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Elle se nomme Tien CHIA-CHEN. Cette spécialiste du tir au pistolet à 25 mètres de distance, originaire de Taïwan (la « Chine-Taïpei » pour toutes les compétitions internationales afin de ne pas froisser les susceptibilités du puissant voisin chinois) passe plus de quatre heures de rang, chaque jour depuis le 08 mai, sur l’une des pistes du stand de tir de La Patriote Sénonaise. Le club icaunais a la chance de pouvoir accueillir la petite délégation de l’état insulaire jusqu’au 28 mai. Histoire, pour cette dernière, de peaufiner au mieux sa préparation aux échéances olympiques…

 

SENS : De la concentration. Une longue observation de la cible distante de 25 mètres et surtout l’attente, le souffle court et le bras tendu, avec un pistolet pesant 1,2 kg à bout de bras que la petite lumière rouge vire au vert ; donnant ainsi l’autorisation de tirer. Le doigt en appui sur la détente de l’arme se relâche de manière soudaine, provoquant une détonation à vriller les tympans : le coup est parti. Impassible, l’athlète de Taïwan recharge minutieusement son pistolet pour la tentative suivante, sous le regard scrutateur de sa coach, Chen SZU-WEI, et de l’interprète, faisant la liaison en anglais avec les autorités locales.

On estime à soixante-dix gestes similaires effectués lors de la séance d’entraînement. Et dire que certains ne considèrent pas le tir comme un sport à part entière !

 

 

Sur le papier et dans ses attitudes, elle apparaît redoutable cette sportive de haut niveau, âgée de 41 ans. A Paris, la championne de tir en sera à disputer ses troisièmes jeux, après ceux de Londres en 2012 et ceux de Tokyo en 2021. Donc, c’est une experte pour savoir gérer le stress et la pression dans une discipline où elle croisera sans doute des compétiteurs hexagonaux puisque le tir est souvent pourvoyeur de titres olympiques et de places d’honneur pour la France à chaque édition des Jeux. Elle retrouvera aussi dans cette catégorie du tir féminin à 25 mètres sa compatriote, Lin YI-CHUN qui, à 42 ans, vient de remporter le titre mondial lors des récents championnats accueillis à Bakou en Azerbaïdjan.

Admiratifs, les élus de l’Yonne, François BOUCHER, vice-président du Conseil départemental en charge de l’Attractivité, des partenariats avec les collectivités et du Sport, et Romain CROCCO, adjoint au maire de Sens, délégué au sport, ont apprécié la démonstration assurée par cette fine adepte de la « gâchette » qui a, c’est sûr, les Jeux de Paris dans son viseur !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Certes, il pointe en neuvième position sur la liste. Ce qui n’est pas si mal, après tout, sur un total de 81 candidats choisis à l’échelle de l’Hexagone. Même si ses chances d’obtenir le « Graal européen » au terme de la soirée dominicale du 09 juin sont infinitésimales pour ne pas dire plus, il n’empêche que le colistier de « Défendre les Enfants » auxerrois se prend au jeu et s’offre une tribune médiatique, ne serait-ce que pour être l’un des porte-étendards de la cause enfantine, dans l’Yonne. Une cause, quasi oubliée par les ténors de la vie politique tricolore (comme à peu près partout d’ailleurs en Europe !) qui repose sur la défense des droits parentaux et la protection de l’enfance. Une enfance qui a grandement besoin d’être sécurisée dans le monde actuel…

 

AUXERRE: Pour l’heure, il a mis de côté son projet de livre afin de se consacrer pleinement à la campagne des européennes. Non, pas à la rédaction d’un roman au style ampoulé comme certains savent si bien le faire dans le giron territorial, non, lui, ce qui le passionne vraiment, ce sont les ouvrages à vocation pédagogique, incluant réflexions et conseils. Deux de ses opus (« Débloquez votre potentiel » et « Vers une communication non violente ») se vendent d’ailleurs via les canaux de distribution numériques habituels sur AMAZON !

Le futur bouquin, à la composante très juridique, traitera précisément du thème qui l’obnubile le plus à l’heure actuelle : la place de l’enfant dans la société contemporaine, un enfant devant subir de plein fouet les affres de la séparation familiale et ses aléas. Des aléas que l’on suppose terrible dès que la relation entre mari et femme, en procédure de divorce, tourne au vinaigre, voire en conflit d’intérêt larvé…

 

Déjà dans la course à l’Europe en 2019

 

« Ce sera une autre version du pire et du meilleur occasionné par la vie de couple, concède Daniel DELVERT, un garçon brillant qui ne s’est jamais trop éloigné de la vie politique et citoyenne locale, au sens noble du terme.

Cette fois, l’Auxerrois s’affiche ouvertement sur une liste totalement méconnue ou presque de la sphère publique, qui avait déjà beaucoup dépensé en énergie lors de la précédente édition des échéances européennes, en 2019, sous les couleurs de « Défendre les Enfants ». En cette année 2024, c’est rebelote donc pour cette formation composée de purs représentants de la société civile, des personnes de toutes obédiences et de tous horizons qui possèdent le même dénominateur commun : la protection de l’enfance dans cette Europe tourmentée et perturbée par tant de miasmes ! Une Europe, peu encline à de très rares exceptions à placer l’enfance et ses droits parmi ses priorités stratégiques…

 

De la convergence d’opinions à la conversion dans les faits

 

A la lecture de cette liste, ces 81 patronymes livrés à notre connaissance tel un inventaire à la Prévert, pas de noms connus. Pas de poids lourds de la politique nationale, non plus, placés en guise d’arbitrage politicien dans les fondements de cette suite de 81 noms propres pour donner le change !

Bref, ce sont des Français « bien ordinaires » mais qui savent certainement de quoi elles et ils parlent car confrontés sans doute au quotidien aux vraies problématiques de la vie de parents séparés, divorcés, en procès, veufs, en prise directe avec la justice, ou aux problématiques inhérentes à l’insécurité intrafamiliale (c’est très dans l’air du temps malheureusement), la vie, la vraie, quoi ! C’est sûr qu’à la lecture de leur profession de foi, de l’énergie, elles et ils en ont à revendre en leur qualité de membres de plusieurs associations partenaires et mutualisées dans la défense des valeurs portées par cette candidature.

Le leader de ce mouvement parental au service des intérêts ô combien légitimes de leur progéniture se nomme Gaël COSTE-MEUNIER. Il occupe la première place de cette liste qui n’est pas certaine à quasi 100 % de figurer dans les bureaux de vote le 09 juin prochain, faute de moyens financiers évidents, par bulletin interposé à imprimer !

« Ce qui me plaît dans la démarche de ce mouvement, confie Daniel DELVERT, c’est cette convergence d’opinions et d’idées allant dans la même direction : la défense de l’enfant. Parmi les associations présentes dans cette liste, on y trouve des responsables associatifs favorables à la garde alternée, à la défense des enfants placés dans les ASE (Aide Sociale à l’Enfance), à la protection des enfants autistes, ceux qui sont maltraités… ».

 

Des chiffres à faire froid dans le dos

 

L’enfance maltraitée, parlons-en, justement ! En l’espace de deux à trois ans, le nombre de cas enregistré a explosé en France. Une hausse de 20 % ! Touchant aujourd’hui plus de 340 000 gamins et adolescents, des « invisibles » dont on ne parle jamais ou presque dans le landerneau politique…A de rares exceptions.

Les chiffres fournis par Daniel DELVERT – il est très bien documenté sur cet épineux sujet de société – font froid dans le dos. En 2023, 2 500 enfants mineurs ont subi des viols ou ont été battus. Les cas de harcèlements prolifèrent à la vitesse de la lumière, quasiment en toute impunité pour leurs auteurs. Quant au nombre de femmes ayant eu à subir des outrages incestueux durant leur enfance, il s’élève désormais à…6,7 millions de personnes en France. Cela se passe de commentaires, dans cette société dite de progrès, d’intelligence et accessoirement, civilisée !

Les revendications sont nombreuses, on l’imagine aisément pour « Défendre les Enfants ». Citons quelques exemples. Respect par la Cour  Européenne des Droits de l’Homme qui est en charge de l’application de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), une justice moins laxiste, plus efficace et possédant désormais des budgets adaptés à l’ampleur de la tâche – « Nous défendons une part du budget de la justice supérieur à 0,30 % du budget de chaque état au minimum, sous la forme d’une directive », précise notre interlocuteur icaunais -, une modernisation générale des services publics de justice et de travail social qui doivent effectuer leur transition numérique à l’identique de la Sécurité Sociale, la réaffirmation des droits parentaux – « il est préférable de soutenir les familles plutôt que de les décomposer et d’en gérer les conséquences… »-, une protection de l’enfance pleinement européanisée avec un portail numérique pour le suivi des informations de l’enfant et la protection de celui-ci face aux agressions physiques, sexuelles, psychologiques, et des contenus pour adultes sur Internet, et la promotion des résidences alternées en France.

A ce propos, l’Hexagone figure toujours comme l’éternel retardataire sur ce dossier, restant le mauvais élève et bon dernier de la classe avec seulement 11,2 % de résidences alternées mis en exergue pour les enfants de divorcés.

Il est donc grand temps que les choses évoluent dans la bonne direction dans le pays des Droits de l’Homme, qui semble parfois l’oublier, en rappelant qu’un enfant a besoin de ses deux parents pour se construire. Tel sera le message fort que Daniel DELVERT et la liste « Défendre les Enfants » feront circuler durant cette campagne qui gagne enfin en visibilité…

 

Thierry BRET

 


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Demeurera-t-elle longtemps sans réponse ? Son destinataire, « pape » de la protection du patrimoine et grand défenseur des vieilles pierres en France, intercédera-t-il en faveur de ce projet, nécessitant réfection et budget via mécènes et partenaires, en l’inscrivant au « Loto du Patrimoine » 2024 ? En tout cas, le jeune responsable de l’Association Sénonaise pour la Sauvegarde et la Conservation du Patrimoine Sacré (ASSCPS) Mkrtitch MARTIROSSYAN ne s’en laisse pas compter au niveau des initiatives : la lettre ouverte à Stéphane BERN a été expédiée il y a peu à son auguste récepteur. Il y va de la pérennité de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, sise dans l’ancien Hôtel-Dieu de Sens, plus qu’un simple édifice religieux décrépi et vétuste, condamné à l’oubli et à l’abandon…

 

SENS : Pour l’heure, il n’y a pas eu encore de réponse officielle. Mais, le destinataire, le plus célèbre ambassadeur de la cause patrimoniale et culturelle de France, prépare peut-être ses arguments pour plaider en faveur de cet épineux dossier. Auprès de la Fondation du Patrimoine ? Via la célèbre opération du « Loto du Patrimoine », celle-ci se déroulant en septembre prochain ou via le ministère de la Culture et pourquoi pas l’Elysée, où Stéphane BERN possède bien évidemment ses entrées au « Château » ? Toujours est-il que l’animateur vedette de la série du «Village préféré des Français » et de sa multitude de déclinaisons dérivées, défenseur de la cause patrimoniale, est nécessairement informé de la réalité de la situation qui se déroule à Sens. Haut-lieu de l’art gothique mais aussi de la chrétienté en France…

Le présentateur de « Secrets d’Histoire » a été interpellé il y a quelques jours par les jeunes membres de l’ASSCPS, structure associative de Sens. ASSCPS : l’acronyme d’une nouvelle société sportive ? Que nenni ! L’Association Sénonaise pour la Sauvegarde et la Conservation du Patrimoine Sacré (eh, oui, cela ne s’invente pas !), créée telle une apparition miraculeuse de la Vierge en mars de cette année a pour vocation de préserver les lieux emblématiques de la ville de Sens, dont la fameuse chapelle Saint-Jean-Baptiste, aujourd’hui menacée par l’usure du temps – une bien cruelle érosion qui abime ce très bel édifice, accueillie dans l’ancien Hôtel-Dieu, voué lui aussi à date à l’abandon – et surtout le manque de moyens financiers pour en assurer la nécessaire réhabilitation.

« Faute de financement, précise son responsable, Mkrtitch MARTIROSSYAN – le jeune homme âgé de 19 ans est originaire d’Arménie – cette merveille architecturale risque de disparaître à jamais, privant ainsi les générations futures d’un héritage précieux… ».

 

Préserver l’identité de toute une communauté

 

A la tête de la structure associative – cette dernière possède son siège social au sein de l’Eglise catholique de Dijon -, le jeune homme d’une rare courtoisie et très respectueux des principes civiques et du savoir-faire a rassemblé autour de lui une poignée de jeunes gens, la plupart des étudiants, passionnés comme lui de défense patrimoniale et d’histoire.

« Voyez cette chapelle, ajoute-t-il en posant près de la barrière qui en occulte l’accès, elle est bien plus qu'un simple monument historique. Témoin de plusieurs siècles d'histoire, elle incarne l'âme et l'identité de notre communauté. Il nous faut la sauver de sa disparition imminente… ».

Son credo est basique : « nous sommes des citoyens ». Mais, sa volonté n’a pas de limite. « Il faut mobiliser tous les acteurs institutionnels et politiques interpellés par ce dossier, confie-t-il, sachant qu’une dizaine de bâtiments issus de ce patrimoine sacré sont négligés à Sens ».

Depuis sa récente fondation, l’ASSCPS s'engage à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés, notamment l'hôpital de Sens, la DRAC, la Fondation du Patrimoine, l'Église et la Ville de Sens, pour trouver des solutions durables à cette crise patrimoniale. Une campagne de médiatisation et de mécénat est également prévue, avec le soutien de personnalités telles que Stéphane BERN, afin de mobiliser les fonds nécessaires à la restauration de la chapelle.

 

 

Un avis de mobilisation est lancé pour sauver les édifices sacrés

 

Mais, attention, la chapelle Saint-Jean-Baptiste n’est pas unique en son genre. Parallèlement, l'association poursuivra ses efforts pour assurer la préservation de l'ensemble du patrimoine religieux de Sens, notamment l'église Saint-Pierre-le-Rond, Saint-Savinien le Jeune ou encore Saint-Antoine. Des actions de sensibilisation et des visites publiques seront organisées pour impliquer la population locale dans cette cause vitale.

« La rédaction de rapports est en cours, assure M. MARTIROSSYAN, ils seront adressés à l’édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE et au président du Grand-Sénonais, Marc BOTIN, parfaitement enclins à soutenir nos actions… ».

Le jeune étudiant à la faculté de droit à l’Université de Dijon, de confession orthodoxe, ne veut pas que les racines chrétiennes soient désacralisées dans l’oubli de ces édifices laissés à l’abandon.

« Sens mérite mieux que cela, souligne-t-il, ne serait-ce qu’eu égard à l’un des plus anciens édifices religieux de France… ». Pas faux !

Mais, alors, quels travaux réalisés in situ et avec quels moyens ?

Le président de l’ASSCPS possède évidemment des éléments de réponse.

« Dans un premier temps, une étude confiée à Frédéric DIDIER sera financée à 100 % par l’Etat. Les travaux d’urgence, estimés à ce jour à 1 267 949,32 € TTC seront découpés en deux tranches dont la première serait de 600 000 € TTC. Le financement devrait être entre autre assuré par le « Loto du patrimoine », une souscription à la Fondation du Patrimoine dont le porteur de projet serait un service de la mairie de Sens ou l’hôpital de Sens, sur les fonds propres de l’établissement sanitaire, propriétaire de l’ancien Hôtel-Dieu. L’ASSCPS va appuyer cette démarche… ».

Dès cet été, l’association lancera une vaste opération de mécénat. Tous les acteurs économiques de la place seront contactés : Région, Département, EPCI, Ville, ainsi que les entreprises et les fondations. Le financement participatif ne sera pas oublié pour faire appel à la générosité des internautes. Souhaitons qu’elle soit à la hauteur des espérances des jeunes adhérents de l’ASSCPS ! Sinon, il ne leur restera plus que les prières pour arriver à leurs fins…

 

 

En savoir plus :

 

La chapelle Saint-Jean-Baptiste de l’hôpital de Sens faisait partie de l’ancienne abbaye Saint-Jean fondée vers 500 par Saint Héracle, archevêque de Sens. Son chevet, le sanctuaire polygonal et le déambulatoire datent du XIIIème siècle.

Le reste de l’édifice a été reconstruit au XVIème et XVIIème. Les parties du XIème siècle représentent un chef d’œuvre de l’architecture gothique.

L’édifice a été classé parmi les monuments historiques dès 1862. Les couvertures de cet édifice sont aujourd’hui dans un état alarmant. Les charpentes et les voûtes sont menacées en raison des infiltrations d’eau depuis les toitures.

Les voûtes hautes reconstruites au XVIème siècle présentent un défaut de stabilité : cela se traduit par des fissures multiples et des chutes de matériaux.

Les travaux d’urgence sont estimés à date à 1,267 million d’euros TTC et seront découpés en deux tranches dont la première s’élèverait à 600 000 euros TTC.

 

Thierry BRET

 


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Curieuse œuvre que celle-ci. Malgré les différentes nuances de gris que l’on peut contempler sur la toile – tiens, tiens, cela ne vous rappelle-t-il pas le titre d’un fameux roman pour midinettes qui a donné naissance à une trilogie de films ! -, on distinguerait presque les silhouettes de personnages aux formes fantomatiques au beau milieu de ce tableau. A y regarder de plus près, l’artiste icaunaise Isabelle DUARTE transporte le public de l’autre côté du miroir. Là où la lumière est plus vive et où l’espérance renaît. La magie du noir et blanc en quelque sorte, à découvrir avec d’autres artistes à l'espace MOUV'ART à Auxerre !

 

AUXERRE : Elle joue les prolongations jusqu’au 19 mai, l’exposition « Noir + Blanc », accueillie à la galerie MOUV'ART ! Preuve de son succès, c’est indéniable. Preuve, également que les fruits créatifs de la quinzaine d’artistes réunis en collectif ne laissent pas indifférents les visiteurs.

Même si la thématique propose de voir la vie en dualité chromatique absolue, le noir et le blanc, sans l’once de la moindre autre couleur présente sur les cimaises.

D’ailleurs, le hasard (si tant est qu’il existe !) a bien fait les choses, visiblement en réunissant seize artistes, huit femmes et huit hommes, dans cet espace toujours très agréable et ergonomique, servant de point relais idéal à l’imaginaire fécond.

D’ordinaire, les couleurs vives et éclatantes accueillent le public. Qu’il soit béotien ou connaisseur. Là, c’est un thème un peu plus restrictif (sur le papier) mais pas dans la globalité des pièces qui y sont présentées que l’on nous demande d’admirer. Des pièces qui peuvent surprendre le contemplateur.

Du noir et du blanc. La parfaite dualité. Que l’on retrouve dans bon nombre de systèmes binaires, une sorte de yin et de yang, en vérité ! Mais, aussi, entre la lumière et l’ombre, le jour et la nuit, la vie et la mort, le plein et le vide, l’alpha et l’oméga, la musique etc.

Ici, les techniques et les inspirations sont diverses entre ces seize artistes. Tout en préservant la cohérence de la mise en scène, d’un univers à l’autre, d’un matériau à l’autre. Un éclectisme qui sied à merveille à la philosophie de MOUV'ART, structure associative ultra dynamique, agissant en véritable catalyseur de la promotion artistique sur le département.

Gravures, dessins, photographies, céramiques, collages, sculptures composent un assemblage très réussi, créant émotions et onirisme parmi le public. Celui-ci pourrait être décontenancé par telle ou telle vision mais les artistes (ils ne manquent jamais de courage dans leur forme expressive) ne sont pas que des doux rêveurs et aiment s’engager jusqu’au bout dans la consécration de leurs œuvres. Des humanistes bien implantés dans le monde d’aujourd’hui, porteurs d’espérance et de vie.

Parfois, l’ésotérisme s’invite aussi à la fête. Prenez l’œuvre raffinée de la peintre Isabelle DUARTE. N’y voit-on pas, en scrutant avec beaucoup intérêt l’un de ses tableaux, des formes blanches, à la limite de l’ectoplasme ou de l’aura nimbant les âmes, s’avancer vers le visiteur ! Un curieux passage entre au-delà et vie terrestre, n’est-ce pas ! Elle qui est adepte de la peinture intuitive, nous proposerait-elle un message à enraciner profondément dans notre subconscient à la manière subliminale ? Qui sait ? A vous de juger !

 

 

En savoir plus :

Exposition « Noir + Blanc »

A l'espace MOUV’ART

02 Rue de l’Yonne à Auxerre

Jusqu’au 19 mai 2024, du mardi au dimanche de 14h30 à 18h30.

 

Liste des artistes :

Marie-Claude BECK, Xavier BERNARD, Marie DESFORGES, Isabelle DUARTE, François FILDIER, Lucile FOURCHOTTE, Claire GUILLAUMET, Jacqueline LAFOND,

Philipe LAFOND, Eric LETELLIER, Patrick LORET, Hélène PERRET, Catherine PONNELLE, Piers RAWSON, Christian RONDET et Eric SCHENKER

 

 

Thierry BRET

 


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Evènement pluvieux, évènement heureux ? Oui, on peut le dire après avoir vu les visages radieux des différentes personnalités du sérail politique et institutionnel de l’Yonne ayant effectué le déplacement au cœur de la forêt d’Othe, samedi en fin de matinée, pour y vivre une inauguration peu commune sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne, un ambitieux projet de revitalisation d’un centre bourg. Celui de DIXMONT, la commune chère au président du Grand-Sénonais, Marc BOTIN, aux anges grâce à ce nouvel outil, synonyme d’attractivité et de réussite rurale à faire pâmer de jalousie les envieux !

 

DIXMONT: Malgré les péripéties inhérentes à une sonorisation défectueuse et à un micro pour le moins défaillant – un grand classique de l’organisation évènementielle made in Yonne ! -, Marc BOTIN aura su maîtriser avec humour et bonhommie l’art de la synthèse pour ne pas être trop long dans ses explications apportées autour de ce complexe multiservices, né de l’imaginaire de cabinet d’architectes ayant pour préoccupation première la transition écologique et l’optimisation du cadre de vie.

Un projet aux multiples ramifications dans sa substance créative, articulé autour de l’extension de l’école maternelle avec la construction d’une classe supplémentaire, le relookage d’un ancien bâtiment servant désormais à accueillir thérapeutes et logement social, et enfin, cerise sur ce gâteau déjà savamment goûteux au palais, l’apport d’un édifice, à l’esthétique chaleureuse et boisée qui sera l’indispensable réceptacle d’une nouvelle activité commerçante à multiples facettes que l’on souhaite féconde.

Bref, la petite localité perdue au milieu de rien – surtout les verdoyantes forêts ! - va donc renaître, c’est certain, de ses cendres tel un Phénix se donnant de nouvelles ailes, surtout sous le sceau du dynamisme et de l’attractivité ! Prouvant ainsi que la revitalisation de la ruralité et des communes un tantinet tournées vers l’avenir n’est pas un vain mot.

« Notre projet, dans les faits, c’est la construction d’une nouvelle salle de classe, un local infirmier composé de deux cabinets et d’une salle d’attente commune, un appartement au-dessus de ce cabinet, l’ajout d’un commerce multiservices et l’aménagement de l’espace public, égrène tranquillement l’édile de la localité.

Les yeux rivés sur ces notes – « il n’y a que quatre pages » en plaisante le lecteur ! -, Marc BOTIN remercie toutes celles et ceux des entreprises et de ses acteurs qui ont contribué au succès de cette opération. Fruit d’une réflexion entamée, il y a bientôt une décennie !

 

Des idiots qui détruisent déjà les plates-bandes !

 

Nonobstant, lorsque l’on scrute un peu le terrain de jeu de ce jour – une localité d’à peine mille âmes -, on pourrait presque se pincer le derme avec le pouce et l’index pour voir si tout ceci est bien réel ! Indifférent aux considérations journalistiques qui sont miennes par la pensée à cet instant, le président du Grand-Sénonais poursuit son intervention entre deux gouttes de pluie – il y aura même un salutaire rayon de soleil un peu plus tard dans la matinée – et les caprices hasardeux de ce microphone qui suscite cependant quelques notes d’humour dans les propos toujours aussi bien amenés de la part du sous-préfet de Sens, Wassim KAMEL, fidèle à ses interventions parfois cocasses mais subtiles.

A un moment donné, Marc BOTIN s’attarde plus longtemps sur le patronyme de son adjoint en charge des travaux, Jean-Claude PIERRET. « On peut très sincèrement l’applaudir, insiste l’élu, sans lui, cela aurait été très compliqué ! ».

 

 

Puis, changeant de ton, l’orateur évoqua les dégradations – comment ? Il y en a déjà ! -, celles provoquées par des automobilistes inciviques et peu respectueux des plates-bandes enherbées puisque ayant déjà roulé dessus volontairement !

« C’est inadmissible, soulignera le maire en poussant son « coup de gueule » bien légitime celui-là, c’est tout neuf, cela vient d’être fait et il y en a qui se sont déjà amusés à rouler dessus. Ce sont des abrutis, des idiots, et j’en resterai là parce qu’il y a des enfants parmi l’assistance… ».

Non loin de lui, et pourtant d’obédiences politiques bien différentes, Nicolas SORET et Julien ODOUL opinent du chef en soutien aux propos prononcés par l’élu de DIXMONT.

 

 

Objectif initial : obtenir 50 % de subventions…

    

Ce projet de revitalisation du village est né en 2006. Tout d’abord, la commune acquiert des bâtiments délabrés, avant de les démolir en 2015 en créant une aire de stationnement provisoire. Puis, ce sera l’ancienne boulangerie, attenante à une autre maison, fermée en 2006. Entre 2016 et 2018, les élus planchent sur l’étude de faisabilité pour la revitalisation de l’endroit avec le cabinet d’architecture « HVR » de Noyers-sur-Serein. Une présentation de cette étude sera faite publiquement à la population en 2018. Les premières estimations financières de ce projet sont alors connues : coût approximatif environ deux millions d’euros.

« En ma qualité de fils d’agriculteur et de fils de la terre, explique Marc BOTIN, on ne peut donner sur un tel projet que ce que l’on a ! Si on l’obtenait 50 % de subventions, est-ce que nous étions capables, nous la collectivité, d’assumer le reliquat d’un million d’euros sur vingt-cinq ans ? La réponse au vu des données chiffrées fut oui, alors on y est allés ! ».

Un legs fait au bénéfice de la commune par l’une de ses habitantes fut un premier signe d’encouragement pour le montage de ce dossier. Puis, tout s’enchaînera très avec les différentes phases du projet, analysé, attribué et finalement voté entre 2018 et 2020.

On arrive presque au terme de l’année 2021. Période du premier coup de pioche de la tranche ferme (école, local des praticiens et logement social). Des travaux qui vont courir sur presque deux ans de réalisation avec l’inauguration faite le 17 juin 2023. Vint ensuite le démarrage des tranches conditionnelles selon les différentes étapes, soit la construction de l’espace multi-commerces, bar, restauration, épicerie et dépôt de pain.

 

Il y aura encore des travaux à venir !

 

Puis, ce fut le tour de la tranche deux de ces projets conditionnels avec la réfection complète de la voirie et le déplacement de la fontaine, afin de créer une véritable place de vie au cœur même de la bourgade.

« La priorisation aux piétons est désormais une réalité, précise Marc BOTIN, ici, nous sommes en zone 20 (le kilométrage pour les automobiles). Quant à la végétalisation, elle réduira les pics de chaleur en créant de l’ombre. Même si les sujets ne sont pas encore très hauts ! ». La vision des arbustes encore chétifs provoque des rires !

Ensuite, tel un expert-comptable tatillon lors de la présentation soporifique du bilan annuel d’une entreprise, l’élu énoncera tranche par tranche et réalisation après réalisation toutes les aides obtenues de ci de là par la localité, des fonds friches à l’Europe, aux mannes quasi providentielles tombées grâce aux interventions de l’Etat, de la Région, du Département, de l’Agglomération du Grand-Sénonais. In fine, un total de 73 % de subventions sur ce seul projet !

« J’aurai peut-être dû commencer par-là, s’amuse l’élu un brin blagueur, mais il fallait bien faire durer le suspense ! ».

Tout confondu, le montant de ce projet herculéen de revitalisation de la commune du pays d’Othe n’excède pas les trois millions d’euros (2,925 million d’euros précisément).

« On explose le budget, c’est sûr, convient le maire de DIXMONT, mais nous avons obtenu en face 2,119 millions d’euros de subventions ce qui équivaut à 72,43 % sur l’ensemble. Le reste à charge, quant à lui, s’élève à 806 335 euros pour la commune... ».

Un tonnerre d’applaudissements ponctua les propos arithmétiques de l’édile, large sourire affiché sur les lèvres.

« On était capables de financer à l’origine pour un million d’euros de travaux, on a donc encore des travaux à faire ! ».

Une déclaration prémonitoire de ce que sera le futur de ce village très étendu aux 23 hameaux possédant 50 kilomètres de routes communales et 60 kilomètres de chemins entretenus. En tout cas, alors que le concept audiovisuel sera supprimé après 52 années d’existence, Marc BOTIN peut encore faire preuve de ses capacités de calcul en participant à l’émission « Des Chiffres et des Lettres » d’ici la fin de saison ! Pour lui, en matière de subventions, le compte était bon !

 

Thierry BRET

 

 

 


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