Depuis le 01er janvier, le groupe industriel de Sens s’offre de réelles perspectives d’accroître ses parts de marché au plan national grâce à la commercialisation d’un produit novateur. Celui-ci, baptisé « NOVO GAZ » intègre l’une des segments qui faisait encore cruellement défaut à l’entreprise : le générateur à gaz de petite taille. Désormais, CHAROT lance un sérieux avertissement à l’ensemble de la concurrence avec de solides espérances au niveau des ventes auprès des installateurs…
SENS : L’année ne pouvait pas aussi bien débuter pour le groupe industriel de l’Yonne spécialisé dans la conception de ballons d’eau chaude sanitaire. Après plusieurs mois d’analyse et d’étude de faisabilité, CHAROT a enfin sorti un nouveau produit sur l’une des strates de cet imposant « mille-feuille » que constitue ce secteur d’activité à l’échelle nationale.
Le « NOVO GAZ » correspond à un générateur à gaz de nouvelle génération qui trouve une place légitime sur le segment des ballons d’eau chaude de petit volume.
« Nous possédons depuis toujours une excellente notoriété sur le marché des gros générateurs, confie Pascal CHAROT, dirigeant de la société éponyme, mais nous n’étions pas encore placés sur cette gamme de produits. Or, régulièrement, une forte demande émanait du terrain par les commerciaux qui prennent le pouls sur la réalité des besoins… ».
Lancé le 01er janvier, le nouveau produit offre de belles perspectives de vente pour l’industriel. Il concerne des cibles consommatrices de générateurs de petit volume, c’est-à-dire des salons de coiffure, des structures hôtelières articulées autour d’une vingtaine de chambres.
Un bonheur technique ne vient jamais seul…
Seconde innovation : le réchauffeur de boucle. Ce système a été élaboré pour équiper des établissements hôteliers d’une dizaine d’étages. Placé à chaque pallier, ce concept intermédiaire permet de chauffer l’eau de manière constante et tempérée à tous les niveaux d’un bâtiment. L’innovation porte sur la possibilité de changer les éléments chauffants de cette technique sans procéder à une vidange ni en modifiant l’installation.
Placé à la verticale, le système permet aux opérateurs de réaliser des vidanges avec aisance et d’extraire les impuretés se déposant dans les tuyaux.
Plusieurs ballons d’eau chaude ont subi un léger lifting technique afin de mieux correspondre aux attentes des installateurs et de leur clientèle.
A l’aide de ces nouveautés, le groupe CHAROT devrait conforter ses parts de marché, notamment sur le segment du chauffage eau chaude sanitaire qui représente à ce jour 80 % de son chiffre d’affaires. Celui-ci s’élevait à 26,3 millions l’an dernier.
L’initiative fera parler d’elle, assurément. Dès que la cible d’accueil, une structure issue du milieu industriel se prêtant au jeu, aura été clairement identifiée par le concepteur de ce projet. Mais, immerger une semaine durant et dans le cadre d’une découverte réelle de la vie active au plus près des cadres et salariés, de jeunes lycéens fréquentant la classe de seconde correspond à un concept détonant et visionnaire pour le directeur du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, Marc BESANCENEZ…
AUXERRE : Serait-ce la résultante de sa propre expérience vécue par le passé que le directeur du groupe scolaire privé auxerrois souhaite mettre en exergue avec ce projet ? Toujours est-il que Marc BESANCENEZ travaille à fond à l’heure actuelle sur la mise en place d’une immersion de ses élèves, ceux de classes de seconde, dans la sphère industrielle.
L’idée ne manque ni d’originalité ni de pertinence. Il s’agira de proposer, dans un delta de cinq jours, un emploi du temps élaboré autour du cursus scolaire en corrélation directe avec les besoins réels d’une entreprise.
Des cours seraient assurés par l’encadrement et les dirigeants de l’entreprise d’accueil avec la complicité pédagogique des équipes enseignantes.
Pour l’heure, Marc BESANCENEZ n’a pas encore sélectionné la société industrielle de l’Auxerrois qui se prêterait à cette expérience totalement nouvelle dans l’Yonne.
« L’idéal, précise le directeur du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, serait une structure suffisamment importante dans son mode opérationnel qui puisse balayer les sujets éclectiques dont nous voulons aborder la présentation : l’innovation, la production, le marketing, l’export, le juridique, l’humain et la communication. L’objectif étant pour ces jeunes gens de classes de seconde de se forger une idée concrète de ce qu’est une entreprise et comment elle opère dans son environnement… ».
Afin d’optimiser cette initiative qui pourrait s’appliquer dès cette année 2019, Marc BESANCENEZ désire limiter le nombre d’élèves à une vingtaine de jeunes gens. Pour respecter la fluidité des cours et faciliter l’intégration des lycéens au plus près des arcanes du milieu professionnel. Reste maintenant à trouver l’entreprise industrielle prête à relever le challenge…
Structure entrepreneuriale en perpétuelle croissance depuis ces trois dernières saisons, le groupe BELLIER livrera d’ici quelques jours ses premiers escaliers, des produits uniques conçus sur mesure, aux Etats-Unis, sous sa marque habituelle OEBA. La PME concrétise ainsi plusieurs mois d’intenses démarches consacrées à l’export vers le continent nord-américain. Et plus particulièrement dans l’état de l’Arizona où elle vient de prendre ses marques…
FAY-AUX-LOGES (Loiret) : Concevant des produits de belle facture, des escaliers traditionnels réalisés sur mesure à base de bois, de verre et d’inox, le groupe BELLIER entame ce mois-ci une phase stimulante de sa longue existence.
Ses deux premières commandes, des escaliers produits dans l’unité de production du Loiret, destinées à l’export seront livrées et posées sur le sol américain avant la fin de février.
Profitant d’une opportunité très bénéfique, Samuel POISSON, président de la SAS, mise aujourd’hui sur le volet de l’international pour faire croître l’outil de travail qui emploie aujourd’hui plus d’une cinquantaine de collaborateurs. Et de facto son chiffre d’affaires.
Une immersion en Arizona aura permis au dirigeant de la PME de nouer des liens stratégiques et précieux avec des architectes et constructeurs de maisons individuelles. L’objectif étant de capitaliser sur le savoir-faire de l’entreprise et les valeurs du made in France pour importer sur un marché américain aux fortes potentialités de développement des escaliers à la française.
Se situant sur la cible du moyen/haut de gamme, l’activité pourrait être soutenue à terme au pays de la bannière étoilée. En effet, peu de fabricant d’escaliers traditionnels y exercent leur influence.
L’ouverture d’un show-room à Phoenix à l’étude…
Représenté sur place par un consultant multicarte qui fait office aussi de distributeur, le groupe BELLIER ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires de 400 000 euros dès le démarrage de cette nouvelle activité américaine. Du moins pour la première année. Avant d’envisager de dépasser le million d’euros de chiffre d’affaires, un objectif qui surviendrait un peu plus tard.
Développer un maillage territorial en Arizona, couplé avec l’ouverture d’un show-room à Phoenix, la capitale de cet état, permettraient très vite d’assurer la prospérité de la marque OEBA aux USA.
D’autant que les premières consultations commerciales, auprès de contacts implantés au Texas et dans d’autres états limitrophes, s’avèrent déjà probantes.
Même si le groupe ne possède pas encore d’expériences comparables à l’export, malgré une tentative qui se révéla infructueuse au Moyen-Orient il y deux ans (présence sur un salon professionnel à Abu Dhabi), BELLIER souhaite jauger le marché nord-américain afin de bien en comprendre les mécanismes. D’ailleurs, sa capacité, pour l’heure, se limite à ces projets circonstanciés en Arizona.
La PME aux 5,6 millions d’euros de chiffre d’affaires a bénéficié du soutien de BPI et de ses partenaires bancaires habituels pour consolider ce projet de développement extra-européen.
Unique traiteur de Bourgogne à bénéficier de la certification ISO 20211, la société de Chemilly-sur-Yonne se distingue, une fois de plus, dans le domaine du développement durable en ce début d’année. Ses dirigeant, Evelyne et Didier CHAPUIS, ont décidé de proposer l’intégralité de leurs packagings et consommables à base de carton. Après les assiettes en pulpe de canne, les couverts en bambou ou les verres réutilisables, la PME aux 250 collaborateurs déploie encore un peu plus ses ailes en faveur de la sauvegarde de l’environnement…grâce à des matériaux 100 % recyclables.
CHEMILLY-sur-YONNE : Créé en 1992 par ce couple mythique de la restauration et de l’art de la réception dans l’Yonne, le groupe FESTINS fait figure de modèle entrepreneurial incontournable du paysage gastronomique et festif de Bourgogne Franche-Comté.
Mais aussi, de la région Centre et de l’Ile de France puisque la structure y possède également plusieurs représentations commerciales et unité de production et y a transféré son savoir-faire.
Depuis plusieurs années, FESTINS a choisi de s’engager en faveur du développement durable. Par le biais d’une politique d’achats qui se veut responsable.
Adepte des circuits courts, l’entreprise accorde sa confiance aux producteurs du terroir et favorise l’accès aux produits de saison pour composer ses multiples plats et recettes culinaires. Ceux-ci sont concoctés sous la conduite du chef, Jean-Claude LESAGE, dans l’antre du siège social.
Directeur des achats au sein du groupe, Philippe HELIERE n’a pas hésité à placer la thématique du développement durable parmi ses priorités. Le lancement d’une vaisselle biodégradable et recyclable s’est imposé comme une évidence.
En ce début d’année, le carton vient compléter l’offre déjà éclectique de produits qui conforte FESTINS dans ses choix.
60 % de fournisseurs engagés dans une démarche environnementale…
Le groupe aux deux boutiques localisées à Paris et une, historique, ouverte en Côte d’Or à Marsannay-la-Côte dès 2001, poursuit sans varier d’un iota son petit bonhomme de chemin vers la voie optimale de la qualité et de la protection environnementale. Jusque dans la sélection de ses fournisseurs.
Celle-ci suppose un cahier des charges drastique en amont. 60 % de ces prestataires ont précisément fait le choix de suivre l’approche écologique et environnementale du couple CHAPUIS. Dont une trentaine est située en Ile de France et en Bourgogne.
Dans le concret, les férus des produits FESTINS retrouvent ces critères de qualité dans la viande d’origine française, les poulets fermiers Label Rouge de Bourgogne, les poissons issus de la pêche durable ainsi que les fromages régionaux.
A l’invitation du président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, une dizaine de « Gilets jaunes » ont pu découvrir à loisir l’installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) de Ronchères. Afin de pouvoir mieux s’imprégner de son mode opératoire…et de ses coûts.
RONCHERES : Reçue par Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, de Pascale GROSJEAN, vice-présidente et Charles VAUCHELLES, directeur du pôle gestion des déchets, cette délégation de représentants du mouvement des « Gilets jaunes » a pu approfondir l’ensemble des installations lors de cette initiative. Depuis les casiers d’enfouissement jusqu’aux unités de compostage…
Ces visiteurs peu ordinaires ont pu avoir une vision globale de la problématique de la gestion et du coût des déchets sur notre territoire.
Expliquée et guidée, cette visite a pris naissance à la suite des échanges entre ces administrés, opposés à l’augmentation de la redevance des ordures ménagères, et des élus de la Communauté de communes, à l’occasion de la cérémonie des vœux de la mi-janvier à Mézilles.