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Sans mauvais jeu de mot, il n’y avait pas de casseroles à l’horizon ! A croire que le secret avait été bien gardé dans les alcôves locales de « Renaissance », le parti présidentiel. Les badauds qui se promenaient du côté du « Biarritz », ce vendredi aux alentours de midi à Auxerre, ont dû se pincer par deux fois pour voir s’ils ne rêvaient pas. Attablé face à un café noir, Stanislas GUERINI, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, en grande discussion avec une dizaine de militants, justifiait sa présence dans l’Yonne !

 

AUXERRE: Inéluctablement, l’endroit est devenu son fief ! Car, à chaque déplacement effectué depuis Paris dans la capitale de l’Yonne pour y rencontrer des soutiens du président de la République ou des citoyens – voire par le passé un certain Guy FEREZ alors édile d’Auxerre -, il fait une halte appréciable dans cet établissement du centre-ville auxerrois.

L’un de ces estaminets les plus courus de la ville pour celles et ceux qui désirent boire un verre, manger le morceau et profiter aussi de la bienveillance du patron des lieux, l’excellent Eric MOUTARD, président de l’UMIH 89, l’Union des Métiers de l’Industrie hôtelière du territoire.

Entre Stanislas GUERINI et le « Biarritz », c’est donc une véritable histoire d’affection. En visite surprise à Auxerre, vendredi en fin de matinée, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques n’a donc pas dérogé à la règle de s’y poser, une fois encore, le temps de déguster un petit noir avant de se frotter aux réalités du protocole officiel, en présence d’une dizaine de militants du parti présidentiel, « Renaissance ».

Un protocole devant le conduire, primo, dans le saint des saints de la représentation étatique sur le territoire, la préfecture de l’Yonne où devait l’attendre le préfet Pascal JAN pour y partager un déjeuner. Puis, secundo, du côté de Quarré-les-Tombes, dans les contreforts du Morvan, pour y inaugurer un nouvel appareillage accueilli au sein de la maison « France Services » – l’un des trente-un édifices de ce type érigés dans l’Yonne permettant au service public de se projeter le plus près possible des zones rurales et de maintenir ainsi sa présence grâce à neuf opérateurs distincts -.

 

 

 

La présence de l’Etat se renforce dans les territoires ruraux…

 

Durant quarante-cinq minutes, Stanislas GUERINI a donc profité de ce premier échange informel, nimbé d’une belle luminosité extérieure grâce à un soleil printanier, au contact des militants pour affûter ses futurs arguments – ceux qu’il devait délivrer dans l’après-midi aux confins de l’Yonne – sur cette présence de l’Etat à renforcer dans les territoires ruraux.

Du pain bénit pour quelques figures politiques, bien connues, du sérail, présentes à cette rencontre placée sous le sceau de la convivialité : entre autres, Mahfoud AOMAR, président de l’Association des Maires de France (AMF) de l’Yonne, de Thierry CORNIOT, le maire de Seignelay ou encore de Xavier COURTOIS, le maire de Massangis. On notait aussi la présence de quelques dirigeants d’entreprises telle la rayonnante Sabrina HOHENGARTEN – elle peaufine la dernière mouture de son projet de réseau intergénérationnel destiné aux collectivités, « Les Rebelles de France » - ou de Laurent DEVELLE, de Week-end Ludique, sur le pont dès le lendemain à Coulanges-la-Vineuse avec la première présentation de son concept, « Jeu te Guide » relatant le patrimoine historique du vignoble…

Quant au responsable de la section départementale de « Renaissance 89 », Victor ALBRECHT, il ne pouvait que se frotter les mains à l’issue de ce rendez-vous informel structuré sous la forme d’un échange ouvert qui aura aussi permis d’évoquer le statut des fonctionnaires ainsi que leur revalorisation future.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Invité du mois des « Conversations de l’Abbaye », l’historien et écrivain Camille PASCAL fut aussi conseiller et « plume » du président Nicolas SARKOZY les deux dernières années de son mandat. Une immersion au cœur du pouvoir et un parcours littéraire racontés sous les voûtes de Saint-Germain, avec passion et moult anecdotes, devant un public d’habitués de ce rendez-vous qui est devenu traditionnel.

 

AUXERRE : Camille PASCAL n’était encore jamais venu à Auxerre. Mais, il ne s’y est pas rendu pour autant en terre inconnue, retrouvant pour l’y accueillir, son désormais « collègue de bureau » au Conseil d’Etat, l’ancien député Guillaume LARRIVÉ. Les deux hommes se connaissent bien, pour avoir en leur temps, « joué » ensemble dans la même cour, en l’occurrence celle de l’Elysée, en qualité de conseillers du président.

Pour autant, rien ne prédisposait ce haut fonctionnaire, agrégé d'histoire et ancien secrétaire général de France Télévisions, à collaborer avec Henri GUAINO, à l’écriture des discours mémoriels prononcés par Nicolas SARKOZY. Son arrivée au « Château », un matin d’hiver 2010 à la demande du Président qui cherchait à renouveler son équipe en vue d’un second quinquennat, n’était pas vraiment attendue, à commencer par le secrétaire général d’alors, Claude GUEANT, l’informant que le poste pressenti était déjà pourvu.

 

Nicolas SARKOZY ? Une force à la fois physique et psychologique…

 

De l’aveu même de l’intéressé, « c’était très mal parti ! ». Faute de mieux, on lui demanda d’écrire dans l’urgence le discours des vœux du Président aux autorités religieuses, axé sur les chrétiens d’Orient victimes alors, de différents attentats meurtriers au Moyen-Orient. Le discours plut au « patron », qui lui fit cet aveu : « je l’ai lu à Carla, elle a pleuré ! ». Le début confesse Camille PASCAL, « d’une aventure plus personnelle que politique, d’une aventure humaine extraordinaire ».

Témoin privilégié, il fut de toutes les réunions, afin de mieux s’imprégner et pouvoir restituer dans un discours, la personnalité et les idées de celui qui aurait à le prononcer. Ne cachant pas une certaine admiration pour le personnage : « j’ai compris avec Nicolas SARKOZY ce qu’était le charisme. Une personnalité qui lorsqu’elle rentre dans une pièce, en change immédiatement l’atmosphère, une force à la fois physique et psychologique… ».

 

 

Un regard irrévérencieux sur le pouvoir et ceux qui l’exercent…

 

L’aventure prit fin en même temps que s’achevât le mandat présidentiel : « quand cela s’est arrêté, j’ai eu un moment de très grande déstabilisation. En fait, je suffoquais de tout ce que j’avais emmagasiné comme idées et concepts… ». D’où l’envie d’un livre écrit en trois mois, nourri par le souvenir de tout ce qu’il avait vu et entendu sous les lambris dorés du « Palais », au titre évocateur : « Scènes de la vie quotidienne à l’Elysée ».

C’est un premier succès littéraire et avec lui, l’idée de se lancer dans l’écriture romanesque, avec un opus initial, « l’Été des quatre rois », où fort de son érudition d’historien, il raconte par le détail ces journées de juillet 1830, ces « Trois glorieuses » qui conduisirent à la destitution de Charles X et à la fin de la Restauration. Une forme d’écriture et d’expression née de son statut de témoin privilégié pendant ces deux années passées rue du Faubourg Saint-Honoré : « j’essaie de prendre le lecteur par la main pour le plonger dans l’Histoire en recréant une réalité et en étant très attentif au décor, comme je l’étais déjà dans les scènes de la vie quotidienne à l’Elysée ».

Donnant à ses ouvrages un ton particulier, où l’auteur s’efface pour privilégier un récit immersif : « il est pour moi primordial que l’écrivain disparaisse et fasse du lecteur un spectateur du passé… ».
Des livres liés pour la plupart au pouvoir ou à la perte de pouvoir, et un regard sans concession, voire parfois irrévérencieux sur ceux qui l’exercent ou gravitent autour, rappelant pour l’occasion cette pensée de La BRUYERE : « L'esclave n'a qu'un maître ; l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune ». Une familiarité avec le pouvoir que Camille PASCAL s’efforce d’appliquer à ses personnages historiques et un style qui lui a déjà valu de nombreuses récompenses littéraires, notamment le Grand prix du roman de l’Académie française en 2018.

 

 

En savoir plus :

 

Prochain volet des « Conversations de l’Abbaye », le jeudi 15 juin à 18h30, en la salle de conférence de l’Abbaye Saint-Germain, avec une légende du cinéma français, l’auxerrois Jean-Paul RAPPENEAU. Réalisateur de nombreux chefs d’œuvre parmi lesquels : « Cyrano de Bergerac » avec Gérard DEPARDIEU, « La vie de château » avec Catherine DENEUVE ou encore « Tout feu, tout flamme » avec Yves MONTAND et Isabelle ADJANI.

Dernier ouvrage de Camille PASCAL : « L’air était tout en feu » (Ed Robert Laffont). Une plongée historique et passionnante au temps de la Régence et de l’enfance du Roi-Soleil.

 

Dominique BERNERD

 


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L'agence de notation FITCH a abaissé d'un cran la note de la France, la ramenant à « AA - ». Elle a invoqué les tensions sociales récentes qui pèseront sur la capacité à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevées anticipées par nos gouvernants. Conséquence : l’agence de notation a décidé de pénaliser l’Hexagone qui est considéré dans « une impasse politique », du fait de mouvements sociaux qui sont parfois violents…

 

TRIBUNE : Les agences de notations financières comme FITCH, STANDARD & POOR ou MOODY’S sont des sociétés privées qui apprécient le risque de solvabilité financière d’une entreprise, d’un état, d’une collectivité locale…Les notes sont indiquées par des lettres, de « AAA », pour les meilleures à « D » pour les plus risquées.

Le risque pénalise les émetteurs de titres d’emprunts : les intérêts sont plus élevés, et l’Etat français devra payer plus cher sa dette future vis-à-vis des investisseurs internationaux. Passer de « AA » à « AA - » n’est certes pas dramatique mais confirme une méfiance accrue des financiers.

Les agences de notations souvent contestées, mais incontournables, analysent pour chaque état : les budgets, les déficits, le niveau d’endettement, le PIB, le climat social, les prévisions financières et les stratégies qui en découlent.

Parmi les conséquences, à notre niveau, on peut déjà noter que nos voyants (déficit, endettement, …) sont dans le rouge ; notre capacité à réduire la dette et le déficit est remise en cause. Quant à nos prévisions de croissance, elles sont contestées : on peut également douter de l’arrêt de l’inflation dès septembre. L’agence FITCH met directement en cause le Président MACRON et semble pessimiste sur notre avenir : la situation de blocage actuelle pourrait aussi « créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes ».

 

Des tensions sociales qui apportent des mauvaises notes à l’appréciation financière…

 

 

Les financiers s’accordaient sur un point : si la France augmente l’âge de départ en retraite, la finance internationale saluera la démarche d’un bon point. Hélas, ce que n’a pas prévu notre « Mozart de la Finance », c’est que la rue et les tensions sociales apportent des fausses notes qui peuvent mettre à genoux la meilleure des partitions techniques…

Le passage à « AA - » augmentera logiquement de 0,5 % notre taux d’endettement. C’est peu, certes, mais vu les masses en jeu, le service de notre dette déjà énorme va faire déraper encore plus notre budget.

La bonne nouvelle, c’est que les notes, « AAA », « AAAA », « AAAAA », pour l’andouillette ne seront pas dégradées…

 

 

Le gouvernement rétorque : « continuons à adopter des réformes structurantes »…

 

En réponse à cette notation, Bruno LE MAIRE a regretté l’« appréciation pessimiste » de FITCH, estimant que l’agence de notation « sous-évaluait les conséquences des réformes », notamment celle des retraites. « Je crois que les faits infirment l’appréciation de l’agence FITCH. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays », devait-il préciser en citant la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites. « Et nous continuerons à faire passer des réformes structurantes pour le pays »…

Adopter des « réformes structurantes », dans un contexte social agité et violent, avec un gouvernement en minorité au Parlement et un Président et des ministres qui ne peuvent se déplacer sans manifestations est fort de café pour le ministre de l’Economie qui fait rimer « casserolade » avec « guignolade » ! L’abaissement de la note de la France n’était pas vraiment une surprise pour les investisseurs. Jusque-là, le double « A » détenu par Paris était assorti par FITCH d’une « perspective négative », ce qui ouvrait la voie à une dégradation.

 

Un avenir plus qu’incertain pour la France…

 

Le risque devient prégnant : avec une incapacité à contenir les mouvements sociaux et à donner une impulsion à de futures réformes, la France s’expose de plus en plus à la dégradation de sa note. Les effets conjugués de l’inflation et d’une possible augmentation des taux de la BCE peuvent hélas nous faire passer du statut de « puissance économique » à celui de « pays sinistré ». Rappelons que si les taux des marchés augmentent, c’est l’ensemble des circuits du crédit qui est concerné : prêts aux entreprises, aux particuliers et aux collectivités locales et territoriales !

Plus grave encore, la finance internationale conteste le dogme « macroniste » des baisses d’impôts. Pour tous les financiers, il n’y aura pas d’autre solution que les impôts, pour rembourser la dette. Le fameux « ça coûtera ce que ça coûtera » a fait grincer des dents dans le landernau de la haute finance. Notre président semble prompt à céder aux exigences de l’Europe et des marchés financiers, la hausse future des impôts est donc à redouter…

Du fait de cette réforme des retraites qui n’en finit pas de secouer les Français, et une opposition qui promet de tout remettre en question si elle arrive au pouvoir, la France fait face à un avenir incertain avec une pauvreté accrue et des relations internationales dégradées. On cherche en vain l’éclaircie qui permettrait enfin d’espérer…

A la fin du premier quinquennat du Président MACRON, nous étions au bord du précipice. Aujourd’hui, avec l’impulsion des locataires de l’Elysée et de Matignon, nous avons fait un grand pas en avant !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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Après un joli parcours de maisons étoilées et un titre de « Meilleur Ouvrier de France », décroché en 2015, c'est un retour aux sources pour l'enfant du pays, Guillaume ROYER, au pied du canal de Bourgogne. Dans ce cadre champêtre, ce sympathique cuisinier semble à l'aise comme un poisson dans l'eau, toute proche. L’adresse fait partie de la sélection bourguignonne au « Michelin 2023 »….

 

VANDENESSE-EN-AUXOIS (Côte d’Or) : Sur ce séculaire mur de pierre, les lettres noires de « L’Auberge de Guillaume » se détachent au loin, face à la mairie. Juste à côté, antan, comme l'atteste encore une impeccable enseigne peinte, se tint la supérette locale multi-services : de l'étoffe aux articles de pêche en passant par les réparations automobiles.

En tous cas, c’est une belle bâtisse que cette auberge. Au rez-de-chaussée, il y a une jolie salle avec une cheminée dont la chaleur doit être appréciable en saison. Mais, en cette fin avril, la terrasse jouxtant le jardin vient d'ouvrir. Quel plaisir printanier que celui de déjeuner dehors !

Quelques tables sont occupées par de jeunes clients, mais aussi un notaire qui traite plaisamment ses affaires entre deux rasades de Volnay.

 

 

Un hors d’œuvre qui est un modèle du genre…



Diverses formules sont au choix. La première des suggestions est à 37 euros. L'apéritif est accompagné de deux incontournables bourguignons, ici revisités avec gougère et jambon persillé. Le hors d'œuvre est un modèle du genre : ce sont de grosses asperges vertes qui sont impeccablement cuites et surmontées de roquette, parmesan et magret de canard, avec une sauce gribiche délicieuse. 

C'est alors que l'aimable serveuse arrive et nous ajoute une sauce émulsionnée au citron : c'est délicieux ! Même si l'agrume prend alors le pas sur la plus classique gribiche.

Ensuite, se présente une référence de la cuisine printanière constituée par des œufs et morilles, accompagnés d'un odorant jus d'oignons. Le jaune d'œuf nappe alors toute l'assiettée...Il n'y a plus alors qu'à saucer !

 

 

Ah, les champignons de Saint-Georges !

 

Puis vient le tour d'un produit icaunais, avec la truite bio de Crisenon (elle est présente sur moult belles tables bourguignonnes !). Là aussi, le printemps est dans l'assiette, avec ses asperges et petits pois, mais aussi des champignons nommés de Saint-Georges, ayant été ramassés par le chef, comme l'admoneste le serveur ! Une chose est sûre : c'est délicieux !

 

 

 

 

Le « délice de Pommard » : un régal de fromage à base de graines de moutarde…

 

C’est une bonne idée ensuite que ce coq confit au jus de volaille ! Cela change de ses 249 584ème versions au vin ! Dans l'assiette de fromages, figure le « délice de Pommard », un fromage frais qui est accompagné de graines de moutarde. C'est très bon et pas si facile à trouver par chez nous dans l'Yonne : sur les marchés, on en trouve à la crémerie LEROUX.
En dessert, se dévoile une déclinaison autour de l'orange. Elle comprend un très bon sorbet. Mais, l'abaisse de la pâte de la mini tarte est un brin trop épaisse, alors que ce dessert est plutôt léger.

 

Une étape plaisante et paisible en venant par la D 905…

 

Dehors, le village est calme, tandis que le chef – il assure aussi l'encaissement !- discute paisiblement avec un voisin. Cet établissement est une étape plaisante et gourmande à découvrir, en venant par la D905 (dite ancienne route de Dijon dans sa version passée RN5 ou 5 bis). Cette route est aussi paisible qu'agréable. A découvrir ou mieux encore redécouvrir, tout en traversant l'Yonne…

 

 

En savoir plus :

 

Les - : sur la belle carte des vins (j'y avais choisi un délicieux Pouilly-Fuissé), peut-être pourrait-on y trouver deux à trois rosés plaisants, c'est la saison ! Le pain ne m'a pas semblé inoubliable par rapport à la qualité des mets.

Les + : le service est aimable et souriant. En sus, on profite d’une jolie vue bucolique.

 

 

Contact :

 

L'Auberge de Guillaume

4, Place de la mairie

21320 VANDENESS-EN-AUXOIS

Tel : 03.80.49.22.36.

Ouverture au quotidien sauf lundi et mardi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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« BMO ». Derrière cet acronyme spécifique – un de plus à ajouter à la florissante corbeille des appellations raccourcies en tout genre ! – se cache pourtant une signification dont les entrepreneurs de toute obédience économique sont friands. Les besoins en main d’œuvre ! Ceux-ci ont fait l’objet, à l’instar des années antérieures, d’une enquête pertinente et très fournie de l’opérateur public de référence sur le marché du travail : Pôle Emploi. Pas de doute : les intentions d’embauche sont là même si les difficultés de recrutement persistent…

 

AUXERRE: C’est une sorte de précieux baromètre. Un outil intéressant qui analyse les tendances actuelles au niveau de l’emploi et ses perspectives. Une de ces références dont les observateurs économiques, qu’ils soient institutionnels, décideurs ou médias ne pourraient se passer tant son utilité est désormais avérée. D’autant que sa livraison périodique nous revient chaque année à pareille époque. Un peu avant l’été, histoire de nous donner du baume au cœur, si tant est que le fruit de ses diagnostics soit de bon aloi. Ce qui est le cas, avec l’édition 2023.

L’enquête « BMO » - on dirait presque l’appellation d’une compétition de VTT de haute volée disputée sur les pistes chaotiques des Gets ! - est scrutée avec beaucoup d’intérêt par les acteurs du monde du travail. Logique, elle consiste, avec le concours du CREDOC, à tâter le pouls des entrepreneurs du sérail sur leurs réelles intentions d’embauche et de connaître leurs ressentis sur leur anticipation de recrutement. Un outil consultable par toutes et par tous – on pense instantanément aux demandeurs d’emploi – que l’on peut retrouver sur le site de l’Observatoire des statistiques de Pôle Emploi en Bourgogne Franche-Comté. Un sésame judicieux qui se permet le luxe de passer en revue, bassin d’emploi par bassin d’emploi, tout ce qui fait en matière de postes sur nos huit départements de la contrée. A consommer sans aucune modération à la limite du gavage car il est nourricier d’une multitude d’informations devant renseigner son lectorat sur les filières corporatistes qui emploient le plus…ou le moins !

 

 

Des entrepreneurs régionaux orientés vers l’optimisme côté intentions d’embauche…

 

La découverte des « BMO » : c’est un instant toujours aussi savoureux à déguster les oreilles grandes ouvertes lors de la conférence de presse qui en fait le détail en compagnie de deux interprètes de cette succession de statistiques et de chiffres que sont les résultats de cette enquête approfondie ; j’ai nommé Séverine DUTREIX, responsable du site auxerrois de la vénérable institution – celle-ci deviendra dans le futur « France Travail » – et Yves HUTIN, directeur territorial sur le département de l’Yonne, qui aime décortiquer avec son sens de l’anecdote et moult précisions le contenu de cet imposant travail de recherches.

Au terme de plus de soixante minutes de présentation, que ressort-il de ces explications de texte ? Primo, et c’est le fait essentiel de cet exercice analytique annuel que les entrepreneurs de Bourgogne Franche-Comté dont ceux de l’Yonne ayant répondu à l’enquête placent le curseur de leurs réponses vers la case de l’optimisme. Ce sont au bas mot plus de 107 000 projets d’embauche qui ont été annoncés sur l’année 2023 ! Une augmentation significative de 2,25 % ce qui n’est pas rien.

Secundo, et là on ne s’intéresse qu’au seul département de l’Yonne, les projets de recrutement ne sont pas en berne, contrairement à ce que l’on pourrait penser d’ordinaire, puisque un peu plus de 13 000 intentions de recruter ont été clairement identifiées par les enquêteurs devant compiler les données. Soit là aussi, une progression de 3,4 % par rapport à 2022.

Tertio, ce sont évidemment (et de loin) les entreprises du secteur des services qui sont les plus gourmandes en nouveaux collaborateurs avec 51 % d’embauches annoncées dans l’Yonne alors qu’a contrario le reste de la région BFC se situe légèrement au-dessus de cette prévision, à 52 %.

Signalons tout de même la bonne tenue des métiers de la vente et du tourisme – ainsi que ceux des services -, qui représentent 29 % des projets de recrutement sur le territoire le plus septentrional de notre contrée. Arrivent ensuite les projets se rapportant aux métiers de l’agriculture et de la viticulture avec 17 % – toujours en vogue auprès des jeunes mais aussi des moins jeunes en quête de reconversion -, les secteurs de l’industrie se situent quant à eux à 11 % à l’identique des fonctions sociales et médico-sociales.

 

 

Les filières agricoles/viticoles sont les plus recherchées dans l’Yonne…

 

Une dynamique qui ne mange pas de pain, c’est l’intérêt porté par les demandeurs d’emploi de l’Yonne et les entreprises pour la filière viticole/arboricole. Cueilleurs et tâcherons s’inscrivent parmi les jobs les plus recherchés avec plus de 1 250 projets déclarés. Viennent ensuite les métiers d’ouvriers non qualifié de l’emballage et manutentionnaire (862 projets), d’agents d’entretien de locaux (513), d’agriculteur salarié et ouvrier agricole (497). Plus surprenant, les besoins de postes dans les filières artistiques avec la recherche de professeurs d’art (375).

A l’autre bout de la lorgnette, il y a aussi les recrutements considérés comme délicats, voire difficiles. Les employeurs icaunais les estiment à 52 % des cas contre 56 % des employeurs de la région. Soit, tout de même, une baisse de huit points par comparaison avec l’exercice antérieur.

Là où le bât blesse pour les services ressources humaines, c’est précisément dans les métiers de formateurs (97 %), d’ouvrier non qualifié de l’électricité et de l’électronique (96 %), de la maintenance en mécanique (94 %), de la menuiserie mais aussi de l’agencement et de l’isolation (91 %), voire de pharmacien (90 %) qui marquent le pas et procurent des nuits blanches aux employeurs qui souhaitent renouveler les départs à la retraite ou étoffer leurs effectifs. C’est là que Pôle Emploi intervient avec son catalogue de possibilités pour juguler ces difficultés sectorielles.

En résumé, et au vu de ces éléments remontés au cours des derniers mois de 2022, tout ceci est plutôt prometteur tant pour la confiance enfin retrouvée des chefs d’entreprises qui ont de vrais besoins de recrutements afin d’honorer leurs carnets de commandes que pour les demandeurs d’emploi qui n’auraient presque finalement qu’à traverser la rue ( tiens, tiens, cela nous rappelle quelque chose !) afin de se sortir de l’ornière et se réinsérer du mieux possible dans la vie active. Les postes sont là : il n’y aurait plus qu’à tendre le bras vers l’arbre des offres d’emploi pour les récolter et en déguster la saveur et les vertus…

 

Thierry BRET

 

 


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