Certains le comparent au nouveau « pape » de la droite ! D’autres le verraient bien en lice à la présidentielle de 2027 pour entrer à l’Elysée ! Fils de colonel, l’ancien député de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, préfère voir en Bruno RETAILLEAU un vrai « général » de campagne électorale pour écarter les extrêmes et la gauche d’une possible conquête de la présidence de la République dans deux ans. Un général sur les traces de Charles de GAULLE ?
AUXERRE : Ce n’est plus une victoire, c’est un plébiscite mémorable au sein des Républicains ! Et à ce petit jeu-là, le vainqueur n’est autre que Bruno RETAILLEAU, l’actuel ministre de l’Intérieur, qui ajoute ainsi une nouvelle ligne sur son CV : président des LR, au nez et à la barbe de Laurent WAUQUIEZ qui se voyait déjà et ce depuis longtemps sur le strapontin du présidentiable naturel et légitime dans la famille gaulliste.
Or, voilà, le score est sans appel à l’issue de l’élection interne du parti où plus de 120 000 militants devaient se prononcer lors d’un scrutin dominical sur le choix de leur nouveau responsable. 74,31 % des suffrages exprimés en faveur de l’actuel pensionnaire de la place Beauvau contre…25,69 % pour le candidat battu. Précisons au niveau hexagonal que 98 110 électeurs ont pris part à ce scrutin intéressant à deux ans de la présidentielle. 374 votes blancs ont été comptabilisés.
Dans le département de l’Yonne, 465 électeurs étaient inscrits sur la liste officielle des votants. 380 ont participé à ce vote, et il n’y a pas eu de bulletin blanc. Dans le territoire nord-bourguignon, Bruno RETAILLEAU obtient 296 voix, soit 77,9 % des suffrages exprimés contre 84 suffrages favorables à Laurent WAUQUIEZ, soit 22,1 % des suffrages exprimés.
Réaction du président des Républicains de l’Yonne, l’ancien député de la première circonscription Guillaume LARRIVE : « L’élection de Bruno RETAILLEAU que j’ai personnellement félicité au nom de tous les adhérents LR de l’Yonne représente une formidable nouvelle pour la France. Cette élection est le reflet d’une droite sérieuse, capable de gouverner et de servir avec cœur la majorité nationale : voilà le chemin… ».
Un chemin qui est désormais tout tracé par ce « général en chef » qu’incarne Bruno RETAILLEAU aux yeux de l’ancien parlementaire de l’Yonne qui s’impatiente de retrouver l’atmosphère des grands soirs en…2027 !
« Pour notre département, poursuit Guillaume LARRIVE, je retiens de cette élection une vraie mobilisation que nous n’avions pas connue depuis tant d’années. Les grandes réunions publiques que nous avons organisées autour des deux candidats ont montré notre capacité à rassembler et à préparer l’avenir… ».
Une droite républicaine qui se retrouvera dès le samedi 24 mai à l’occasion d’un moment de convivialité vécu dans le village de Fontenoy, comme habituellement et ce dès 10 heures, peut-être sous un chaud soleil printanier. De quoi lever le verre de l’amitié et de trinquer au succès de ce nouveau « général » RETAILLEAU devant remettre ses troupes dans le sens victorieux de la bataille de France ?
Thierry BRET
Une première réussie pour le Pôle Formation 58/89 qui, après leur brillant parcours en régional, envoie trois de ses jeunes concourir en octobre prochain à Marseille pour la 48ème édition de la compétition nationale des métiers organisée par WorldSkills France. Avec à la clé, en cas de victoire, un billet qualificatif pour les épreuves mondiales qui se tiendront en 2026 en Chine, à Shanghai.
AUXERRE : L’avenir, on le sait, sourit aux audacieux. Quand le culot se conjugue avec le talent, la réussite est forcément au rendez-vous ! Près de deux mois après la finale régionale, disputée en mars dernier à Dijon, Olivier LASSAUSSE, directeur général adjoint du Pôle Formation 58/89 était, lors de la soirée de remises des trophées, toujours aussi enthousiaste et pas peu fier d’avoir impulsé le projet : « le plus important était déjà de trouver chez nous des formateurs assez fous pour nous suivre, car les WorldSkills, on peut en faire un vrai challenge pour nos jeunes et un vrai vecteur de communication pour nos métiers… ».
Suffisamment convaincant pour emmener dans l’aventure huit jeunes inscrits en cyber-sécurité, maintenance industrielle et chaudronnerie. Avec à l’arrivée, trois médailles d’or, une d’argent et une de couleur bronze… Pas mal pour un coup d’essai ! D’autant que le niveau était particulièrement relevé avec notamment, parmi les candidats en lice, nombre de jeunes Compagnons du Devoir dont la réputation en matière d’excellence et d’exigence n’est plus à faire !
Des épreuves qui se jouent à différentes strates
Créés en Espagne à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, dans l’esprit d’attirer via les métiers artisanaux ou industriels les meilleurs jeunes pour contribuer à la reconstruction du pays, les WorldSkills ont vu au fil du temps, d’autres nations rejoindre l’aventure. A ce jour, ils sont 86 pays, répartis à travers le monde, à se reconnaître dans les valeurs d’excellence, d’ouverture et de partage, que porte le mouvement. A travers des épreuves territoriales portées par les Conseils régionaux, suivies de la compétition nationale où sont sélectionnés selon leurs résultats, les participants aux EuroSkills et à l’épreuve phare, la compétition mondiale des métiers WorlsSkills, dont la 48ème édition se déroulera du 22 au 27 septembre 2026 en Chine, à Shanghai.
L’art de s’isoler et de se concentrer !
Elève de BTS première année en maintenance industrielle, Yann MALAQUIN a décroché l’or à Dijon. Un résultat qui ne surprend pas pour autant son maître d’apprentissage, Daniel DE BARROS : « il n’y a jamais eu besoin de le motiver, il a toujours été à fond et demandeur. J’ai essayé de lui apporter ce que je pouvais, mais il sait aller chercher les choses par lui-même… ».
Pas toujours facile dans ce type de compétition, de s’enfermer dans sa bulle et d’oublier les centaines de personnes présentes autour de soi, rappelle Yann : « le plus difficile, c’est de bien gérer son temps, de ne pas se laisser envahir par le stress. Au début, j’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans ma bulle. J’avais oublié de m’équiper de mes bouchons pour les oreilles ! Dès que j’ai réussi à m’isoler, j’ai pu reprendre le dessus et j’ai même fini en avance ! ».
La barre était haute pourtant et les sujets multiples : maintenance préventive, proactive, dispositif d’alignement laser, robotique, usinage… Autant de domaines de compétences indispensables aujourd’hui au métier de technicien « pluri-technologies ».
Un passeport systématique vers la Chine en cas de succès !
Théotim ROY et son binôme Floyd LAFORGE ont aussi été couronnés d’or à Dijon, en cyber-sécurité. Pas de quoi impressionner le jeune homme, qui a déjà sa feuille de route en tête : « on va devoir travailler beaucoup mais évidemment, on va gagner la médaille d’or à Marseille pour se rendre à Shanghai ! ». Une confiance que n’est pas loin de partager Olivier LASSAUSSE « puisqu’on est fous, on peut bien tenter d’aller à nouveau gagner une médaille et si on décroche l’or, passeport pour la Chine ! ».
Prêt à ce que le Pôle Formation 58/89 obtienne en octobre à Marseille le titre de « roi de La Canebière » ! Et si les portes des nouvelles routes de la soie conduisant à Shanghai restent fermées, aucun doute sur le fait que celles de l’emploi seront grandes ouvertes pour accueillir demain les jeunes sélectionnés…
Les lauréats :
Médaille d’or : Yann MALAQUIN (BTS MS 1ère année maintenance industrielle) / Maître d’apprentissage : Daniel DE BARROS / entreprise MM Packaging
Médaille d’or : Théotim ROY (EPSI M1 cyber-sécurité) / Maître d’apprentissage : Jérôme LOUIS / entreprise Virtua Networks
Médaille d’or : Floyd LAFORGE (BTS SIO 2e année cyber-sécurité) / Maître d’apprentissage : Laurent ETHEVE / entreprise SDIS
Médaille d’argent : François POIRIER (BTS CRCI 1ère année chaudronnerie) / Maître d’apprentissage : Emma VENTRIN / entreprise Nexson
Médaille de bronze : Kevin BERNADAT (BTS MS 1ère année maintenance industrielle) / Maître d’apprentissage : Florian SAINJON / entreprise SNCF
Dominique BERNERD
Premier accélérateur des entreprises de notre territoire. Voilà comment se définit aujourd’hui la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Il est vrai que ses domaines d’intervention sont multiples et plutôt éclectiques. Services aux entreprises implantées dans ses conciergeries, accompagnement des créateurs, hébergement et domiciliation, formation professionnelle continue, location de salles, formations diplômantes de niveau Bac à Bac + 5, supports techniques… : s’il fallait comparer ses diverses actions à un animal, ce serait donc une pieuvre, munie de nombreuses tentacules ! D’où le nom de code retenu par ses dirigeants avec le concept « OCTOPUS » !
AUXERRE : Il en plaisante avec large sourire, le président national des Chambres de Commerce et d’Industrie. La parole volubile, l’ancien président de la CCI Occitanie et Toulouse Haute-Garonne, n’hésite pas à comparer avec élégance et humour le nouveau concept infrastructurel auxerrois qu’il vient d’inaugurer à l’instant de projet « dynamique pour l’attractivité de l’Yonne, une attractivité à la James BOND ! ». Normal, ce cinéphile à la poignée de main franche et ne quittant pas ses lunettes de soleil – une habitude méridionale peut-être ! – fait allusion avec une légère pointe d’accent dans ses propos, servant de conclusion à la cérémonie protocolaire, au fameux personnage sorti de l’imaginaire du romancier britannique Ian FLEMING et incarné à l’écran par pléthore de stars internationales, de Sean CONNERY à Roger MOORE, à Daniel GRAIG, dernier acteur en date !
La réhabilitation de deux bâtiments pour débuter
« OCTOPUS » : tel est le nom de code mystérieux de ce projet « tentaculaire » que les dirigeants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne aiment à évoquer depuis plusieurs mois dans leurs conversations !
Seize mois de travaux plus tard, après la pose de la première pierre survenue par une journée automnale dantesque vécue sous des conditions météo exécrables – le préfet Pascal JAN s’en souvient encore alors que ce mardi il en enlève sa veste du fait de la chaleur ! -, la réalisation est enfin palpable et aboutie !
Une réhabilitation de la très vétuste zone des ateliers de la pépinière d’entreprises auxerroise (les bâtiments « B 02 » et « B 04 Bis » - ils ont été coulés et rénovés comme au jeu de la bataille navale mais après de conséquents travaux ! -), qui a été le prétexte à cette cérémonie inaugurale suivie par la fine fleur des acteurs institutionnels et économiques de notre département, sans omettre les financeurs et les nombreux partenaires ayant encouragé le projet. Un projet que défendit naguère le regretté président de la CCI Yonne, Alain PEREZ, disparu il y a peu et dont l’ombre aura plané longuement au-dessus de cette pépinière relookée et gorgée de soleil, le jour « J ». Et encore, ce n’est que la première étape d’un plus vaste projet qui en comportera d’autres !
Un concept qui est un véritable modèle à dupliquer
Choisi à titre de symbole pour résumer les huit activités principales que la chambre consulaire décline, ce nom « OCTOPUS » - la pieuvre en anglais qui fut immortalisée dans le fameux album « Abbey Road » datant de 1969 des BEATLES avec la chanson de leur batteur Ringo STARR (« Octopus Garden ») – traduit grâce à ses tentacules présentée telle une corolle d’une fleur les axes de travail et de réflexion apportés par la vénérable institution à son public de prédilection : les entrepreneurs. On ne sait pas qui eut cette géniale trouvaille quant au nom de baptême du futur concept mais on peut dire qu’en matière de marketing, c’est plutôt finement joué !
Un concept « octopussien » qui est un véritable modèle, selon les dires de Nicolas SORET, vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, en charge de l’économie, de l’emploi et des finances.
Outre les deux bâtiments totalement transformés par le cabinet d’architectes parisien « K Architectures » au niveau de leurs configurations et avec le concours après appel d’offres des entreprises icaunaises ayant travaillé sur ce chantier, le site ne ressemble plus du tout à ce que l’on a connu autrefois : d’autant que le réaménagement des accès avec l’acquisition d’un terrain à l’entrée offre de nouvelles perspectives notamment pour le décorum et le stationnement.
Une pépinière qui était jadis une caserne militaire !
D’une dimension de 1 800 mètres carrés, le bâtiment à l’agréable épure architecturale accueille le campus de la CCI Yonne, le centre de formation qui était précédemment hébergé près de l’ancien siège social près du Parc Roscoff ainsi que deux structures locataires, l’IFOCOP, organisme de formation bien connu et le CNFPT, le Centre national de la Fonction Publique Territoriale de l’Yonne.
On doit également au cabinet d’architectes auxerrois, MC2 Architectes (le couple Marie-Claire GILET-CHEVILLOTTE et Mathieu CHEVILOTTE) la rénovation du bâtiment « B 04 Bis » où là encore les neuf lots furent attribués à des entreprises de l’Yonne. Conséquence : treize bureaux supplémentaires mis en location permettent d’accueillir autant de nouveaux porteurs de projet dans des espaces de 14 à 21 mètres carrés. Au total, ces travaux de réaménagement auront nécessité plus de 5,8 millions d’euros pour le bâtiment principal ; 650 000 euros pour les nouveaux bureaux.
Par la suite, le plus important de ces six hôtels d’entreprises que possède la CCI 89 sur notre territoire devait connaître d’autres aménagements à vocation développement durable dans le cadre de ce projet « Octopus ». A date, une soixantaine d’entreprises représentant plus de deux cents emplois animent cet espace grâce à leurs activités diverses et variées. Plus rien à voir avec ce qui fut jadis un site à vocation militaire ! Les espions à la James BOND peuvent donc faire valoir leurs droits à la retraite, c’est sûr, et laisser la place aux seuls acteurs de la vie économique locale !
Thierry BRET
Etoilé Michelin depuis 2019, le sympathique chef Franco BOWANEE est installé depuis de longues années au château du Vault-de-Lugny, auprès d'un couple de patrons lui faisant fort légitimement pleine et entière confiance. Petit à petit, se fit la montée en puissance de la maison (le potager, la nouvelle cuisine, la salle magnifique...), sans oublier cette belle année 2019, et l'attribution méritée de cette étoile que Franco et sa brigade visaient depuis quelques années. Professionnel apprécié de ses collègues (dans le milieu, c'est loin d'être toujours le cas !), je me souviens du regretté cuisinier auxerrois Jean-Pierre SAUNIER disant : « Franco, c'est mon pote ! ».
VAULT-DE-LUGNY : Récemment, un entrefilet publicitaire dans la presse locale attira mon attention. Un buffet-déjeuner à 49 euros était proposé du lundi au vendredi au Château du Vault-de-Lugny. De quoi passer un agréable moment, une fois l'imposant portail franchi et d'admirer la beauté des lieux. Évidemment, un buffet concocté par un chef étoilé ne ressemble en rien à ces formules, souvent des plus quelconques, dans lesquelles une masse de plats médiocres achetés en grande surface alimentaire sont indiqués un peu tristement, à volonté.
On passe un joli moment dans cet établissement
D'impeccables asperges sauce gribiche ou le taboulé cohabitent avec les classiques du chef, parmi lesquels la crème brûlée au foie gras ou le silure en persillé. En la matière, Franco fut novateur en utilisant ce poisson de rivière que d'aucuns trouvaient vaseux. Il le décline en version bourguignonne, et c'est franchement bon, comme une saveur inattendue.
Depuis, la bonne idée de Franco a fait des petits. Cette semaine, lors d'un déplacement en Saône-et-Loire, il m'en fut proposé par deux fois : en amusette, mais aussi en plat dans une délicieuse pôchouse (« Le Saint-Pierre » à Lugny). L'œuf mimosa est bien entendu de la partie, comme le tarama ou une bonne salade de tomates surmontée d'une onctueuse burrata. Le pain est délicieux, la vaisselle plutôt jolie, le service est attentif.
Bref, l'on passe à table un fort joli moment. Parfois, le chien truffier de la maison passe discrètement, si d’aventure une lichette de jambon ne traîne bien opportunément au sol ! Seul petit bémol, le vin au verre est un peu « chérot » et servi à l'office, nous privant du plaisir de voir l'étiquette sur la bouteille.
Des assaisonnements qui permettent de voyager
Chaque jour de la semaine, le plat chaud diffère. Pour les amateurs, le lundi, c'est tête de veau ! Ce midi-là, d'impeccables crevettes en sauce cohabitent avec un riz aux épices. Cette subtile notion d'assaisonnement, c'est un peu la patte du chef, dont les plats nous font souvent subtilement voyager ! Le dessert est un original flan à l'acacia (fleurs avec lesquelles l'on peut faire des beignets, un plaisir aussi éphémère que fugace). Le joli jardin lui aussi, concourt au plaisir des yeux.
Un buffet varié de grande qualité qui mérite vraiment un petit détour afin de s'arrêter pour profiter aussi de la parfaite quiétude des lieux !
En savoir plus :
Les - : les tarifs vineux sont un peu élevés.
Les + : le rapport qualité-prix de cette gourmette formule déjeuner à 49 euros (lundi à vendredi) est correct.
Contact :
Château de Vault-de-Lugny
11 Rue du Château
89200 VAULT-DE-LUGNY
Tel : 03.86.34.07.86.
Stationnement à l'extérieur.
Gauthier PAJONA
Originalité, solidité, impact. Trois arguments majeurs qui ont été retenus par les membres du jury de l’édition 2025 du concours des « Talents de la Création d’entreprise ». Une épreuve à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté concoctée par « BGE » dont le verdict a été rendu il y a peu à Sens, lors d’une cérémonie de remise de prix à laquelle participait l’édile, Paul-Antoine de CARVILLE. Cocorico : trois entrepreneurs de la Nièvre et de l’Yonne ont su tirer leur épingle du jeu en glanant des récompenses !
SENS : C’est dans le cadre tout à fait adapté aux circonstances de l’AMPHI que s’est déroulée il y a quelques jours dans la ville la plus septentrionale de l’Yonne la cérémonie de remise des prix de l’édition 2025 du concours chapeauté par BGE, « Talents de la Création d’entreprise ». Une initiative idoine pour encourager les réussites locales de l’entrepreneuriat. Ces dernières devant être valorisées !
Résultat des courses : trois dirigeants de société, accompagnés par BGE Nièvre/Yonne, ont été plébiscités par les représentants du jury parmi lesquels une dizaine d’organismes qui étaient représentés à l’instar des banques, experts comptables, structures d’accompagnement et financement à la création, réseaux d’entrepreneurs. A l’issue des jurys, trois lauréats régionaux et deux prix transverses ont été décernés par les partenaires du concours lors de cette cérémonie de remise des prix. Parmi les critères retenus par les jurys : l’originalité des projets, leur solidité et leur impact.
Crée en 1997, cette épreuve mettant en exergue l’exemplarité et l’originalité des créateurs d’entreprise sur l’ensemble du territoire, est le fruit du réseau BGE qui vise à encourager la création d’entreprise tout en valorisant le rôle de l’accompagnement dans le processus de création, gage de pérennité d’une entreprise.
Pour candidater, il fallait avoir créé son entreprise entre le 01er janvier 2023 et le 31 décembre 2024 et avoir bénéficié d’un accompagnement par une structure d’appui à la création. Une présélection sur cinquante dossiers a été réalisée parmi les trois catégories principales (artisanat, commerce, service) et deux catégories transverse (numérique et RSE – Responsabilité sociétale des entreprises). Les créateurs présélectionnés ont défendu au préalable leurs valeurs devant un jury de professionnels du monde économique lors d’un pitch.
Lors de la remise des prix, devaient se succéder sur la scène de l’AMPHI le président de la BGE Nièvre/Yonne, Jean-Luc KLEIN, et la nouvelle directrice de l’organisme, Delphine ALLAIN. Une cérémonie suivie par le maire de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE.
« LA BOCOTERIE » se distingue par deux fois !
Les résultats ont permis à des structures de l’Yonne de se distinguer. C’est le cas de Juliette VARACCA, responsable de la société « LA BOCOTERIE », qui a remporté le Talent de la catégorie artisanale. Avec au passage, quelques enveloppes appréciables : mille euros de GROUPAMA VAL DE LOIRE et de FIDUCIAL mais aussi deux fois 500 euros de GROUPAMA Rhône-Alpes-Auvergne et de l’ORCOM. Basée à Lainsecq en Puisaye, cette conserverie artisanale valorise les légumes des fermes maraîchères à taille humaine exerçant leurs activités dans l’Yonne. Un bonheur ne venant jamais seul, Juliette a cumulé les chèques lors de ce rendez-vous en se voyant décerner le prix de la catégorie « Transverses » pour sa politique RSE avec 1 000 euros supplémentaires de la part de la Région Bourgogne Franche-Comté et le kit communication offert en sus par l’agence MOOVE.
Dans la catégorie Commerce, les récompenses – 1 000 euros offerts à chaque fois par la Région BFC, la Banque Populaire et GROUPAMA Rhône-Alpes-Auvergne – ont été gagnées par Pauline BASSANT, candidate de Côte d’Or, avec sa société « l’Ours Pimpant ». Explication de texte de la lauréate : « « L’Ours Pimpant », c’est votre tanière où vous réfugier l’après-midi pour un café, un chocolat, une pâtisserie ou bien encore le soir pour l’afterwork, à Dijon. Nous proposons des produits locaux dans un univers atypique et unique… ».
C’est une société de service de la Nièvre (VAN LIVE) pilotée par Thomas CHAMOTTE qui s’octroya la catégorie « service ». Au passage, le dirigeant remercia la Société Générale pour son don de 2 000 euros et la Région BFC pour les mille euros perçus. Originalité de la chose : « VAN LIVE » n’est ni plus ni moins qu’un studio de musique ambulant !
Dans la seconde catégorie, récompensée par ce prix spécial, c’est la société « IMACT » du Doubs, fondée par Etienne LAURENT qui a subjugué le jury et repart avec 1 000 euros de la Banque Populaire BFC et le kit communication DOOXY. L’entité est spécialisée dans les solutions de pilotage Intelligent des bâtiments.
Des espoirs nationaux qui brûlent de se faire connaître !
Quant aux espoirs nationaux – ils sont sélectionnés pour le Concours Talents BGE National avec 1 000 euros chacun offerts par le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne -, il s’agit de la société « La BISE » de Yannick BOUTHIERE en Saône-et-Loire, avec une boulangerie Inclusive solidaire et éthique ; l’entreprise « Shed of Milwaukee » de Mathieu PFEFFER (Territoire de Belfort) qui propose une large sélection d’accessoires et de pièces détachées pour motos (dont les passionnés de Harley Davidson, Indian, Buell, etc.) et de « Sports In d’Or » de l’Icaunaise Lydia CHALABI.
Concept unique dans l’Yonne et les départements limitrophes, la jeune entreprise de Malay-le-Grand décline une combinaison de nouvelles activités ludiques et sportives pour les événements privés ou professionnels dans un lieu adapté et convivial avec simulateurs de golf, mini-golf intérieur, terrains de pétanque intérieurs, pistes de squash et en construction, un espace de « padel », une discipline en plein boom aujourd’hui.
En lice pour la sélection nationale, ces trois candidats bénéficieront également d’un portrait sur le site https://talents.bge.asso.fr. Quant au finaliste Bourgogne Franche-Comté, il sera mis en lumière dans une « web-série » avec l’ensemble des finalistes régionaux. Bref de l’or en barre, côté communication !
Thierry BRET