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Le record de 2022 n’a pas été battu mais il s’en est fallu de peu ! Succès au rendez-vous pour l’édition 2024 de la « Franck Pineau » qui, avec le concours d’une météo clémente a enregistré 1150 participants sur les différents parcours proposés...

 

AUXERRE : Depuis 27 ans, le cocktail est resté le même : un gros zeste de convivialité, une bonne dose de parcours atypiques, un large trait d’organisation très efficace, sans oublier de superbes paysages à consommer sans modération ! Mêlant cyclotourisme, VTT, randonnées pédestres, parcours « trail » et running, la « Franck Pineau » s’adresse à tout le monde, que l’on soit sportif confirmé, débutant ou en voie de « reconversion » !

Samedi, aux alentours de 9h30, ils étaient déjà nombreux à prendre le départ des deux circuits les plus longs de la journée, au titre énigmatique : la « Reine des voyelles » et ses 160 km, tirant son nom des nombreux villages traversés et la « Serinette », avec ses 130 km cheminant en bonne partie le long du Serein. Pour ouvrir la route, excusez du peu, l’ancien champion cycliste Aubois, venu en voisin, Pascal SIMON, qui fit notamment les belles heures du tour de France 1983, porteur sept jours durant du maillot jaune, dont plusieurs avec l’omoplate fracturée ! Un habitué de la manifestation, par amitié pour Franck PINEAU, avec qui il courut dans les rangs professionnels, au début des années 80.   

 

 

Gare à l’acide lactique, ça va piquer !

 

Au micro, les consignes se succèdent : « La bonne route les gars ! Faites-vous plaisir, ouvrez bien les yeux, y’a des paysages… ». Mais la topographie de certains parcours nécessite d’en avoir sous la pédale, à commencer par celui au nom prédestiné, « L’Acide lactique », dont les 63,5 km comportent 1 239 mètres de dénivelé : « ça va un peu piquer ! Mais un cycliste qui ne sait pas ce qu’est l’acide lactique, faut qu’il aille jouer aux échecs ! ».

Gare aux « murs » d’Irancy et de Chitry, à la pente impitoyable frôlant les 17 %. A mi-chemin entre le vélo de route et le VTT, le « Gravel » est synonyme de liberté, empruntant aussi bien les routes que les chemins. Deux circuits au programme cette année, dont la « Francis Mourey », du nom de celui qui fut neuf fois champion de France de cyclocross et médaillé aux championnats du monde 2006. Lui aussi présent par amitié pour le parrain de la manifestation, qui fut son directeur sportif lorsqu’il était coureur professionnel.

 

 

Priorité à la sécurité des participants

 

Si le chronomètre est absent de la manifestation, la sécurité y est de mise compte tenu des routes empruntées et le président de la manifestation Eddy BÈVRE multiplie les consignes de sécurité : « ce n’est pas une course, il n’y a rien à gagner à la fin à part un sandwich et une bonne bière alors l’idéal, c’est qu’on trinque tous ensemble ! ».

Un message relayé par le tout jeune retraité Franck PINEAU, présent ce samedi au stade de l’Abbé Deschamps, après plus de deux décennies passées en qualité de directeur sportif au sein de l’équipe cycliste Groupama FDJ : « faites gaffe aux bagnoles, il faut savoir partager la route… ».

 

 

Bientôt 10 heures, c’est au tour des marcheurs de s’élancer, encadrés par des membres de la section « AJA randonnée ». Deux heures avant eux, les plus courageux avaient pris le départ d’un circuit de 31 km, à décliner selon la forme de chacun, « trail » ou randonnée.

 

 

Un col du Crémant à gravir à 5 km/h !

 

Avec des parcours au nom sans équivoque comme « La Vigneronne » ou « La 5 Cépages », nul besoin pour les participants de consulter la carte pour savoir qu’ils auront à affronter les redoutables pentes des côteaux avoisinants.

Le message au micro n’est pas des plus rassurants : « sur la fin, vous allez monter le Col du Crémant, la route n’est pas en très bon état, mais comme vous allez le monter à 5 km/h, vous ne vous en rendrez pas compte ! ».

Parmi les lieux de ravitaillements inscrit au programme, un célèbre domaine d’Irancy, mais pas certain pour autant qu’une descente de cave soit prévue ! Pas de col de bouteille pour les « fous de vélo », celui du crémant suffira à leur bonheur !  

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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La trouvaille est géniale. Pas commune du tout. Un brin insolite, tout en alliant l’utile à l’agréable : à savoir rechercher un job en s’adonnant à quelques activités physiques sur une piste d’athlétisme. Simples, bien sûr, il n’est pas imposé aux demandeurs d’emploi de réaliser les minima olympiques pour y participer ! D’autant que recruteurs et postulants à la vie active sont présents sous couvert de l’anonymat durant les épreuves. Il fallait y penser. France Travail l’a fait, sous le sceau de son pertinent concept, « Du Stade vers l’emploi »…

 

AUXERRE : Et si la quête d’un emploi devenait une discipline olympique à l’avenir ?! En tout cas, le concept « Du stade vers l’emploi », concocté avec le concours de la Fédération française d’athlétisme, l’Agence Nationale du Sport ou le Comité Olympique 2024 mérite que l’on s’y attarde quelque peu au vu de sa configuration spécifique qui permet aux recruteurs et demandeurs d’emploi de se retrouver ensemble mais sans être identifiés au préalable les uns des autres sur la même piste de la pratique sportive.

Une formule qui plaît bien à ces acteurs indissociables de l’offre et de la demande côté employabilité, renouvelée pour la seconde année consécutive dans l’Yonne, à l’initiative de France Travail (ex-Pôle Emploi).  

Certains trouveront l’idée farfelue mais après tut pourquoi pas ! Car, d’un aspect originalité, il n’y a pas photo cette déclinaison moderniste et musculaire de l’entretien d’embauche et de la découverte de l’autre en quête d’un job vaut son pesant de cacahouètes, enrobées de sirop d’érable, tabernacle ! Comme ils disent dans la « Belle Province » !

 

 

Privilégier les liens de la relation publique

 

Plantons le décor. Le rendez-vous proposé sous un radieux soleil de printemps se déroulait sur la nouvelle piste d’athlétisme, inaugurée il y a peu par la gloire de l’Olympe, Guy DRUT. Une piste et son revêtement si particulier qui font désormais la joie des dirigeants du Stade Auxerrois. Mais, que l’on se rassure : il fallait faire fi des épreuves officielles de la discipline phare des Jeux pour ce public dont certains ne n’étaient guère habitués à pratiquer un sport, à la vue de quelques silhouettes un peu arrondies. Qu’importe !

Comme le disait si bien le baron Pierre de COUBERTIN, père de la renaissance de l’olympisme moderne, « l’essentiel est de participer ». Ce qui fut le cas pour les cent-vingt personnes se prêtant à ce jeu beaucoup plus subtil qu’il n’y paraissait. Parce pratiquer un lancer de ballon pour toucher une cible – un poste en CDI à pourvoir par exemple ?! – ou courir en équipe en mélangeant les genres (recruteurs et demandeurs) noue nécessairement des liens, face à l’effort, l’adversité, la fatigue, le comique de situation. N’est-ce pas là le but ultime de cette journée, au-delà de trouver un poste ?

Bon, ces jeux du stade englobaient une dizaine d’épreuves sportives. Mais, il était hors de question d’y instaurer un esprit de compétition. Convivialité, plaisir, rencontre, partage formaient l’ossature de ce moment inédit où les rires fusaient parfois aux éclats. Autant d’éléments appréciables pour détendre l’atmosphère, ne pas se prendre la tête et in fine passer une très belle journée aux côtés…de son futur patron ?

Règle élémentaire de base : le tutoiement était de rigueur. Une manière de faire tomber les masques très vite entre les participants et de briser la glace aussi vite que des glaçons peuvent fondre l’été venu dans un verre d’un alcool à base d’anis et fleurant bon le terroir de Provence !

 

 

Des CDI et des opportunités de recrutement dans les quinze jours

 

Il n’empêche que les surprises devaient être de taille dès l’après-midi entre ces joyeux sportifs pas sérieux s’abstenir lorsqu’il fallut troquer le survêtement et le maillot humidifiée de transpiration pour prendre part à un…job dating ! C’est à ce moment-là que se brisèrent les miroirs de ce jeu inattendu de la vérité !

D’autant que parmi la centaine de participants, 80 % étaient issus de la catégorie des demandeurs d’emploi pour 20 % d’employeurs. Il n’y avait pas de sélection établie par France Travail en amont. Jeunes, seniors, personnes qualifiées ou pas qualifiées, sans expérience ou avec un CV long comme le bras se retrouvaient donc là, tantôt, sur le complexe sportif auxerrois pour tenter de décrocher une toute autre médaille que sportive : un travail !

Interrogée sur les retombées de cette opération – la précédente édition eut lieu à pareille époque à Auxerre – Cindy TRICOCHE, l’une des responsables des équipes de France Travail à Auxerre, confirma qu’il y avait eu des contrats en durée indéterminée et des recrutements la saison dernière. Dans un délai de quinze jours, précisément, dans le domaine de l’industrie.

Côté représentativité corporatiste, signalons la présence lors de cette deuxième édition de représentants de la filière industrielle, des services à la personne, du secteur agricole, des agences de travail temporaire ainsi que les adhérents de l’un des partenaires, les « Entreprises qui s’engagent », pilotée depuis la CCI de l’Yonne par une Sandra VERBRUGGEN habillée de circonstance en tenue sportive, question d’exemplarité, sans doute !

Dans tous les cas, une initiative à réitérer dès 2025 afin d’accroître  aussi la visibilité sur les secteurs professionnels en tension comme l’industrie ou le bâtiment.

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est l’âge de la maturité. D’ailleurs, les esthètes en numérologie ne s’y trompent pas. 35 ans - la structure d’insertion par l’activité économique a atteint ce chiffre en 2023 – est synonyme de croissance et d’expansion. De ses activités ? A la bonne heure pour les duettistes qui tiennent les rênes de cet organisme agissant au service, à la fois des personnes en demande d’emploi et des acteurs économiques en quête de nouvelles recrues, Claire DUCHET, présidente, et Isabelle JOAQUINA, directrice…

 

PERRIGNY : « Renouer 89 ». C’est au vue de sa courte appellation l’art de la sémantique qui résume en un seul mot la nature exacte d’une structure associative que l’on ne présente plus dans le paysage icaunais. Une entité qui a pour objectif de recréer des liens pérennes entre les individus – le plus souvent des déshérités des relations sociales et professionnelles -, en leur redonnant le goût à l’effort, à la sociabilité, au travail. A la convivialité, aussi, comme en témoignera le sympathique et humoristique spectacle, parfois désopilant sur la thématique du sport et des Jeux Olympiques, proposé au terme d’une assemblée générale se voulant être le reflet de la bonne santé d’un partenaire incontournable de l’emploi dans le département de l’Yonne.

 

545 personnes embauchées en 2023 : elles renouent avec des liens sociaux

 

« Renouer 89 » a donc eu trente-cinq ans ! La belle affaire pour une association qui semble plus jeune et dynamique que jamais, à l’image de son personnel et de ses dirigeantes, toutes deux vêtues d’un ensemble blanc et vert du plus bel effet ! Le blanc de la pureté (dans les intentions) et le vert de l’espérance (sortir de l’ornière inhérente aux vicissitudes de l’existence), sans doute.

Déjà l’an passé, l’association icaunaise avait présenté un bilan des plus satisfaisants et prometteurs  au niveau de ses activités avec plus de 500 demandeurs d’emploi embauchés pour de la mise à disposition de personnel dans divers domaines d’activités. Selon des périodes à géométrie variable en termes de durée.

Réactualisé, le bilan de cet acteur de proximité à la notoriété établie est encore plus optimal. Ce sont 545 personnes en proie à des difficultés sociales importantes qui ont ainsi retrouvé le chemin de l’emploi, accompagnées par les équipes dédiées sur les huit sites géographiques que compte la structure. Un bilan des plus éloquents malgré les freins à l’emploi qui ne cessent de perturber aujourd’hui les demandeurs d’emploi. On peut citer entre autres la mobilité (inexorable problématique), les aspects psychologiques et le manque de confiance en soi, les écueils financiers, etc.

 

Le précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier de l’emploi…

 

Jouant la carte de la personnalisation des relations avec ce public vivant dans la précarité, « Renouer 89 » obtient toutefois de bons résultats : le taux de sortie sur l’emploi équivaut à 69 %, avec à la clé en guise de bons de sortie une formation qualifiante, au mieux un job. Léger bémol vis-à-vis de l’exercice antérieur : ce taux excédait les 70 % en 2022, s’établissant à 75 %. Preuve que malgré tout, ce système d’accompagnement plutôt efficient d’ordinaire aurait eu plus de mal à faire recette auprès des partenaires entrepreneuriaux l’année dernière ?

Quoi qu’il en soit, « Renouer 89 » est un précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier dans la sphère de l’emploi pour toute personne signataire d’un contrat. Mis à la disposition d’un particulier ou d’un professionnel, le « collaborateur » de « Renouer 89 » intervient lors de missions spécifiques tels que l’administratif, le nettoyage, le bâtiment et les travaux publics, l’hôtellerie-restauration, la viticulture, les espaces verts, la vente, la logistique, la sécurité, les services à domicile. Un patchwork de possibilités qui peuvent durer jusqu’à deux ans.

Nonobstant, Claire DUCHET prévient : « malgré tous nos efforts, les coordinateurs de nos six agences sont restés en peine pour trouver des profils permettant de répondre aux opportunités d’emploi et certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues en 2023… ».

Entraînant de facto une légère baisse de l’activité. Dont acte !

 

 

L’appui de partenaires spécialisés dans le maraîchage

 

Il existe un autre volet d’activité, celui porté par « Renouer Environnement ». Et ce depuis 2015, date à laquelle la structure associative a développé deux chantiers d’insertion, l’un situé à Cheny avec la production et la vente de légumes bio 100 % local, cultivés dans l’Yonne ; l’autre à Pontigny avec un pôle entretien d’espaces verts qui est destiné aux particuliers, collectivités et professionnels.

Le succès de ces deux sites n’est plus à démontrer. Isabelle JOAQUINA le stipule : « Une cinquantaine de personne en difficulté d’emploi ont été embauchées et accompagnées sur ces deux sites en 2023, souligne la directrice de Renouer 89, 65 % d’entre elles sont sorties sur un emploi ou une formation à l’issue de leur contrat de travail… ».

Un nouveau terrain, il est d’une superficie totale de trois hectares, a été ajouté dans la besace de la structure dans la commune de Cheny. « C’était un gros challenge à relever, confie Claire DUCHET, mais nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus… ».

Toutefois, plus optimiste pour la suite, la présidente de la structure se satisfait de l’appui de plusieurs partenaires dont Bio Bourgogne et des Jardins de la Croisière (une nouvelle façon de produire également imputable à un changement d’encadrement) laisse entrevoir une année en cours plus sereine, au niveau de la rentabilité de la surface.

 

 

Le moment d’émotion en souvenir des disparus

 

Lors de cette assemblée générale, il y eut bien sûr un aparté à destination des soutiens financiers de la structure, en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne – on notera la présence de Sonia PATOURET toujours investie et très à l’écoute sur les dossiers du social -, et l’Etat.

A date, Renouer emploie dix-neuf salariés permanents, de véritables chevilles ouvrières qui assurent la bonne fonctionnalité de l’ensemble. Naturellement, il y eut aussi un moment d’émotion lors de l’évocation de Pierre QUEUDRAY, l’inoubliable président d’honneur de l’association. « Un homme de cœur, fondateur de Renouer et qui en fut le président de 2000 à 2011, disparu en 2023 ».

La mémoire de deux autres administrateurs, Jean-François MARCK et Yves GUIDON, trop tôt disparus, fut également saluée.

De l’émotion et de l’optimisme avec de nouvelles perspectives : ce fut donc un grand cru que cette assemblée générale 2024 !

 

Thierry BRET

 

 


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Ils les collectionnent, les récompenses ! Deux distinctions obtenues dans la même journée. Pas mal, pas mal ! Bravo à Laurence et Laurent. Le couple à la ville comme dans la boutique artisanale, d’ailleurs. Celle qui régale depuis Chevannes les amateurs de succulentes pâtisseries, de croissants pur beurre, de pains au chocolat (et non pas ces chocolatines dont on nous abreuve parfois les oreilles à tort dans la sémantique !) ou de variantes de pains concoctés à toutes les céréales ! Le couple BISSON vaut de l’or olympique. Les Grands Prix « Stars et Métiers » ont juste confirmé ce que l’on savait déjà !

 

HAUTERIVE : Un bonheur n’arrive jamais seul. Laurent BISSON le sait très bien et ce depuis longtemps. Depuis qu’il a croisé la route de celle qui l’accompagne encore et encore dans toutes ses pérégrinations professionnelles et ce dès l’âge de…deux ans ! L’amour de sa vie, prénommée Laurence ! Depuis que l’un de ses trois enfants, le passionné Léo, s’est décidé à ajouter un troisième « L » à la raison sociale de l’entreprise artisanale, L & L BISSON. Un vrai jeu des sept familles, condensé en trois patronymes et désormais en trois lettres « LLL » !

Des lettres synonymes de qualité, de professionnalisme, de savoir-faire, de nouveautés, de saveurs exquises au palais lorsque l’on goûte leurs produits...

Alors, retrouver la famille BISSON au top du top de la distribution des récompenses artisanales annuelles, dans le cadre des 15ème Grands Prix Stars et Métiers, élaborés par la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, la SOCAMA et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, n’aura vraiment surpris…personne !  

Il y a des noms d’artisans qui sont devenus de véritables références de leur filière professionnelle dans le landerneau. Le couple formé par Laurence et Laurent BISSON est de ceux-là !

 

Déjà une distinction obtenue l’après-midi, le « Quali’Vie »

 

D’ailleurs, ce nouvel accessit leur va comme un gant…de velours. Obtenir le premier prix de l’apprentissage – une nouvelle catégorie créée par la Banque Populaire et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat cette année – est déjà très révélateur pour une structure entrepreneuriale qui aura au bas mot accueilli des dizaines et des dizaines de futurs boulangers et pâtissiers en ses murs. Une cinquantaine, au total.

L’apprentissage, l’une des raisons d’être de ces esthètes du travail bien fait, effectué dans le respect des règles de l’art et qui ne comptent plus depuis belle lurette les heures qui s’égrènent à la pendule. C’est cela, la vocation et l’amour du métier !

 

 

Avant de rejoindre le manoir de Hauterive au nord de Seignelay, Laurence et Laurent BISSON étaient à…Dijon, quelques heures auparavant où ils recevaient les trophées « Quali’Vie ». Une première édition qui se résumera en…seconde place sur le podium pour le couple de l’Yonne, coiffé sur le fil (et sans jeu de mot, bien sûr) par un salon de coiffure d’Is-sur-Tille (Côte d’Or) à l’évocateur nom de « Blond Vénitien », cela ne s’invente pas !

Ce prix était décerné par la CPRIA Bourgogne Franche-Comté (Commission Paritaire Régionale Interprofessionnelle de l’Artisanat), Harmonie Mutuelle – Groupe VYV, la DREETS Bourgogne-Franche-Comté (Direction régionale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités) et l’ARACT Bourgogne-Franche-Comté (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail).

Origine de la distinction : la mise en place d’une démarche en faveur de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) au sein de l’entreprise. De quoi satisfaire pleinement collaborateurs et apprentis !

 

 

Il a reçu, il aime donner !

 

Commentaires de Laurent BISSON, toujours empreint d’humilité : « on a eu la chance d’obtenir ce deuxième prix régional grâce à ce trophée mis en place, entre autres, par l’U2P, c’est une belle moisson de distinctions. On est des couteaux suisses pour être parmi les meilleurs de notre filière grâce au travail… ».

Une nouvelle ligne à ajouter parmi les nombreuses récompenses qui ont déjà auréolé ce couple, très apprécié dans la commune. A savoir le prestigieux Grand Prix de Meilleur Maître d’Apprentissage de France ou encore la notoriété acquise grâce à la finale du Meilleur Boulanger de France, l’émission phare de « M6 », édition 2024.

Président de la Confrérie des Boulangers et des Boulangers Pâtissiers de l’Yonne, vice-président du CIFA de l’Yonne, Laurent BISSON n’en demeure pas moins un artisan humble et toujours à l’écoute des jeunes, ayant débuté lui-même sa carrière à l’âge de 14 ans. Passionné par son travail, il a même passé son brevet professionnel en cours du soir : une prouesse quand on connaît les plannings démentiels des spécialistes de la boulange !

Modestement, il précise : « j’ai reçu, donc, j’aime donner ! ». Altruiste, il prend un réel plaisir à transmettre son savoir-faire aux jeunes générations. D’ailleurs, la cinquantaine d’apprentis passés entre ses mains dont deux MAF (Meilleurs apprentis de France et cinq finalistes nationaux) ont tous réussi depuis, rejoignant une boulangerie-pâtisserie ou devenant leurs propres patrons. Pas un échec au compteur, c’est donc ça le don de soi ! Chapeau bas…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Concilier l’aspect ludique à la pédagogie. La belle initiative que voilà ! Surtout dans le domaine de la prévention des risques professionnels et la sensibilisation aux gestes à connaître en matière de sécurité. Le tout s’agrémente d’un challenge, concernant tous les acteurs de la filière. « 100 minutes pour la vie ». Il est décliné depuis quatre éditions par l’OPPBTP, l’Organisme professionnel de prévention du Bâtiment et des Travaux Publics, à l’échelle hexagonale. Sa cérémonie des récompenses régionales s’est déroulée il y a peu à l’amphithéâtre de La Brosse…

 

VENOY : Sur la grille de départ, ils étaient plus de 15 000 jeunes à concourir. A l’échelle de l’Hexagone, il va de soi. Vu du prisme de la Bourgogne Franche-Comté, six ont pu valider des récompenses territoriales. Dont un apprenti. C’est le jeune Jérémy qui a remporté le premier lot, un splendide VTT, de quoi lui donner des ailes supplémentaires pour grimper quatre à quatre les quelques marches le conduisant sur la scène de l’amphithéâtre du groupe CFPPA 89 La Brosse. Signalons que deux candidats de l’établissement de l’Yonne ont même pris part au concours national, terminant à la sixième place, toutes sections confondues.

Une dizaine d’établissements, des centres de formation professionnelle, de notre contrée ont tenté leur chance lors de cette quatrième édition d’une challenge un peu particulier mais ô combien important autour de la sensibilisation aux risques sécuritaires dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, le fameux « 100 minutes pour la vie ».

 

Une véritable résonnance auprès des apprentis de la filière

 

A l’origine, le concept a vu le jour grâce à l’OPPBTP, l’organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics. Il s’est déroulé l’hiver dernier, entre janvier et février ; permettant ainsi au corps enseignant, aux équipes éducatives des établissements participants, aux élèves et apprentis de se mobiliser pleinement autour de ce défi visant à renforcer l’ancrage des bonnes pratiques au niveau de la sécurité. Indispensable, de nos jours…

De l’avis des spécialistes de la filière, et notamment des représentants de l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, MM. MILLOT et PONS qui avaient effectué le déplacement, ce concours possède une certaine résonnance en termes de notoriété.

Coachés par l’équipe de formateurs du pôle travaux publics du CFPPA 89, les 19 élèves de seconde année, c’est-à-dire les apprentis du CAP Constructeurs de Routes et Aménagements Urbains, ont pris plaisir à participer à ce challenge. Une réussite au niveau de la motivation puisque deux d’entre eux, comme nous l’avons écrit, se sont même rendus à la finale nationale qui était accueillie à Arras les 27 et 28 mars, rassemblant de fait les douze meilleures équipes du pays.

 

 

 

Sensibiliser à la sécurité : primordial sur les chantiers !

 

Dans les faits, les participants devaient répondre correctement à une cinquantaine de questions liées à la prévention des risques professionnels. Voire parfois à des mises en situation façon étude de cas !

Les organisateurs nationaux de ce concours ne peuvent que se frotter les mains : depuis ses origines, ce sont plus de 230 000 jeunes gens ayant opté pour l’apprentissage qui ont ainsi concouru à ce challenge.

Côté récompenses, il y avait de quoi allécher les jeunes candidats avec à chaque fois dans toutes les régions de France la remise de prix très corrects comme un VTT électrique (c’est le jeune Jérémy qui en a donc hérité par chez nous !), une caméra Go Pro ou un mini-projecteur vidéo pour le troisième du podium !

 

 

Côté accessits, c’est la deuxième année consécutive où l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté et le CFPPA 89 La Brosse gagnent ce challenge régional.

« La sécurité est primordiale dans les travaux publics, elle est primordiale d’être inculquée dès l’apprentissage…, soulignera l’une des représentantes de l’Ecole des TP BFC.

Présent à la remise des prix, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne Christophe BONNEFOND s’est félicité à son tour des excellents résultats du groupe pédagogique, implanté sur sa commune, d’autant que deux jours auparavant le CFA agricole, cher à Hélène TREMBLAY-DECULTOT sa responsable, avait déjà raflé toutes les distinctions du concours des espaces verts et jardin régionales.

« Là, je reviens pour les prix au CFPPA 89, et cela fait plaisir de voir cette réussite avec un établissement de cette qualité ! Je suis très fier de cela…».

Une réussite presque insolente, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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