Longtemps espéré, mais jamais obtenu au grand dam des consommateurs de l’Auxerrois, le projet d’ouverture de la FNAC, tel un Phénix renaissant de ses cendres, refait surface en ce mois d’octobre. Son installation pourrait même se concrétiser d’ici quelques mois et occuper un des espaces névralgiques de l’activité commerçante du centre-ville, le Carré du Temple. Mettant un terme définitif à des années de rumeurs et autres supputations en tout genre. Toutefois, si cette venue se confirmait, elle devrait s’effectuer dans un esprit d’offre culturelle plurielle comme l’a déjà fait savoir l’édile d’Auxerre Guy FEREZ…
AUXERRE : Viendra ? Ou ne viendra pas ? Durant de longues années, la question se posait avec la régularité d’un métronome parmi toutes les strates de la population encline à l’implantation d’un poids lourd de la diffusion culturelle : la FNAC.
Or, force est de constater que les ouvertures de la fameuse enseigne se sont souvent succédées dans les quatre coins de l’Hexagone, en évitant soigneusement le département septentrional de la Bourgogne.
Engendrant la frustration naturelle de celles et ceux de nos concitoyens icaunais qui voulaient bénéficier du choix pléthorique des offres culturelles et des prix bons marchés, assurés par ce distributeur national.
Se rendre dans une FNAC supposait alors prendre son bâton de pèlerin et se mouvoir au plus près à Dijon, à Paris, à Orléans ou à Troyes ! Fin du premier acte !
Et voilà qu’en cette fin d’année 2019 ou presque, ce vieux serpent de mer remonte à la surface pour humer de nouveaux embruns pouvant être profitables pour le consumérisme de l’Yonne. Cette fois-ci de manière quasi palpable.
Un compromis de vente a été signé entre les propriétaires du Carré du Temple, pratiquement vierge de toutes vitrines commerçantes depuis belle lurette si ce n’est un opticien et une boutique de prêt-à-porter, et l’actuel exploitant de la FNAC de Nevers. Le désir de ce dernier est simple et légitime : accroître sa présence sur le terrain en concevant un judicieux maillage entre les deux territoires en y posant ses jalons.
Un compromis de vente confirmé par la municipalité
Alors qu’un scientifique vient de démontrer, preuves à l’appui, que « Nessie », ce gentil monstre du Loch Ness en Ecosse, n’existait pas (il ne faut pas prendre de gigantesques anguilles pour des lanternes !), c’est donc un autre mythe qui tombe avec l’installation quasi probable d’une FNAC à Auxerre après tant d’années d’espérance !
Faisant taire de manière définitive toutes les rumeurs plus ou moins fondées qui ont couru au fil des années sur les réseaux sociaux quant à l’hypothèse d’une éventuelle ouverture.
La signature de ce compromis de vente induisant la probable installation de la FNAC a même engendré la réaction officielle du maire de la ville et président de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois. Via un communiqué de presse, émanant de son cabinet, Guy FEREZ s’autorise une double expression faisant foi de réaction officielle.
« Si la vente se confirme, cela appelle à deux réflexions de ma part, commente-t-il, premièrement, lorsque la FNAC choisit de s’installer dans le cœur d’une ville, c’est le signe qu’elle croit en la force et l’attractivité de ce cœur. Cette force et cette attractivité résultent de la complémentarité entre l’initiative publique, celle de la ville, et l’initiative privée : la FNAC, aujourd’hui ; d’autres services et commerces, demain… ».
Préserver les intérêts économiques des indépendants…
Mais, plus en avant, Guy FEREZ rappelle que l’offre culturelle est plurielle et qu’elle a pour vocation à le rester.
« Deuxièmement, le centre-ville doit maintenir la variété des commerces, dans leur offre et sans esprit de domination… ».
En terme clair, le maire de la capitale de l’Yonne pose des garde-fous pour que cette future ouverture de ce poids lourd de la distribution ne vienne pas contrarier les activités professionnels des indépendants. Et de surcroît, celles de la librairie indépendante du cœur de ville.
« Toutes les présences commerçantes ont pour vocation à s’additionner… exprime-t-il un peu plus loin.
On l’aura compris : Guy FEREZ souhaite que s’applique des règles d’intelligence entre professionnels afin de préserver et faire prospérer les activités économiques.
Le mot représente la clé de voûte de toutes les réussites de l’existence. Qu’elles soient intimement liées à sa vie personnelle comme professionnelle. Pourtant, dans la société d’aujourd’hui, peu de gens ose. Par peur, par crainte du qu’en dira-t-on imposé par le regard des autres. Par pudeur, aussi parfois. Mais, oser représente un véritable moyen de prendre des initiatives, de surmonter les obstacles et de vaincre toutes ses inhibitions. Alors, oser dans votre vie quotidienne en connaissance de cause…
TRIBUNE : Ma perception du mot « oser » est traduite par ces quelques mots de Karine VIARD dans « Les Feux de la Rampe » : il faut oser d'abord et doser ensuite...Donc, l'antonyme du mot « oser » est le mot improviser.
Oser, c'est mettre en lumière tout son potentiel, accepter les challenges et braver les impondérables. C'est être un audacieux en se permettant l'impensable et en déclenchant les opportunités.
La réussite du mot « oser » dépendra de toute la logistique qui sera mise en place avec sagesse en amont et de la clarté de son champ d'action.
Zig ZIGLAR, conférencier à succès aux Etats-Unis, est une légende dans le domaine du développement personnel. Pour lui, « on ne peut atteindre une cible que l'on ne voit pas… ».
Cette dynamique est assimilée à la préparation d'une épreuve sportive. Elle concerne tous les domaines en termes de projets pros, d'affect ou d'amitiés. C'est une implication de tous les instants. C'est planifier pour sécuriser car oser, c’est se lancer. Cela ne s'improvise pas. C'est tout un processus pour saisir la bonne clé qui va ouvrir différentes portes pour avancer…
« Le succès n'est qu'affaire de but, tout le reste est baratin… » Lloyd CONANT
Les clés propices à l'approche de ce but se formalisent par différentes étapes. L'envie apporte une résonance au mot car la motivation reste la priorité essentielle pour commencer. La réflexion donne le tempo. Juste pour se centrer sur soi et pour planifier des champs d'actions réalisables.
La préparation démarre par des challenges à la hauteur de ses compétences et des performances pour que la notion de plaisir soit présente, et éviter ainsi la pression.
L'action juste opère quand les actions menées seront générées par des résultats et des attentes qui vont évolués dans le temps.
Le plaisir a son importance : c'est un des facteurs les plus cruciaux pour pouvoir oser. Si tout ce qui est concrétisé est réalisé avec du plaisir, l'impact sera automatiquement positif pour toute action dans la vie.
La fierté est la satisfaction d'avoir transcendé les différents challenges que la vie a imposé avec ses lots de petits pas et de pas de géants. Malgré tout, le but final atteint rend légitime cette fierté d'avoir accompli son but.
Se lancer dans le vide en toute sécurité…
Le tempo du mot oser, c’est aussi le lâcher prise pendant la transition de l'ancrage de son but en acceptant de sortir de sa zone de sécurité ambiante, confortable. Mais, c’est aussi celle qui nous emprisonne en acceptant de faire confiance en la vie.
Il faut être à l'écoute de cette petite voie intuitive qui murmure en toute justesse le bon chemin à suivre. Saisir les opportunités relationnelles et professionnelles mais de qualité. Mener sa vie avec ses propres convictions. Se lancer dans le vide mais en sécurité. Croire en son plein potentiel. Adhérer au tout est possible.
Wayne DYER, conférencier et psychologue, a écrit : « chaque enfant vient au monde en possession d'ordres secrets… ».
Tout potentiel inné est sous-jacent d'actions souterraines à mener d'une main de fer pour se déployer et avancer. Le « génie » créatif est inhérent à chacun mais l'intelligence de notre boussole intérieure se fraiera subtilement ou radicalement un chemin pour être à sa juste place.
Oser, c'est ce que la vie attend de nous. Allez-vous enfin oser pour vous démasquer et assumer votre véritable identité ? Souvenons-nous que GOETHE disait : « tout est difficile avant de devenir facile… ».
Une phrase à méditer avant d’oser !
Lyvia ROBERT
Programmé les 28 et 29 mars 2020, le congrès national des UDAF de France sera accueilli pour la première fois de son existence dans l’Yonne. Il bénéficiera de l’infrastructure du parc des expositions d’Auxerre…
AUXERRE : Les Unions départementales des associations familiales (UDAF) de France tiendront leur convention annuelle dans la capitale de l’Yonne au printemps prochain.
L’information a été confirmée ce jour par l’antenne départementale de l’Yonne qui aura en charge l’organisation logistique de cet évènement déjà qualifié d’envergure où plus de deux cents cinquante congressistes devraient affluer des quatre coins de l’Hexagone vers les rives de l’Yonne.
Ce sont précisément les présidents et directeurs des UDAF qui assisteront à ces travaux qui seront adoubés par la présidente nationale de l’UNAF, Marie-Andrée BLANC.
Cette dernière sera par ailleurs présente à Auxerre dès le 25 mars afin d’y rencontrer les représentants institutionnels et les partenaires locaux. Lors de ces échanges officiels, la présidente nationale présentera les diverses missions des UDAF et de leur corolaire, UNAF.
Rappelons que l’UDAF est l’institution chargée de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de l’ensemble des familles vivant sur le territoire français. Et ce quelles que soient leurs croyances ou appartenance politique.
Localement, les équipes du président de l’UDAF de l’Yonne, Benoît VECTEN, sont déjà sur le pont pour garantir le meilleur accueil possible aux futures délégations lors de ce séjour en terre nord-bourguignonne.
Les tractations en tout genre s’activent auprès des états-majors de la sphère politique à l’aune des prochaines échéances électorales. Ce sont celles qui permettront de définir en les affinant les stratégies conduites par les candidats des municipales. L’un des ténors de la politique icaunaise, le référent départemental du mouvement AGIR La Droite constructive, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, a déjà intégré cette période d’intenses négociations dans un emploi du temps très serré. D’autant que l’heure des grandes manœuvres devra être bouclée avant que ne débute de manière officielle la campagne…
MOULINS-sur-OUANNE : Il est catégorique dans ses affirmations, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI. Le mouvement politique dont il arbore les couleurs et défend les valeurs sur le territoire de l’Yonne ne se contentera pas de faire de la figuration. Ni de jouer les passe-plats !
Ainsi, les contacts pris, depuis peu, avec le supposé futur candidat à la mairie d’Auxerre Guy FEREZ (ce dernier devrait se déclarer de manière officielle ce vendredi 18 octobre) vont dans ce sens en termes d’objectifs.
Le représentant départemental d’AGIR La Droite constructive souhaite peser de tout son poids dans ce jeu où le moindre siège sur la liste en phase d’élaboration se débat avec moult convictions dans les alcôves.
« J’ai pu rencontrer l’actuel édile d’Auxerre, confie le président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, et lui ai fait part de notre volonté d’obtenir le nombre de sièges qui nous revient. Partant du postulat que la formation que je représente comprend un nombre d’adhérents conséquent avec des élus représentatifs (conseillers régionaux, départementaux, maires, conseillers municipaux…). Le maire a répondu favorablement à mes préoccupations. Nous nous sommes rapprochés de Guy FEREZ, afin d’évoquer ensemble la place qui revient de facto à AGIR La Droite constructive, qui est, dois-je le rappeler, un soutien de la majorité présidentielle… ».
On l’aura compris, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI ne lâchera rien dans les négociations qui prévalent à l’heure actuelle. AGIR possède des exigences que son porte-étendard veut faire entendre à juste raison.
« Nous sommes les seuls à représenter un courant de pensée politique issue de la droite modérée, souligne-t-il, l’idéal pour nous sur la fameuse liste des quatorze qui accompagneront le vainqueur de l’élection serait d’y voir un à deux postes d’adjoint… ».
Faire jeu égal en matière de représentativité avec les autres formations…
L’ancien avocat d’affaires se réfère dans ses prétentions sur la légitimité de la ligne de conduite imposée dans le cadre du scrutin des Européennes. L’outil se nommait « Renaissance » et se composait de représentants du MoDem, de La République en Marche, des radicaux et d’AGIR La Droite constructive.
Observant que la France a un impérieux besoin de réformes en profondeur, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI rappelle que les collectivités doivent l’être également.
« Durant trois décennies, les décisions salvatrices à notre nation ont été systématiquement repoussées par les différentes majorités au pouvoir. Retardant les échéances de manière très regrettable… ».
Comment se positionnera le responsable du jeune parti du ministre de la Culture, Franck RIESTER, à Sens ?
« J’aurais souhaité une approche plus consensuelle en amont, déclare le maire de Moulins-sur-Ouanne, mais je n’ai pas encore abordé ce dossier de manière constructive. Il est probable que des discussions seront engagées… ».
Quant à un rapprochement avec le candidat de la droite et du centre droit, Crescent MARAULT, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI balaie d’un revers de la main l’hypothèse : « Je n’ai pas été approché par ce candidat, c’est un constat, obtempère-t-il, et puis est-ce qu’il est « Macron » compatible ? ».
Celui qui avait voté en faveur de François FILLON au premier tour de la Présidentielle avant de déposer un bulletin vierge de tout nom lors du scrutin décisif n’hésite plus à soutenir la ligne gouvernementale voulue par Emmanuel MACRON car les réformes lui apparaissent comme indispensables.
« Si nous ne les faisons pas, le pays risque de sombrer dans une majorité qui n’est pas dans ma famille politique ni personnelle… ».
Une mise au point à l’adresse de Daniel DELVERT
Reste la correction de trajectoire que le référent départemental d’AGIR souhaite apporter à la suite des propos médiatiques tenus par l’un des siens, Daniel DELVERT, via nos colonnes.
« Ce dernier est intervenu dans la presse il y a quelque temps, et cela était tout à fait son droit, pour y faire valoir son point de vue de militant. Mais, je tiens à le préciser : en aucun cas, il n’a eu mandat officiel pour représenter AGIR La Droite constructive sur le département de l’Yonne. Ce qui signifie que Daniel DELVERT n’a jamais été désigné comme chef de file à Auxerre à ce jour… ».
Estimant que le militant auxerrois s’était mépris sur le champ d’action qu’il pouvait mener dans la capitale de l’Yonne, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI confirme que « Daniel DELVERT a pris sur soi le soin de s’exprimer dans les médias ».
Quant à un éventuel rapprochement avec la liste portée par le mouvement écologiste et ses leaders charismatiques (Maud NAVARRE, Denis ROYCOURT), le responsable d’AGIR 89 insiste sur la dénégation des propos tenus par Daniel DELVERT.
« Nous ne soutenons absolument pas cette initiative… ».
Net et sans bavure dans ses réponses, le référent départemental de la droite modérée a conclu l’entretien en précisant que Daniel DELVERT demeurait à ses yeux un militant sympathique. Ni plus, pas moins…
Tout a déjà été écrit, dit ou suggéré sur les pratiques mystérieuses et discrètes de l’une des structures les plus énigmatiques de notre univers : la franc-maçonnerie. Pourtant, désireux faire toute la lumière en parfaite transparence et dans le domaine du possible sur ce qu’est réellement le parcours initiatique et le fameux secret qui entourent le cheminement de ces femmes et ces hommes ayant choisi cette voie philosophique, l’une des loges de l’Auxerrois propose une conférence sur les us et coutumes séculaires de cette structure…avec un exégète de la question.
AUXERRE : Qu’est-ce qu’un franc-maçon ? Existe-t-il un secret maçonnique ? Quelle est la symbolique du parcours initiatique ? Autant d’interrogations qui demeurent le plus souvent sans réponse, tant que le profane, c’est-à-dire celui qui n’a pas encore rejoint la structure associative, n’y a pas adhéré pleinement.
Ancien grand maître de la Grande loge de l’Alliance maçonnique française (GLAMF), Dominique MOREAU officiera en qualité de conférencier d’un soir à l’invitation d’une loge auxerroise à l’occasion d’un débat.
L’initiative est suffisamment rare dans le microcosme territorial pour ne pas la signaler.
A l’occasion des trois cents ans de la franc-maçonnerie dite moderne (spéculative), l’orateur tentera de répondre aux questions d’un public choisi sur invitation sur un contenu informatif commun, souvent pollué par des indications complotistes, voire issues de la nébuleuse des réseaux sociaux.
Dominique MOREAU devrait aborder au fil de son intervention un historique détaillé de ce mouvement de pensée apparu en Ecosse, avant de relater les spécificités particulières existantes entre la franc-maçonnerie dite sociétale et celle, résolument orientée vers le spiritualisme.
L’orateur devrait également se lancer dans une explication passionnante sur la quête spirituelle des « frères » et des « sœurs » qui intègrent la structure mais aussi sur leurs véritables motivations. Qui doivent se situer sur une approche personnelle et non pas professionnelle.
Bref, ce devrait un exercice de démystification sans langue de bois pour apporter des éclaircissements sur un réseau qui demeure positionné entre mythe et réalité…
Conférence débat publique sur la Franc-maçonnerie démystifiée avec Dominique MOREAU, ancien grand maître de la Grande loge de l’Alliance maçonnique française à Auxerre le jeudi 24 octobre 2019 à 18h30 (hôtel Ibis Style)…
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