qui serait l'un des plus importants de la région.
Avant qu’elles ne se rendent à la Cité du numérique Nicéphore Cité – du nom de l’inventeur de la photographie Nicéphore NIEPCE natif de Saint-Loup-de-Varenne à quelques encablures de la sous-préfecture de Saône-et-Loire – où une table ronde les attendra.
Lors de cette prise de parole portant sur le plan de relance gouvernemental en faveur de l’économie le directeur général de la Banque des Territoires Eric LOMBARD, Olivier FARON, administrateur général du Conservatoire national des Arts et Métiers et le président du Grand-Chalon Sébastien MARTIN apporteront leurs témoignages. La présidente de la Région sera de la partie pour évoquer les initiatives mises en place sur son territoire de prédilection. Autant d’arguments qui supposent des échanges constructifs et nourris entre ces personnalités en guise de plat de résistance.
L’essayer, c’est l’adopter, précise le vieil adage ! Alors, suivez les conseils de la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY et de son vice-président en charge du tourisme Patrick AYACHE, fervents défenseurs de notre patrimoine ! Faites comme eux et munissez-vous cet été de ce passeport unique en France. A moindre coût, il offre l’opportunité de découvrir plus de 90 sites d’exception…
CHATEAUNEUF (Côte d’Or) : Même s’il représente une judicieuse alternative à la crise sans précédent que connaissent les professionnels du tourisme et des loisirs, le concept « Pass découverte » ne date pas d’hier. Sa gestation remonte déjà à deux ans. Elle est le fruit d’une symbiose parfaite entre le Comité régional du Tourisme de Bourgogne Franche-Comté et de la Région.
Un organe institutionnel qui n’a de cesse de promouvoir via son Schéma de développement du tourisme et des loisirs les valeurs patrimoniales de son territoire d’influence. Et pour cause : le tourisme représente l’un des vecteurs essentiels de l’activité économique de cette zone géographique du Centre-Est de l’Hexagone.
Vis-à-vis de la clientèle étrangère qui, chacun le sait, fera cruellement défaut en cette période estivale à la suite de l’épidémie virulente de coronavirus. Mais aussi, de ces visiteurs Français qui daignent retrouver le temps des vacances ou d’un court séjour les charmes bucoliques et champêtres de ce terroir qui a donné naissance à de si grands nectars et qui accueille de si beaux édifices. A l’instar de ce vestige architectural de Châteauneuf, sublime construction moyenâgeuse propriété de la vénérable institution régionale.
Des prix modiques pour des découvertes exceptionnelles…
Parler de tourisme et de ses offres promotionnelles en ces murs ne présentait donc aucun signe d’incongruité sur le papier. Bien au contraire ! D’autant que ledit castel intègre la liste bien fournie des quatre-vingt-dix sites prestataires retenus faisant office de relais idéal à ce « Pass découverte » que chacun se doit de posséder.
Evoquons son coût, de prime abord. Il est très modique au vue de la qualité de la prestation. Proposé auprès des offices du tourisme que comptent les huit départements de notre vaste contrée, la grille tarifaire oscille entre 30, 45 et 80 euros pour les adultes, sur la base respective d’une durée d’utilisation de trois, sept et 365 jours. Pour les enfants, le prix est à diviser par deux !
Une paille lorsque l’on connaît la suite. Une fois acquis, ce passeport vers la découverte et l’immersion au cœur de l’Histoire entraîne son possesseur à visiter gratuitement une noria de musées, châteaux, centres culturels, édifices religieux et autres sites pittoresques. Pas uniquement dans son département de prédilection mais bel et bien sur l’ensemble des huit zones qui constituent la Bourgogne Franche-Comté !
On l’aura compris : ce concept insolite pousse le principe opérationnel dans ses ultimes retranchements : il est le seul et unique sous ce format à exister à ce jour en France !
Un outil de sensibilisation destiné aux habitants de notre territoire
L’idée originelle de ce projet est surtout la captation de nouveaux touristes qui parfois méconnaissent injustement le patrimoine même le plus proche de leur domicile : c’est-à-dire la population locale.
Il s’agit donc de séduire et d’interpeller les Bourguignons Francs-Comtois en priorité pour qu’elles ou ils mettent les bouchées doubles cette saison en se prenant de passion pour les richesses dites de proximité.
Derrière l’initiative apparaît ce désir de joindre l’utile à l’agréable. L’utile étant la relance économique d’une filière particulièrement affectée par cette période de marasme. L’agréable, on le sait ne se cantonne pas à la simple découverte d’un lieu empli de souvenirs. Nécessairement, les visiteurs ne manqueront pas de consommer et de se sustenter localement.
2 000 spécimens offerts par la Région…
En outre, le lancement de ce « Pass Découverte » s’accompagne d’un jeu afin de gagner par le biais du hasard et d’un tirage au sort préalable l’un de deux mille exemplaires. Il suffit de se connecter sur la référence suivante : jeu.bourgognefranchecomte.fr et de remplir le formulaire en ligne.
250 passeports sont à gagner chaque semaine : le sort désigne chaque jour à 10 heures un nouvel élu ! Ce jeu de l’été arrivera à terme le 26 août prochain.
Précisons, pour conclure, que le Pass est proposé gracieusement aux professionnels du tourisme de la région dans sa formulation annuelle.
En savoir plus :
Dans l’Yonne, parmi les prestataires associés à ce concept, citons
Le château d’Ancy-le-Franc, le Musée de la Vigne et du Bouchon, le GAEC du Champ Beaublé, le Centre régional d’Art contemporain au Château de Tremblay, le Jardin de La Borde, le Centre d’Art La Métairie Bruyère, le Musée de l’Aventure du Son, l’Office du tourisme du Sénonais et le Château de Ratilly.
Opérationnel depuis juin 2018, ce nouvel acteur de la sphère immobilière icaunaise a tissé petit à petit sa toile d’influence sur l’Auxerrois. Avec ce supplément d’âme qui lui permet aujourd’hui de se différencier de la concurrence : grâce à son concept de prestations et de services façon cousu main ! Une trouvaille inspirée du sur mesure que revendique sciemment sa jeune dirigeante, Julie GENEST…
AUXERRE : La différenciation est le mot d’ordre de la jeune enseigne qui possède pignon sur rue dans la capitale de l’Yonne, au 24 Rue de la Draperie, depuis la fin septembre 2019. Un terme auquel il faut ajouter le professionnalisme.
Entourée de trois collaborateurs, Julie GENEST pilote cette fringante corvette filant bon train qui n’a rien d’un frêle esquif sur la mer des Sargasses de ce monde économique, si tourmenté par la présence persistante du coronavirus. Pourtant, les embruns ne semblent pas l’atteindre.
Bien au contraire, dynamique et pugnace, la jeune femme assure en concomitance la destinée du cabinet de conseils J3G Patrimoine, aux côtés de son créateur, son père Gilles GENEST. Une affaire de famille savamment orchestrée où fiscalité et immobilier riment à l’unisson pour faire qu’aujourd’hui ces deux structures soient intimement liées.
Négociatrice immobilière et femme d’affaires dans l’âme, Julie GENEST a su prodiguer un souffle pertinent dès le début de l’activité. Proposant des tables rondes au printemps dernier qui avaient réuni la fine fleur des spécialistes régionaux et franciliens autour de thèmes disparates mais complémentaires tels que les investissements à l’étranger. La nation lusitanienne (le Portugal) y avait trouvé grâce aux yeux de bon nombre d’investisseurs-retraités !
Une alliance avec de nombreux référents partenaires…
La méthodologie de l’Atelier de l’Immo repose sur la mise en exergue d’une multitude de partenariats établis avec des structures incontournables de la filière. VASCO Invest, Histoire et Patrimoine, SWISS LIFE (ce ne sont que quelques exemples) apparaissent comme autant de précieux auxiliaires qui contribuent au succès de cet écosystème novateur impulsé par la jeune cheffe d’entreprise. Un processus qui se développe autour de l’immobilier, par le prisme de moult expériences vécues par ces spécialistes…
La déclinaison de ces savoirs s’applique à l’acquisition et la vente de biens immobiliers. Mais pas seulement ! Les investisseurs qui considèrent la pierre y compris papier comme la valeur refuge dont il faut promouvoir les mérites bénéficient ainsi de conseils, de l’écoute et des stratégies élaborées par l’équipe ad hoc.
Le mode opératoire ne se cantonne pas uniquement à la gestion patrimoniale privative. Elle se poursuit dans le milieu professionnel.
« Puisqu’il est si compliqué d’appréhender un investissement dans des bureaux ou des espaces commerciaux, précise Julie GENEST, l’expertise du tissu économique et des produits porteurs du marché est à la disposition des chefs d’entreprises qui veulent considérer leur patrimoine professionnel sous un jour nouveau… ».
D’autres subtilités : le montage des crédits et la conciergerie…
Parmi les atouts de poids qu’elle détient dans son jeu, la professionnelle de l’immobilier et de la décoration (une passion dévorante qui a conduit Julie GENEST à initier ce concept sur mesure) a su abattre une carte maîtresse sur la table : le montage des crédits immobiliers. Précieux sésame qu’elle a su ajouter à un service de conciergerie.
« En effet, lorsque l'on cherche à acquérir un bien, le louer, le mettre à la location, on se rend rapidement compte qu'un certain nombre de démarches, souvent moins agréables s'en suit. C'est pourquoi, il a semblé indispensable de créer cette conciergerie de l'Atelier de l'Immo et de décharger notre clientèle grâce à nos partenaires spécialistes… ».
Une louable attention qui permet de positionner l’entité, membre du collectif des commerçants du Quartier de l’Horloge, sur une niche bien identifiée.
En savoir plus :
Aujourd’hui, l’Atelier de l’Immo se compose de :
Jérémy BONHENRY, négociateur immobilier, diplômé d'un Bachelor à Lyon et d'une licence dans le management des Unités Commerciales à Paris. Après une dizaine d’années dans le domaine de la construction, cette expérience combinée à un fort attrait pour la vente/négociation l’a guidée vers l’immobilier. De ce fait, il a décidé d’intégrer l’équipe à sa création.
Christian FIGLIOLI, négociateur immobilier, doté de vingt-cinq années d’expérience dans la commercialisation de maisons individuelles. Elles lui ont forgé ses connaissances dans le second œuvre et lui permettent d’estimer un bien à sa juste valeur. Il a intégré l’équipe cette année pour la renforcer et étendre ses connaissances du métier.
Mélissa CHARLANNE, assistante commerciale, diplômée d’un BTS dans le management à Dijon. Elle poursuit son cursus dans l’Yonne depuis 2019. Polyvalente, son poste en alternance au sein de l’Atelier de l’Immo aide à faire le lien entre les clients, les agents immobiliers et les partenaires. Elle assure l’accueil et présente des biens en fonction des critères de la clientèle.
Précisons que dans le cadre de la vente d’un bien par l’agence, un remboursement des diagnostics immobiliers est effectué sur présentation de la facture dans la limite de 500 euros TTC lors de la signature définitive suite à la mise en place d’un mandat d’exclusivité. Une offre dont il est possible de profiter jusqu’au 30 septembre…
L’émotion à fleur de peau était palpable. Tant sur la scène de l’infrastructure champêtre que parmi ses spectateurs, certes encore trop disséminés, dans la salle. Pourtant, la présentation officielle de la 14ème édition du Festival du spectacle vivant sonnait enfin le glas de ces instants d’immenses privations que les férus de culture ont dû accepter de vivre la mort dans l’âme pendant la période de confinement…
ETAIS-LA-SAUVIN : Une note de piano retentit. Puis, une seconde qui est exprimée par le Steinway d’un noir ébène et faiblement éclairé par un projecteur blafard.
L’air se raréfie ; le temps semble se suspendre. La mélodie maîtrisée s’égrène avec grâce par le touché vif et brillant de l’excellente instrumentiste Cécile RACE. Ce n’est pourtant que le prélude à des instants émotionnels encore plus puissants. Ceux que nous propose la merveilleuse Françoise POT.
Exégète de l’art lyrique, la cantatrice nous délecte d’un extrait des légendes arthuriennes, programme composite entre le passé et le présent qui sera revisité en ces mêmes lieux les 03 et 04 octobre.
Une date qui marquera presque d’une pierre blanche le terme d’une saison artistique bien différente de celle des autres déclinée dans cet antre authentique à la gloire du spectacle vivant.
Quelques minutes auront suffi pour redonner la foi à celles et ceux qui aiment apprécier cette culture avec un grand « C ». Celle de la proximité avec les artistes. Celle de la complicité, aussi, avec les organisateurs.
Depuis quatorze ans, tous ceux qui franchissent le seuil de cet ancien presbytère métamorphosé en salle pour mélomanes avertis recherchent la quintessence de l’art. Le beau, le juste, le vrai, l’ivresse des mots et des sons, le désir de plonger dans les racines profondes de la littérature, de la danse, du one-man-show, des cabarets dans l’esprit Rive gauche de la capitale. Voire de l’humour.
Il en sera d’ailleurs question cette saison même si elle est étrangement écourtée, à cause de ce satané virus qui nous aura spolié de deux mois de représentations !
L’humour prendra les traits de Xavier CLEMENT. Un comédien metteur en scène de talent que le petit monde de La Closerie connaît très bien. Il prêtera sa voix au prince des jeux de mots et des pirouettes subtiles de la linguistique française, j’ai nommé le regretté Raymond DEVOS. Un spectacle où les zygomatiques seront soumis à rude épreuve avec l’élégance en plus, « Sens dessus dessous » à savourer sans modération les 14, 15 et 16 août.
Des spectacles à l’atmosphère contagieuse pour redonner la joie de vivre…
L’univers fertile de Léo FERRE sera magnifié par Natasha BEZRICHE (25 et 26 juillet), le monde des Tziganes ne possèdera plus de secrets (le duo CZARDA les 08 et 09 août), les œuvres de Brahms, Stravinski et Rachmaninov inviteront les férus de classique à se déplacer (le 26 août), le monde d’Elsa TRIOLET (les 26 et 27 septembre) interprété par Lucienne DESCHAMPS ou celui de Françoise DORIN (le 19 septembre) avec Alain GRIVEL seront autant d’invitations à se faire plaisir grâce à la découverte de textes sublimes…
Ainsi s’écouleront l’été et l’automne à La Closerie. Avec d’autres rendez-vous aux couleurs africaines (les 10 et 11 octobre) ou ceux inspirés de l’œuvre maîtresse d’Edmond ROSTAND, « Cyrano de Bergerac », création à succès de Patrick GUICHARD, maintes fois jouée au festival d’Avignon.
L’humour, encore et encore, sera distillé avec intelligence et grivoiserie par la comédienne et chanteuse Dianne VAN DEN EIJINDEN (« L’adultère pour les nulles ») programmée les 05 et 06 septembre.
Mention spéciale à une prestation rare : le duo piano/claquettes assuré par Alix LOGIACO (piano) et Laurent BORTOLOTTI, adepte de Fred ASTAIRE et des comédies musicales d’Outre-Atlantique. Un rendez-vous à biffer sur l’agenda des 22 et 23 août.
En guise de succulent préambule à se mettre en bouche : « Mais qui est don(c) Quichotte ? », les 18 et 19 juillet. La bonne humeur et la complicité entre deux comédiens (Didier MARIN et Philippe OUZOUNIAN) fait plaisir à voir. Le spectacle ouvre cette saison bizarre : peu importe, on se délecte déjà…
En savoir plus :
Théâtre de La Closerie
17 Route de Clamecy
89480 ETAIS-LA-SAUVIN
Tel : 03.86.47.28.16.
Réservation : www.lacloserie-spectacles.fr
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