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Le découpage actuel des régions risque de diluer les spécificités historiques de chacune. Par exemple, les Hauts-de-France ne correspondent à rien pour les habitants et à aucune identité spécifique. Nos régions, comme l’Alsace, la Bretagne, la Corse ou l’Auvergne, ont marqué l’histoire de France d’une empreinte indélébile. Leurs particularismes imprègnent notre culture depuis près de deux milles ans pour beaucoup ! La France, c’est une mosaïque de territoires, riches de leurs spécificités agricoles, vinicoles, forestières, industrielles, artisanales…

 

TRIBUNE : On reconnaît telle ou telle région au style architectural comme en Alsace ou en Béarn, idem pour le mobilier comme les lits clos bretons. On identifie aisément l’origine culturelle d’une choucroute, d’une potée, d’un coq au vin et d’un kig ar farz ! La France est multiple, et riche de son ouverture au monde. Les régions de l’Hexagone sont aussi ouvertes vers celles de l’outre-mer et enrichies de leurs traditions, culture spécifique, nous offrant des destinations de vacances de rêve… Merveilleux paradoxe national que celui-ci : la France est morcelée en petits territoires, mais demeure une et indivisible !

 

Peut-on parler de civilisation française ?

 

Regardons ce qui caractérise une civilisation. Si on croit SAINTE-BEUVE, le but de la civilisation, c’est de faire prévaloir la douceur et les sentiments sur les appétits sauvages. L’histoire se prolonge aujourd’hui : quand on n’a pas les mots, il reste les poings pour communiquer ! Dans « Les deux sources de la mort et de la religion », BERGSON affirme que toutes les acquisitions de l’humanité sont déposées dans la science, dans les institutions, dans les usages, dans la syntaxe et le vocabulaire de la langue et « jusque dans la gesticulation des hommes ». Une civilisation, c’est aussi une culture qu’on applique et qui régit nos actions les plus subtiles.

De nombreux pays d’Europe revendiquent d’être à l’origine de la civilisation occidentale. L’Espagne est bien placée car la civilisation d’El Agar a rayonné sur la péninsule ibérique de 2 500 à 1 500 avant notre ère. L’Espagne joue un rôle déterminant entre l’Europe et le monde musulman, puis entre le Vieux continent et le nouveau monde. Certains considèrent qu’elle fut l’une des fondations de la civilisation occidentale.

 

 

L’Hexagone, le carrefour des peuples…

 

La France souhaite maintenir sa primauté et se présente, à juste titre, comme le carrefour des peuples, et le creuset des mondes. Notre territoire fait le lien entre la péninsule ibérique et l’Italie, entre le monde rhénan et les îles britanniques. L’empire de Charlemagne avait pour capital Aix-la-Chapelle (ou Aachen). La France s’enorgueillit de son « Grand Siècle » (le XVIème), avec un Louis XIV qui nous a conté Versailles… Le « Siècle des Lumières » berce la nostalgie des futurs révolutionnaires, et enfin la Révolution qui façonna des cultures, des langues, des modes de pensées, des littératures, des artistes dans tous les domaines des arts majeurs…

Victor HUGO rendit visite à la statue de la Liberté dans l’atelier de BARTHOLDI  le 29 novembre 1884. Son discours en dit long sur la fierté d’être français et un témoin rapporte la scène et le discours : « La mer, cette grande agitée, constate l’union des deux grandes terres, apaisées ! »(…) « Oui, cette belle œuvre tend à ce que j’ai toujours aimé, appelé : la paix. Entre l’Amérique et la France – la France qui est l’Europe – ce gage de paix demeurera permanent. Il était bon que cela fût fait. ». Telle était la perception de la grandeur de la France !

 

Et le rôle de l’Allemagne dans tout ça ?

 

Nein, disent nos amis d’outre-Rhin, la civilisation occidentale, c’est nous ! Ils revendiquent de représenter l’Europe centrale. Dès la fin du Xème siècle, c’est le monde germanique qui endosse la mission de refonder l’Empire Romain. Durant les siècles suivants, tout ce que l’Europe compte d’artistes, se retrouvent au château de Wartburg, dans l’actuelle Thuringe, et en fera un centre culturel européen majeur.

L’Allemagne fut une interface naturelle entre le monde Roma(i)n et le monde slave, entre la Scandinavie et l’Adriatique. Les fameuses invasions « barbares » germaniques peuvent aussi être comprises comme éléments précurseurs de la civilisation occidentale. En effet, que serait la France sans les invasions des Francs, et l’Espagne sans les Wisigoths ?

Au XIXème siècle, la civilisation occidentale, c’est d’abord la révolution industrielle, la domination des mers, l’expansion coloniale et le capitalisme. Selon cette approche, il est certain que Londres est dominant et que l’Angleterre deviendra le centre de cette civilisation.

 

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 

 


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Le nom de sa société, elle le doit à sa grand-mère, Mireille. Du côté de sa maman. Une contraction réfléchie du mot qui lui a permis de créer « MEILLE ». Un prénom qu’elle porte aussi en seconde position après celui, nettement plus dans le vent, de Louanne. Très tendance dans sa version musicale, comme chacun le sait ! On ne peut d’ailleurs souhaiter que la même réussite à ce petit bout de fille souriante et dynamique, portant fièrement ses 26 printemps, qui s’est lancée en 2023 dans une folle aventure : le stylisme et la mode. En développant sa propre gamme de vêtements.

 

SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Elle a de la suite dans les idées, la demoiselle ! Et surtout, elle sait parfaitement où elle va. Et là où elle veut aller par rapport à l’avenir professionnel qui se présente à elle. Une « gamine » qui veut en découdre avec les codes traditionnels du monde du travail où la jeunesse n’aurait pas trop sa place pour entreprendre. Qu’on se le dise mais Louanne CHENET a bien les pieds sur terre. Même si elle s’aventure dans un univers, celui du stylisme et de la mode, parfois parsemé d’embûches, qui peut l’amener à vivre ses rêves ; tout éveillée !

 

 

A 26 ans, la jeune femme est déjà à la tête de son entreprise, baptisée sobrement « MEILLE ». Un jeu de mot obtenu avec le prénom « Mireille ». Celui de sa grand-mère maternelle, qu’elle porte en seconde identification. Réalisant son chiffre d’affaires uniquement par l’intermédiaire du numérique et de sa référence sacralisée : Internet. Ses clientes, de tout horizon et de tout âge, vivent à Paris. Ou ailleurs, selon les cas. Paris où elle se rend très régulièrement pour y accroître son business lors d’opérations de vente éphémères au Carreau du Temple, dans le troisième arrondissement.

2024 pourrait correspondre à une extension de sa zone d’influence. Côté vente et distribution, il va de soi ! Car, elle le reconnaît bien volontiers ; pour l’heure la souriante Louanne n’est encore guère connue dans le landerneau originel. Pourtant, elle est une adepte des circuits courts et de la production locale. Déjà, les tissus avec lesquels elle réalise toute une garde-robe, y compris les accessoires, proviennent de matières « upcyclées ». Sa marque de fabrique, en quelque sorte, pour celle qui ne désire pas encombrer davantage la planète.

 

 

« Le must, pour moi, dit-elle, c’est de réaliser mes confections avec des produits made in France, tout en étant proche de Paris... ».

Concevoir librement ses « vêtements de la bonne humeur », comme elle se plaît à dire. Sa gamme chromatique n’engendre pas la mélancolie et se veut éclectique selon les tissus travaillés ; elle aime jouer avec les formes, les volumes, la longueur, les jeux de texture, les carreaux, les rayures, offrant ainsi une palette complète et insolite de ses propres visions géométriques.

Petite, elle aimait s’habiller toute seule, comme une grande. Sa passion créative la gagne alors qu’elle est encore lycéenne. S’arcboutant sur des pièces uniques dont elle seule se vêtirait. Des pièces issues de son imaginaire fécond et créatif. C’est d’ailleurs cette quête de l’unicité qui la pousse dans ses ultimes retranchements : créer sa propre marque de produits. Scolairement parlant, elle évolue dans le milieu du stylisme où elle fait ses gammes en emmagasinant techniques et savoirs, Le modélisme lui convient aussi. Grand bien lui fasse ! L’expérience s’accumule au détour des différents univers de la mode qu’elle côtoie dans la capitale. Elle s’essaie même dans l’image et le shooting. On connaît la suite et le résultat.

Le monde de l’enfant et de l’homme l’interpelle aussi. Pour laisser libre cours à son imaginaire débordant de réalisations à venir…

 

Thierry BRET

 

 

 


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A croire que personne n’avait profité de la trêve des confiseurs pour partir en villégiature à la montagne afin de s’y oxygéner un peu ! Il est vrai que sur le papier, le pari de proposer la séance des traditionnels vœux dès le samedi 06 janvier était loin d’être gagné, côté affluence. Que nenni ! Les Sénonais aiment ce cérémonial et ils l’ont prouvé en prenant d’assaut (ou presque) les sièges du grand salon de l’Hôtel de Ville pour ne manquer aucune miette de ce rendez-vous obligatoire dans le sérail institutionnel. Histoire de voir un Paul-Antoine de CARVILLE, à l’aise dans cet exercice oratoire, orienté à la fois sur le bilan 2023 et les perspectives 2024…

 

SENS : Muni de son micro-cravate, impeccablement installé sur le revers de la veste de son complet bleu marine, il fend la foule, à l’écoute, assise sur plusieurs rangs dans le grand salon d’honneur de l’hôtel de ville. Flanqué de sa caméra, Frédéric BRULE, professionnel de la prise de vue – le garçon a effectué jadis ses classes dans la sphère médiatique de BFM TV – le suit de dos, de profil et de face sur ce parcours long de plusieurs mètres, renvoyant les images sur le grand écran placé juste derrière lui.

Au gré des nouvelles technologies audiovisuelles et de la captation vidéo dont il semble ignorer la présence, Paul-Antoine de CARVILLE marche d’un pas tranquille tout en déroulant ses arguments informatifs. Le maire de Sens innove en la matière dans la présentation de ses vœux. Sous les ors de cette magnifique salle, au parquet de bois qui grince un peu sous ses pas, auréolée par la lumière naturelle en provenance des fenêtres surdimensionnées du lieu.

 

Un regard dans le miroir du passé, un autre vers celui de l’avenir

 

L’évènement a mobilisé les VIP de la politique départementale. Aux côtés de l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, la sénatrice Dominique VERIEN écoute avec grand intérêt tout ce qui est dit par le jeune édile de Sens. Côte à côte, le député Julien ODOUL et Nicolas SORET, le numéro trois de la Région Bourgogne Franche-Comté, sont attentifs aux propos tenus. Un peu plus loin, Mahfoud AOMAR, président de l’Association des Maires de l’Yonne, n’aurait pas voulu rater cela pour rien au monde. Ni le président du Grand Sénonais Marc BOTIN qui est là, lui aussi, en toute logique, assis à proximité de l’ancien ministre de la Coopération internationale et des Relations avec le parlement, Henri de RAINCOURT.

Il est vrai que cette séance de vœux, hormis son aspect traditionnel, a le mérite de présenter le résultat des courses – c’est-à-dire de tirer le bilan de l’année écoulée – avant de dévoiler quelques perspectives juteuses et notoires qui ponctueront sans doute le nouvel exercice temporel qui démarre.

Regardant dans le miroir 2023, Paul-Antoine de CARVILLE s’est dit satisfait de ce qui avait été réalisé avec son équipe. « Les objectifs ont été atteints… ».

 

 

Les investissements à Sens ? Ils sont tous azimuts !

 

Une allusion à peine voilée à la maîtrise des finances et du budget, le nerf de la guerre de toute collectivité respectueuse de nos jours. Une règle d’or indispensable (l’équilibre entre les recettes et les dépenses) qui favorise les investissements.

A ce titre, ils sont plutôt légion dans l’ancienne capitale des Sénons !

Souhaitez-vous des exemples ? En voilà à la pelle ! Plus d’un million d’euros destiné au financement des travaux des écoles locales, le cœur de ville reconfiguré, la réhabilitation du Clos-du-Roi, les promenades embellies, mais aussi de manière plus pragmatique et citoyen l’optimisation de la sécurité en ville avec l’apport de nouvelles recrues au sein de la police municipale, le développement d’une nouvelle stratégie culturelle avec les musées du cru en tête de gondole, les seniors bénéficiant de davantage de soutiens dans leur accompagnement, etc.

Sans compter les primes de fin d’année qui sont venues abonder l’ordinaire des agents de la ville. La cerise sur le gâteau en fait pour les représentants de la fonction publique, au service des habitants de la seconde agglomération de l’Yonne.

 

 

L’enfance, nouvel axe prioritaire dans la politique de la Ville

 

Bien sûr, Paul-Antoine de CARVILLE ne pouvait pas ne pas parler de la fiscalité et des impôts. Un sujet toujours très douloureux pour les administrés qui les subissent ! Le maire de Sens s’est donc voulu rassurant : « nous allons poursuivre les efforts dans la transformation de la ville sans pour autant augmenter les impôts… ».

Un élément de langage qu’il avait déjà annoncé l’an passé. Prouvant ainsi de facto que son credo est bien celui de la continuité. Dans l’effort à l’amélioration de sa ville et dans la maîtrise de la fiscalité, visiblement !

Niveau perspectives, plus factuelles cette fois-ci, l’édile de Sens a annoncé la publication d’un nouveau magazine, conçu par les services de la communication de la Ville, à destination d’un cœur de cible pas souvent visé par les informations institutionnelles : les enfants !

Nom de ce nouveau support : « Le Mag de Brennus ». Un média (papier ? numérique ?) qui profitera aussi de l’ajout informatif assuré par le milieu associatif local, extrêmement bien développé et dynamique dans la grande ville septentrionale de notre territoire.

L’enfance, toujours, reste à l’épicentre de l’actualité du maire de Sens avec le projet du futur Pôle Mère Enfant, probablement opérationnel au printemps prochain ou celui de l’apparition de nouvelles crèches.

Une maille du filet légitime pour tricoter l’avenir de Sens, ville qui a enregistré une diminution significative du nombre des naissances depuis 2014 mais qui au dernier recensement demeure en très légère augmentation de sa population avec un coefficient de 0,5 % observé par rapport aux autres communes de l’Yonne.

Un chouia, certes, sur l’échelle de la démographie départementale, que compte bien exploiter tout de même dans sa stratégie politique un Paul-Antoine de CARVILLE confiant en l’avenir et aux futures réussites sénonaises…

 

Thierry BRET

 

 


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Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.

 

VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».

Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.

Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.

« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».

Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.

 

 

« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !

 

Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.

Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.

« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».

Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».

Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).

Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».

 

Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques

 

Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.

« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.

Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.

Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.

« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».

On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !

 

Thierry BRET

 

 


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Ca y est : il est enfin planté ! Ce fameux végétal nous arrivant tout droit du pays des Bataves, et qui défraie la chronique depuis plusieurs jours déjà, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux, a donc trouvé sa place, en ce jour de grâce du 13 décembre 2023, au beau milieu de la cour de la mairie auxerroise. Un chêne écarlate aux allures chétives qui a donc perdu de sa superbe durant le transport (de cela rien de très surprenant après tout puisque transitant par camion depuis les Pays-Bas) et qui ne demande qu’à retrouver force et vigueur maintenant qu’il a goûté à la terre de l’Yonne…

 

AUXERRE : Il nous avait caché cela, Nordine BOUCHROU, l’adjoint à l’Urbanisme ! Sa faculté à s’exprimer, face caméra, dans une courte vidéo produite par la Ville d’Auxerre pour les besoins des réseaux sociaux, en évoquant les caractéristiques, certes sommaires, d’un végétal qui est devenu une véritable star, bien avant de prendre racine par chez nous !

Le végétal en question n’est autre qu’un chêne écarlate. Bon, à première vue et en tentant d’y regarder de plus près, au moment fatidique de sa levée matinale vers le ciel avec moult renforts logistiques ce mercredi, les couleurs de ses feuilles ne sont pas si flamboyantes que cela ! D’écarlate, il n’y a pas. Du moins, il faudra s’armer de patience et attendre la période automnale en croisant les doigts pour en apprécier la vivacité.

D’ailleurs, des feuilles, ils n’en restent guère sur les branches maigrelettes et faméliques de ce « géant » de 13 mètres de haut et de 9 mètres de circonférence. Serait-ce imputable à son âge, déjà mature ? Nordine BOUCHROU, casque de chantier vissé sur la tête, fixant la caméra annonce d’autres indicateurs.

« Cet arbre a trente ans. Mais, ajoute-t-il très vite, il peut vivre près de deux cents ans ! ».

 

Dans quatre à cinq jours, l’arbre va retrouver sa forme…

 

Fichtre ! Il nous survivra tous ! Quel que soit le degré d’affection ou de colère que l’on peut avoir en cet instant, selon ses appartenances politiques, ses intérêts divers et variés à entretenir la polémique ou pas, ou que l’on aime les arbres ou qu’on les déteste – certains les coupent même à la tronçonneuse dans une commune des Yvelines !-, il faut avoir un peu de respect envers cette pauvre plante qui a l’air plutôt mal en point, après un si long voyage depuis les Pays-Bas. En outre, il serait mal venu qu’elle ait à subir les effets retors de Dame Météo, toujours capricieuse, ces prochains jours, juste au moment des fêtes de fin d’année, propices à des gelées persistantes. Voire fatales pour les végétaux, venant d’être replantés !

Le « docteur » BOUCHROU se veut même rassurant quelques images plus loin sur l’état physique de ce jeune patient de trois décennies à peine : « c’est vrai, il est un peu rabougri car cela fait deux jours que cet arbre voyage dans une semi-remorque… ».

Mais, le végétal, toujours selon notre spécialiste en chêne écarlate, de préciser : « d’ici quatre à cinq jours, il devrait retrouver sa forme normale dès que l’on aura retiré les ficelles qui maintiennent ses branches… ».  

L’adjoint à l’Urbanisme s’est-il inspiré de ce qu’il a entendu l’avant-veille lors de la cérémonie des « Villes et Villages Fleuris dans l’Yonne », où il représentait la Ville d’Auxerre ?! Espérons donc qu’il ait la main verte !

 

6 000 euros pour le chêne écarlate, le reliquat pour la logistique…

 

Quant au coût d’acquisition de cet arbre « exotique » - l’espèce est originaire du nord-est des Etats-Unis et du Canada, mais que l’on se rassure, il n’a pas été exporté depuis là-bas ! -, son prix réel s’élève seulement à 6 000 euros ! Une paille, puisqu’il intègre le budget global du plan de réaménagement de la place du Maréchal Leclerc dont la somme est égale à 1,6 million d’euros.

Reste en parallèle l’aspect logistique mais nécessaire à l’installation de notre hôte fait de bois comprenant grue, transport, personnel, moyens de sécurisation, etc. La Ville d’Auxerre annonce un budget de 70 000 euros. Moins que le chiffre de 100 000 euros qui circulait ces jours-ci via les réseaux sociaux ou avancé par les opposants à ce projet « verdoyant ».

Et justement, l’opposition ne décolère pas et voit rouge comme le côté écarlate de ce chêne de la discorde. Il y a quelques jours, les écologistes Florence LOURY et Denis ROYCOURT, se sont fendus d’une tribune assassine sur la future plantation de cet arbre. Dont nous publions l’intégralité du texte ci-dessous afin de se faire une opinion, à défaut susciter le discernement. Serait-ce l’arbre qui cache la forêt ?

 

 

En savoir plus :

Tribune de Florence LOURY et Denis ROYCOURT (Auxerre Ecologie Solidarités)

« Un chêne en or ne suffit pas à rendre notre ville résiliente aux événements climatiques extrêmes !

Les périodes de fortes chaleurs arrivent de plus en plus tôt dans l’année et leur intensité ne cesse d’augmenter à cause du changement climatique. Il est indispensable de penser à la qualité de vie des Auxerrois lors de ces épisodes de canicule. Durant la dernière campagne des municipales, nous avons proposé de planter des arbres pour lutter contre les îlots de chaleur mais aussi les inondations. Aussi, nous étions favorables à la végétalisation de la place du Maréchal Leclerc.

Seulement, nous venons d’apprendre que Crescent MARAULT avait programmé une opération de plantation d’un arbre à 100 000 euros ! Un seul arbre, 100 000 euros ! Ce chêne vient de Hollande, il sera acheminé au centre-ville mercredi 13 décembre, jour de marché, pour être planté dans la cour de la mairie. Planter un arbre mature limite ses chances de survie, un arbre adulte a un réseau racinaire déjà bien établi : le transplanter le prive de sa base. De plus, cette essence étant peu adaptée à nos températures l’été, ce grand chêne risque de souffrir.

Nous sommes consternés par ce choix ! C’est beaucoup d’argent public dépensé, dans un moment où des Auxerrois ont des difficultés pour vivre décemment et où le maire augmente les impôts fonciers.

Nous désapprouvons cette opération, son bilan carbone et son coût.

Nous défendons au contraire un grand plan de végétalisation de notre  ville, en commençant par les cours de récréation de nos écoles et par les quartiers d’habitat social aux bâtiments mal isolés. Aujourd’hui, les urbanistes recommandent d’atteindre 30 % de couverture arborée pour lutter efficacement contre les effets du réchauffement climatique. Les arbres rendent de nombreux services écosystémiques : absorption du gaz carbonique, production d’oxygène, filtration des particules et des polluants dans l’air, filtration de l’eau, stabilisation des sols, apport d’ombre. Il faut désimperméabiliser les sols pour laisser s’infiltrer l’eau de pluie et planter des arbres adaptés afin de rafraîchir la ville. Une étude menée par l’ADEME (L'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) démontre qu’un arbre mature peut évaporer jusqu’à 450 litres d’eau par jour, soit l’équivalent de cinq climatiseurs qui tourneraient pendant 20 heures. Pour que les arbres puissent jouer leur rôle de climatiseurs naturels en ville, il est important de faire attention aux essences choisies, créer des micro-forêts urbaines, c’est à dire planter des arbres et arbustes d’origine locale, de façon très dense sur une surface réduite de quelques centaines de mètres carrés.

Il faut mener une politique cohérente, aussi nous redisons notre opposition à la vente du terrain du camping municipal à l’AJA. Le projet du club sportif aboutira à la disparition du parc arboré de 3 hectares : 400 beaux arbres, bien installés, en bonne santé. Nos vieux arbres sont des trésors, avant d’en planter de nouveaux, prenons déjà soin de notre patrimoine existant… ».

 

Thierry BRET

 

 

 


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