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Puisaye Forterre

Exit 2017, place à 2025 ! Il aura fallu tout ce temps pour que se construise patiemment, et à force de pugnacité et de conviction, le projet qui s’est fait jour devant les yeux de très nombreux élus de la Communauté de communes de la Puisaye-Forterre (CCPF) et du public, invités il y a peu à Saint-Fargeau, à l’occasion de l’inauguration du siège de l’intercommunalité. Un projet ayant nécessité près de trois millions d’euros qui aura permis de réhabiliter le bâtiment imposant et de belle facture de l’ancienne mairie…

 

SAINT-FARGEAU : C’est presque une manifestation vécue en « deux en un ». Sans l’effet « Kiss Cool » mais avec des messages forts, tout aussi prégnants, adressés à la population. Une double inauguration qui aura certes un peu traîné en longueur avec pléthore de discours sous une chaleur naissante mais cela valait la peine de tout écouter pour mieux en appréhender les conséquences. D’un côté, l’officialisation du nouveau siège de l’intercommunalité de Puisaye-Forterre, chère à son président en exercice, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI. Un édifice sublimé par tant de créativité au niveau de sa rénovation qui devient une vitrine à part entière de la communication de cette entité décisionnelle. Et l’ouverture d’un nouveau bâtiment public offrant des services administratifs n’est jamais anodin en soi, qu’on se le dise, surtout dans des contrées géographiques un peu reculées de la capitale du département.

De l’autre côté, mais le symbole était en soi ô combien important, c’est une fresque mémorielle composée de plusieurs panneaux réalisés par des scolaires à l’imaginaire fécond encadrés par des staffeurs qui fut également au centre de l’intérêt porté par toutes les personnalités du sérail icaunais présents ce jour-là. Dont les deux sénateurs de l’Yonne venus en symbiose dans la partie occidentale de l’Yonne, Dominique VERIEN – elle était presque dans son pré carré, venue en voisine depuis Saint-Sauveur ! -  et Jean-Baptiste LEMOYNE. Mais, le Gâtinais n’est guère éloigné, non plus ! Une fresque commémorant les 80 ans de la Libération, source d’inspiration de collégiens plutôt doués.

C’était également l’opportunité pour la nouvelle sous-préfète de la Nièvre sur l’arrondissement de Cosne-Cours-sur-Loire, Delphine BONNIN, d’effectuer sa première sortie opérationnelle sur le terrain, quelques jours après sa nomination. Bref, autant de symboles observables, avec comme dénominateur commun : la nouveauté !

 

La centralité géographique de Saint-Fargeau incitait à l’évidence

 

Saint-Fargeau – on ne présente plus la localité connue et reconnue pour son fameux château et ses spectacles estivaux qui assurent avec brio une évocation réussie de l’histoire de ces derniers siècles en ces lieux – devient donc la « capitale » de cette communauté de communes dont les fonts baptismaux remontent à 2017. La plus importante EPCI de l’Yonne, par le nombre d’habitants (plus de 34 000 personnes) et par son étendue géographique, couvrant 57 communes. Comme aime le rappeler le président de cet exécutif, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI.

« Une fusion ce sont évidemment des enjeux économiques, une organisation du travail à mettre en place mais c’est aussi et surtout créer une image, une seule entité dans la diversité. Le siège a donc été, dès la fusion, une question majeure pour regrouper les agents et créer une synergie et ne pas démultiplier les coûts liés au fonctionnement… ».

Du fait de sa centralité, Saint-Fargeau, dont l’édile n’est autre que Dominique CHARPENTIER, fut immédiatement cochée comme la ville devant accueillir le nouveau siège de cette supra-collectivité communale.  

 

 

 

Explications de JPSA : « au départ, nous avions envisagé l’école des filles, juste en face mais compte tenu du nombre d’agents, cela n’était pas viable. C’est pourquoi j’avais proposé au conseil municipal précèdent de rénover le bâtiment de la mairie que nous inaugurons aujourd’hui… ».

Débuta alors une longue période d’atermoiement et de difficultés ! L’équipe municipale précédente avait décliné la proposition du président de la CCPF car elle souhaitait conserver ce bâtiment pour son administration municipale qui comptait alors trois agents administratifs pour 1 200 mètres carrés ! Chercher l’erreur !

Puis, les idées fusèrent. Et pourquoi pas la construction d’un bâtiment neuf mais hors du centre bourg, en lieu et place des anciens HLM ?!

Il faudra attendre l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de la municipalité, avec Dominique CHARPENTIER à la manœuvre en qualité d’édile, pour que le projet initial souhaité par Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI ressurgisse tel un Phénix renaissant de ses cendres !

 

 

Un budget de près de trois millions d’euros d’investissement

 

L’opération prend réellement son envol en 2021. Avec en substance, la réhabilitation d’un ancien bâtiment, devenu la vitrine du patrimoine du village. Soit plus de 1 200 mètres carrés rénovés du sous-sol aux combles.

Désormais, le nouveau siège de la CCPF accueille en ses murs quarante agents sur les 120 collaborateurs que compte la Communauté de communes de Puisaye-Forterre.

Trait d’humour, apporté par un JPSA jovial en ce jour inaugural, « il ne faut pas oublier les chauves-souris qui disposent de l’équivalent de deux bureaux ! ».

Quant à l’investissement, il aura été conséquent avec près de 3 millions d’euros nécessaires au relookage de cette ancienne mairie reconditionnée. Il était temps pour le président de la CCPF de remercier les « généreux » partenaires ayant contribué au succès de cette opération immobilière.

« Je remercie l’État qui a contribué via la DETR, la DSIL et le Fonds vert, à hauteur de 1 646 225,84 euros soit 55 % du coût total du projet. Mais, il y aussi pour les 1 346 991,29 euros la Communauté de communes de Puisaye-Forterre… ».

Les économies réalisées auront été pointées du doigt par l’orateur. « Avant ce siège, au-delà des locaux qui étaient inadaptés et vétustes, les agents étaient éparpillés sur quatre sites. Nous allons donc réduire, évidemment, nos coûts de fonctionnement… ».

Capital par les temps qui courent où toutes les collectivités sont invitées à réduire leur budget. Saluant le travail collectif qui a permis d’obtenir ce brillant résultat, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI souhaita que la population s’approprie les lieux.

Puis, il dit quelques mots sur la seconde inauguration de la journée, celle proposée par le comité départemental du Souvenir Français de Puisaye-Forterre, représenté par Philippe BLOT.

« Plusieurs collégiens et quelques membres des équipes pédagogiques sont présents pour témoigner de ce travail qui a été réalisé sur le 80ème anniversaire de la Libération, ajouta JPSA, cette fresque mémorielle a été réalisée par les six collèges de Puisaye-Forterre : Charny, Courson-les-Carrières, Saint-Amand-en-Puisaye, Saint-Fargeau, Saint-Sauveur-en-Puisaye et Toucy. Elle compte six panneaux distincts comme les six collèges avec chacun une partie de notre Histoire locale… ».

Une double inauguration qui restera dans les annales de la CCPF. Le public, venu en nombre, pourra toujours le confirmer…

 

 Thierry BRET

 

 


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Il y a de la sérénité dans l’air. Une manière de se rassurer à l’énoncé des chiffres qui vont être présentés dans les instants suivants à la presse, au cours d’un exercice qui permettra de faire un point régulier sur l’état de santé des Résidences Jeunes de l’Yonne. Des chiffres qui accréditent la capacité de se projeter vers un avenir un peu moins tourmenté tout en diversifiant ses activités, un sérieux plus côté finances, même si le constat se veut amer et impitoyable sur l’absence de soutien de la part des collectivités...  

 

AUXERRE : On le savait avant même qu’il ne prenne la parole pour ouvrir cette traditionnelle conférence de presse, nouvelle étape facilitant la compréhension budgétaire de la structure auxerroise qui accueille plus de 400 personnes en résidence chaque année, Rémi PROU-MELINE, ex-conseiller municipal d’Auxerre et président des Résidences Jeunes de l’Yonne, ne pratique jamais l’art de la langue de bois.

Et sans politiser les débats, ni les rendre volontairement opaques et polémiques sur la perte des subventions accordées jadis par le Conseil départemental de l’Yonne et la Ville d’Auxerre survenues au cours de ces derniers mois (respectivement 70 000 euros et 8 000 euros), le président de l’association des Résidences Jeunes de l’Yonne n’est pas tendre avec les décisions qui ont été prises, décisions dont la structure a du mal à se remettre depuis. Une analyse qu’il veut pertinente et lucide. Limite, accusatrice par ailleurs !

« Visiblement, le Département de l’Yonne n’aime pas la jeunesse. Je ne comprendrais jamais comment l’exécutif départemental a pu nous supprimer la subvention de 70 000 euros annuelle et qu’elle ne soutient pas un établissement tel que le nôtre qui accueille chaque année des jeunes travailleurs ! Il en est de même de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et de la Ville d’Auxerre qui avait arrêté de nous verser des aides nécessaires en 2023. Les gens qui sont à la tête de ces institutions ne défendent pas la jeunesse, bien au contraire. C’est vraiment lamentable… ».

 

L’arrêt des subventions a mis en porte-à-faux les Résidences

 

Le ton est donné, même si les propos du directeur des établissements – les résidences se conjuguent en plusieurs bâtiments – Marc PICOT se veulent plus rassurants et pragmatiques à l’heure de dévoiler les chiffres clés de l’exercice écoulé.

« Etre prévenu en fin d’année de ces coupes sombres est inadmissible, renchérit le jeune président, aujourd’hui, nous n’avons plus de relations avec l’institution, déplore-t-il, alors que la jeunesse auxerroise a des besoins… ».

Grâce à leurs partenaires, la réactivité ne s’est pas fait attendre pour la structure associative qui gère ces résidences. Le rebond est observé désormais et plutôt de très belle manière comme l’expliquera longuement le directeur de l’entité, Marc PICOT.

« Du fait de leur polyvalence, les salariés ont été très motivés pour redresser la barre, ajoute Rémi PROU-MELINE, je les en remercie… ».

Pourtant, le déficit de l’établissement fin 2024 s’élevait à 80 000 euros. Une situation des plus complexes, pour Marc PICOT, plus tempéré dans ses propos.

« Nous avons pris le taureau par les cornes dès le mois d’octobre 2024, souligne-t-il, date à laquelle nous avons appris que nous ne bénéficierons plus des subventions du Département, de la CA de l’Auxerrois et de la Ville d’Auxerre… ».

Mais, c’était sans compter sur l’obtention d’une aide exceptionnelle de 40 000 euros allouée par la CAF, la Caisse d’Allocations Familiales. Certes, cela ne compensait nullement la perte des subventions mais cela mit du baume au cœur des deux responsables des Résidences Jeunes de l’Yonne. Celle-ci organisa une conférence des financeurs dès septembre, non pas pour quémander quoi que ce soit aux partenaires financiers mais pour mettre à plat une situation qui aurait pu devenir très vite insoutenable.

« Primo, cela était nécessaire de réaliser auprès de nos partenaires cet exercice de communication, fondée sur une totale transparence, insiste Marc PICOT, secundo, cela nous a permis de réaliser une analyse fine de la situation avec France Active et de proposer des pistes menant à des solutions… ».

 

 

Création de nouveaux services : les plats à emporter !

 

Parmi celles-ci, à défaut de se débarrasser de quelques salariés (l’effectif actuel est de 13 collaborateurs) – ce n’est pas du tout dans l’ADN des deux pilotes qui mènent ce bateau à bon port – c’était d’augmenter les recettes de la structure associative dans un système de logement accompagné extrêmement contraint. Sachant que le taux d’occupation à l’année oscille entre 88 et 90 % - un peu les résultats du baccalauréat ! -, cela laissait peu de place à la créativité !

Fort heureusement, des opportunités se sont présentées pour résoudre cette problématique budgétaire.

« La production de plats à emporter a pu s’envisager avec le concours de nos deux partenaires, dans des conditions financières intéressantes. On a également travaillé nos tissus relationnels avec des associations ayant besoin d’une chambre pour leurs résidents… ».

Du fait de travaux de rénovation légitimes à réaliser au sein des édifices, plusieurs logements ne pouvaient être mis à la disposition de la location cette saison. Soit un manque à gagner de 10 000 euros de recettes sur une vingtaine d’appartements !

D’ici le mois de septembre, il n’y aura plus de travaux de réhabilitation des logements dans les résidences. De quoi rassurer pleinement le binôme décisionnel de la maison.

Avec le foyer de l’Enfance, une nouvelle passerelle a ainsi été créée en 2024. « Nous travaillons bien avec eux, affirme Marc PICOT, nous avons déjà accueilli des résidents pour répondre à leurs besoins d’hébergement spécifiquesavec des éducateurs spécialisés ».

Pourvues d’un très bel espace cuisine hautement opérationnel (elle a bénéficié de 36 000 euros de travaux de modernisation), les Résidences Jeunes de l’Yonne proposeront dorénavant un service de plats à emporter. Ils seront préparés sur place et acheminés ensuite vers des clients strictement professionnels. Soit une trentaine de repas par jour, ce qui occasionnera des recettes supplémentaires pour la trésorerie. Parallèlement, une enveloppe de dix mille euros fut consacrée à l’optimisation du réseau informatique.

« Il le fallait le faire, précise Marc PICOT, même si ce n’est pas la NASA ici ! ».

Pour ces investissements, les Résidences ont profité de deux prêts de la part de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et du réseau France Active. « C’est l’imprimatur de la banque et d’une structure spécialisée dans les ESS (Economie Sociale et Solidaire) qui cautionne nos projets… ».

Des partenaires fiables qui suivent sans renâcler les initiatives des Résidences favorables à leur développement. « L’épisode du Conseil départemental n’est qu’un épiphénomène, constate Marc PICOT.

Puis, le directeur s’épancha sur le poids du DLA, traduisez par Dispositif Local d’Accompagnement, une mesure déclinée par la Fédération des Foyers Ruraux de France et France Active. « Nous avons été heureux de pouvoir compter sur ce dispositif… ».

Pour l’heure, l’établissement ne fait pas encore appel aux partenaires privés. En revanche, une bonne nouvelle fut annoncée lors de cette rencontre médiatique : la revalorisation de la part de l’Etat de l’AGLS, l’aide à la gestion du logement social.

« C’est une contribution de l’Etat pour nous aider dans l’accompagnement, détailla Marc PICOT, il y a eu une négociation entre l’Etat et notre fédération nationale pour majorer cette AGLS. On va passer concrètement de 25 000 à 68 000 euros. C’est une aide exceptionnelle obtenue sur trois ans de la part de l’Etat… ».

Le dossier a été déposé et accepté entre-temps. Seul l’arrêté de validation de ce dispositif manque encore à l’appel, mais cela ne saurait tarder selon le directeur des Résidences Jeunes de l’Yonne.

2025 repart donc sous des auspices favorables. La phase de stabilité étant en cours, les financeurs se montrent plutôt optimistes pour l’exercice 2026. De quoi respirer un peu mieux en cette période de surchauffe et de canicule budgétaires !

 

Thierry BRET

 


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« Agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de la société ». Liminaire et simple, le crédo s’affichant sur la page de garde du dossier de presse 2025 du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne pourrait se passer de tout commentaires. Ou presque ! C’est un résumé succinct qui en dit pourtant long sur la volonté du groupe bancaire régional de rester l’un des leaders de la filière sur l’ancrage territorial et son développement. Même si le contexte économique et sociétal fait grise mine (et ce ne sont pas les atermoiements successifs de la classe politique sur le budget qui inversent la tendance), la « Banque Verte » parvient à maintenir le cap en cette année 2025, complexe y compris à l’international, après avoir obtenu 91 millions d’euros de résultat l’an passé. Un bilan positif dont l’entreprise veut faire profiter pleinement tous les acteurs économiques et particuliers évoluant sur son terrain de jeu géographique préférentiel…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est sa raison d’être. Son leitmotiv privilégié. Son moteur, aussi, qui anime l’existence de près de 1 800 collaborateurs répartis dans 128 agences commerciales. Et côté carburant, pour alimenter cette belle mécanique sans qu’elle n’ait à connaître d’imprévisibles soubresauts, les idées et les projets ne manquent pas ! De l’imaginaire fécond et bien palpable qui constitue le socle organisationnel de ce « projet d’entreprise », seconde édition, qui permet de donner l’opportunité à chacune et à chacun des acteurs du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne de jouer un rôle d’importance dans l’avenir de cette contrée qui est la nôtre (même si la Bourgogne se limite dans le cas présent aux seuls départements de la Côte d’Or et de l’Yonne), celui de « façonneur ».

Il y a un aspect très artisanal dans cette expression que ne cesse de rappeler quasi en boucle durant toute sa présentation Emmanuel VEY, le directeur général de la Banque Verte régionale lors d’une rencontre des plus cordiales avec la presse autour d’un déjeuner. Un choix noble du mot qui n’est pas anodin, en somme. Un façonneur n’est autre qu’une personne qui peut former à n’importe lequel matériau. Mais qui peut aussi modeler les choses à sa convenance. Selon ses propres objectifs et ses véritables orientations. Voilà ainsi toute la subtilité sémantique de ce terme qui a pris en l’espace de quelques années toute son importance au niveau de la stratégie communication d’un groupe entrepreneurial qui ne cesse de poursuivre ses investissements sur ce double territoire qui est le sien, la Bourgogne et la Champagne.

 

Un ADN mutualiste au service du territoire

 

Cette chose que les acteurs de l’établissement bancaire aiment justement à façonner à satiété, c’est l’innovation. On la retrouve dans les évènements et les projets forts portés aux quatre coins de ces départements sous influence de la banque (Aube, Côte d’Or, Haute-Saône et Yonne), mais également dans l’investissement et l’entrepreneuriat. Et pas uniquement sur les seuls domaines traditionnels de cette enseigne séculaire, l’agriculture et la viticulture.

Ce façonnage à la sauce CA s’applique aussi sur l’implication des collaborateurs mais également des sociétaires – ils sont à date 304 555 personnes ! – à nouer des liens relationnels de proximité avec la clientèle de cette structure commerciale, qui s’élève aujourd’hui à près de 606 400 clients. Qu’ils soient particuliers, professionnels, associatifs ou collectivités.

Le tandem à la barre de ce vaisseau amiral naviguant sur les « mers de Bourgogne et de Champagne » - c’est une image naturellement ! – composé de Jean-Yves REMILLET, président du CA et Emmanuel VEY, son directeur général, n’aura cessé de le marteler durant ce rendez-vous annuel avec les journalistes : « Notre ADN mutualiste est un atout majeur pour générer de l’impact positif sur nos départements grâce à l’engagement de nos sociétaires, de nos administrateurs (960) et nos collaborateurs pour apporter des réponses aux grands enjeux sociétaux, environnementaux et sociaux de notre contrée… ».

 

La rénovation des agences : une priorité !

 

Quant aux chiffres (c’est la moindre des choses de pouvoir les évoquer lorsque l’on s’intéresse de près aux résultats d’un établissement bancaire !), ils sont dans le vert ! L’épargne collectée n’a jamais aussi florissante (21 882 millions d’euros) soit une hausse de 2,7 % par rapport à l’exercice antérieur avec une dominante caractérisée sur les livrets traditionnels (y compris les PEL) et l’assurance-vie. Les prêts (14 192 millions d’euros) permettent de financer très largement les projets des particuliers (48 %), mais également les perspectives de développement du tissu économique (22 %) et les indépendants (8 %), sans omettre évidemment le secteur historique de l’agriculture avec 18 % de dossiers clients réalisés en 2024. Les collectivités pointant à 4 %.

On retiendra dans cette photographie chiffrée de 2024 que le produit net bancaire de l’établissement – l’équivalent de son chiffre d’affaires – s’est élevé à 363 M euros et que le résultat net dépasse 90 millions d’euros, se situant avec exactitude à 91,6 millions d’euros. Les capitaux propres de la banque étant de 2 207 millions d’euros…

Autant de latitudes pour mieux incarner son rôle de soutien majeur aux projets et initiatives de notre territoire. A l’instar de ceux catalogués dans les registres de la transition énergétique et climatique – il y a urgence à la suite de la récente période caniculaire ayant frappé la France ! -, mais aussi technologies avec l’IA et les data, ainsi que les programmes immobiliers et fonciers, notamment dans le cadre de la rénovation des agences du groupe. Précisons, par ailleurs, que la part de marché de la Banque verte sur le secteur de l’habitat est toujours plus importante avec près de 30 % des financements régionaux.

A propos de la rénovation de ses vitrines commerciales, Emmanuel VEY a rappelé la stratégie inhérente à l’entreprise. « Nous avons rénové une centaine d’agences sur les cent-vingt que compte notre territoire de prédilection, la centième agence rénovée cette année fut celle de Sens dans l’Yonne… ».

En sus, il faudra ajouter pour cette année la transformation totale du siège social dijonnais avec un projet baptisé tout simplement « Métamorphose » ! Devant durer plus de trente mois, le chantier débutera dès septembre prochain et nécessitera plus de vingt millions d’euros de travaux.

Autre tendance forte à horizon de ces trois prochaines années : accroître de cent mille clients supplémentaires les portefeuilles déjà bien garnis des collaborateurs ! Un défi que l’encadrement de la banque est prêt à relever.

Se définissant tour à tour comme la banque du conseil, de la famille et du territoire, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne raisonne autour de l’attractivité et du développement de notre région. Une preuve supplémentaire afin de corroborer ces dires : la banque vient de créer une filiale d’investissement dédiée au nom de « CACB’INVEST ». A date, 160 millions d’euros ont déjà été injectés sur des projets orientés vers la transition environnementale ou l’agri-voltaïque. On notera aussi dans les premières réalisations des projets de méthanisation. C’est simple : pour Emmanuel VEY, cette filiale doit porter les investissements du Crédit Agricole à 250 millions d’euros dans les prochaines années. N’est-ce pas là la meilleure manière et la plus concrète d’accentuer la démarche de façonneur irrésistible de l’établissement ?

 

Thierry BRET

 


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L’investissement est important. Il s’élève à 1,8 million d’euros. Logique, en somme que le leader hexagonal sur le marché des ballons d’eau chaude qui a le vent en poupe et prépare un avenir qu’il souhaite le plus serein possible débourse de ses deniers personnels pour construire son projet. En inaugurant un nouveau bâtiment de 550 mètres carrés à Sens, lui offrant l’opportunité de développer des activités de grenaillage et de peinture spécifiquement destinées aux réservoirs spéciaux, CHAROT vise la conquête de marchés novateurs, soit une garantie de prospérité supplémentaire…

 

SENS : Voilà une entreprise industrielle qui aime l’innovation ! A bien des égards, CHAROT peut être comparer à une flamboyante pépite qui brille de mille feux dans le landerneau grâce à ses projets. L’un de ses fleurons dont peut s’enorgueillir l’Yonne et le Sénonais !

Il y a quelques jours, moult personnalités de la sphère institutionnelle, économique et politique du territoire le plus septentrional de Bourgogne répondaient favorablement à une séance inaugurale. Celle devant mettre sous les feux des projecteurs le nouveau bâtiment érigé sur le site déjà fort étendu du complexe industriel localisé en périphérie de Sens. Un édifice de 550 mètres carrés devant accueillir en son sein un pôle professionnel destiné à recevoir une activité de grenaillage et de peinture.

Une innovation de plus pour une vieille dame de l’industrie, spécialisée dans la conception de ballons d’eau chaude, positionnée sur les marchés tertiaires, collectifs et industriels de l’Hexagone pour des destinations où les besoins de stockage ou de puissance sont importants. Et sur ce registre de la prise d’initiatives lui permettant de se doter de tous les moyens pour renforcer son potentiel économique, la société éponyme gérée par Pascal CHAROT ne manque ni d’imagination ni de virtuosité. Innover dans cette entreprise s’apparente à différentes solutions applicables en matière de R&D, management, production, environnement, RSE…

 

Innover pour mieux préparer l’avenir

 

Dans les faits, ce nouveau tour de force pour assurer un développement optimal se traduit par l’apport d’un bâtiment supplémentaire. Un de plus, sur ce site où l’on trouve également et cela n’a rien de paradoxal quand on connaît l’appétence pour la RSE de son dirigeant une mare aux canards et un espace verdoyant destiné à la protection de la faune et de la flore !

Que trouvera-t-on à l’intérieur de cette construction ? Réponse du patron de CHAROT toujours prolixe dans ses explications : « Il est destiné aux réservoirs standards de plus de 3 000 litres et aux réservoirs spéciaux de toutes tailles pour une activité de grenaillage et de peinture. La cabine de grenaillage à jet libre prépare le réservoir à recevoir la peinture avec une très bonne accroche et assure ainsi la tenue dans le temps. Quant à la cabine de peinture, elle est modulable en deux parties (2/3 et 1/3), donnant la capacité de peindre deux réservoirs en simultanée. Différentes peintures sont utilisées suivant la destination du produit (eau, produits chimiques, autres…). Un laboratoire de peinture indépendant est également destiné au stockage et à la préparation… ».

 

 

Renforcer la modernisation d’un site créé en 1932

 

On le constate : rien n’est laissé au hasard dans la stratégie du PDG du groupe. Bien au contraire, cet investissement renforce la modernité du site de six hectares dédiés aux réservoirs spéciaux, matériels de production d’eau chaude, échangeurs et autres chaudières électriques.

Cet investissement arrive à point nommé dans les projets industriels de l’entreprise sénonaise. Il répond, comme devait le confirmer Pascal CHAROT, à quatre objectifs majeurs : « avec cet outil, nous allons optimiser les conditions de travail, être dans le respect de l’environnement, assurer la sobriété par un système de récupération d’énergie spécifique et surtout augmenter les capacités de production de l’entreprise… ».

Une modernisation nécessaire pour que CHAROT puisse continuer à jouer son rôle de leader hexagonal sur ce marché spécifique des réservoirs spéciaux. Rappelons que ces derniers offrent une capacité de contenance de plus de 3 000 litres.

 

Thierry BRET

 

 


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Le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat fête cette année son centenaire. Pour marquer cet anniversaire historique, la CMA Bourgogne Franche-Comté a organisé à Auxerre une grande soirée de l’artisanat, en présence de nombreux élus, représentants institutionnels, partenaires et professionnels. Temps fort de l’événement : la remise du trophée « Entreprise remarquable » à quatorze artisans locaux, en récompense de leur savoir-faire, de leur capacité d’innovation et de leur engagement pour l’avenir du secteur. Hommage vibrant à celles et ceux qui font vivre au quotidien l’excellence artisanale du territoire…

 

AUXERRE: Il est des anniversaires qui comptent plus que d’autres et celui des cent ans du réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) en fait partie… Crées par la loi du 26 juillet 1925 à l’initiative du député Joseph COURTIER, les CMA sont devenues un pilier du tissu économique français, comme l’a rappelé dans ses propos introductifs, Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers de l’Yonne : « elles ont su évoluer au rythme des mutations du monde artisanal, tout en restant fidèles à leur mission : soutenir, former et accompagner les artisans dans leur réussite… Un monde qui représente aujourd’hui près de 3 millions d’entreprises en France, 250 métiers et un chiffre d’affaires de 300 milliards d’euros… ».

Parallèlement, s’il est un domaine dans lequel excelle le monde de l’artisanat, c’est bien celui de l’apprentissage : « une voie qui permet à l’artisanat d’être un formidable tremplin vers les opportunités concrètes et des métiers qui recrutent. Nous sommes fiers d'être le premier acteur de la formation par apprentissage dans notre région, mais également à l'échelle nationale… ».

Fidèle à sa mission première, le réseau des CMA mène pour autant depuis deux ans une stratégie résolument tournée vers l’avenir pour rester performant et crédible et Jean-Pierre RICHARD n’a pas manqué l’occasion pour rappeler un détail qui a toute son importance : « maintenant, pour appeler la Chambre de Métiers, il y a un numéro unique : le 30 06. Vous pouvez tous le noter, c'est très important. Vous allez voir, ça s'est super amélioré pour avoir quelqu'un au téléphone… ».

Simple comme un coup de fil comme disait le slogan d’un célèbre opérateur téléphonique !

 

 

Une reconnaissance méritée pour des entreprises exemplaires

 

Moment fort de la soirée : la remise des trophées « Entreprise remarquable » à quatorze artisans locaux, mis à l’honneur pour leur engagement, leur capacité d’innovation, leur souci de l’environnement ou encore, leur rôle essentiel dans la transmission des savoir-faire. Des lauréats qui rejoignent la centaine d’entreprises distinguées cette année sur l’ensemble de la région Bourgogne Franche-Comté. Pour Véronique COTILLARD, déléguée régionale territoriale et co-animatrice de la soirée, « ils n’ont pas été choisis par hasard, ils incarnent tous, à leur manière, ce que l’artisanat a de plus beau à offrir : leur pérennité, parfois sur plusieurs générations, leur savoir-faire artisanal, souvent unique, leur engagement en faveur de l’apprentissage, leurs sens de la transmission, de l’humain, du partage… ».

Styliste, tailleur de pierre, torréfactrice, fromager, vitrailliste… : autant de professionnels mis à l’honneur, lundi soir, qui illustrent bien l’éclectisme du monde artisanal. Autant de parcours différents aussi.

 

 

Être présent, dans les bons moments comme dans les moins bons…

 

Premier lauréat de la soirée, mais représenté par son fils Hubert, pour cause de canicule, François BABAY a lui aussi, fêté le 25 avril dernier, ses cent ans. Ancien maire de Monéteau pendant trois décennies, c’est en 1959 qu’il reprit l’entreprise familiale, sachant la faire prospérer 32 ans durant, jusqu’à sa fermeture en 1991. Un trophée « coup de cœur », selon les mots de Jean-Pierre RICHARD, pour une personne bien ancrée dans sa mémoire : « il fut l’un de mes premiers clients et comme il s’est tellement bien le faire, m’a emmené dans le métier me faisant prendre confiance en moi dans tout ce que j’ai fait… ».

Rien ne prédisposait Nicolas BONNET qui rêvait de Canada à s’installer à son compte il y a un quart de siècle, mais l’ancien président et figure emblématique de la Chambre de Métiers est passé par là : « après mon tour de France chez les Compagnons du Devoir et un titre de Meilleur Ouvrier de France (MOF), je voulais partir au Canada, mais Pierre MARTIN et la Chambre m’ont un peu tiré par la manche en me proposant un stage de gestion, que j’ai effectué en me disant que je partirai après. Cela fait 25 ans et je n’ai jamais vu le Canada ! ». Coralie CAILLET et Alexandre BAILLOT, artisans boulanger-pâtissier à Gurgy, ont les « mains couleur de blé ». En quelques mots, Coralie a résumé ce que nombre de personnes présentes à la soirée auraient pu reprendre à leur compte : « on se bat tous les jours pour offrir un service de proximité aux gens, avec notre savoir-faire. Merci à la CMA de nous aiguiller chaque jour, dans nos bons moments, comme dans les moins bons… ». Tout est dit !   

 

 

Les 14 lauréats récompensés :

François BABAY - Maçonnerie et travaux courants de béton armé

Louanne CHENET - Styliste à Saint-Georges-sur-Baulche (MEILLE)

Olivier KLEIN - Staffeur à Avallon

Nicolas BONNET - Tailleur de pierre à Arces-Dilo

Les Fromages de Thomas - Thomas BOURIQUET - Fromagerie à Flogny-la-Chapelle

Les Charpentiers du Morvan - Yvan PERRIN - Charpenterie à Magny

Café Thé Sens -  Morgane PEUZIAT- Torréfaction à Sens

Damien BELLAT - Electricien à Chablis

Terres cuites de Courboissy - Olivier BRUNET – Fabrique de terres cuites et faïences à Charny-Orée-de-Puisaye

Mettelal Création - Thomas et Nicolas METTELAL - Accessoires métalliques pour la maroquinerie et le prêt à porter

Scierie Brizard - Daniel BRIZARD - Scierie à Saint-Léger-Vauban

Olivier WEGMANN - Vitrailliste à Quenne

Aux mains couleur de blé - Coralie CAILLET et Alexandre BAILLOT – Boulangerie à Gurgy

Yohan ROY - Couvreur à Tonnerre

 

 

A noter la présence de nombreux élus, parmi lesquels les députés Sophie-Laurence ROY et Daniel GRENON, les conseillers régionaux Nathalie LABOSSE et Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, les conseillères départementales, Isabelle JOAQUINA et Sonia PATOURET, Jean-Luc LIVERNEAUX, vice-président des maires ruraux de l’Yonne, ainsi que le sénateur et ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, arrivé in extremis, en toute fin de cérémonie…

 

Dominique BERNERD

 


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