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Derrière l’échange de maillots, il y avait de la tristesse qui embuait les regards. Logique ! Comment ne pas regretter que cette immersion en terre icaunaise ne dure pas plus longtemps, en compagnie de joueuses nord-américaines, si joviales et en totale décontraction, lors de la cérémonie de clôture de ce stage préparatoire à l’échéance olympique. L’équipe féminine de rugby à VII du pays de l’érable se souviendra longtemps de l’accueil qui lui fut réservée au complexe sportif du RCA. Un club qui s’est accommodé soudain de sa stature internationale…

 

AUXERRE : Des remerciements, il y en aura eu à la pelle ! De la part du Conseil départemental de l’Yonne et de ses représentants (son vice-président en charge des Sports, François BOUCHER) ; mais aussi de la Ville d’Auxerre, via l’un de ses élus, Sébastien DOLOZILEK ! Des satisfécits, également, qui émaneront des dirigeants du Rugby Club Auxerrois (RCA), trop heureux d’avoir su accueillir dans leurs pénates structurelles la délégation sportive du Canada, comprenant une quinzaine de joueuses ainsi que le staff des cinq encadrants, de l’équipe olympique du rugby à VII aux couleurs de l’érable.

Dix jours après son arrivée sur le sol de l’Yonne, la délégation canadienne de rugby à sept tirait donc sa révérence à l’issue d’un stage préparatoire d’avant Jeux des plus réussis, selon David PARIZOT, l’ancien président du RCA. L’occasion était trop belle de se quitter dans l’allégresse, à l’occasion d’une petite cérémonie peu protocolaire, organisée dans les salons d’honneur du club auxerrois.

 

Une médaille dans le viseur de la formation canadienne

 

Avant de procéder à l’ultime séance d’entraînement sur la pelouse du stade Pierre-Bouillot, les féminines de l’équipe canadienne auront eu tout le loisir de participer dans un esprit festif et convivial à ces retrouvailles avec leurs « copines » du Rugby Club Auxerrois, heureuses de vivre ce beau moment de fraternité sportive aux cotés de leur coach, Jérôme LEGARE.

 

 

 

Sans doute avec beaucoup d’admiration dans le cœur : cinquièmes mondiales, les Canadiennes peuvent prétendre en effet à l’une des médailles olympiques dans ce futur tournoi qui débutera à Paris au Stade de France dès le 28 juillet.

A raison de deux séances physiques par jour, le quotidien des joueuses nord-américaines fut plutôt intense dans la capitale de l’Yonne. A peine, le temps de se détendre aux abords de la rivière afin de respirer un peu !

 

 

Une délégation internationale à Auxerre ? De bon augure pour l’avenir !

 

De l’avis de David PARIZOT, l’expérience a été des plus encourageantes pour le club de l’Yonne. « On a prouvé après l’accueil de la phase finale du championnat de France militaire que le club d’Auxerre pouvait recevoir des délégations internationales, confia-t-il, c’est de bon présage pour de futurs évènements que nous pourrions accueillir à l’avenir sur notre territoire… ».

Un objectif confirmé par l’ancien président du club, renouant ainsi avec les relations presse et publiques au cours de cette soirée. David PARIZOT ne manqua pas de remercier l’ensemble des bénévoles de la structure associative, mobilisée sur ce qui restera un très bel évènement dans le calendrier de l’année 2024. Un suivi 24/24 que le groupe canadien aura su apprécier à sa juste valeur…

 

Thierry BRET

 

 


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Férus de mysticisme, d’ésotérisme et de mystères en tout genre, pressez le pas et rendez-vous dès que possible à la galerie auxerroise « MOUV’ART » pour y découvrir une talentueuse artiste qui, c’est sûr, ne manque pas d’imaginaire ! EMAELLE est son nom d’artiste. Un patronyme qui résonne bien au clair de lune sous les étoiles et le cosmos. Son œuvre se découvre jusqu’au 28 juillet dans cet espace si cosy et chaleureux du cœur de ville…

 

AUXERRE : Son pseudonyme nous fait déjà voyager ! Il n’est pas le seul, à la simple vision de ces œuvres hyper travaillées, aux multiples directions graphiques situées aux confins du bizarre et de l’onirisme, porte d’entrée d’un univers parallèle où l’artiste de La Ferté-Loupière veut nous emmener en ouvrant la porte. Comme guide spirituelle ? Comme naguère et en musique un certain Jim MORRISON et les DOORS (les Portes !) ?

C’est une irrésistible plongée vers une autre dimension qui nous est servie là sur les cimaises accrochées aux murs de l’espace auxerrois. D’autres dimensions ? Sans doute à la vue de ces enchevêtrements incroyables de personnages, ces entrelacs de visages, ces condensés de figurines qui prennent vie grâce à la magie créative de la peintre. Un voyage vers l’intimiste le plus pur et un sacré saut vers l’inconnu qui ne demande qu’à être découvert.

Chaque toile mérite que l’on se pose durablement face à elle. Pour mieux la cerner, la comprendre, l’entrevoir, la qualifier. La supputer, aussi, de toute ses réflexions si on la regarde avec un esprit un tantinet trop cartésien. Ici, dans le cas présent, quand on s’imprègne d’une œuvre de l’artiste qui autrefois se faisait appeler Emma ASH, il faut inexorablement lâcher prise. Sortir du mode temporel ordinaire et prendre une irrésistible hauteur d’appréciation, si ce n’est un très sérieux recul qui nous éloigne de la réalité du monde. De notre monde. Pour mieux interférer avec le sien…

 

 

L’appartement du dessus ? Son lieu de vie, petite !

 

Particularisme inattendu que nous révèle la créatrice sans fard entre deux interrogations lors de l’interview : le lieu d’exposition l’a ramène tout droit dans le monde de sa prime enfance.

« J’ai passé une grande partie de mon existence, petite, dans cette maison ! Juste au-dessus de l’espace « Mouv’Art » à l’étage supérieur ! ».

EMAELLE montre de l’index une fenêtre qui surplombe la rue. Son ancienne chambre où elle passait beaucoup de temps à dessiner, à écrire, à lire, à rêver…Un vrai retour aux sources, en somme ?

« Oui, je suis revenue ici il y a trois ans et demi, à l’époque du couvre-feu, ajoute-t-elle, une période où j’avais exposé des pièces comme à la croisée des chemins, hors du temps avec des retrouvailles formidables permettant à un public sevré d’art de revenir… ».

 

 

Le goût de l’inachevé l’habite…

 

Pour ce retour aux sources programmé jusqu’au 28 juillet, l’artiste peintre dévoile une autre facette de son talent imaginatif. A travers la sculpture. Elle y présente différentes pièces qui ne manquent pas de reliefs et de typicité.

« La sculpture, je l’ai commencée en même temps que la peinture, confie-t-elle, mais je n’avais jamais jusque-là exposé le résultat… ».

Volubile, EMAELLE se raconte à livre ouvert. Accessible, passionnante, décalée...

« Je m’oblige à finir mes toiles quand je sais qu’il y a une exposition au bout, souligne-t-elle, mais j’ai un véritable problème avec le fait d’achever les choses, y compris les œuvres artistiques… ».

Pour certains tableaux au format très appréciable, une période de quinze ans aura été nécessaire à l’artiste pour terminer le travail initial, sans cesse remis sur l’ouvrage de la prétendue finition ! Une somme de centaine d’heures, parfois, conférant à l’ensemble davantage de densité, de motifs d’inspiration, de finesse dans le sens du détail ! Un travail où la méticulosité est reine. Quant aux messages, quels sont-ils in fine ?

« Je ne sais pas si dans mon travail, cet acte créatif, il y a véritablement l’intention d’un message, soulève-t-elle, il existe un élan d’expression de ma vie intérieure (antérieure ?) qui est très riche et très dense, depuis petite, j’ai un grand intérêt pour l’humain… ».

 

 

Des œuvres en forme de portes à ouvrir par la compréhension ?

 

Plus EMAELLE touche à l’intime, plus il se dégage une notion d’universalité qui transparaît dans les œuvres qu’elle peint finalement à son rythme, tout en provoquant des césures qui lui sont indispensables.

Elle s’épanche ensuite sur le chamanisme, ses visions d’apparitions, de sainteté, aussi car elle rêvait petite de devenir religieuse ! Le fruit de multiples expériences personnelles, vécues dans la maison d’enfance qui l’a vue grandir. La maison du dessus de l’espace culturel !

Autant de sources vives et inspirantes, profondes et mystiques, dont ses toiles et ses sculptures ne seraient que de véritables portes d’accès, ouvrant sur d’autres dimensions et d’autres choses, du moment que l’on possède la clé ! Peut-être se cache-t-elle dans le titre de l’exposition, « De l’une aux autres » ? C’est sûr : il fait référence inexorablement à ces diverses dimensions spirituelles qui entourent l’artiste icaunaise. Dimensions qu’elle souhaite nous entrouvrir grâce à la vision de ses œuvres aux contours ésotériques…

 

 

En savoir plus :

Exposition EMAELLE

Espace MOUV’ART à Auxerre

Ouverture tous les jours jusqu’au 28 juillet 2024

Entrée libre

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Le cap de la quarantaine lui sied comme un gant ! Un vrai profil de jeune homme prêt à croquer la vie à belles dents tout en s’octroyant de jolies perspectives à la tête de sa propre structure professionnelle, via une franchise interposée ! L’ancien directeur de la concession Opel d’Auxerre – il en dirigeait trois autres entre l’Aube et l’Yonne – Kamel AQQAOUI nous revient en forme olympique. Normal, c’est de circonstance ! Sa nouvelle marotte ? Développer une enseigne spécialisée dans l’intermédiation et la sécurisation des transactions automobiles auprès des particuliers et des entreprises. Nom de code : EWIGO !

 

MONETEAU : Une page s’est bel et bien tournée dans la vie professionnelle de ce toujours jeune homme de 40 ans, Kamel AQQAOUI ! Tout sourire, la tenue décontractée, bien dans l’air du temps estival, il nous accueille dans le bel espace cosy couleur bois qui lui fait office de lieu de réception, la poignée de main affirmée. Sur le bureau, plusieurs dossiers. Derrière son fauteuil, le cadre le certifiant membre du réseau « EWIGO ». Après une quinzaine d’années vécues dans le circuit traditionnel de la vente automobile en concession (pour la marque allemande Opel), Kamel a décidé de tirer un trait définitif et construire un autre projet professionnel qui corresponde davantage à ses appétences du moment. Tout en demeurant dans son domaine de prédilection qui lui colle à la peau depuis ses débuts de carrière, l’univers automobile.

 

Redonner confiance : la priorité des priorités sur le marché de l’occasion

 

Est-ce sa bonne étoile ? Est-ce une fine analyse poussée du marché ? Toujours est-il que le garçon opte ensuite pour un projet qui lui tient à cœur dans un segment de l’activité commerciale automobile, encore peu connue du grand public mais en total développement côté usage : l’intermédiation et la sécurisation des transactions auprès de la clientèle de particuliers et de professionnels. Fruit du hasard, cette rencontre avec les dirigeants de l’enseigne « EWIGO », et le premier d’entre eux, Florent BARBOTEAU, créateur de la marque il y a une décennie de cela ? Que nenni !

« Ce qui me plaisait dans cette structure, explique Kamel AQQAOUI, c’était que nous portions les mêmes valeurs autour de la transparence, de la qualité des prestations offertes aux clients, et de la confiance… ».

Une notion de confiance dont il ne cessera de vanter les mérites lors de cet entretien explicatif très détaillé où le jeune quadragénaire se fera volubile dans le verbe. Et de la confiance, il est vrai qu’il faut en répandre en nombre lorsque son entreprise se positionne sur le segment du véhicule d’occasion ! Un secteur où les arnaques ne sont pas en reste, d’ailleurs ! Des escroqueries qui se traduisent notamment par des défauts de paiement au moment de la vente du bien automobile…

« C’est simple, explique le gérant de la structure auxerroiseil existe une autre entité à l’estampille d’EWIGO implantée à Sens – les acheteurs ont peur de se faire avoir et les vendeurs de ne pas être payés en retour ! ». Une « drôle » d’équation à double inconnue, aux conséquences parfois funestes si l’on n’y prend pas garde…

 

Une implantation aux multiples avantages près de la bretelle nord de l’A6

 

Pour faciliter cette convergence d’intérêt entre acquéreurs et vendeurs, la base de la relation commerciale, EWIGO a imaginé un point de vente automobile ad hoc, en y développant cette filière commerciale novatrice qui semble séduire de plus en plus les consommateurs du véhicule d’occasion. Il en existe à date plus de 150 dans l’Hexagone, à la fonctionnalité identique que celui sis depuis le 03 juin à la périphérie de la capitale de l’Yonne. Histoire d’améliorer cette loi immuable de l’offre et de la demande dans le domaine du marketing !

Fort de cela, la marque au nom étrange est devenue le premier référent de l’intermédiation et de la sécurisation de la vente automobile en France, employant plus de 500 commerciaux. Un réseau qui mutualise ses prestations entre concessions, bien évidemment…

Une fois le choix de l’enseigne validé, Kamel AQQAOUI devait localiser sa zone de chalandise idéale avant l’installation de sa vitrine.

« J’avais deux possibilités, souligne-t-il, soit d’ouvrir cette concession dans la zone des Clairions à Auxerre qui est devenue très vite intouchable – peu de disponibilités et des prix plutôt élevés -, soit de m’installer non loin de l’embranchement de l’autoroute A6, une facilité d’accès rapide pour la clientèle extérieure de venir nous visiter… ».

 

 

 

Une rencontre heureuse avec l’entrepreneur auxerrois Baptiste CLERIN, propriétaire du site, aura permis au néophyte de l’entrepreneuriat de disposer d’un espace ergonomique d’environ 150 mètres carrés, comprenant show-room à la chaude esthétique et équipé de son bar américain, assorti d’un…baby-foot (!), d’un atelier pour réceptionner et livrer les véhicules dans les règles de l’art, d’une zone de stockage de véhicules de près de deux mille mètres carrés, d’un cadre fort approprié en matière de flux, non loin de grandes surfaces (Cora, Lidl), etc. Une fois les travaux d’aménagement effectués, s’en suivit l’installation de l’équipe, à savoir quatre personnes dont deux alternants en apprentissage venant de l’IFAG Auxerre ou du CFA Sup Bourgogne de Dijon.

 

Des prestations avantageuses pour rassurer la clientèle

 

Un mois après son ouverture, le commerce avait déjà vendu sept véhicules. A date, 22 juillet, sept autres voitures d’occasion les ont rejoints ! Et ce n’est pas fini !

« Ici, on prend des occasions toutes marques ayant selon notre charte déontologique moins de dix ans et moins de 125 000 kilomètres au compteur, précise le dirigeant de l’entité, des véhicules qui qualitativement doivent présenter des garanties de la part du vendeur au niveau de leur entretien et contrôles techniques si besoin… ».

Un premier coup d’œil sur le parking montre un panel plutôt éclectique de marques et de modèles dont des Porsche (deux à vendre à des prix raisonnables !), des Audi, Renault, Nissan, Toyota…Il y avait même une curiosité rarissime au coloris vert pomme acidulé de chez SMART en version décapotable !

Particularisme : même les vans et les utilitaires trouvent leur place légitime dans l’endroit !

Quant aux prestations, EWIGO s’engage à offrir toute transparence aux acquéreurs/vendeurs quant à la politique des prix pratiqués en ces murs, sur la traçabilité des véhicules et ses différents possesseurs via des historiques, les détails sur les entretiens, les imperfections de chaque voiture à la miro-rayure prêt, des conditions de visualisation optimale avec une soixantaine de visuels par automobile via le site, la labellisation « Fiable ou remboursé », la livraison à domicile de l’acheteur de leur nouveau véhicule, etc.

Le marché de la voiture d’occasion se porte parfaitement bien puisqu’il est bien plus bien plus important en volume que le marché du neuf. En 2021 par exemple, plus de 6 millions de voitures d’occasion ont été vendues contre 1,65 millions seulement d’automobiles neuves. C’est également le deuxième budget des Français après le logement.

 

Thierry BRET

 

 


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Une fois de plus, nous vous emmenons au cœur d'un établissement villageois. C'est chouette toutes ces récentes ouvertures commerciales dans le pays du Sénonais, généralement impulsées par les municipalités : des dossiers à  monter avec toute l'incroyable paperasserie inhérente ! Ce n’est pas toujours simple. Récemment, une boulangerie vit le jour à Véron. Une autre va bientôt rouvrir à Etigny. Comme quoi, ce commerce si typique de la France a encore de beaux jours devant lui. N'en déplaisent aux sempiternels oiseaux de mauvais augure, qui n'y dépensent jamais le moindre fifrelin et qui en prédisent souvent la fermeture…

DIXMONT : Cela fait du bien de retrouver des commerces dans nos campagnes, car en quarante ans, tant ont fermé, tandis que trop de grandes surfaces se développaient. Ne demeure désormais que 25 % de villages comptant des commerces. En 1980, ce pourcentage était supérieur à 70 % !

Dixmont et ses 900 habitants n'échappent pas à la règle. On y connut l'épicerie de M. PUECH, le bistrot de la fontaine. Oui mais ça, c'était avant !

Prenant le taureau par les cornes (on parle d'un adjoint tenace qui porta le projet de bout en bout), la municipalité a remodelé la voirie environnante autour de cette belle petite fontaine, appuyée en la matière par l'entreprise EUROVIA, représentée dans le Sénonais par un jeune ingénieur aussi sympathique que professionnel : Nicolas MARY. Autour de cette petite placette s'ouvrit voici deux mois un bar restaurant épicerie, baptisé « Chez Gésa et Nico ».

 

 

Des vins au verre de bonne qualité

 

Ce délai permet souvent à une jeune maison d'avoir  trouvé ses marques ou presque ! Comme le chantaient si bien « Stone et Charden » voici un demi-siècle : « Il y a du soleil sur la France » ! Ce vendredi-là, il brille aussi à Dixmont. L'établissement se voit de loin et l'intérieur révèle une grande luminosité bien plaisante.
Attablons- nous ! Je compte environ 35 convives. Pas mal pour un village de 900 âmes ! L'aimable patron s'enquiert de tout un chacun : « avez-vous bien mangé ? Cela vous a plu ? ». Quelques agriculteurs viennent déjeuner pour la fin des moissons. 
A l'apéritif, bonne pioche pour le verre de coulanges blanc du domaine HOUBLIN ! A la table voisine, le patron propose à un convive de goûter un vin de Loire (Saint-Nicolas de Bourgueil de mémoire...). C'est une bonne chose pour le vin au verre de proposer autre chose qu'un chablis souvent pas terrible ou un quelconque irancy. Ces vins méritent mieux que cette déclinaison au verre, souvent médiocre !

La première formule est à 18 euros. Le menu complet est à 23. Trois entrées, plats et desserts sont ainsi proposés à l'ardoise. En entrée,  les salades s'y font légitimement Cla part belle. Je choisis la salade troyenne avec de l'andouillette poêlée. La salade est bonne, bien assaisonnée  et composée notamment de concombres et de goûteux oignons rouges (un peu plus cher, certes, mais meilleurs ainsi déclinés pour ce légume bulbe incontournable dans la cuisine).

 

 

Un poisson qui ne ruisselle pas sur son lit de fenouil…



Bonne pioche aussi que le rosé local, toujours de chez HOUBLIN. Ouf ! En la matière, nous échappons à l'insipide et trop omniprésent gris blanc. Dans l'Yonne, nous avons aussi de bons vins rosés, et il est plaisant de se les voir proposer ! Le pain est bon aussi.

L'ambiance est plutôt plaisante dans les tables autour. A l'une d'elles, ils sont dix convives sûrement d'une même famille. Le service se déroule sans tension, et les assiettes sortent régulièrement.

En plat, le filet de sébaste sauce chablis fait du bien au palais. L'assiette est agréable, le poisson cuit à l'eau ne ruisselle pas comme trop souvent...Il est posé sur un lit de fenouil : c'est bon. La sauce nappe notre poisson. Quelques légumes façon ratatouille en accompagnement sont savoureux, de belle texture pour les courgettes. Je ne suis pas certain que les frites surgelées sûrement et farineuses de surcroît apportent grand-chose à cette bonne assiette ! Quitte à mettre un féculent, du riz à la créole semblerait plus en phase avec ce bon plat !

 

 

Eplucher, assaisonner, rissoler, mijoter : le « b.a-ba » de la cuisine !

 

En dessert, je choisis la mousse au chocolat. Une fois débarrassée de son inutile chantilly industrielle, elle apparaît dans ses délicieuses saveurs chocolatées. Comme le dit un vieux proverbe anglo-saxon : « on n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression ! ».

Mission réussie chez « Gésa et Nico » à qui l’on souhaite une belle réussite dans cet attachant village. Surtout, ne pas se laisser embobiner p0ar ceux que l'on appelait antan des représentants - désormais ce sont des commerciaux ! - en achetant leurs cochonneries toutes faites, au lieu de faire de la cuisine ! Ce qui ferait fuir la clientèle. Je me souviens jadis d'un souvenir de la sorte à Bellechaume après un fort joli départ pourtant. Continuez à éplucher, à assaisonner, à écumer, à mijoter et à rissoler : c'est pour cela que la clientèle vient chez vous !

Alors, à la prochaine visite à Dixmont, juste histoire d'y trinquer au comptoir avec le sympathique édile  du village, un « certain » Marc BOTIN !

 

 

En savoir plus :

Les - : rien à signaler pour aujourd'hui. Cela arrive !

Les + : la cuisine est  assaisonnée. Le service est aimable.

 

 

Contact :

Chez Gésa et Nico

10 rue d'Eichtal

89500 DIXMONT

Tel : 03.86.95.44.91.

Fermé le dimanche soir et le mardi : il vaut mieux réserver ! 

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Le format est quelque peu inhabituel pour l’endroit. Celui-ci propose d’ordinaire des manifestations artistiques sur la quinzaine. Quarante-huit heures, à peine, pour savourer à leur juste valeur les nombreuses œuvres (huiles, pastels, aquarelles…) proposées là, c’est trop court ! Pour autant, les visiteurs ne manqueront pas d’honorer ce rendez-vous culturel au cœur de l’été : l’exposition de l’atelier des Arts Plastiques d’Héry. S’y rendre équivaut à se donner une bouffée d’air frais dans la tête au vu de la palette de créativité…

 

GURGY: On appelle cela de la générosité. De la solidarité, aussi. On ne peut donc que saluer l’initiative de la bourgade de Gurgy et de ses équipes municipales d’avoir ouvert son espace culturel ce week-end afin d’y accueillir l’association artistique d’une commune voisine.

En l’occurrence, celle d’Héry. Là-bas, sévit depuis 1989 une dynamique structure associative, baptisée sobrement « l’Atelier d’Arts Plastiques ». Une référence par l’abondance d’artistes amateurs ou confirmés qui la fréquentent  toute l’année. Une cinquantaine, dit-on. Ce qui n’est pas si mal mais l’on sait que l’Yonne regorge de talents multiples et éclectiques, voire parfois de pépites surprenantes à découvrir sans aucune modération dans cet univers de la créativité et de l’imaginaire fertile que l’on nomme l’art.

 

 

A la  recherche du coup de cœur et de l’inoubliable…

 

Là, ce sont une dizaine de membres qui présentent le fruit de leur travail. Des huiles, des aquarelles, des pastels réalisés chez soi ou dans la salle dédiée à la pratique de la peinture, de la poterie, du cartonnage que met à disposition des esthètes de la création, dans ce fameux atelier, sis à Héry.

On y retrouve des noms connus (Sylvie AUVRAY-COMIN, Gérard COLLIN, Annie LECOLLE…) et moins connus mais qui méritent toute l’attention du visiteur en quête de la pièce rare, inoubliable, coup de cœur, à l’esthétisme parfait, propre à la rêverie…

Nous, on aura flashés sur les portraits réalisés au pastel de Chantal DEL PESO aux belles expressions dans le regard et à la pureté juvénile sur les visages ; aux senteurs imaginaires de ces champs de lavande, symboles de ces paysages de Provence qui fleurent bon le dépaysement et les vacances de Gérard COLLIN ; aux nues enchanteurs et si troublants esquissés par une Sylvie AUVRAY-COMIN très inspirée dans la technique et dans le geste ; aux cinq volets picturaux offrant l’opportunité de ce vol de grands papillons couleur rouge orangé de se mouvoir dans la perspective avec la grâce de Jocelyne VERRIER….

 

 

48 heures, c’est trop court !

 

Seul bémol au tableau : deux jours, c’est bien trop court pour se poser durablement devant chacune des œuvres et en admirer toute la quintessence en prenant le temps. Mais, bon, on ne fera pas la fine bouche pour autant ! On se contentera donc de ce petit instant de bonheur pour apprécier le travail de ces artistes, issus de cet atelier. Un atelier et ses représentants qui sont très loin de démériter…, qu’on se le dise !

 

 

En savoir plus :

Les artistes présents :

Sylvie AUVRAY,
Nicole BOUDARD,
Gérard COLLIN,
Chantal DEL PESO,
Micheline FRAISSE,
Christiane GAGNEAUX,
Annie LECOLLE,
Francine MUSARD,
Marie-Odile NESEN,
Jocelyne VERRIER

 

 

Exposition de l’Atelier d’Arts Plastiques d’Héry

A l’Espace culturel de GURGY

Samedi 20 juillet et dimanche 21 juillet 2024

De 10 h à 18 heures

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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