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Avouez tout de même que le concept a de la « gueule », non ?! Pourvue de ses espaces « travail », placés à différents endroits de l’habitacle, voilà la nouvelle génération de moyens de transport collectif, des bus qui vous offrent l’opportunité de « bosser » ou de vivre une réunion à quatre en vis-à-vis durant un trajet suffisamment long pour pouvoir le faire. Le confort d’une excellente assise en plus et la WIFI embarquée en prime ! Il est à parier qu’à l’avenir, bon nombre d’entreprises vont désormais louer les services de PROCARS pour voyager « intelligent » et « rentable » lors de déplacements professionnels…

 

PROVINS (Seine-et-Marne) : Il fallait y penser et il l’a fait ! Le dirigeant de la société spécialiste du transport collectif, mais aussi des voyages, de la location, de la maintenance et de l’optimisation des réservations via des logiciels, Frédéric JOUY, président-directeur-général de PROCARS, a plus d’un tour de génie dans son sac. Dorénavant, il est possible de voyager à bord de l’un des bus de sa flotte régionale en étant dans une configuration bureau et travail. Pour le plus grand bénéfice des employeurs qui organisent des déplacements entre leur siège social et un lieu de villégiature permettant l’accueil d’un séminaire se déroulant sur plusieurs jours. Ou sur une journée, tout simplement ! Une manière judicieuse de gagner en efficacité et aussi en productivité lors de ces déplacements, le plus souvent chronophage à bien des égards.

Dans l’absolu, ce service est décliné depuis peu par le groupe PROCARS et ses différentes filiales, réparties sur l’Aube, le Loiret, la Marne, la Seine-et-Marne et l’Yonne, ainsi que l’ensemble de l’Ile-de-France. Cible prioritaire : les entreprises qui organisent des déplacements professionnels pour leurs cadres et collaborateurs lors de séminaires mais aussi de visites de sites en province, pour les plus franciliennes d’entre elles.

 

 

 

La possibilité d’échanger en vis-à-vis à l’intérieur du bus

 

A l’intérieur, le bus, à l’assise confortable, est équipé des technologies numériques nécessaires pour faciliter les échanges et la réactivité informationnelle. Offrant l’opportunité de plusieurs places en face à face – l’idéal pour organiser un briefing entre quatre personnes – et d’optimiser ainsi le temps du trajet. Cela n’empêchera pas de jeter un petit coup d’œil sur les paysages défilant derrière les vitres, pour les plus rêveurs !

« L’objectif de ce « bureau mobile » est de toucher les entreprises dont les sièges sociaux se situent en Ile-de-France (mais pas que), explique le PDG de PROCARS, celles qui organisent très régulièrement des déplacements vers la province en quête de séminaires ou de colloques… ».

Une offre de service pro itinérante judicieuse qui peut aussi s’adapter pour des collectivités ou des clubs de sport ayant le sens pratique de la réunion ou de la circulation de la parole en son sein.

Pour mémoire, et ce depuis des années, PROCARS propose ses prestations de transport à plusieurs associations sportives de la quadruple région où la société se positionne en termes de chalandise et d’activité, notamment l’une d’entre elles qui vient de retrouver l’élite hexagonale du football, l’AJ Auxerre qui dispose de son moyen de locomotion visualisé à ses armoiries !

 

Thierry BRET

 

 


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Dire qu’il y avait du suspense au terme du processus électoral un peu complexe de la structure associative serait un doux euphémisme ! Surtout qu’un seul et unique candidat (Jacques HOJLO) se présentait sur la grille de départ pour prétendre succéder à un président arrivé au bout de son mandat (Roger ROUSSEL). En tout cas, la passation de pouvoirs entre ces deux personnalités de la vie associative et sociétale de l’Yonne permet de rebattre les cartes, sans doute dans la continuité des actions menées avec succès par Habitat et Humanisme sur le territoire icaunais…

 

VALLAN : Dans les starting-blocks, un unique personnage que le sérail de la vie associative, institutionnelle et politique de l’Yonne connaît presque par cœur et sur le bout des doigts : j’ai nommé, Jacques HOJLO !

Candidat à la succession de Roger ROUSSEL, président encore en exercice au moment de sa présentation de l’association « Habitat et Humanisme 89 », il n’éprouvera aucune difficulté à hériter de ce nouveau titre à l’issue de l’assemblée générale de ladite entité, un titre supplémentaire qui n’a rien d’honorifique à ajouter à un cursus déjà bien garni.

Très investi dans l’environnement sociétal et humanitaire, l’ex-conseiller départemental de l’Yonne, entre 2010 et 2015, et ancien adjoint à la Ville d’Auxerre a toujours eu un faible intellectuel et implicatif dans des causes inhérentes à la problématique liée au logement social. Tant à l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) qu’au sein du réseau international, « Habitat et Francophonie », deux structures que notre Auxerrois connaît très bien puisqu’il en assura la présidence jadis.

Alors, le voir ici, dans la petite salle de l’espace loisirs de VALLAN qui accueillait l’assemblée générale de cette association en qualité de potentiel responsable n’avait rien de surprenant en cela.

 

Se mouvoir tel un poisson dans l’eau

 

Le président du Parti Radical de l’Yonne ne compte plus ses heures ni son investissement pour faire bouger les lignes de la société, dès qu’il en a la possibilité. Une figure de la vie départementale qui à 70 ans donne beaucoup de sa sagesse et de son expérience pour tenter de porter haut les valeurs qui lui sont chères, l’humanisme et la solidarité.

Chez « Habitat et Humanisme 89 », structure qui est actuellement engagée à la réalisation d’un projet résidentiel intergénérationnel à Sens – le projet de résidence Saint-Antoine et sa quarantaine de logements -, Jacques HOJLO devrait se mouvoir tel un poisson dans l’eau. Sachant que les projets sur l’Auxerrois ne manquent pas non plus ! Même s’il y a indéniablement un cruel manque de petits logements pouvant accueillir celles et ceux qui sont le plus dans le besoin à l’heure actuelle…

 

 

Une antenne ouverte bientôt à Sens ? C’est une évidence !

 

Succéder à Roger ROUSSEL, une mince affaire ? Pas si simple, dans les faits ! Terminant un septennat de responsabilité, le garçon évoqua l’opportunité de mettre un coup de booster avec la nomination d’un nouveau président.

« C’est l’occasion de mettre un bol d’air à nos futures opérations, précisera-t-il, surtout que nous sommes en face d’une situation de stagnation, ce qui me fait poser des questions… ».

Désireux de passer le relais avant qu’il ne soit trop tard, Roger ROUSSEL n’en eut pas moins une vision optimiste des choses quant à l’avenir de la structure et à ses implications sur le terrain : « il y a beaucoup de belles perspectives en particulier sur Sens – serait-ce le terrain de chasse providentiel d’ « Habitat et Humanisme 89 » à privilégier désormais ? – il y a un vrai enjeu localement entre la fin 2024 et le début 2025 avec sans doute la création d’une antenne délocalisée… ».

Un projet de positionnement géographique qui est dans les cartons depuis plusieurs années et qui semble arriver là en pleine maturité.

« Logique, ajoute Roger ROUSSEL, nous aurons besoin d’une équipe sur place pour accompagner autant de logements avec le projet de la résidence intergénérationnelle Saint-Antoine… ».

 

Un rebond dont profitera la nouvelle équipe ?

 

Outre la présence de bénévoles – ceux-ci sont d’ailleurs en recrutement afin d’augmenter le potentiel en effectif -, « Habitat et Humanisme 89 » devrait s’appuyer sur le concours d’un salarié qui coordonnerait les équipes sur place. Mais, Roger ROUSSEL n’en oublie pas les solutions immobilières sur l’Auxerrois, où la pénurie de logements affecte considérablement le travail des équipes.

« A ce propos, nous avons encore deux pistes au feu, renchérit Roger ROUSSEL, on reste partant pour trouver des logements sur l’Auxerrois afin de résoudre les insuffisances actuelles… ».

Une année 2023 mi-figue mi-raisin, en termes de bilan, selon l’ancien dirigeant de la structure, « une année de transition et de rebond… ». Du moins, l’espère-t-il !

Un rebond dont pourrait bénéficier très vite Jacques HOJLO. Et ce, dès que ce dernier aura appuyé sur la touche « start », pour se lancer, accompagné de son équipe de bénévoles, dans cette nouvelle aventure…

 

Thierry BRET

 

 


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C'est l'histoire d'une vénérable maison de la gastronomie française, installée dans l'Yonne. Mais avant  de s'y attabler en ce jour pluvieux de mai 2024, prenons le soin de s'attarder sur son glorieux passé. Cet ancien relais de poste vit passer l'empereur Napoléon, lors des « Cent Jours » qui se terminèrent tragiquement par  la bataille de Waterloo en juin 1815. En 1900, dans le premier guide Michelin, « L’Hôtel de la Poste » figure en bonne place. Son adresse, la  place Vauban, n'est pas encore en travaux ; contrairement à 124 ans plus tard !

 

AVALLON : Puis viendra le temps de la fin de cette terrible Seconde Guerre mondiale. René HURE, fils d'hôteliers auxerrois, et petit-fils d'aubergistes sénonais, ancien élève d'école hôtelière, s'installe alors dans ce chef-lieu d'arrondissement de l'Yonne. Il s’aperçoit que tout est à refaire dans cet hôtel abandonné. C'est avec courage qu'il  s'emploie alors à d'importants travaux de rénovation, dans ce qui deviendra « L'Hostellerie de la Poste ». En 1948, tandis que les restrictions alimentaires commencent à s'amenuiser, le Michelin accorde deux étoiles à l'établissement pour ses escargots de Bourgogne, son jambon chaud à la « chablisienne », ainsi que pour les petites pièces de volaille fourrées cuites en pâte.

 

 

 

Une belle maison qui a perdu sa 3ème étoile dans les années 60

 


En ces années sans autoroute, l'axe Paris-Côte d'Azur est devenu la grande route française de la gastronomie. En 1953, Michelin décide que l'établissement de Simone et René HURE vaut le voyage et décroche les prestigieuses triples étoiles. On s'y régale alors de quenelle de homard à  la crème, de truite fourrée au fumet de Meursault et de poulet en civet au vieux Bourgogne. Sans oublier le « Dolce Borghese », un dessert d'anthologie !

A la fin des années 60, cette belle maison perd sa troisième étoile. La seconde perdurera une vingtaine d'années jusque vers les années 1985, qui verront l'avènement de jeunes cuisiniers icaunais : Marc MENEAU et Michel LORAIN. Puis, ce sera la fin des étoiles Michelin, pour cette maison au passé chargé d'âme, qui sera cependant  mentionnée au Michelin jusqu'au début des années 2010. Quel noble parcours !

 

 

Et pourquoi pas l’appellation « 1805 » plutôt que « 1815 » !

 

De cette maison fermée et à l'abandon, le couple COHEN a eu le courage et la témérité aussi, de croire en son avenir. Madame aime les lapins, ces petites poteries en attestent ! Depuis peu, chambres et restaurant sont ouverts à la clientèle, pour le plus grand plaisir des Avallonnais, mais pas que ! Sinon, comment dire : le courage financier est une chose, et l'amour de la bonne cuisine, une autre.

La première formule-déjeuner est ici à 29 euros. Le choix est fait du menu à 82 euros, intitulé « 1815 » (on eût préférés « 1805 » et Austerlitz,  mais l'histoire en ainsi faite !). Le service, avec une douzaine de couverts, semble aimablement débordé ! Il en sera ainsi durant tout le repas, à l'attente parfois un brin longuette entre deux assiettes. L'un des souriants chefs de rang ressemble quelque peu au chanteur STROMAE !

 

 

 

Des accompagnements pas forcément adaptés…



A l'apéritif, l'Américano commandé se fait attendre. Le barman l'a confondu avec...un café, passons ! La salle est belle avec ses boiseries soignées et ses tapisseries au plafond. Les pains et le beurre en accompagnement sont plutôt bons. En première entrée, l'escalope de foie gras de canard poêlée et la sauce l'accompagnant, un brin acide, constituent une entrée en matière plutôt solide !

L'autre entrée, les pleurotes, semble un brin imprécise et confuse entre crème  de chou-fleur et écume de parmesan. La seconde entrée, la « seriole ikejime » (pratique nipponne) est un plat agréable et bien assaisonné, plutôt plaisant à consommer. Mention vineuse spéciale pour le Pouilly-Fuissé de Jacques SAUMAIZE, fort gouleyant !

Enfin, nos plats principaux arrivent, toujours servis dans de jolies assiettes. Déceptions à l'unisson pour le ris de veau à la texture bizarroïde. Si le lieu jaune est impeccablement poêlé, on y retrouve l'écume de parmesan (????) qui couvre l'esprit des agrumes de l'assaisonnement. L'accompagnement des lentilles ne semble pas le plus adapté.

 

 

Une bonne chose que cette réouverture

 

Julien COHEN passe de table en table, organise les visites des lieux, et évoque avec enthousiasme les nouveautés à venir, tel le bar. Quant au dessert à base de fraise, il est pâteux et imprécis au plan gustatif. Le café est servi dans de jolies tasses à bord fin, accompagné par de bonnes pâtes de fruit. 
C'est une bonne chose que la réouverture de cet établissement réputé, porteur d'une belle histoire culinaire et qui devra peut-être désormais s'employer avec le temps, à se faire une belle place au sein des tables locales réputées. Paris ne s'est pas fait en un jour, Avallon, non plus !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le service est un brin évanescent.

Les + : le cadre est fort joli.

 

 

Contact :

 

Hostellerie de la Poste

13, place Vauban

89200 Avallon

Tel : 03.86.34.16.16.

Menu-déjeuner à partir de 29 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Indéniablement, c’est un sérieux plus pour optimiser l’attractivité touristique du territoire. Surtout pour les adeptes de « slow » tourisme, cette pratique itinérante toute en douceur et très en vogue que l’on peut pratiquer, entre autres, via l’usage du cycle. Le vélo, parlons-en justement ! La Communauté de communes de Puisaye-Forterre l’encourage fortement. Depuis la récente inauguration d’une portion de sept kilomètres entre Dammarie-sur-Loing (Loiret) et Rogny-les-Sept-Ecluses, un itinéraire à vocation internationale qui relie le nord de la Norvège à l’ouest de l’Espagne, en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. Et tout çà, depuis le sud-ouest de l’Yonne !

 

ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES : Dans le jargon technique, on appelle cela une « vélo-route ». Un ruban d’asphalte interminable qui permet aux cyclistes de tous horizons de s’adonner à leur discipline préférée en ne se cantonnant pas à circuler sur quelques kilomètres seulement. Imaginez le tableau ! A l’aide de cette « EuroVélo 3 » - le clin d’œil à l’européanisation du cycle de loisir pour celles et ceux qui veulent bien s’y mettre et ne craignent pas d’avaler des kilomètres ! -, il est désormais possible depuis l’ouest de notre territoire – pour les plus courageux d’entre nous et si le cœur vous en dit - de rejoindre par le nord la ville de Trondheim en Norvège et par le sud le Cap Fisterra espagnol, dans la province de La Corogne.

Il y a une poignée de jours, la collectivité communautaire de Puisaye-Forterre a ainsi procédé à l’inauguration de ce tronçon de sept kilomètres permettant aux cyclotouristes de venir faire un petit tour en toute sécurité du côté de l’Yonne occidentale. Des travaux d’aménagement devant s’étirer sur un semestre avant d’arriver à ce résultat définitif. Pour mémoire, cette « EuroVélo 3 » court sur 1 700 kilomètres à travers l’Hexagone : elle est surnommée la « Scandibérique », contraction logique entre Scandinavie et péninsule ibérique.

 

 

 

Avec cette inauguration – elle a été rendue officielle le 23 avril dernier -, la CCPF marque son attachement à la promotion de la culture et du patrimoine (les cyclistes fréquentant cette longue piste fleurant bon les vacances et la villégiature peuvent y découvrir des lieux patrimoniaux emblématiques), à la mobilité durable (le vélo) et au tourisme, engendrant nécessairement des retombées économiques. Des items prégnants et surtout stratégiques pour accroître l’essor attractif de ce territoire déjà bien côté par une clientèle internationale lors des périodes de vacance. Du pain bénit, donc et par ricochet pour tout ce qui est commerce et artisanat dans le secteur géographique.

Côté financement, cet aménagement écologique et environnemental atypique aura coûté 1,235 million d’euros, avec les aides salvatrices du fonds européen Leader (669 000 euros) et les subsides du Département de l’Yonne, soit 128 000 euros. Parallèlement, une commande artistique fut faite au sculpteur Jean-Michel UNGER, à l’été 2023. Utilisant des matériaux locaux et durables, ce dernier se lance dans la conception de « L’Arbre aux Poissons », installé non loin du canal de Briare, une représentation en acier d’un arbre dont les extrémités des branches sont habillées d’éléments mobiles, les fameux poissons. Un clin d’œil à la symbolique chrétienne puisque la vélo-route européenne peut nous mener du côté de Saint-Jacques-de-Compostelle, terre de pèlerinage ? Peut-être ? Ou peut-être pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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C’est tout un symbole qui est démoli, là, sous les yeux d’une poignée de témoins. Erigé en 1988, sous l’ère de Jean-Pierre SOISSON, l’emblématique bâtiment du quartier Sainte-Geneviève à Auxerre, plus connu sous l’appellation « Le Phare », subit depuis huit heures ce mardi matin les coups de boutoir destructeurs de la pelleteuse. Une démolition qui traduit le coup d’envoi opérationnel du projet ambitieux, porté par l’Agglo de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre, sur la rénovation urbaine de ce quartier ainsi que celui des Rosoirs. Ce chantier de réhabilitation s’inscrit dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU)…

 

AUXERRE: C’est une étape novatrice importante dans le projet de transformation du quartier de Sainte-Geneviève à Auxerre. « Le Phare », la grande dalle qui le jouxte en renfermant un parking dans son sous-sol et plusieurs bâtiments (aux références S T U et V) qui accueillaient jusque-là 163 logements vont progressivement disparaître de notre vue d’ici quelques semaines. Sous les assauts répétés des engins de travaux publics…

C’est sous l’égide du « NPNRU », le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain, que l’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre ont choisi de s’engager depuis plusieurs années afin de réhabiliter différents secteurs de la capitale de l’Yonne. Histoire de la revitaliser et de lui conférer une nouvelle capacité attractive.

 

Ce n’est pas un projet où l’on doit habiter, mais un projet où l’on doit vivre

 

Comme devait le préciser justement lors de la visite faite à la presse de ce chantier le président de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) et élu de la Ville, Vincent VALLE, « l’objectif est d’offrir une meilleure qualité de vie aux habitants de ces quartiers Sainte-Geneviève et des Rosoirs ».

Des propos confirmés par l’adjoint de la Ville d’Auxerre en charge de l’Urbanisme, Nordine BOUCHROU, répondant aux questions des journalistes invités sur le terrain à suivre les premières minutes de cette démolition historique de l’un des édifices les plus emblématiques de la préfecture de l’Yonne, « Le Phare », construit en 1988.

« On est sur un projet d’envergure avec plus d’une centaine de millions d’euros qui vont être investis sur ces quartiers d’intérêt régional et national, devait-il déclarer, on porte une attention particulière sur les aménagements des espaces publics, c’est un projet ambitieux où les détails seront très importants. Ce n’est pas un projet où l’on doit habiter à l’avenir, mais un projet où les locataires de l’OAH doivent y vivre, tout simplement… ».

 

 

Une cité scolaire en lieu et place du « Phare »…

 

Le projet de réhabilitation s’étale sur une dizaine d’années. Commencé il y a déjà deux à trois saisons, ce chantier a déjà vécu une étape capitale dans son déroulement avec le relogement des familles qui résidaient jusque-là dans ces logements locatifs sociaux. C’est ici, qu’est intervenu l’Office Auxerrois de l’Habitat.

D’ici une semaine, un premier bâtiment aura disparu. Avant que les équipes de démolition ne s’intéressent à l’enlèvement de l’énorme dalle de béton recouvrant une surface pour le moins impressionnante. Soit plusieurs mois de labeur, selon Vincent VALLE.

 

 

Symbole de la formation durant de nombreuses années, « Le Phare » sera remplacé en lieu et place par une toute nouvelle cité scolaire accueillant des élèves qui fréquenteront des classes maternelles et élémentaires. Ce site accueillera par ailleurs un restaurant scolaire, un centre de loisirs, une bibliothèque, un pôle lecture, et un gymnase. Un creuset au service de l’éducation.

Côté information, les locataires qui se posent des questions sur le devenir de leur quartier auront la faculté de bénéficier de réponses tous les quinze jours, sur l’évolution du chantier.

 

 

« On ne reconstruit pas là où on a démoli en termes de logement… »

 

Paradoxalement, aucun nouveau logement ne sortira de terre en ces lieux. Vincent VALLE insiste sur cet état de fait : « on ne peut pas reconstruire là où on a démoli, explique-t-il, c’est l’un des principes qui constitue l’ADN de l’ANRU, Agence Nationale du Renouvellement Urbain. Ces logements ont été construits ailleurs dans l’Auxerrois et à Auxerre avec la résidence des Gratterys, à Chevannes, soit 160 nouveaux logements qui sont apparus dans le paysage immobilier de l’Auxerrois depuis 2020 pour anticiper ces démolitions… ».

Bien sûr, les Auxerrois peuvent éprouver de la nostalgie de voir disparaître ce « Phare », très énergivore, qui rayonnait sur la vie associative et éducative depuis tant d’années. « Il y a un sentiment de tristesse, confie le président de l’OAH, ici, il y a eu des projets, de la formation, de la jeunesse… ».

Mais, l’édifice devint très vite obsolète et périmé à son utilisation, l’hiver comme l’été avec des différences de températures importantes. Sans parler de la facture énergétique !

Quant au financement de ce chantier de démolition, il bénéficie d’une subvention de l’ANRU à hauteur de 98 % (cinq millions d’euros) pour couvrir le montant de la disparition de ces 163 logements, des 159 garages et du « Phare » qui ne brillera autrement pour les Auxerrois que par la mémoire et les souvenirs. Son coût prévisionnel global s’élève à 5,1 millions d’euros, dont 2,3 millions de travaux et honoraires et 2,8 millions de perte d’exploitation et de relogement des familles.

Dorénavant, le quartier Sainte-Geneviève va s’ouvrir davantage vers la ville. Sachant que la réciprocité existe, également. Des commerces y seront introduits afin de dynamiser l’espace. Une nouvelle virginité en somme…

 

Thierry BRET

 

 


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