Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Ses yeux sont immensément tristes. Assise, seule, sur l’un des bancs de bois qui ornementent la salle des pas perdus du bâtiment préfectoral, la candidate écologiste, concourant sous l’égide du Nouveau Front Populaire (NFP), semble perdue. Le regard fixant le vide, à l’annonce du résultat définitif qui vient de tomber aux alentours de 21H30. Comme en 2022, Florence LOURY a échoué de peu, à conquérir ce poste de député de la première circonscription qui lui glisse entre les doigts. Il s’en est fallu de 1 277 voix. Une paille à l’échelle de l’arithmétique. Un gouffre, un soir de scrutin électoral où elle doit s’avouer vaincue…

 

AUXERRE: La déveine ? La malchance ? La scoumoune ?...La colère, aussi ! Intérieurement, elle fulmine, la candidate écologiste, ralliée à la bannière du Nouveau Front Populaire (NFP). Une fois de plus, le scénario s’est rejoué avec la même conclusion pour celle qui espérait tant prendre sa revanche sur l’adversité et mettre un terme définitif à la carrière de député, de son rival de Puisaye, le parlementaire sortant, le Rassemblement National Daniel GRENON.

Les ultimes réunions publiques de ces derniers jours, les soutiens inconditionnels à sa cause de militante verte, sociale et pro-environnementale n’auront donc pas suffi à infléchir la tendance : le couperet est donc tombé, au soir de cette journée dominicale du 07 juillet, au goût amer pour ses partisans.

Ne réalisant que 48,62 % des suffrages, Florence LOURY a donc connu une deuxième défaite de rang face à un Daniel GRENON que l’on n’aura pas aperçu beaucoup sur le terrain, hormis une conférence de presse collégiale à Auxerre avec l’ensemble des cadres et candidats départementaux du parti mariniste.

 

 

Le difficile jeu de la démocratie

 

Longtemps en tête de cette course à l’échalote législative où il n’y a in fine qu’un seul lauréat à féliciter – il atteindra même facticement 56 % des voix après 72 % des bulletins dépouillés, ceux de la Puisaye-Forterre notamment -, Daniel GRENON perdit quelque peu de sa superbe, en termes de pourcentage, lorsque les résultats de la ville d’Auxerre furent enfin, et après une interminable attente, communiqués aux services de la préfecture qui en assurèrent le relais informatif auprès des suiveurs.

Perdant au passage cinq points sur le summum obtenu de 56 % ! Oui, mais, voilà : si les scores enregistrés par la conseillère communautaire et municipale d’opposition d’Auxerre suscitèrent de l’enthousiasme parmi ses fidèles par leur aspect plus que prometteurs, cela n’aura pas suffi en définitive à renverser la vapeur et prendre le meilleur sur le député sortant de la formation souverainiste.

Avec 48,62 % des suffrages exprimés, l’écologiste dut se résigner une nouvelle fois à baisser la garde et à céder, à contrecœur, mais c’est le jeu de la démocratie, cette dure bataille malgré des soutiens venus d’obédiences plus élargies qu’à l’accoutumée. On se remémorera la présence, notamment de Victor ALBRECHT, le candidat malheureux de la majorité présidentielle, qui à la tribune, face à un auditoire exalté du Nouveau Front Populaire, aura apporté son soutien sincère à la candidate verte, dans un souci de front républicain.

 

 

Les votes « blanc » ont été fatals à la candidate écologiste

 

Un peu plus tôt, la soirée avait commencé entre espérance et inquiétude pour Florence LOURY dès l’annonce des résultats nationaux, égrenés par le téléviseur placé dans le vaste hall de l’hôtel de la préfecture. Si le score inattendu du NFP fit éclater de joie les nombreux aficionados de la candidate écologiste – le premier fédéral du Parti Socialiste Mani CAMBEFORT avait enfin retrouvé le sourire et se permit même de se saisir de la zapette afin d’augmenter le volume sonore de l’appareil ! -, le doute s’installa très vite dans les esprits lorsque les résultats des zones rurales apparaissaient sur l’écran dédié à retranscrire les choix des électeurs de l’Yonne. D’autant que Daniel GRENON prenait très vite le large, menant la course en tête avec un réel confort de voix et en pourcentage.

Puis, tout s’interrompit, ou presque, après 72 % des suffrages exprimés durant des minutes qui n’en finissaient pas et avant que ne soient remontés les résultats de la Ville d’Auxerre. C’est à croire que les bureaux de vote de la capitale de l’Yonne fonctionnent encore avec des bouliers pour le comptage du nombre de voix tant l’attente paraissait interminable ! Un cas d’école étrange et pour le moins curieux en termes de réactivité qui nous revient d’ailleurs à chaque élection !

 

 

Forcément, cette attente rajouta du stress et de l’angoisse pour les principaux intéressés par ce duel entre le RN (il n’y avait pas l’ombre d’un représentant officiel concernant la première circonscription de l’Yonne ?!) et le NFP. Les visages se figèrent, les mines s’allongèrent, les bouches se crispèrent. Bref, durant une bonne heure avant que la délivrance du verdict ne mit un terme à ce suspense, il y avait comme une chape de plomb dans l’entrée de la préfecture et les suiveurs qui prenaient leur mal en patience en avalant vite fait une gougère au passage. Arrosée d’une petite coupe de crémant.

On connaît la suite. Point de miracle donc pour Florence LOURY qui aura été aussi la « victime » collatérale du nombre de votes blanc, soit quatre mille bulletins placés dans les urnes sur cette seule circonscription ! A croire que les adeptes du « ni, ni », quant à eux, avaient bien rempli leur mission…En condamnant la candidate écologiste à ne pouvoir siéger, cette fois-ci encore, au Palais Bourbon.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

D’année en année, l’évènement porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne prend de l’ampleur, accueillant en ces murs – ceux du « Skénét’eau » qui s’y prêtent très bien en termes de fonctionnalité – l’ensemble des acteurs de la création/reprise d’entreprises du territoire icaunais. Un rendez-vous 2024 qui aura aussi fait la part belle à la franchise, illustré par une conférence sur cette thématique qui passionne de plus en plus les porteurs de projets…

 

MONETEAU : Il arbore le sourire des grands jours, Thierry CADEVILLE ! Logique : plus de cent vingt-personnes ont répondu par l’affirmative à l’invitation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne à l’occasion de cette nouvelle édition de la manifestation « Monte ta Boîte », cinquième du nom, se déroulant ce jour dans la salle vedette de la bourgade proche d’Auxerre, le « Skénét’eau ».

Un lieu d’accueil coutumier pour cet évènementiel qui draine chaque année la plupart des acteurs de la création/reprise d’entreprises, des entités institutionnelles possédant suffisamment de pistes informatives pouvant satisfaire celles et ceux qui rêvent d’entreprendre. Ou de reprendre une structure puisque la thématique de la reprise figure en bonne position sur le champ des possibles aujourd’hui.

A ce propos, le président de la CCI 89 rappela que la reprise d’entreprises représente un vrai challenge pour le département de l’Yonne. « On s’attend sur le territoire régional qu’il y ait 1 500 entreprises à reprendre par an sur les dix prochaines années – au bas mot, 15 000 entreprises in fine ! -, c’est-à-dire 200 entreprises dans l’Yonne, grosso modo une par jour ! ».

 

 

70 % des créations ne passent pas le cap des trois ans !

 

De réelles perspectives encourageantes pour les porteurs de projets icaunais qui se doivent d’intégrer cette donnée statistique importante dans leur mode opératoire. Un sacré challenge à relever pour les futurs entrepreneurs mais également pour celles et ceux qui sont en recherche d’emploi, car il y aura de l’avis de Thierry CADEVILLE, de nombreux jobs à pourvoir à la clé.

La reprise, une solution à privilégier ? A coup sûr quand on sait que 70 % des néo-sociétés apparues avec la création ne passent pas le cap des trois premières années d’existence. Un chiffre qui ne s’applique pas à la reprise d’entreprise, bénéficiant de davantage de sécurité avec le chiffre d’affaires déjà connu, la clientèle toute faite à développer, la notoriété de l’enseigne, le personnel déjà présent et formé…

Ici et là, les visiteurs prennent le temps de chercher de l’information si précieuse à leur feuille de route organisationnelle. S’installant à l’un des stands placés sur le pourtour de la grande salle, méconnaissable de sa configuration habituelle lorsqu’elle accueille le public venant applaudir un spectacle.

 

 

Un panel éclectique d’acteurs de la création/reprise…

 

Dans un environnement divisé en différents pôles, le public aura eu le choix de découvrir les informations fournies par les spécialistes du juridique et du social (URSSAF, Ordre des Experts-Comptables, France Travail…), de la banque et de l’assurance (Banque Populaire, Crédit Agricole, MAIF, Harmonie Mutuelle…), des spécialistes de l’emploi, à l’instar d’ « Initiactive 89 » ou d’AuxR_Lab/Factory, du monde consulaire (Chambre d’Agriculture, Chambre Economique de l’Avallonnais, Centre de Développement du Tonnerrois…). Un excellent panorama pour en savoir plus sur les us et coutumes propres à la création/reprise de sociétés !

Des acteurs de la communication étaient également présents (BRAINYTECH ou LOOK PUB), on notera enfin la présence importante du réseau des franchiseurs, item dont on parlera beaucoup dans les travées.

 

 

Un nichoir offert mais pas de trajectoire de vol !

 

Parallèlement, il est judicieux de rappeler que la CCI de l’Yonne a mis en place un certain nombre de formations utiles aux porteurs de projets, notamment dans le domaine de la gestion. Indispensables avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Difficile de savoir, en revanche, le nombre de projets ayant abouti aux termes des quatre précédentes éditions : Thierry CADEVILLE s’en explique : « on reçoit chaque jour dans nos services une dizaine de porteurs de projets ! Certains aboutissent, d’autre pas. Il faudrait faire un suivi institutionnalisé de l’ensemble pour connaître les tenants et aboutissants du dossier. La CCI offre un nichoir mais l’on ne suit pas forcément la trajectoire de vol… ».

Des entreprises qui une fois portées sur les fonts baptismaux pourront toujours être accueillies au sein des pépinières d’entreprises gérées par l’organisme consulaire – il en existe six dans l’Yonne ; elles représentent 450 emplois et environ 130 structures professionnelles qui sont hébergées – durant plusieurs mois, voire plusieurs années.

Dont le projet « OCTOPUS » qui accueillera sans doute d’ici la fin de l’année, outre les entrepreneurs, les apprenants avec les services du pôle formation de la CCI qui s’y installeront définitivement…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le teint légèrement halé, dégustant une part de pâtisserie devant un café encore fumant, il prend le temps de savourer sa victoire. Sous le chaud soleil de ce début d’été qui illumine la place de la République, face à la cathédrale de Sens, le député réélu dès le premier tour, avec 50,44 % des suffrages, ne perd pas une miette de cet instant de joie, vécu aux côtés de son suppléant, Ludovic MASSARD. Sa première conférence de presse depuis sa réélection se déroulera dans un bref instant. Histoire de décrypter la situation à quelques encablures du second tour où il souhaite le carton plein du RN sur le département…

 

SENS : Les moins timides des passants se hasardent à sa table pour y discuter le bout de gras et se faire prendre en photo avec lui. D’autres badauds lui font un signe amical d’un peu plus loin, presque à la dérobée, afin de le saluer avant de se rendre sur le marché. Des gestes qui attestent de la popularité du personnage…

L’atmosphère se veut très détendue et les plaisanteries fusent entre les convives de la formation politique, sous ce soleil radieux, autour des cafés qui fument encore dans les tasses.

Ici et là, sont jetés sur la table quelques exemplaires de « L’Yonne Républicaine ». La gazette narre le succès du candidat du Rassemblement National sur la troisième circonscription. Un étalage d’articles qui met en lumière l’inexorable poussée du parti mariniste sur le territoire de l’Yonne.

A l’instar de ce qui se joue ailleurs, aux quatre coins de l’Hexagone. Seuls les DOM-TOM échappent peut-être encore à l’issue de ce premier tour de scrutin à cette singulière vague aux couleurs violette qui a chamboulé le paysage de la France métropolitaine en l’espace d’une soirée…

 

« Le cadeau que me font les électeurs de l’Yonne… ».

 

Les représentants de la presse prennent place autour de la table ronde en forme de guéridon. Ils sont au nombre de cinq. C’est dire si le député réélu du Sénonais et du Nord de l’Yonne mobilise l’intérêt des rédactions depuis sa victoire éclatante, dimanche soir aux alentours de 21 heures. Le terme de l’acte 1 de ces législatives anticipées qui décidément réserveront bel et bien leur lot de surprises.

« Pour la petite histoire, tout était prêt pour repartir en campagne, confie un Julien ODOUL agréablement surpris de son score, les affiches du second tour étaient même imprimées ! C’est une merveilleuse nouvelle ! C’est un cadeau que me font les électeurs de l’Yonne avec la reconnaissance de leur confiance, du travail effectué sur le terrain et de la proximité au-delà des idées politiques. Il y a un lien et un attachement qui se sont créés avec les électeurs. Je tenais à les remercier… ».

Il est vrai qu’avec ce score définitif de 50,44 %, il n’y a pas eu de match dans cette élection entre le porte-étendard du RN de Bourgogne Franche-Comté et les autres postulants à la députation, incarnés entre autres par le vice-président de la Région et maire de Joigny Nicolas SORET (second avec 25,51 % des voix pour le compte du Nouveau Front Populaire) et Michèle CROUZET, pour la majorité présidentielle qui obtiendra 17,51 % des suffrages.

 

L’élu des motards et des vide-greniers : tout pour la proximité

 

Réinstallé dès le premier tour dans le fauteuil de parlementaire, Julien ODOUL ne manquera pas de fustiger les « tambouilles politiciennes » et les « ralliements totalement improbables » de ses opposants – il citera volontiers le soutien de la sénatrice UDI Dominique VERIEN en faveur de Nicolas SORET-, « des attelages très inquiétants pour tenter d’empêcher les électeurs du nord de l’Yonne d’assumer leurs idées… ». Derrière le sourire du porte-parole du RN, il y a aussi la volonté manifeste de rendre les coups.

Se satisfaisant des cinq points de retard observés à Joigny qui reste toutefois le fief du socialiste Nicolas SORET, et du bon score constaté à Sens, à touche-touche avec ses adversaires, le président du groupe RN à la Région a réaffirmé le poids et son ancrage dans la ruralité. Un mot devenu dans sa bouche plus qu’un credo, un véritable sacerdoce politique…

« Notre parti répond aux attentes de la ruralité, explique le parlementaire, entre deux gorgées de café, on est un bouclier pour défendre la ruralité. La proximité qui est la mienne sur les marchés et les évènements locaux pèse sur les résultats. Je ne suis pas un candidat hors sol comme d’autres ! Je suis un député de terrain, je serai toujours le député des motos et des vide-greniers ! Et je vais continuer à l’être à l’avenir…».

 

Désigner les trois « avocats » de la ruralité

 

Analysant les composantes de son électorat, le lauréat de la troisième circonscription estime que bon nombre d’électeurs des Républicains avaient soutenu sa candidature – « ces électeurs ont bien compris qu’il y avait une menace réelle de l’extrême gauche » - en se mobilisant pour « éviter le pire ». Puis, évoquant l’alliance hexagonale avec Eric CIOTTI, Julien ODOUL s’en satisfait : « cela a pesé dans le vote, c’est indéniable. C’est un tout qui a su convaincre…».

Dès lors, le député de l’Yonne en appelle à la réussite de ses collègues sur les deux autres circonscriptions où les représentants du RN, le député sortant Daniel GRENON dans la première et l’inattendue Sophie-Laurence ROY, dans la seconde, sont en ballotage extrêmement favorable pour supplanter leurs adversaires directs, dès le 07 juillet prochain. Des adversaires qui ont pour patronyme André VILLIERS, député de l’Yonne sous l’étiquette du parti « Horizons » de la majorité présidentielle et l’écologiste, NFP, Florence LOURY.

« Il est nécessaire que nous l’emportions dans ces deux circonscriptions, précisa l’orateur, pour que vivent les dynamiques nationales et locales à condition que notre électorat se remobilise dimanche prochain. C’est faisable et même souhaitable pour que l’Yonne dispose de trois avocats de la ruralité grâce à ces parlementaires du Rassemblement National ».

Placer les bonnes personnes aux postes clés et stratégiques, c’est le changement que désire de tous ses vœux le patron du RN dans l’Yonne. « Je vais les aider durant la semaine à pouvoir engranger le nombre de suffrages nécessaires à ce futur succès… ».

 

 

Premières mesures : la baisse de la TVA et l’abrogation de la hausse du gaz

 

S’intéressant ensuite à la configuration politique de l’Hexagone, Julien ODOUL martela à maintes reprises que le « RN était la seule formation à pouvoir gouverner ce pays en obtenant la majorité absolue au soir du 07 juillet ».

Puis, il poursuivit : « tout autre résultat qu’une victoire du Rassemblement National ouvrirait une période d’incertitude et d’instabilité de notre pays, chose que veut Emmanuel MACRON… ».

Le temps serait-il donc venu d’essayer le parti à la flamme ? « Oui, c’est le principe de la démocratie, répond spontanément Julien ODOUL, nous pouvons éviter le chaos social, économique et sécuritaire en éradiquant sept ans de « macronisme » ! ».

Le RN est donc fin prêt à gouverner, insiste l’élu. Parmi les premiers dossiers qui arriveront dès le 08 juillet sur le bureau du parlementaire icaunais et de ses collègues marinistes au Palais Bourbon figurera le pouvoir d’achat avec la baisse de la TVA, et plus globalement la diminution des taxes.

 « Nous allons faire en sorte que celles et ceux qui se lèvent tôt le matin puissent vivre du fruit de leur travail. Mais, ce sera également abroger l’augmentation du gaz qui a pris aujourd’hui plus de 11 % de hausse. Cela fragilise tout particulièrement les classes moyennes… ».

 

Un Julien ODOUL potentiellement destiné à un maroquin ?

 

Plus localement, la construction du nouveau lycée dans la partie septentrionale de l’Yonne est devenue le cheval de bataille de l’élu depuis quelques mois, tout comme la priorité aux soins et à la santé, dans un territoire qui brille par la désertification médicale dans bon nombre de disciplines (allergologues, dermatologues, rhumatologues, etc.), sans omettre les transports, le retour des services publics, l’éducation, la sécurité…

Le parlementaire ne put s’empêcher de conclure sans évoquer la nécessité de respecter « l’expression démocratique », chère à ses yeux. « Cela signifie que nous sommes un peuple qui vivons, que nous reprenons le contrôle. C’est une chance historique et il ne faut pas la rater… ».

Quant à la question qui brûle toutes les lèvres des journalistes un peu curieux, Julien ODOUL l’éludera d’un revers de la main !

« Serez-vous ministrable si Jordan BARDELLA occupe la fonction de Premier ministre à Matignon ? ».

Réponse de l’intéressé : « Chaque chose en son temps ! Il faut déjà que l’on ait la majorité absolue et ensuite on verra ce qu’il adviendra de la composition du futur gouvernement… ».

Sachant, c’est sûr et c’est lui-même qu’il le dit, que « Jordan BARDELLA possède bel et bien le numéro de portable de l’élu icaunais parmi ses favoris dans son portable ! »…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On nous l’aurait donc changé ?! Un peu moins de cinquante minutes d’intervention, chrono en main, pour un exercice oratoire que le député de la deuxième circonscription aura maîtrisé à la perfection ! Soit la prise de parole en public ! Devant une salle comble, celle de la salle des fêtes de Nitry, remplie comme un œuf, pour la circonstance, en cette période de campagne électorale. Une allocution, certes, un peu plus courte que d’habitude mais tout aussi virulente que d’ordinaire avec les mots qui font tilt, dès qu’il s’agit de tacler les partis des extrêmes et leurs poncifs habituels autour de la sécurité, de l’immigration, de la baisse de la TVA, de l’écologie punitive…

 

NITRY : La veste est posée négligemment à même l’estrade de la salle des fêtes. Portant une chemise d’un léger bleu ciel (couleur « Horizons » ?!), l’allure très décontractée et le sourire aux lèvres, le député de la majorité présidentielle sortant, navigue d’un côté à l’autre de l’espace qui se remplit à vue d’œil, saluant au passage toutes celles et tous ceux qu’il croise sur son chemin. Un petit mot destiné à celui-ci, une accolade accordée à celui-là, la bise claquée à cette militante, André VILLIERS se meut ici comme un poisson dans l’eau, dans l’espèce de grand « aquarium » à l’eau tempérée dont il connaît le moindre recoin et la moindre chaise, depuis qu’il y tient ses réunions publiques. Un processus de communication bien rôdé depuis des lustres, déjà.

Sa suppléante, Dorothée MOREAU, toute en charme, en sourire, à la vêture agréable aux motifs un brin printanier, lui emboîte le pas. L’édile de Bassou a pris goût à cette fonction ; elle n’a pas hésité à postuler auprès de son mentor afin de renouveler son bail et poursuivre ainsi l’aventure, soutenant le programme du député agriculteur de l’Yonne méridionale.

On note parmi les premiers rangs de ce public de fans, outre la loquace maire de Nitry, Jacqueline PERRET, la présence de la sénatrice UDI Dominique VERIEN. Fidèle d’entre les fidèles en termes de soutien indéfectible !

André VILLIERS/Dominique VERIEN : un sacré tandem qui fit les beaux jours il n’y a pas si longtemps encore du mouvement des démocrates de l’UDI ! Mais, ça, comme le paraphraserait si bien Alain DELON, c’était avant !

 

 

Une crise politique ? Que nenni, une crise de régime !

 

Depuis, le toujours sémillant André (« Dédé ») pour ses aficionados et intimes qui suivent sa carrière politique dont il retracera par ailleurs les moindres détails pour les béotiens présents à cette réunion publique, a opté pour une toute autre formation que l’UDI, « Horizons », le mouvement lancé par l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE. Nettement en froid ces temps-ci avec le chef de l’Etat Emmanuel MACRON depuis l’annonce de ce dernier de la très surprenante et étrange dissolution qui arrive au plus mauvais moment pour la majorité présidentielle et l’exécutif élyséen, juste après la débâcle des européennes.

Une dissolution de l’Assemblée Nationale que le candidat en campagne ne comprend pas lui-même. « C’est l’incompréhension pour les Français après cette annonce, explique André VILLIERS, le micro à la main, face à l’auditoire mais pas sur l’estrade, mais le pire est devant nous si nos concitoyens choisissent une autre voie que la nôtre. Si l’on n’y prend pas garde, ce sera une catastrophe institutionnelle, voire une crise de régime que nous vivrons après le 07 juillet au soir… ».

 

 

Un tableau apocalyptique de la situation…

 

Des propos alarmistes que le député sortant étaie d’exemples : la bourse qui dévisse (le CAC 40 a déjà perdu ses gains engrangés depuis le début de l’année en très peu de temps), la hausse des taux d’intérêt qui affole les marchés et les ménages, le risque d’être décoté par les agences de notation internationales faisant fuir les investisseurs, une économie de moins en moins concurrentielle au niveau mondial, une inflation de nouveau galopante, bref, une vision très « Apocalypse Now », si l’un des deux blocs extrêmes prend les rênes du pays au soir du très attendu jour dominical du 07 juillet.

A propos du Rassemblement National, André VILLIERS est on ne peut plus catégorique dans ses attaques contre le parti bleu marine : « nous ne voulons pas revoir avec la montée des populismes ce que l’on a déjà vécu il y a 85 ans lors de la prise du pouvoir par l’extrême-droite et le gouvernement de Vichy… ».

Atmosphère refroidie parmi l’assistance qui est composée de nombreuses têtes aux « cheveux blancs ». Certains se remémorant peut-être les affres du régime vichyssois. L’un d’entre eux, plutôt fringuant, n’hésitera pas à se saisir du micro au terme de ce discours pour témoigner à son tour, à l’âge de 88 ans, contre les risques des populismes, de gauche comme de droite, en France.

L’Yonne a-t-elle de quoi s’inquiéter ? « Oui, affirme péremptoire André VILLIERS qui se veut convaincant auprès de ses ouailles, en 2015, lors de l’élection départementale, sur vingt-et-un cantons, vingt voyaient la présence d’un binôme du RN qualifié au second tour avec plus de 30 % des suffrages… ».

 

 

Que les Français prennent réellement leur responsabilité

 

Dans ce lancer de banderilles verbales qui lui sert de défouloir, le parlementaire du centre droit va choisir ensuite comme cible alléchante la famille LE PEN. « Ce n’est plus une fratrie mais c’est un jeu des sept familles chez eux, ironise André VILLIERS, la moustache frétillante, citant les prénoms des membres du clan qui opèrent au sein de la formation souverainiste quand ce n’est pas chez Reconquête !

Toutefois, le député Horizons veut tendre la main à cet électorat. Celui qui représente aujourd’hui plus de 40 % des suffrages dans l’Yonne, voire davantage dans certaines communes. Non pas pour qu’il persiste et signe dans cette voie de la radicalisation mais plutôt pour les convaincre de ne pas céder aux hypothétiques chants des sirènes. Et leurs lots de déconvenues.

« J’en appelle à la responsabilité de tous les citoyens, insiste André VILLIERS, à leur conscience afin d’éviter à la France d’aller se fracasser tout droit dans le mur de l’intolérance et de la dette ! Dire « on ne les a pas encore essayés » ne vaut rien quand on analyse les risques encourus en cas d’élection ».

Des salves qui font mouche parmi une assistance toute acquise à la cause de l’élu icaunais. Puis, s’attardant davantage sur la deuxième circonscription et sa configuration en termes de prétendants à la fonction parlementaire, André VILLIERS s’insurgea contre la candidature de Sophie-Laurence ROY.

Une candidate, fraîchement investie, pur produit des Républicains qui s’inscrit désormais dans la nouvelle ligne « unioniste » voulue par Eric CIOTTI, adoubée par le Rassemblement National sous le sceau de ce rapprochement, refusé par les ténors du parti gaulliste.

« La honte ne se cache même plus pour avancer, lancera à la cantonade un André VILLIERS véhément et applaudi, cette candidature est à…vomir ! ».

Que les adversaires de LFI se rassurent, l’orateur du soir n’aura pas omis de balancer quelques saillies vindicatives, de véritables flèches empoisonnées envers les partisans et soutiens de Jean-Luc MELENCHON.

« Mais comment les socialistes peuvent-ils se reconnaître dans ce Nouveau Front Populaire ?, s’interroge goguenard André VILLIERS, c’est Léon BLUM qui doit se retourner dans sa tombe ! ».

Bref, si le discours fut nettement moins long que d’ordinaire de la part de l’ancien président du Conseil départemental – Dorothée MOREAU nous l’avait promis en amont mettant en exergue une touche de modernité dans la présentation de la soirée avec l’emploi de clips vidéo -, il en conserva néanmoins toute sa saveur sémantique pour son auditoire qui buvait ainsi du petit lait (pour un agriculteur, c’est plutôt réconfortant !) à l’écoute de ses propos mobilisateurs et de sa causticité flagrante ciblant les partis adverses. Un André VILLIERS en forme olympique ?

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Entre la CAPEB, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment et l’assureur mutualiste, spécialiste de la prévoyance, GROUPAMA, la tendance se situe plutôt sur le curseur du beau fixe au niveau relationnel. Et cela ne date pas d’hier, entre ces deux acteurs de la vie économique territoriale. Pour preuve, la reconduction du partenariat qui régit les passerelles existantes entre ces deux entités, à l’issue de l’assemblée générale du syndicat patronal du bâtiment il y a quelques jours.

 

APPOIGNY : Pourquoi n’afficheraient-ils pas des sourires naturels en pareille circonstance, les deux responsables de la CAPEB 89 et de la direction Yonne/Seine-et-Marne de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire ? Leur collaboration se situe dans la stratosphère relationnelle, confirmant ainsi la confiance qu’ont su nouer au fil des ans leurs prédécesseurs.

Au terme de la traditionnelle assemblée générale de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment de l’Yonne – celle-ci était accueillie dans l’un des salons de l’hôtel Mercure -, le président de la structure syndicale, Jean-Pierre RICHARD – il cumule aussi les fonctions de président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne -, devait procéder à la signature du document avec le directeur des établissements Yonne/Seine-et-Marne de GROUPAMA, Ludovic DAME, sur un « mange debout », faisant office de bureau de travail !

 

 

Cette collaboration entre les deux structures s’appuie depuis un quart de siècle sur un soutien financier proposé par l’assureur mutualiste auprès des adhérents de la CAPEB 89 en matière d’offres assurantielles. Dans l’absolu, les entrepreneurs à la tête des petites sociétés du secteur bâtiment peuvent ainsi bénéficier de remises sur leurs projets d’assurance.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil