Applicable depuis le 01er janvier 2021, l’engagement qui lie la Communauté de communes du JOVINIEN, la Ville de Joigny et la Fondation du Patrimoine aura une durée de vie de trois ans. Il promeut les aides à la restauration du patrimoine bâti apportées par la Fondation. Des subsides qui s’ajoutent à ceux déjà accordés par cette même fondation dans le cadre de son partenariat avec le Département.
JOIGNY : Deux signataires pour une convention tripartite ! Le 28 janvier, Nicolas SORET, président de la Communauté de communes du JOVINIEN et maire de Joigny apposait son paraphe au bas d’un document officiel. Une pièce administrative qui fut complétée instantanément par Christophe BONNARD.
Le délégué régional de la Fondation du Patrimoine officialisait ainsi après le dépôt de sa signature la portée de ce nouvel engagement entre les deux collectivités (EPCI et la Ville) en faveur de la valorisation du patrimoine bâti.
Grâce à cette convention, conçue dans le cadre de l’opération « Petites Villes de Demain », de nouveaux octrois financiers vont pouvoir s’additionner à ceux déjà accordés par la Fondation du Patrimoine via sa relation partenariale privilégiée avec le Département de l’Yonne.
Ces aides se matérialisent par un financement direct auquel vient s’ajouter la possibilité de déduire de 50 à 100 % du montant restant à charge du revenu des propriétaires.
Engagés dans un programme de valorisation du patrimoine bâti (celui-ci encourage les propriétaires qui souhaitent réhabiliter leurs biens à le faire), l’organisme communautaire et la Ville ont décidé de confier un fonds d’intervention à la Fondation du Patrimoine pour bonifier les financements apportés sur ce territoire soutenus dans le cadre du label de la Fondation. Une initiative qui intègre le programme initié par l’Etat, « Petites Villes de Demain ».
Ces mesures fiscales ne peuvent être qu’incitatives auprès des propriétaires de patrimoine bâti ancien d’obtenir la labellisation Fondation du Patrimoine.
Pour mémoire, rappelons que la Fondation du Patrimoine, organisme privé reconnu d’utilité publique, accompagne les propriétaires privés et publics dans la mobilisation de financements en faveur de la restauration de leurs biens immobiliers.
Depuis l’été 2020, son périmètre d’intervention a été élargi aux communes de moins de vingt mille habitants.
Thierry BRET
De l’avis des deux élus de l’opposition de la liste « Auxerre Ecologie » Florence LOURY et Denis ROYCOURT : l’opportunité est trop belle et il faut s’en saisir. La rallonge financière traduisant l’augmentation des moyens alloués au NPNRU (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain) validé par le Premier ministre Jean CASTEX ce vendredi, pourrait bénéficier aux habitants de certains quartiers à Auxerre…Si le dossier est déposé.
AUXERRE : L’enveloppe supplémentaire qui a été accordée par le chef du gouvernement au terme du Comité interministériel des Villes au Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) s’élève à deux milliards d’euros. La décision a été actée ce vendredi 29 janvier à Paris à l’issue de cette séance de travail.
Cette coquette somme s’additionne aux dix milliards d’euros déjà provisionnés en guise de dotation faite à l’ANRU, l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine.
Dès que l’information de ce coup de pouce gouvernemental fortuit a été confirmée, les deux élus écologistes de l’opposition, Florence LOURY et Denis ROYCOURT, se sont munis de leurs plus belles plumes pour adresser une lettre ouverte à l’édile d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois, Crescent MARAULT.
Objectif : infléchir la décision que le maire avait prise à la fin de l’année dernière, en ne donnant pas suite aux différents scénarii de rénovation ANRU possibles préparés par ses services.
A l’époque, le premier élu de la Ville avait jugé « trop lourds » financièrement le moindre de ces projets.
Un choix contraire à la position des deux têtes de file d’Auxerre Ecologie. Ceux-ci rappellent que les habitants des quartiers Sainte-Geneviève et des Rosoirs attendent la rénovation de leur habitat. Mais, aussi par effet gigogne de leur école et de leur quartier.
Constatant que les conditions de vie se sont passablement dégradées sur ces secteurs, Florence LOURY et Denis ROYCOURT en appellent de nouveau au bon sens de l’élu de droite et du centre droit en poste depuis le mois de juin.
Profiter de ces subsides supplémentaires accordés par l’Etat en faveur des quartiers populaires répondrait à l’impérieux besoin de justice sociale et territoriale auquel chacun des habitants de la ville puisse prétendre.
Ils invitent donc derechef Crescent MARAULT à présenter le dossier auxerrois au prochain comité d’engagement de l’ANRU. L’édile d’Auxerre sera-t-il sensible à ces nouveaux arguments budgétaires ?
Thierry BRET
Février qui débute aujourd’hui peut d’ores et déjà s’apparenter à une période capitale pour le devenir du groupe postal. D’ici quelques jours, son président directeur général Philippe WAHL dévoilera les articulations du nouveau plan stratégique de développement devant définir les choix décisionnels de l’entreprise à horizon 2030. Un plan dont il a déjà esquissé les grandes lignes lors de sa rencontre avec les élus de la CDPPT Yonne…
AUXERRE : Le numéro un du groupe La Poste, Philippe WAHL, accueilli dans les bureaux auxerrois, pour y deviser lors d’une séance de travail instructive de plus d’une heure avec les représentants de la CDPPT et de l’AMF 89 : cela se déroulait il y a quelques jours dans l’Yonne.
Rare sur notre territoire, ce grand capitaine de l’entrepreneuriat à la française, à la tête d’une entité aux 26 milliards d’euros de chiffre d’affaires qui emploie plus de 249 000 collaborateurs, a rendu une visite plus que de courtoisie aux responsables de la Commission départementale de la présence postale sur le territoire (CDPPT). Un organe représentatif et opérationnel des liens étroits qui unissent les collectivités locales aux professionnels de La Poste.
Un déplacement qualifié de « fructueux » par le PDG du groupe qui a pu évoquer en toute simplicité son attachement à l’ancrage territorial. Et à sa volonté d’y demeurer.
Avant d’honorer une série de rendez-vous prévus dans l’Yonne selon un itinéraire dûment établi, Philippe WAHL eut le loisir de pouvoir échanger avec le président du département Patrick GENDRAUD et le préfet Henri PREVOST.
Ce n’est qu’au terme de cette journée fort studieuse que le PDG du groupe retrouva le président de l’Association départementale des Maires de France, Mahfoud AOMAR, et le président de la Commission départementale de la Présence Postale sur le Territoire (CDPPT), Xavier COURTOIS.
Ensemble, ils abordèrent parmi les grands thèmes de réflexion celui du renforcement relationnel entre les collectivités et l’entreprise qui a distribué des millions de colis en 2020 en vue de dynamiser l’attractivité territoriale.
« Nous souhaitons participer aux côtés des collectivités à cet essor, résuma Philippe WAHL.
Le partenaire le plus ancré sur les territoires…
On ne peut être plus explicite sur ses intentions. Partenaire indiscutable des collectivités avec son bras armé bancaire (La Banque Postale est le premier des établissements du sérail à financer les projets des élus), La Poste se positionne comme l’un des acteurs essentiels de l’économie dans l’Yonne. Il est vrai qu’au niveau de ses effectifs, plus de 900 personnes y exercent leur savoir-faire.
Pour autant, l’avenir avec sa vision déclinable à 2030 était également au centre des discussions. Le groupe s’est donné pour objectif d’accélérer sa transformation en continuant sa politique de diversification. Avec comme louable ambition de devenir la première entreprise de services de proximité humaine pour tous et partout.
De septembre à novembre, une grande consultation nationale auprès de l’ensemble des parties prenantes (clients particuliers, entreprises collectivités, élus, associations, fournisseurs, partenaires…) a été lancée. Une démarche participative qui n’avait d’autres vocations que de collecter de précieuses informations sur les besoins et les attentes de tous ces utilisateurs.
Améliorer les services qui seront proposés pour demain…
De là, et après analyses, seront peaufinés les services de demain. Ceux qui entreront en vigueur dans le nouveau plan stratégique 2030. Au total, 136 983 personnes ont constitué ce panel consultatif.
Commentaire de Philippe WAHL : « La Poste de 2030 doit se construire en restant utile à la société toute entière et pour y parvenir, il était indispensable d’être à l’écoute des différentes parties prenantes afin de mieux améliorer les services que nous proposerons demain… ».
Les responsables de la CDPPT de l’Yonne ont eu droit à un premier aperçu de cette feuille de route qui sera évoquée en ce mois de février 2021.
Thierry BRET
Le ministre délégué aux PME est monté au créneau il y a peu. Alain GRISET n’est d’ailleurs pas le seul à avoir montré de l’appétence à la défense de ce dossier. Son homologue secrétaire d’Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste LEMOYNE, l’est tout autant. Son de cloches similaire en provenance de l’opposition régionale avec Julien ODOUL. Décidément, le projet de fermeture du site avallonnais de SKF ne laisse personne dans l’indifférence…
AVALLON: La sphère politique s’engouffre de plain-pied dans la brèche. Celle, béante, qui a succédé à l’annonce il y a déjà plusieurs semaines du projet de fermeture du site industriel avallonnais géré par la société scandinave SKF.
Un plan social, qui s’il était adopté en l’état viendrait à condamner l’employabilité de 141 salariés. Et de clore de manière définitive la présence de cet acteur économique sur ce secteur du Morvan depuis soixante ans.
Prévue fin 2022, cette fermeture ne trouve pas de réelles motivations économiques aux yeux des syndicats. Rappelons que l’unité de production de l’Yonne conçoit des roulements pour les tunneliers et le secteur militaire. Deux domaines qui ne sont guère impactés par la crise économique du moment.
La nouvelle provoque donc des ronds dans l’eau qui se répercute auprès du sérail politique. Localement, où les réunions de travail se sont multipliées ces dernières semaines à la préfecture de l’Yonne afin de trouver une amorce de sortie favorable. Soit en renégociant le PSE, soit en explorant la piste d’un repreneur potentiel du site.
Mais, aussi à l’échelon de l’Hexagone puisque le ministre délégué aux PME Alain GRISET a assuré que « l’Etat rechercherait avec le plus grand sérieux un repreneur industriel solide ». Une déclaration faite à l’Assemblée nationale.
Le secrétaire d’Etat en charge du tourisme Jean-Baptiste LEMOYNE prête également une oreille très attentive à la moindre évolution de ce dossier un tantinet placé sur le fil du rasoir.
Les résultats du groupe seront dévoilés le 02 février en Suède…
Quant à la visite récente en terre icaunaise du directeur de la filiale française Philippe PEROZ, elle aura surtout permis de temporiser ce contexte incertain. Option hypothétique : la réévaluation du plan social qui pourrait en subir à termes des modifications.
L’opposition réagit de son côté. A l’instar du Rassemblement national et de son chef de file Julien ODOUL qui regrette que « la société suédoise décroche le pactole du plan de relance dans le cadre de l’appel à projets du fonds de modernisation aéronautique via sa filiale SKF Aerospace ».
Surtout après s’être prononcé en faveur du licenciement de 211 collaborateurs qui exercent leurs activités sur les sites d’Avallon et de Lons-le-Saunier.
Cette semaine est importante. La multinationale de Göteborg publiera ses résultats annuels pour l’année 2020 ; ce sera mercredi 02 février. Ses dirigeants expliqueront lors d’une conférence de presse la stratégie à venir pour ces cinq grandes plateformes de compétences qui lui permettent d’atteindre le milliard d’euros de chiffre d’affaires.
L’industriel scandinave accueille plus de trois mille collaborateurs parmi ses différentes unités de production. Mais, la question qui trotte dans toutes les têtes des collaborateurs du groupe dans l’Yonne est la suivante : combien en restera-t-il réellement sur le site d’Avallon fin 2022 ?
Thierry BRET
Pas facile de s’y retrouver pour les organisateurs de manifestations revendicatives dans les rues de la capitale de l’Yonne à l’heure actuelle ! De quoi y perdre son latin. A défaut de ses libertés ! Preuve à l’appui, pour la énième fois, Assemblée Populaire d’Auxerre (APA) qui propose une marche des Libertés à Auxerre ce samedi 30 janvier dès 13 H30 a dû modifier à la dernière minute son parcours à travers la ville…
AUXERRE : Entre ras-le-bol et désarroi ! Alors que les manifestations protestataires se peaufinent de longue date dans les têtes de ses organisateurs, le schéma pratico-pratique de son application s’en trouve systématiquement chamboulé à quelques heures du jour J. Du fait d’un changement d’itinéraire de dernière minute qui vient perturber toute la logistique de l’édifice.
Samedi 30 janvier, l’organisation d’une marche des Libertés, proposée par le collectif Assemblée Populaire d’Auxerre (APA) sera une nouvelle fois contrariée par ces volte-face imputable aux derniers échanges avec les services de la préfecture.
Ainsi, l’itinérance de ce rassemblement citoyen en faveur des libertés (les Français en sont sevrés en ces moments délicats de pandémie) aurait dû partir depuis le parking des syndicats. Soit à l’intersection entre le boulevard Vaulabelle et le quai de la République à 13 heures.
Si l’horaire initial est maintenu, c’est bien le lieu qui s’en trouve désormais changé. La manifestation prendra son envol depuis le parking de l’Arquebuse. Occasionnant ainsi une sérieuse remise en question du travail préparatoire effectué en amont par ses auteurs.
Déjà le 21 novembre, APA avait choisi une déambulation en centre-ville dans le but de marquer un soutien aux commerces et aux lieux culturels impactés par la crise sanitaire. Au lieu de ce programme plutôt explicite dans les intentions, le cortège avait été déplacé sur les boulevards extérieurs, beaucoup plus anecdotiques quant à la présence de commerces et de sites culturels. Une déception, évidente.
Aujourd’hui, Assemblée Populaire d’Auxerre considère qu’il est problématique de pouvoir organiser une manifestation de nature à satisfaire ses représentants. D’autant que d’autres organisations syndicales pâtissent aussi des mêmes méthodes.
Ce fut le cas de l’association ONE VOICE le 23 janvier qui a vu son rassemblement être déplacé de la Place Surugue au début de la rue du Temple.
Ces nuisances créent de réelles difficultés pour informer au plus juste les citoyens quant au côté pratique des choses. Des entraves supplémentaires au droit à manifester et aux libertés des citoyens qui ne font qu’accentuer les motivations des protestataires !
Thierry BRET