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Une véritable antiquité ! Digne de figurer parmi la poussière des rayonnages d’une alcôve commerciale oubliée. Ou d’être remisée dans les tréfonds d’un musée rappelant la grande époque de l’éclosion des appareils ménagers ! C’est sûr : la machine à coudre de marque « JUKI MO 2500 » en piteux état n’est plus de la première jeunesse. Si on la compare à la nouvelle création de la marque « BROTHER » qui propose des activités de broderie, ultra moderniste, avec l’aide d’un logiciel au top. AMIDON 89 en mode haute couture ?   

 

AUXERRE : La pièce de collection, une machine à coudre un peu rouillée et décatie, n’a pas été placée là, dès l’entrée de la pièce qui mène à l’atelier couture, par hasard. Est-ce un clin d’œil malicieux aux techniques d’autrefois qui apparaissaient si sommaires ? Sans doute ! Ou le moyen de comparer astucieusement avec le nouveau « jouet » que la structure associative, spécialiste de l’insertion par le travail, vient de se doter avec l’aide de ses fidèles partenaires ?

Pourquoi pas !

En tout cas, Guy PARIS, président, et Sophie GOIRAND, directrice, de l’entité AMIDON 89, n’étaient pas peu fiers de leur nouveau « bijou » de sophistication technologique ayant la primeur de la presse, vendredi en milieu de matinée. Ce n’est pas tous les jours qu’un matériel fort utile pour la cellule couture – là en l’occurrence il s’agit par extension de l’activité broderie – d’un tel tenant trônait dans l’une des pièces du local situé en sous-sol.

Un appareillage unique, à l’heure actuelle, dans la stratégie d’utilisation de la structure, compte tenu du coût qui, excusez du peu, s’élève à 7 000 euros, entre l’acquisition de la machine et de son indispensable logiciel, métronome immuable de la programmation numérique.

 

 

Des amis qui veulent du bien financièrement…

 

Comme le chantait si bien le batteur des BEATLES, Ringo STARR, en 1967 – un groupe que les jeunes gens de vingt ans se doivent de connaître ! -, « Avec un petit peu d’aide de mes amis » (« With the little help from my friends ») tout s’avère possible en ce bas monde !

Ici, dans le cas présent, les amis se nomment GRDF (sa représentante Leslie ARNOULT était fidèle au poste comme à son habitude !) et l’ADPS (Association de Prévoyance Santé) avec sa responsable Andrée DEBERT, ne se sont pas fait prier pour subvenir financièrement aux besoins de cette AMIDON 89 qui permet à des femmes et à des hommes de renouer avec l’emploi.

Chacun des deux partenaires versant leurs oboles (3 000 euros pour l’opérateur gazier, 2 000 euros pour la structure de prévoyance sur la santé) pour soutenir cet achat. Le reliquat revenant aux propres deniers de l’association présidée par un Guy PARIS au meilleur de sa forme, surtout sur le verbatim, en rappelant – clin d’œil jubilatoire à l’actualité politique – que chez AMIDON 89, « il y avait toujours dix solutions (dissolution) pour faire progresser la structure ! ». Pas, mal côté jeu de mot !

Précisons que l’association icaunaise a reçu aussi le précieux coup de pouce de PRO PULSION, localisé à Appoigny et initié il y a quelques années par Cécile LOISON, dirigeante de la société de services à la personne, « Confiez-Nous », soit une manne bénéfique de 700 euros, servant à financer les accessoires de la « Brother » aux usages professionnels.

 

 

 

Etoffer la gamme de ses produits et de ses prestations

 

Typhaine MICHOT proposa ensuite une démonstration de ce « monstre » de la broderie 2.0 ! Plaçant les bobines de fil de différentes couleurs à l’endroit précis où elles devaient être accueillies avec une certaine méticulosité et pianotant ensuite sur le clavier de l’ordinateur recevant le logiciel ad hoc afin d’en programmer la commande. Simple comme de tirer un fil, non ?

Plusieurs tests de réalisations visuelles ont été effectués pour le compte de quelques sociétés du cru, dont les hôtels Campanile et Première Classe, mais également ANS, Anti Nuisibles Services, une entreprise de services pilotée dans l’Yonne par Dominique HUET.

Notons au passage la série de tabliers du plus bel effet et aux nuances rouge tirant sur le carmin pour le compte de SOLARGIL, à venir et qui satisfait Guy PARIS. Quant à Sophie GOIRAND, elle devait préciser qu’entre la couture et la broderie, AMIDON 89 étoffait sa gamme de produits (et de prestations) en apposant ses broderies sur des polos, t-shirts, doudounes, draps, habits pour les nourrissons et les enfants, sans omettre des choses spécifiques idéales avec les fêtes et autres cadeaux de fin d’année.

Bref, la « multinationale » AMIDON 89 est sur la bonne voie de la prospérité économique !

 

Thierry BRET

 

 


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L’enfant, les pensées évasives, contemple les petits clapotis qui se forment autour des bateaux. Deux canards s’approchent à l’allure très lente près du quai. Le gamin semble étranger à la cérémonie inaugurale qui se déroule pourtant à deux encablures de lui, il apprécie d’être là, assis sur ce banc de bois où il sirote un jus de fruit que son père lui a procuré au pôle réception. C’est aussi cela, la magie de l’escale fluviale qui vient de rouvrir ses portes à Gurgy. Un endroit calme et paisible où petits et grands vivent en harmonie avec la nature…

 

GURGY : Il y a comme un air de reprise touristique et de fête dans la localité, chère à Cyril CHAUVOT, le nouvel édile de cette commune périphérique d’Auxerre. Ce savoureux frisson estival qui titille avec vivacité la moelle épinière chaque année en remontant le long du dos, jusqu’à la pointe des doigts. Exit l’engourdissement de l’hiver, place au dynamisme de la belle saison revenue !

Sauf que là, c’est un peu râpé en ce qui concerne le soleil au beau fixe, vu que la pluie est au rendez-vous de la cérémonie officielle, marquant l’ouverture de l’escale fluviale, « l’arme stratégique » et touristique de la bourgade pendant la haute saison !

Bien sûr, le barnum installé au préalable le long de l’Yonne atteste bien que les services municipaux espéraient beaucoup de la météo, en variante soleil à son zénith ou presque !

Bon, les convives auront eu raison des caprices des températures et de la fraîcheur de l’atmosphère ambiante d’un soir en se resserrant sous les toiles pour y écouter les discours officiels des élus, donnant les trois coups de cette saison estivale qui peine encore à trouver ses marques côté degrés !

 

Un lieu apprécié pour les promenades mais aussi les activités physiques

 

A la manœuvre introductive en termes des prises de parole, nous l’avons dit le nouveau maire, Cyril CHAUVOT. D’ailleurs, placé aux côtés de l’ancien, Jean-Luc LIVERNEAUX, toujours membre du conseil municipal (et communautaire de l’Auxerrois qu’on se le dise !) en charge de sa zone de confort préférée : la culture ! De la culture au tourisme, il n’y a qu’un pas, fort ténu, qui s’harmonise parfaitement bien en termes d’activités.

 

 

Si la conseillère départementale et néanmoins voisine de Monéteau, Arminda GUIBLAIN prononça quelques mots de satisfaction quant à la réouverture des lieux – un endroit propice à la promenade bucolique au bord de l’eau, lieu d’accueil des férus de plaisance en mode 24x24 h -, on fut plutôt surpris que le député de la deuxième circonscription, André VILLIERS, d’ordinaire prolixe, s’abstint de trop dépasser la montre lors de son allocution !

Un discours maîtrisé tant au niveau du timing que du verbe pour féliciter celles et ceux des habitants de Gurgy qui agissent en faveur de la réussite de ce concept d’escale qui accueille des antennes commerciales très appréciées des plaisanciers mais aussi des riverains. Celles et ceux qui s’adonnent aussi à la passion sportive du paddle ou du canoë.

 

Deux timbres édités par La Poste pour la circonstance !

 

Toutefois, il n’était pas l’heure de mettre des embarcations sur les vaguelettes de l’Yonne formées par le vent, mais on imagine très bien que sous un chaud soleil au cœur de la canicule estivale, il doit faire bon se promener en balade fluviale sur les eaux sombres et poissonneuses de la rivière.

Mention spéciale également pour la déléguée territoriale de La Poste dans l’Yonne, Christine MORANGE qui dévoila lors de la séance oratoire l’existence d'un livret de quatre timbres spéciaux à l’estampille de Gurgy et de ses atouts touristiques, édités pour la circonstance.

Bref, on l’aura compris : la manifestation fut sympathique, enjouée et conviviale autour d’une soixantaine de convives qui se moquèrent in fine éperdument des conditions météorologiques de l’instant pour ne se concentrer que sur une seule chose : la joie de vivre créée dans cet endroit à partager autour du verre de l’amitié et de ses gougères. Une escale qu’il est de bon ton de fréquenter depuis son ouverture évidemment !

 

Thierry BRET

 


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Une première pierre à poser afin de prendre date avec la construction d’un nouvel édifice : c’est toujours un exercice des plus sympathiques pour les personnalités du sérail politique, se prêtant au jeu du maniement de la truelle et du ciment ! A observer le sourire du premier vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE s’est donc livré à ce geste symbolique avec une certaine bonne humeur, aux côtés de ses collègues élus et des représentants du collège Albert Camus à Auxerre !

 

AUXERRE : Coiffé d’un casque de chantier, mais bel et bien habillé de sa veste de costume qu’il n’aura pas maculé de ciment, l’élu du Conseil départemental de l’Yonne Grégory DORTE, en charge de l’Education et de la Jeunesse, a tenté de maîtriser du mieux possible le maniement de la truelle, avec une relative précaution, lors de la pose de la première pierre de la demi-pension du collège Albert Camus, une animation protocolaire prétexte à ce rendez-vous entre collègues et institutionnels.

 

 

Un collège qui accueille près de 500 élèves

 

Après avoir été imité par quelques collègues de l’assemblée départementale – Marie-Laure CAPITAIN, vice-présidente en charge des Finances ou l’expert Christophe BONNEFOND nettement plus véloce dans ce type d’exercice ! -, le maire de Pont-sur-Yonne s’est accordé un temps de pause photographique, avec la taloche et le niveau en main, afin d’immortaliser ce moment des plus cordiaux entre personnalités.

Quelques minutes auparavant, et au pupitre cette fois, l’élu du nord de l’Yonne, plus à l’aise avec un micro, évoquait les origines de ce chantier.

Il y a plusieurs semaines devait débuter la réhabilitation de cette demi-pension de l’établissement accueillant 500 collégiens, situé non loin du cimetière des Conches. L’actuelle étant de conception provisoire, à partir de constructions modulaires mais de belle facture où les élèves peuvent se sustenter chaque midi dans un cadre fonctionnel dans de bonnes conditions, avec les repas livrés par la société ELITE Restauration à Joigny, assemblés sur place.

 

 

 

Cinq établissements de l’Yonne concernés par ces réhabilitations

 

Pour s’en rendre compte, les élus en petite délégation purent visiter cet ensemble modulaire en compagnie des responsables de l’établissement, la proviseure Nathalie ROMANOWSKI, accompagnée des encadrants.

Juste à côté, les ouvriers s’affairaient sur le chantier de la construction du nouvel accueil de cette demi-pension. Une opération d’envergure nécessitant dix-huit mois de travaux pour une enveloppe financière globale de six millions d’euros. Le terme du chantier est prévu pour l’été 2025. Le bâtiment bénéficiera de toutes les normes techniques en vigueur. Ici, dans ce qui est encore à l’état embryonnaire seront servis 11 300 repas chaque année aux collégiens utilisant cette prestation.

Le Conseil départemental réhabilite beaucoup de demi-pensions à l’heure actuelle, sur le budget global de 100 millions d’euros consacrés à ces rénovations de collèges. Cinq établissements profitent de ce sérieux lifting à Villeneuve l’Archevêque, à Pont-sur-Yonne, à Sens dans le quartier des Champs-Plaisants et Courson-les-Carrières. 85 % des entreprises travaillant sur ces différents chantiers viennent de l’Yonne. Quant au chantier du collège Albert Camus, il est suivi par le maître d’œuvre UBIK, cabinet d’architecture de Vermenton.

Le projet comprend dans sa globalité l’agrandissement et la réfection de la demi-pension, mais aussi la réfection du terrain de sport et de la piste d’athlétisme. On a hâte d’admirer le résultat final en…2025 !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Première phase des travaux : septembre 2024 ! Ce sera le démarrage d’un long chantier d’aménagement des quais qui se déclinera en plusieurs phases, devant s’étendre au plus tard jusqu’en 2027/2028. Le terme d’une réflexion mutualisée à tous les acteurs concernés par ce projet qui est estimé à 3,2 millions d’euros. L’édile de Joigny, Nicolas SORET, en a déjà présenté en guise de hors d’œuvre les premiers éléments lors d’une conférence de presse…

 

JOIGNY : Avant la réunion publique, prévue ce lundi soir, dans les salons de l’hôtel de ville, le maire de Joigny et président de l’EPCI, Nicolas SORET, a présenté dans les grandes lignes et cartographies à l’appui les points importants de ce vaste projet d’aménagement des quais de l’Yonne, un chantier dont les premiers coups de pioche devraient être donnés dès le mois de septembre prochain.

Précisons que ce projet est le fruit d’une longue concertation de plusieurs mois – dix-huit exactement – avec toutes les parties concernées par ce concept novateur.

Se sont donc penchés sur la question les commerçants du marché, ceux du centre-ville, mais aussi les forains, les forces de l’ordre et de secours, les professionnels des taxis. In fine, le projet a nécessairement évolué et s’est enrichi des remarques des uns et des autres au fil de l’eau.

Lors de cette rencontre avec la presse, Nicolas SORET a rappelé les fondements de ce projet : redonner une centralité à Joigny, que la ville puisse disposer d’un lieu où l’on se retrouve, où l’on se rencontre, tout en valorisant l’accès à l’eau. Une fois posée la pierre intellectuelle de ce chantier, le maire socialiste donna un aperçu chronologique des futurs travaux tels qu’ils se présenteront d’ici quelques mois à la vue de tous.

 

Un bassin d’orage à construire en sus des travaux d’aménagement des quais

 

« La première phase débutera en septembre 2024, avec l'étape obligatoire et réglementaire des fouilles archéologiques. Suivront, si tout se déroule normalement et que le chantier ne doit pas être stoppé pour cause de fouilles « fructueuses », des travaux pour une durée d'un an. Ils concerneront l'aménagement de la partie la plus proche de l'eau, à partir de l'arrière de la gare routière (face à l’Office de tourisme) en direction du restaurant « Le Tempo ». ».

Un aménagement des quais qui s’accompagnera aussi de la construction d'un bassin d'orage au niveau de la gare routière. Les autres phases comprendront des interventions place du 1er RVY (désimperméabiliser, renaturer, restructurer notamment au niveau du stationnement).

Pour l’heure, il est impossible d’évaluer le coût total de l'aménagement des quais – soit toutes les phases comprises- étant donné que des montants manquent encore aujourd’hui, notamment ceux de la construction du bassin d'orage.

Cependant, cette première phase, avec un coût estimé de 3,2 millions d’euros, recevra le soutien financier de fonds émanant de l'Europe, de l'Etat, de la Région, du Département et de l'agence de l'eau. L'objectif étant d’obtenir 80 % de subventions au final.

 

En savoir plus :

Les points importants à retenir sont :

 

Projet construit sur mesure avec les habitants et usagers

Sanctuarisation du marché

Nombre de place de stationnement maintenu

Création d'une guinguette

Jeux pour enfants

Mobilier urbain

Maintien de la fête foraine

 

Thierry BRET

 

 


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Le collectif « Sauvegarde Environnementale de Venoy et du Sinotte » (SEVES) ne désarme pas et souhaite multiplier les actions d’information auprès des habitants pour les alerter sur les conséquences que pourrait avoir à leurs yeux la création d’une zone d’activité industrielle de grande envergure sur les plateaux bordant l’autoroute A6. En cause notamment : l’artificialisation de 54 hectares de terres agricoles, les risques de pollution potentiels pour le ru de Sinotte, affluent de l’Yonne, ainsi que des conséquences considérées comme « irréversibles » pour la biodiversité…

 

VENOY: Ils étaient une trentaine ce samedi, en la salle des fêtes de Montallery, hameau de Venoy, à avoir répondu à l’invitation du collectif « SEVES », pour une réunion d’information destinée à faire un point d’étape sur le projet en cours et réfléchir aux actions à mener. Pour cette opposante historique, le constat est amer : « on est face à une urbanisation croissante sur la commune de Venoy, qui dépasse de loin les intérêts propres des habitants et ne prend pas en considération leur bien-être… ». Déplorant un « manque de concertation en amont » et des présentations du projet jugées « floues et enjolivées ». Consciente au demeurant de la nécessité à voir le nombre d’opposants se multiplier : « seul le nombre fera la force contre les politiques, il faut ouvrir les yeux des habitants, en parler autour de vous… ».    

 

Des parcelles acquises à un prix treize fois supérieur à l’estimation des Domaines…

 

Pour l’élue communautaire d’opposition Florence LOURY, membre d’Auxerre Ecologie Solidarités, ce ne sont pas tant les activités prévues qui sont contestées, « elles sont peut-être nécessaires… », que la zone d’implantation prévue : « commençons par réfléchir à recenser les friches industrielles que l’on a sur la Communauté de l’Auxerrois pour y implanter de nouvelles entreprises plutôt que d’aller accaparer des terres agricoles… ».

Un message qu’elle ne cesse de rappeler à longueur de conseils, au président de l’Agglomération auxerroise, Crescent MARAULT. En ligne de mire également, le prix de rachat par l’Agglo, des parcelles concernées, « à un prix treize fois supérieur à celui estimé par les Domaines ». Pour mémoire, le 30 juin 2022, le conseil avait acté une acquisition de 16 ha de terres pour 649 744 euros, soit environ 40 K€ de l’hectare, là où l’administration proposait une estimation à 3 K€/ha. Un recours au Tribunal administratif de Dijon a été posé en ce sens par Auxerre Ecologie Solidarités, pour faire annuler la délibération initiale.

 

 

Des espèces protégées en danger…

 

Quid de l’étude environnementale menée en amont par les porteurs du projet ? Une étude « incomplète et présentant des carences » selon le collectif d’opposants qui dénonce des conclusions hâtives alors même qu’aucune observation terrain n’aurait été effectuée en mars, avril et mai. Un non-sens pour le naturaliste et scientifique Christian QUATRE, spécialiste des milieux aquatiques : « on ne peut pas et c’est pourtant ce qui a été fait, se limiter aux seuls hectares prévus être urbanisés, il faut regarder ce qui se passe autour, où se trouvent aussi des espèces protégées. Ils disent ne pas en avoir trouvé, encore faut-il aller les chercher ! ».

Un inventaire a été réalisé par ses soins à partir de juin 2023, totalisant une centaine d’espèces à rajouter aux 532 déjà référencées sur le territoire par le Muséum d’Histoire Naturelle, « dont 91 espèces protégées sur la commune et 35 taxons menacés de disparition pure et simple… ».

 

De potentiels risques de pollution sur la zone…

 

Des interrogations demeurent également, selon l’agronome et naturaliste Guy HERVÊ, référent de la LPO (Ligue de la Protection des Oiseaux) de l’Yonne, en ce qui concerne les risques de pollution que pourrait faire peser toute activité industrielle dans le secteur : « les surfaces agricoles concernées se trouvent sur un plateau calcaire fissuré, avec le risque qu’un ruisseau comme le ru de Sinotte dont la tête de bassin n’excède pas 0,5 m3 par seconde, et les sept sources l’approvisionnant soient touchés… ».

Rappelant que la loi ZAN de juillet 2023, pour le « Zéro Artificialisation Nette », avait été votée pour aménager en priorité les espaces déjà artificialisés ou en réhabilitant des friches laissées en déshérence : « il existe aujourd’hui des zones dans l’agglomération qui sont loin d’être pleines et utilisées… ». 

 

 

 

La parole est à l’élu Christophe BONNEFOND…

 

Contacté, le maire de Venoy et premier vice-président à la Communauté d’agglomération Christophe BONNEFOND s’insurge en faux contre les arguments avancés par le collectif d’opposants. L’installation potentielle de bases logistiques ?

«Il a clairement été dit que l’objectif était d’implanter de l’industrie ayant vocation à recycler des produits issus de nos déchets, sous forme d’économie circulaire et rien d’autre ! La chance avec cette zone étant de faire passer zéro camion devant les maisons. Que peut-on faire de mieux ? ».

Le risque d’un trafic accru de camions sur la route passant par Montallery ?

« Cela n’a jamais été évoqué. Quand vous allez à l’hôtel IBIS, est-ce qu’il vous viendrait à l’idée de passer par Montallery ? Cette route est communale alors que l’on a à disposition une route départementale structurante et raccordée à la zone. Pourquoi irait-on dépenser de l’argent pour faire autre chose ? ».

Même démenti en ce qui concerne les espèces protégées du secteur : « pour ce qui est de l’étude sur la faune et la flore, nous avons fait exactement ce que nous a demandé l’autorité environnementale… Une zone loin d’être spécifique qui, j’ai des photos pour le prouver, servait de zone de stockage des gravats et de base de vie lors de la construction de l’autoroute, dans les années 70… ».

La loi ZAN et les perspectives de repli sur Aux’R Parc ? « A Appoigny, c’est plein, tout est vendu ! Nous ne faisons qu’appliquer les règles de la loi ZAN qui nous demande de travailler en priorité les zones déjà prévues dans les PLU, ce qui est le cas de celle-ci avec ses 90 ha, plutôt que d’aller vers des zones classées N (pour Naturelle) ou A (pour Agricole). La zone concernée par le projet était déjà classée en U depuis vingt ans et c’est tout le sujet… ».

Pour ce qui est des 20 ha cultivés en bio par le lycée La Brosse, l’élu en charge de l’urbanisme, des aménagements et des travaux se veut formel : « aujourd’hui, nous travaillons avec la SAFER et avons des réserves foncières, il est bien clair que chaque hectare utilisé sera compensé à un moment donné. Mais, on ne pourra compenser le lycée, conformément aux règles de la SAFER, que lorsque certains terrains concernés, faute d’un accord avec leur propriétaire, auront été expropriés… ».

 

 

Le PLU est en cours d’évolution via deux procédures

 

Deux procédures d’évolution du PLU sont en cours sur la commune de Venoy. Elles feront ultérieurement l’objet d’une enquête publique et un document en ce sens a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune. Une permanence d’information à l’attention des habitants était également prévue en mairie, le samedi 01er juin, la concertation du public sur ces deux procédures restant ouverte jusqu’au 14 juin prochain pour consulter l’ensemble des dossiers et faire remonter les remarques éventuelles.

Pas certain que les opposants s’en satisfassent. Ils sont bien décidés à mener le combat jusqu’au bout, pour retarder le premier coup de pelleteuse, voire, de ne jamais en entendre l’écho…  

 

Dominique BERNERD

 

 


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