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Peut-on encore investir en bourse malgré les fluctuations importantes enregistrées sur le CAC 40 et malgré les chutes vertigineuses du cours de certains secteurs comme les start-up, en mars dernier ? Quel est l’avenir des boursicoteurs face aux plus gros investisseurs institutionnels (encore surnommés les « ZINZINS »), capables d’intervenir à la nanoseconde ? Quelle est la limitation des risques ? Existe-t-il des possibilités de gérer de modestes portefeuilles face à ces géants de la spéculation financière, qui, grâce aux algorithmes et logiciels performants, simulent, voire anticipent le comportement des investisseurs ? Eléments de réponse…

 

TRIBUNE : Qu’est-ce que l’indice CAC 40, comment fonctionne-t-il ? Le CAC 40 est un indice boursier calculé à partir du cours des actions de certaines sociétés cotées à la Bourse de Paris. Elles sont au nombre de quarante et chacune est affectée d’une pondération en fonction de son poids dans l’économie. Il s’agit de l’indice le plus connu. À sa création en 1988, l’acronyme « CAC » signifiait « Compagnie des Agents de Change ». Aujourd’hui, il signifie « Cotation Assistée en Continu ». La valeur d’origine, au 31 décembre 1987, était fixée à 1 000 points. Depuis, le CAC 40 avait connu son plus haut niveau en 2000, le 04 septembre, avec 6 944,77 points. Ce niveau s’explique par une bulle spéculative portant sur les sociétés technologiques. L’indice a ainsi fait face à trois krachs boursiers majeurs : le premier à la suite de l’éclatement de la bulle Internet en 2001 et 2002 ; le deuxième en 2008 au cours de la crise des « Subprimes » ; le troisième en 2020, avec pour déclencheur la pandémie de la COVID 19.

 

Le yoyo du CAC ne cesse de surprendre les marchés…

 

A 7 396 euros le 12 avril dernier, le CAC 40 enregistre une variation de près de 12 % depuis le mois de janvier : 7 463 au plus haut et 6 624 au plus bas ! Il a même dépassé depuis la barre des 7 500 points !

La Bourse de Paris, comme l’ensemble des bourses mondiales, subit en permanence les interférences d’autres bourses, des différents marchés financiers, des prévisions de croissance du pays, des indices de prix, du taux de chômage, du cours du pétrole…

Pour les sociétés cotées, les résultats trimestriels, les projets d’investissement, les conflits sociaux, les cours des matières premières vont interférer en permanence sur les cours de bourse et surtout sur les anticipations de certains investisseurs. Autre donnée importante sur les marchés financiers : les taux directeurs des Banques Centrales (la BCE pour l’Europe). En effet, les augmentations de ces taux peuvent limiter les investissements (crédits plus chers). D’autre part, face à l’instabilité des taux, il faut surveiller les taux pratiqués sur le marché obligataire. Une obligation est un titre de créance qui rapporte un intérêt et est (en général), sans risque pour le capital placé. L’action est un titre de propriété qui permet de voter aux assemblées des actionnaires, de participer aux bénéfices via les dividendes, mais de perdre son capital !

Ne jamais oublier la règle concernant tout placement : la rentabilité est proportionnelle au risque. Lorsque les taux du marché obligataire sont élevés, les investisseurs délaissent les actions au profit d’un placement plus rentable et moins risqué : les obligations !

 

 

Mesurer ses gains potentiels dans des secteurs porteurs…

 

En matière de conseils boursiers, le « satisfait ou rembourser » n’existe pas ! Pas plus du côté des journalistes spécialisés que pour les experts en tout genre. Retenez que les conseillers financiers des banques n’ont pas le droit de donner des conseils pour investir en bourse : leur responsabilité serait alors engagée…

Des règles simples sont à connaître. Tout d’abord, il faut garder un certain niveau de liquidités afin d’effectuer les arbitrages nécessaires et de répondre à des investissements opportuns. Il est important de se fixer, action par action un niveau de plus-value et s’y tenir : si vous fixez à10 % votre gain, il faut vendre et réinvestir. En affaire, il est important de savoir prendre son bénéfice.

Avant de cibler des entreprises, il convient de mesurer les gains potentiels dans les secteurs les plus porteurs : le « biotech», l’hydrogène, un secteur en pleine explosion, idem pour les entreprises liées aux semi-conducteurs. Les mines de lithium comme « ALBEMARLE » sont appelées à un bel avenir et à garder en fond de portefeuille…

 

 

 

 

S’accompagner de connaissances médiatiques poussées…

 

 

Les entreprises endettées (dans une mesure prudente) sont privilégiées en période d’inflation. On doit aussi s’intéresser aux dividendes versés chaque année et à leur évolution… Attention, la date prévue du versement des dividendes impacte le cours de bourse : plus on se rapproche du versement et plus le cours sera élevé.

Il faut également avoir accès à des sources d’informations fiables ; des revues spécialisées comme « Forbes », « Bloomberg » en version Europe, « Capital », « The Economist »… Des sites d’informations boursières en temps réel : les plateformes de trading en ligne, comme « Pro Real Time Trading » ne sont pas gratuites.

Les journaux quotidiens comme « Le Monde » ou « Le Figaro » ne sont plus suffisants. Quant aux données concernant la santé financière des entreprises (niveau de fonds propres, d’endettement par rapport aux fonds propres, niveau de liquidités, perspectives de dividendes…), elles sont lisibles par les spécialistes.

Il est possible aujourd’hui d’ouvrir des comptes et de donner des ordres de bourse directement en ligne : ici encore attention aux frais.

La bourse, c’est du risque ! En théorie, on peut tout perdre, et ce sont nécessairement des placements dit de « long terme ». Réaliser des plus-values boursières à court terme est une utopie !

Alors, si vous vous dites que tout cela est trop complexe et trop risqué, il est temps de rejoindre les « addicts » du livret A : sans risque et disponible en permanence !

Le temps du Palais Brongniart, de la cotation à la criée et à la craie sur tableau noir, d’une « Corbeille » qui en son centre était garnie d’un tas de sable, permettant aux agents de change d’écraser les mégots de leurs cigares est désormais bien terminé.

On raconte qu’un agent de change, les jours de bourse très chahuté, téléphonait à sa secrétaire afin que la baignoire, contigüe à son bureau soit remplie : il prenait son bain tout habillé !

Aujourd’hui, plus d’agent de change, mais un Palais Brongniart devenu est un musée. Plus de bain non plus. Juste une douche froide garantie pour les boursicoteurs mal avisés…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Force est de reconnaître que la Nièvre et l’Yonne sont un peu en seconde division gourmande, à contrario de nos voisins de Saône-et-Loire et de Côte d’Or. Ces deux départements sont en effet un brin mieux placés, en milieu de tableau de la division supérieure côté gastronomie ! Cependant, le nom d'une petite localité icaunaise a l'insigne privilège de résonner dans le monde entier : oui, c'est le long du Serein et elle se nomme Chablis. Bienvenue !

 

CHABLIS : Chablis, c'est environ 15 % du vignoble bourguignon avec 4 500 hectares cultivés environ. L'export (États-Unis, Grande-Bretagne, Japon...) marche à fond, incitant parfois certains domaines à faire quelque peu « pisser » la vigne, selon une expression usitée. D'autres, plus précautionneux, continuent à œuvrer dans les règles de l'art, de ce nectar apprécié pour sa minéralité.
Un cadre aussi clair que lumineux, une belle vue sur le Serein et nous voici attablés au « Au Fil du Zinc », un restaurant référencé au Michelin 2023 dont on entend dire grand bien par chez nous !

Ici-bas, aussi, les nappes ont disparu ! Il faudra s'y faire, c'est une sorte d'adieu à l'élégance...

Comme n'est pas Chablis qui veut, l'opulente carte nous indique l'excellent « Chablis Premier cru Vau-de-Vey » du réputé domaine Roland LAVANTUREUX.

 

 

Le maquereau, le poisson devenu le chouchou de nos chefs !

 

Le service n'est pas méchant ni plus gentil : il ne manquerait plus que ça ! C'est une sorte d'automatisme déshumanisé, enlevant les assiettes sans mot dire. Parfois, désormais, il y a des robots-serveurs : on a - presque - envie de crier, « chiche et pourquoi pas » ! C’est triste, non ?

Cela commence fort avec de délicieuses mises en bouche, dont une plus remarquable que les autres avec cette tartelette de tête de veau sauce gribiche : sublime croustillance.

Force est de reconnaître, que la suite sera à l'unisson. L'asperge verte est impeccablement cuite et accompagnée d'une onctueuse « burrata ». Un pain feuilleté tiède parachève le tout. Ensuite, ce poisson bleu est devenu le chouchou de nos chefs ; c'est, c'est...le maquereau, en pleine saison, et ici brûlé à la flamme. Il est accompagné d'une savoureuse harissa bien dosée. 

 

 

Deux gouttes de jus et une légère fausse note de style…

 

Nous demeurons ensuite en Bretagne avec le lieu jaune. Il est agrémenté de verdoyants petits pois printaniers et de noix de coco : une assiette des plus harmonieuses. Quant au poulet qui suit, il vient de la proche ferme des « Chocats » à Merry-Sec.

La volaille est finement assaisonnée, la cuisson précise. Le jus « à la diable » est délicieux. Mais, sitôt versé deux gouttes dans nos assiettes, le serveur rapporte en cuisine la mini-verseuse. Pourquoi pareille mesquinerie !

Cela m'arriva aussi dans une table doublement étoilée au Michelin. Désolé, mais ce jus est nôtre : nous allons le payer en partant et nous aurions apprécié de le goûter à nouveau. Revenez donc, élégants maîtres d'hôtel d'antan et vous aussi, charmantes serveuses !

Signalons le très joli travail sur le « brie de Meaux », ici, des plus surprenants. Le fromage travaillé est un des vrais plaisirs découverte d'un véritable déjeuner au restaurant.

 

 

 

 

 

Une cuisine personnalité des plus goûteuses…

 

Le dessert est aussi délicieux que surprenant. Il mêle pomelo corse, faisselle de chèvre basilic et citron noir. Il en ressort un modèle d'équilibre avec une agréable acidité de fin de repas.

Le chef Mathieu SAGARDOYTHO est un vrai cuisinier. Sa goûteuse cuisine personnalisée et éminemment maîtrisée mériterait cependant un service plus à l'unisson de ces mets délicieux. Longue vie, donc, « Au Fil du Zinc » où il fait bon s'attabler.

 

 

En savoir plus

 

Les - : la jolie  carte des vins est écrite comme les additifs d'un contrat d'assurance ! Prévoyez votre loupe pour la décrypter svp !

Les + : la cuisine personnalisée de produits de qualité.

 

 

 

Contact :

« Au Fil du Zinc »

18 Rue des Moulins

89800 Chablis

Tel : 03.86.33.96.39.

Premier menu à 45 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 

 

 

 


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Passer des bancs de Sciences Po à une activité salariée au sein d’un cabinet londonien de conseils en développement international relève d’un parcours des plus classiques. Abandonner sa carrière de consultante et partir se mettre au vert dans le Gers pour se lancer dans l’élevage bio de porcs gascons l’est beaucoup moins ! Un chemin de vie atypique que Noémie CALAIS est venue raconter le temps d’une escale auxerroise à Saint-Germain, dans le cadre des « Conversations de l’Abbaye »…

 

AUXERRE : Depuis le film éponyme d’Étienne CHATILIEZ, l’on sait qu’en terre gersoise, le « bonheur est dans le pré » ! Noémie CALAIS pour sa part, a trouvé le sien sous les pattes de ses cochons, des porcs noirs gascons qu’elle élève en bio et en plein air depuis cinq ans. Une reconversion imposée par des problèmes de santé, liés à la pollution citadine, qui s’inscrit aujourd’hui dans un choix de vie et une réflexion collective visant à concilier résultats économiques, ambition écologique, bien-être animal et alimentation de qualité au juste prix pour le consommateur.

Débarquée par hasard dans le Gers - « et comme beaucoup, restée par choix… » - cette jeune femme d’une trentaine d’années s’est installée à Montegut. Une commune située à une dizaine de kilomètres d’Auch, au sein d’un projet agricole collectif et durable, regroupant plusieurs producteurs tous engagés en bio.

 

Un rapport à la mort ayant changé son approche de l’élevage…

 

Confessant un véritable coup de cœur pour le cochon - « un animal qui symbolise la joie, l’interaction et avec lequel on ne s’ennuie jamais… » -, l’ancienne consultante s’est rapidement interrogée sur le sens de la mort infligée à l’animal.

« On ne tue pas impunément un animal qui a un prénom et avec lequel on travaille et vit au quotidien. C’est quelque chose sur lequel, il faut mettre des mots et des émotions pour ne pas créer une rupture dans notre société entre le discours végan et celui des éleveurs… ».

Un rapport à la mort qui a changé son approche de l’élevage, réduisant son cheptel pour lui redonner une fonction complémentaire de toutes les autres activités de la ferme collective. A commencer par l’absorption de tous les déchets alimentaires, « le sens historique paysan de l’histoire du cochon, c’était d’être la poubelle des fermes ». Pas d’abattage systémique et régulier, mais une mise à mort dictée seulement par la nécessité, ce qui ne l’empêche pas de continuer à recevoir des messages d’insultes de la part de personnes végans : « c’est très violent de se faire traiter d’assassin ! ».

 

 

Le Français paie-t-il le juste prix de son alimentation ?

 

Le bio et l’élevage haut de gamme peuvent-ils suffire à nourrir le monde ? Le débat est loin d’être clos et alimente toujours les passions, comme l’a rappelé Arnaud DELESTRE, président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et autre grand témoin de la soirée : « l’agriculture est multiple et répond à des enjeux différents. L’on se doit d’apporter de la nourriture à l’ensemble de nos concitoyens, avec des normes de qualité mais aussi d’autres « process », permettant de répondre à tous les marchés… ».

Saluant dans le même temps le parcours inattendu et salutaire de la jeune éleveuse à une époque où le renouvellement des générations est devenu le premier enjeu de l’agriculture en France et en Europe, avec plus de la moitié des exploitants prévoyant un départ en retraite dans les dix ans.Le consommateur paie-t-il son alimentation au juste prix ? Là encore, les avis divergent.

 

« Les aides de la PAC, c’est avec nos impôts ! »…

 

Par le biais de la vente directe et une marge conservée sur l’exploitation à chaque étape du « process », Noémie CALAIS parvient à maîtriser ses coûts de production et à en faire bénéficier ses clients avec des prix « moins élevés que ceux de la boucherie traditionnelle installée en face du marché où je vends mes produits ».

Exploitant céréalier installé à Charbuy, Samuel LEGRAND transforme aujourd’hui une partie de ses céréales en farine traditionnelle sur meule de pierre et a une idée tranchée sur la question : « le consommateur doit payer ! Il faut à un moment qu’il y ait un choc dans les esprits et tant qu’il mettra plus d’argent dans son « iPhone » que dans son alimentation, rien ne changera… ». L’ancien président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, aujourd’hui conseiller départemental et « jeune retraité » de l’élevage Gilles ABRY s’est lui aussi exprimé sur le sujet.

Rappelant que si le consommateur ne payait pas son alimentation au juste prix, c’était parce qu’il s’en acquittait en amont par le biais de l’impôt : « il en est ainsi depuis des décennies et si l’Europe verse des aides PAC, c’est bien avec l’argent de nos impôts… Si aujourd’hui l’on veut remettre en place une vraie société, avec un meilleur respect de l’environnement et d’autres moyens de production, il faut que les consommateurs achètent leur alimentation au juste prix et que les agriculteurs vivent de leurs produits et non de leurs aides… ». Pas certain en effet que, dernier acteur de la chaîne alimentaire, le consommateur par son acte d’achat accepte de passer deux fois à la caisse !

 

 

 

En savoir plus

« Plutôt nourrir - L’appel d’une éleveuse » de Noémie CALAIS

Tana Editions - Prix 18,90 €

Dans ce livre écrit à quatre mains avec Clément OSE, un ancien condisciple de Sciences Po, Noémie CALAIS raconte son combat quotidien pour continuer à travailler dans le respect du vivant et le refus de tout modèle d’élevage intensif.

 

Prochains rendez-vous des Conversations de l’Abbaye :

Jeudi 11 mai 18h30 Salle de conférence
« Vivre et écrire le pouvoir » avec Camille PASCAL
Auteur de romans historiques, Camille PASCAL a aussi été conseiller à la présidence de la République. Son œuvre a été saluée par le grand prix de l’Académie française. Dans son dernier ouvrage, « L’air était tout en feu », il fait renaître le temps enflammé de la Régence et de l’enfance du Roi-Soleil…

Jeudi 15 juin 18h30 Salle de conférence
« D’Auxerre aux sommets du cinéma » avec Jean-Paul RAPPENEAU
L’Auxerrois Jean-Paul RAPPENEAU est une légende du cinéma français. Né en 1932, il a réalisé plusieurs chefs-d’œuvre comme « Cyrano de Bergerac » avec Gérard DEPARDIEU, « La Vie de château » avec Catherine DENEUVE, « Tout feu tout flamme » avec Yves MONTAND et Isabelle ADJANI…

 

Dominique BERNERD

 


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Elle aime la capitale de l’Yonne, la députée de La France Insoumise (LFI), conférencière le temps d’une soirée sous l’estampille de la NUPES ! Sa précédente visite en terre auxerroise date du 22 mars 2022. Il y était alors question de présidentielle avec l’hypothèse que Jean-Luc MELENCHON fasse un score le qualifiant pour le second tour face à Emmanuel MACRON. Cette fois-ci, c’est en compagnie du chercheur Mickaël IDRAC que Danièle OBONO évoquera la loi DARMANIN qui remet en cause le droit d’asile et l’immigration…

 

AUXERRE: La dernière fois qu’elle a exposé ses idées lors d’une réunion publique organisée à Auxerre, ils étaient cent-trente personnes à l’écouter et à l’applaudir. Combien seront-ils au soir du 29 avril dans l’une des salles accueillant des conférences, au passage Soufflot ?

Certes, le contexte a changé. Et, il ne s’agit pas d’une réunion de campagne électorale. Plus question de parler de présidentielle, cette fois-ci, mais bel et bien d’une thématique qui perturbe les rangs de la NUPES, donc de surcroît des Insoumis : le droit d’asile et l’immigration. D’autant que le texte législatif soutenu par Gérald DARMANIN promet de rendre la « vie impossible » à celles et à ceux faisant l’une obligation à quitter le territoire…

Spécialiste des migrations de populations, favorable à la mise en œuvre de réseau réunissant tous les acteurs de l’inclusion des enfants en situation migratoire, Mickael IDRAC, chercheur de son état, accompagnera sur l’estrade en apportant ses idées et son ressenti la députée de Paris XVII, originaire du Gabon.

Une intervention publique permettant de creuser davantage un sujet qui ne fait la une de l’actualité, coincée entre la réforme des retraites, la guerre en Ukraine ou la baisse du pouvoir d’achat. Nonobstant, cela mérite que l’on s’y intéresse !

 

 

En savoir plus :

Réunion publique de la députée LFI-NUPES Danièle OBONO et du chercheur Mickael IDRAC

Organisée par le groupe Action d'Auxerre et animée par Adrien PROVENCE.

Samedi 29 avril à 18 heures à la salle Surugue, passage Soufflot à Auxerre.

Thématique : tout savoir de la loi DARMANIN.

Thierry BRET

 

 

 

 


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Effet de surprise garanti pour la « vedette » du jour. Un léger voile trouble, aussi, le timbre de sa voix, confirmant son émotion. Sacré Pascal ! Il ne s’attendait pas à être à pareille fête, mercredi en cette fin d’après-midi. En présence de nombreux amis, qui étaient réunis sous les rayons encore agréables d’un soleil printanier illuminant le complexe golfique. Une réception offerte en son honneur de la part des maîtres des lieux – le Domaine du RONCEMAY – afin de saluer son départ à la retraite...

 

DOMAINE DU RONCEMAY : Son agneau du Quercy, sublimé au parfum de morilles et agrémenté de ses cannellonis de légumes, aura titillé bon nombre de palais enthousiastes et admiratifs à la dégustation de ce mets. Du terroir mais aussi d’ailleurs.

Son bar de ligne, concocté avec de jeunes pousses d’épinards sur une émulsion au lait d’amande, le tout servi avec ses pommes de terre aromatisées au thym et au citron fait encore saliver les papilles des plus gourmets d’entre nous, rien que d’y penser !

Celles et ceux qui auront eu un jour l’opportunité, que dis-je la chance, de pouvoir se sustenter de son appétissante cuisine n’oublieront jamais la succulence des recettes préparées, la saveur des goûts et la qualité humaine de ce chef, Pascal GUELLEC, si discret, mais toujours souriant, et d’une rare positivité même dans les moments les plus âpres d’une vie professionnelle bien remplie avec on l’imagine ses aléas. Ainsi va la vie…

 

Un chef au grand cœur et fidèle à la cuisine d’ESCOFFIER…

 

Dire que Pascal, figure charismatique du fameux restaurant du Domaine du RONCEMAY – une référence gastronomique dans le landerneau - va nous manquer, serait un doux euphémisme !

Sa présence, sa faconde, son humour, mais aussi, son humanisme et sa simplicité laisseront des empreintes presque indélébiles en ces murs où il aura exercé avec maestria son rôle de toque culinaire indiscutable durant une dizaine d’années. Que l’on soit adepte d’un parcours de golf, féru de spa et de détente ou tout simplement un épicurien qui raffolait de sa cuisine finement élaborée et tellement savoureuse en bouche.

Pascal GUELLEC : un destin hors norme, un amoureux de la cuisine traditionnelle – il avait effectué ses gammes derrière les fourneaux à Toucy dans sa « Vieille Auberge » à l’excellente notoriété mais aussi à Paris -, un garçon qui savait aussi bien préparer avec dextérité la tête de veau – on se souvient encore de ces concours pantagruéliques conçus autour de ce plat franchement « gaulois » où était associée forcément la célèbre Confrérie départementale jadis -, un garçon ayant un faible pour le sens du relationnel et l’altruisme. Ses nombreux amis lui rendaient si bien…

 

 

La relève est assurée avec de réelles ambitions culinaires...

 

D’ailleurs, les plus gourmets de ces « camarades » venant le visiter de manière régulière lui et sa brigade compétente dans cet établissement fenêtre ouverte sur dame Nature ne venaient-ils pas aussi se délecter de ses déclinaisons gourmandes proposées autour du chocolat ? Ou apprécier ce fruit de saison que représente la fraise, travaillée en soupe avec du poivre, de la gelée de champagne, et agrémentée d’un délicieux sorbet ?

Décidément, que l’on était salé ou sucré, il y en avait pour tous les goûts avec Pascal GUELLEC et sa cuisine raffinée au fond de l’assiette !

Que l’on se rassure pour les nostalgiques – et pour l’avoir déjà testée à plusieurs occasions ! – la relève assurée par le binôme Virginie JACQUET et Anish CHOUREY, les nouveaux chefs du restaurant, est de première excellence ! Tous deux savent jouer leur partition culinaire en sublimant les produits du terroir sans les dénaturer…On sent poindre de sérieuses ambitions pour figurer tôt ou tard dans un célèbre guide à la couverture rouge ! Mais, ceci est une autre histoire que l’on ne manquera pas de vous narrer !

 

 

Un avenir autour de sa passion : la transmission et le partage !

 

Depuis le 03 mars 2008, celui qui avait exercé ses talents de restaurateur émérite auprès de Françoise et Hubert COUILLOUD, les anciens dirigeants, puis avec la nouvelle équipe de responsables, composée de Jeanne FRANGIE, Thierry GARRET et Fanny GARRET, a donc bouclé la boucle de son parcours professionnel bien rempli, tout naturellement. Un départ en règle après de bons et loyaux services à l’âge de 62 ans – sacré Pascal, il échappe de justesse aux nouvelles contraintes imposées de ladite réforme ! -, n’en a pas fini pour autant avec son pêché mignon : la cuisine !

Disciple d’ESCOFFIER, membre de l’Académie culinaire de France, adhérent de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne – son président Jean-Michel LAMOUREUX ne manquera pas de lui offrir un présent de la part de tous ses condisciples – Pascal GUELLEC ne laissera pas visiblement de côté les casseroles et fourneaux à l’avenir. Mais, ce sera uniquement pour le plaisir et le partage afin de mieux initier les néophytes aux joies extrêmes des arts de la table lors de salons officiels avec on l’espère dégustations à l’appui !

Chantre de la cuisine fraîcheur, de terroir et sans « prétention » - ça, c’est lui qui le dit ! -, Pascal GUELLEC avait aussi pour passion l’art de la transmission à des jeunes pousses, qui de facto devenaient ensuite de véritables émules. On a hâte de le retrouver au détour d’une foire gastronomique, d’un salon ou d’un concours culinaire pour que jamais ne cesse cette envie de partager avec lui cet amour incommensurable du métier…

 

Thierry BRET

 

 


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