Sensibiliser. Le plus grand nombre d’entre nous sur cette pathologie, encore trop méconnue du grand public. Elle s’inscrit dans cette catégorie si particulière des « maladies orphelines ». Une personne sur près de 6 500 en souffre aujourd’hui en France. La plupart de ces patients se sont fédérés au sein d’une structure associative ayant pignon sur rue depuis plus de trente ans, l’Association des Sclérodermiques de France. C’est à ce titre-là, que la représentante de la région Grand-Est, Nathalie GWOZDECKI, est venue en parler lors d’une remise de chèque faite par la Fondation GROUPAMA à Auxerre…
AUXERRE : Elle n’aura pas effectué le déplacement depuis la Lorraine pour rien, la souriante responsable de la région Grand-Est de l’Association des Sclérodermiques de France ! Devant les membres du Conseil d’administration de la caisse départementale de GROUPAMA Yonne, et en présence du futur directeur général de Paris Val-de-Loire, Hayik AFSAR, Nathalie GWOZDECKI a pu expliquer en quelques minutes la pertinence de cette entité régie par la loi de 1901. Une structure qui a comme unique vocation d’informer le public et le monde médical sur cette pathologie peu connue en France et sur sa prise en charge. L’entité ayant aussi pour objectif de récolter des fonds pour permettre à la recherche scientifique d’avancer sur cette maladie orpheline.
Une pathologie imputable en partie à la trop grande présence dans le corps de collagène ce qui a pour conséquence de rétrécir les petits vaisseaux sanguins aux extrémités des membres. C’est une maladie qui concerne le plus souvent la gent féminine (huit femmes pour deux hommes). Elle n’est ni contagieuse ni héréditaire mais très invalidante à terme.
Une somme de 1 400 euros destinée à la recherche médicale
C’est donc une enveloppe de 1 400 euros que la Fondation Groupama a remis à la représentante de la structure lors d’une cérémonie officielle, la semaine dernière, en marge de la première réunion du Conseil d’administration de la caisse départementale de l’Yonne, présidée désormais par Olivier THIBAULT. Responsable de la Fondation de l’assureur mutualiste dans l’Yonne, Sarah DEGLIAME expliquait le positionnement de cette fondation nationale qui agit sur deux axes référentiels : faire progresser la recherche médicale et améliorer le parcours de vie des personnes atteintes de pathologies. Prochainement, un apéro concert à vocation caritative suivra, une fois la logistique de la salle résolue, en ciblant le même bénéficiaire, c’est-à-dire cette Association des Sclérodermiques de France (ASF), en manque cruel de visibilité médiatique.
Très impressionnée par l’ampleur de l’évènement, Nathalie GWOZDECKI prit ensuite la parole et ne se priva de remercier les généreux donateurs du jour – la somme a été collectée lors des vingt ans de GROUPAMA PVL survenue au début de l’été - ; elle devait évoquer les différentes opérations menées par le groupe assurantiel sur le reste du territoire, notamment à Grenoble où des dons, fruits d’actions collectives, ont été remis à l’ASF et à ses patients. Forte de ses cinquante salariés, l’ASF a même embauché un salarié.
La cérémonie se termina par l’incontournable séance photographique, sous les applaudissements nourris du public.
Thierry BRET
Le chiffre 14 aurait-il la vertu d’être un porte-bonheur pour le territoire de l’Yonne ? En particulier, sur sa zone méridionale, du côté du Vézelien ? On pourrait presque le croire (et cela ne serait que légitime !) dans ce haut lieu de spiritualité incarnée par la magnifique basilique Sainte-Marie-Madeleine, dominant la « Colline éternelle » ! En début de semaine, a été présenté par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement économique « Yonne Tourisme » et le maire de Vézelay, Hubert BARBIEUX, le projet de labellisation « Grand Site de France ». Concept de valorisation des paysages et du tourisme devant enfin aboutir au printemps 2025, si tout se passe bien. Un projet dont les fonts baptismaux remontent il y a quatorze ans déjà…
VEZELAY: Non, seulement, cela n’a pas attrait à un quelconque miracle ! Chaque chose arrive à point nommé dans l’existence. D’autant que le temps ne possède aucune emprise sur la vie terrestre de l’homme, si l’on se réfère aux lectures passionnantes et érudites de l’Evangile ! Et vu, de la Colline éternelle, on peut dire que la formule prend ici tout son sens !
Quatorze ans d’attente. Une décennie, voire un peu plus, pour arriver enfin aux termes d’un très long processus administratif et technocratique – c’est aussi cela qui fait le charme de la France ! – pour que l’endroit, la splendide cité de Vézelay, lieu emblématique de la spiritualité et du tourisme chez les férus de l’art roman, adoubé par l’UNESCO, n’obtienne enfin le précieux label hexagonal, « Grand Site de France ».
Du moins, qu’il ne soit réellement placé sur une orbite favorable, après avoir été dans la fenêtre de tir optimale, pour toucher le Graal d’ici quelques mois encore, vraisemblablement, selon les avis unanimes des présentateurs de l’opération, au printemps prochain. Tiens, tiens, et si la bonne nouvelle tombait au moment des célébrations pascales, ce serait fort de café, n’est-ce pas ?!
Une décision qui rayonnera au-delà de ce village connu dans le monde entier chez les croyants, les amateurs d’art et les pèlerins effectuant le difficile et éprouvant trajet vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Une valorisation officielle qui ruissellera aussi sur les dix-sept autres communes voisines qui bénéficieront de cette nouvelle bénédiction urbi et orbi de la part de l’Etat. Car, rappelons-le pour les plus béotiens de la chose étatique : ce label « Grand Site de France » dont pourrait bientôt s’enorgueillir le village aux 480 âmes (c’est drôle, on a toujours l’impression du fait de sa notoriété quasi universelle que Vézelay possède davantage d’habitants !) est le fruit de l’Etat.
Un label né de l’imagination du ministère de la Transition écologique
Aux origines, il faut remonter à l’an de grâce…2003 ! Cette année-là (non, Claude FRANCOIS ne l’a jamais chantée !), le ministère de la Transition écologique et solidaire imagine un nouveau label. Pas une énième certification « Théodule » comme l’aurait ironisé le « Grand Charles », mais bel et bien un de ces labels utiles à la valorisation et la promotion des territoires. Si l’on s’en réfère à l’article du Code de l’Environnement dédié (le fameux L 341-15-1), le label « Grand Site de France » est attribué à tout site classé de grande notoriété et à forte fréquentation touristique ; un site qui bénéficierait également d’un projet de préservation, de gestion, de mise en valeur, inhérent au respect du développement durable… ». Voilà donc la clé de voûte (ça, c’est de l’art gothique !), qui explique le processus d’attribution, voulu par le ministère de l’Ecologie de l’époque.
Par préservation de l’environnement propre au site labellisé, on entend la protection de la faune et de la flore, celle des activités agricoles/viticoles, la qualité de vie des habitants, tout en initiant de manière harmonieuse un tourisme de qualité. Sans omettre les paysages, indéniable patrimoine naturel. Dans le cas de Vézelay, au niveau de la fréquentation, c’est de loin le premier de l’Yonne avec chaque année plus d’un million de visiteurs, venus des quatre coins du globe, du fait de cette aura unique au niveau de la spiritualité.
Faire de Vézelay un point de départ !
Il revenait au préfet de l’Yonne, Pascal JAN, de présenter le point étape de ce projet, lors d’une conférence de presse, accueillie dans une très belle annexe de France Service, au revêtement boisé très harmonieux et cocooning avec le petit crachin automnal qui nimbait extérieurement la scène. Un préfet portant cravate et pochette bleu azur du plus bel effet vestimentaire !
A ses côtés, se tenaient la présidente de l’agence de développement économique, Yonne Tourisme, et conseillère départementale, Isabelle FROMENT-MEURICE et l’édile de Vézelay, Hubert BARBIEUX, entre autres.
Une réunion qui avait pour vocation initiale d’entériner les jalons officiels du syndicat mixte, crée spécifiquement pour piloter le projet. Un dossier qui sera présenté aux instances ministérielles de l’environnement en novembre prochain.
« Quatorze années, cela peut paraître long pour les personnes qui ne sont pas habituées à la constitution de ce type de dossier, précisa Pascal JAN, mais il faut savoir que les deux derniers dossiers défendus auprès des services du ministère courraient sur dix-neuf ans et vingt ans (!), on est donc tout à fait dans la norme. Depuis trois ans, un coup d’accélérateur a été donné à ce dossier OGS Vézelay (Opération Grand Site), avec la venue du préfet de Région Franck ROBINE à Vézelay et surtout l’action des différents sous-préfets qui se sont succédé ici pour accompagner les élus dans la constitution de ce projet… ».
Des élus qui se sont pleinement investis dans l’élaboration de ce projet, prochainement instruit devant la commission nationale, avec un dépôt prévu d’ici la fin novembre. Cet engagement des élus et de l’Etat traduit une véritable dynamique en faveur de la valorisation du territoire et de son patrimoine à la fois paysager, viticole et architectural. Un rayonnement qui ira bien au-delà du Vézelien, tant vers le parc national du Morvan que vers l’Avallonnais. Et de l’Yonne, de façon plus globale.
Puis le préfet de l’Yonne de rajouter : « jusqu’à présent, Vézelay était un point de chute, un point d’arrivée pour ses très nombreux visiteurs, et dorénavant, avec ses nouveaux atouts, c’est aussi faire de Vézelay un point de départ. Un point de départ vers toutes les communes environnantes et des territoires qui irriguent un patrimoine éclectique et très riche… ».
Un sacré pas en avant pour la Colline éternelle et ses communes voisines ! « C’est aussi une prise de conscience pour l’Etat, souligna le représentant de l’Etat, en partageant des objectifs, nous faisons avancer le territoire et toutes ses composantes… ».
Une concrétisation devant servir de modèle pour d’autres projets institutionnels et économiques, renchérit Pascal JAN qui faisait une allusion marquée à la Puisaye-Forterre, fief de la présidente de l’agence Yonne Tourisme, Isabelle FROMENT-MEURICE.
Moyennant quoi, lorsque les différents acteurs engagés sur un projet de territoire et son développement ont les idées claires, les choses aboutissent même s’il y a des difficultés. Mais, avec des résultats ! A bon entendeur !
Thierry BRET
Devons-nous craindre les usages à outrance de l’intelligence artificielle ? Une technologie, l’IA, ayant connu une véritable fulgurance dans ses progrès et son utilisation tous azimuts en l’espace de deux années, seulement. La question mérite amplement d’être posée après la somme d’informations ayant été délivrées par un spécialiste de la discipline, Emmanuel VIVIER, conférencier d’un jour lors de la Rentrée économique de la Maison de l’Entreprise de la Nièvre et de l’Yonne, à Auxerre, cette semaine.
Intervenant devant un parterre de chefs d’entreprise et de représentants du milieu institutionnel local, l’orateur a non seulement présenté les multiples variantes technologiques possibles, voire improbables qui attend la société à terme avec l’emploi de cette révolution technologique, tout en dépeignant le gouffre abyssal qui sépare la France (et de surcroît le continent européen) avec le reste de la planète, notamment les Etats-Unis, la Chine et la Russie, en la matière.
L’Europe en est encore à l’état embryonnaire, comme toujours !
Serions-nous, une fois de plus, en retard d’une guerre, selon la formule consacrée à cet effet, face à ces pays surpuissants qui nous dominent déjà de la tête et des bras dans bien des sujets ? Malheureusement, oui !
Alors que les cadors de cette caste de l’intelligence virtuelle demandent des trilliards de dollars de levées de fonds auprès de leurs partenaires financiers pour arriver à leurs fins – la domination et la conquête technologique planétaire comme unique objectif -, nous autres Européens, en sommes encore à l’état embryonnaire, voire aux balbutiements de la maîtrise de ces outils, qui connaissent de nouveaux développements avec l’apport de la nouvelle génération de l’IA, l’IA Générative.
L’heure à la course aux « armements » ! C’est de la sorte qu’aura résumé en expliquant dans le moindre détail le conférencier à propos de cette bataille à la démocratisation et à l’appropriation de cette technologie qui se fait désormais dans notre société. Celui qui possèdera la maîtrise de la technologie digitale deviendra le roi du monde ?
Haro sur les cyberattaques et escroqueries en tout genre !
Evident, à plus d’un titre ! Et c’est bien cela qui fait craindre le pire avec la prolifération des cyberattaques d’origine mafieuses ou étatiques – c’est souvent la même origine pour les états voyous de la planète ! – pouvant déstabiliser tout un pan de l’économie et de la vie sociétale d’un pays jugé « inamical » ! En la matière, la Corée du Nord et la Russie excellent dans la discipline depuis plusieurs années !
La plupart des données des data sont pillées, aspirées régulièrement par ces malfrats de l’hyper technologie à mauvais escient, avec derrière son lot d’harponnage, de rançons diverses et variées à l’issue de menaces et de fraudes, d’arnaques au président – on se fait passer pour le patron de la boîte auprès de collaborateurs serviles et obéissants qui n’auront plus qu’à signer en bas d’une feuille pour délivrer de l’argent ! -, la liste n’est malheureusement pas exhaustive, qu’on se le dise !
Récemment, ce sont de grandes références commerciales (et surtout leur clientèle) qui en ont fait les frais : on nommera CULTURA, BOULANGER, TRUFFAUT…Même le réseau de transport en commun du Grand Dijon, DIVIA, a été victime de cette escroquerie qui peut mettre en danger chacune et chacun d’entre nous. Car, derrière tout cela, ces voleurs de notre intimité récupèrent ainsi nos identités, nos numéros de téléphone, ceux de nos cartes bancaires, et ainsi de suite. On imagine aisément quels en seront les futurs usages dans ce bas monde qui ne ressemble pas aux « Bisournous » ! Pas besoin de désigner les perdants de ce système pernicieux qui fait florès désormais dans notre quotidien.
L’usage de « ChatGPT » dans les entreprises sans le savoir !
Plus inquiétant, encore, c’est la possible manipulation des masses avec l’emploi de l’IA qui chamboule déjà notre existence. Une preuve ? Saviez-vous qu’à date, 68 % de nos compatriotes utilisent la version générative de l’intelligence artificielle dans les entreprises, c’est-à-dire cette formidable approche technique de pouvoir créer et modifier à tout moment du contenu accueilli sur les bases du data, sans même le dire à leurs supérieurs hiérarchiques ! Le chiffre n’est pas dû au pur hasard, il relève d’une enquête effectuée par l’IFOP sur cet item datant de mai 2023 ! Une vraie révolution (anarchique) dans les métiers du tertiaire, par exemple.
D’ailleurs, qui vous dit que cet éditorial n’a pas été entièrement rédigé en moins de cinq minutes par l’IA et ses innombrables vecteurs applicatifs comme le fameux « ChatGPT » alors que votre serviteur est en promenade matinale, accompagné de son labrador, profitant de la clémence de la météo sur un petit sentier en lisière de bois dans la campagne bucolique !
Une liste non exhaustive de « bonnes choses » !
Désormais, on peut tout faire ou presque avec l’usage de cette technologie qui devrait profondément bouleverser le monde du travail à très brève échéance ! Est-ce une bonne chose à l’heure où les « Milléniums » veulent déjà imposer leur flexibilité à géométrie variable et leur loi à leurs employeurs – un vrai casse-tête chinois pour les chefs d’entreprise aujourd’hui qui peinent à recruter ! - ? Est-ce une bonne chose de voir disparaître depuis quelques années 30 % de la profession des traducteurs qui pointent désormais et sans autre espoir que celui de la reconversion inéluctable chez France Travail ? Est-ce une bonne chose que des articles de presse et des livres soient intégralement rédigés par des « robots » dans les salles de rédaction ? Est-ce une bonne chose que de voir fleurir à la une de certains médias papier et numérique de fausses informations, avec des contenus visuels proprement fabriqués (on les nomme les « deep fake ») et qui peuvent remettre à mal le très précaire équilibre de l’ordre mondial ? Est-ce une bonne chose que de se dire que d’ici quelques années 40 % des filières professionnelles seront impactées par cette révolution numérique qui va entraîner avec elle des milliers et des milliers de suppression d’emplois ?
700 licenciements secs, merci l’IA !
Première catégorie touchée par le phénomène : les seniors ! Celles et ceux qui sont âgés de cinquante ans et plus qui peuvent déjà anticiper l’avenir afin de tenter de rebondir ! Dernièrement, une société de call center a licencié 700 de ses salariés. Motif avoué : avec leur remplacement via l’IA, c’était nettement plus rentable et cela optimisait la productivité en 24h/24 h !
Adieu, donc, à terme de la grille des métiers de sachant comme notaires, avocats, juristes, enseignants, journalistes, écrivains, philosophes, acteurs, graphistes, photographes, artistes, etc. Bienvenu dans le monde de demain. Celui d’un XXIème siècle, décidément impitoyable et très modélisé. Reste que les adorateurs de l’IA rétorquent volontiers que l’intelligence artificielle est comme un enfant surdoué mais qu’il est nécessaire de l’alimenter, donc avec le savoir et l’action de l’homme. Jusqu’à la future prise de pouvoir par les machines ?!
Thierry BRET
Dans notre République française, la citoyenneté s’acquière par la majorité pour les jeunes français et par nationalisation. Les citoyens ont des droits civiques dont le droit de vote, chèrement acquis au cours des différentes républiques, l’actuel droit universel ne datant que de 1944. Ce droit de vote devient effectif lorsque vous êtes inscrit sur la liste électorale de la commune où le citoyen réside.
TRIBUNE : Il peut donc y avoir une érosion entre le nombre de citoyens et le nombre d’inscrits sur une liste électorale par le fait de personnes qui oublient de s’inscrire après un changement de résidence ou par désintérêt.
A l’occasion des élections, cette érosion s’amplifie par la non-participation de nombreuses personnes pour de multiples raisons ; l’âge, la maladie, un éloignement en sont les causes principales, bien que les votes par correspondance et procuration existent, mais il en est ainsi.
En revanche, de nombreux citoyens désertent les isoloirs bien qu’ils n’en soient pas empêchés et ce pour des raisons principales de désintérêt et même de rejet de l’efficacité de ce mode de choix de nos gouvernants.
Quelle que soit la raison de ce désengagement de leur droit civique, leur comportement est un affaiblissement de la démocratie.
Cette liberté de choix de leur part est une atteinte potentielle à la liberté de tous. Heureusement, il reste la plupart du temps une majorité de citoyens et depuis 80 ans de citoyennes, qui utilisent leur droit de vote pour élire des représentants et faire vivre la démocratie.
Sauf que parfois, s’infiltrent parmi eux, un certain nombre de paresseux qui utilisent leur liberté de choix pour ne pas choisir.
Ce comportement a le même effet que pour les absents, affaiblir la démocratie mais en pire, car fort de leur participation apparente au scrutin, ils en font parfois état au préalable, indiquant ainsi ce qu’ils vont voter, ce qui est contraire au principe de secret du vote. De tels comportements portent atteinte à la République…
Michel CANET
Elles ont surfé tout l’été sur la vague olympique/paralympique, synonyme de découverte à outrance des disciplines sportives, faisant chaud au cœur des Français, les deux sœurs qui ne sont pourtant pas jumelles ! Mettant ainsi le mythe référentiel des « Parapluies de Cherbourg », définitivement de côté ! D’une part, il y Cynthia et son sens de la communication très volubile. D’autre part, c’est le sourire discret de Vickie, la plus timide des deux. Sacré duo que celui-là, composé de sportives hors norme, en mode roller et glace, des ambassadrices des territoires qu’elles mettent en avant en publiant des vidéos !
AUXERRE : Elles adorent la commune de Gurgy et son environnement si tranquille et bucolique au bord de l’Yonne, puisqu’elles y résident chaque été. Et ce, depuis de très nombreuses années. Entraînées par leur coach maternel – la maman est une ancienne patineuse sur glace d’excellence -, Cynthia et Vickie fréquentent avec grande assiduité et une aisance extraordinaire sur la glace l’une des plus belles infrastructures nationales selon elles qui leur permettent de s’exercer avec satisfaction, l’élégant complexe « CYBERGLACE ». Un site qui a d’ailleurs accueilli cet été l’ancien champion du monde et triple champion européen, Brian JOUBERT, lors d’un stage animé par ses soins. Un rituel icaunais que les deux frangines respectent maintenant depuis plusieurs saisons. Normal, si dans le civil, elles se prénomment Cynthia et Vickie, sous les paillettes et les lumières, elles se muent en troublantes et pittoresques, « SISTERS ICE », les sœurs de glace ! Deux sœurs, patineuses professionnelles en roller et sur glace qui pratiquent diverses disciplines et qui possèdent un palmarès des plus corrects et attrayants, ayant glané toutes deux, et à maintes reprises, plusieurs titres de championnes et vice-championnes de France de roller !
Des activités non dénuées d’éclectisme
Ces jeunes filles, à la tête bien pleine et à la verve très vive, possèdent différentes cordes à leurs arcs – de véritables harpistes en somme ! -, puisqu’elles réalisent leurs exploits lors de shows télévisés, des clips artistiques, sur scènes aux côtés de stars de la chanson, dans des séquences cinématographiques, mais aussi dans le cadre de photos, parfois insolites, parfois sexy, pour le compte de la presse magazine.
Bref, deux supers « nanas » comme le chantait si bien jadis un Michel JONASZ au vague à l’âme épuré et au meilleur de sa forme, qui passent même des deux côtés de la caméra afin de créer du contenu à diffuser sur les réseaux. Bien qu’elles ne se considèrent absolument pas comme des influenceuses. Le public qui suit leurs pérégrinations lors de leurs déplacements un peu partout à travers la France mais aussi dans le monde peut ainsi admirer et apprécier des petites séquences sympas où les deux jeunes filles se mettent en scène sur des thématiques ayant toujours comme dénominateur commun la valorisation du patrimoine en y ajoutant des plus-values touristiques des villes visitées.
La promotion du roller, une discipline à découvrir
Ainsi, que ce soit dans l’Oise, dans l’Yonne ou ailleurs où les mène le vent, Cynthia et Vickie mettent leur bonne humeur et leur technicité de sportive hors pair à l’épreuve en réalisant des prises de vues consultables sur Instagram en promouvant les endroits qui les touchent. Ce fut le cas dans l’Auxerrois cet été puisque que les deux jeunes femmes avaient profité de leur étape au « CYBERGLACE » de Monéteau, lors de leur stage de patinage sur glace pour mettre à profit en parallèle leur sens de l’observation, de l’humour, de la coquetterie et de l’insolite en images !
Les abonnés (et ils sont légion à suivre les péripéties de ces sportives adeptes également du mannequinat) en redemandent afin de mieux s’imprégner des paysages d’un territoire ou de monuments mis en exergue lors des prises de vues par ces surdouées de la communication digitalisée.
Patins de roller aux pieds, les filles choisissent des tenues originales avec soin pour se mettre en scène en faisant référence (ce fut le cas au cours de la période estivale avec les Jeux de Paris en toile de fond) aux sports qui ont été célébrés aux quatre coins de la planète. On les aura admirés en mode beach-volley, tennis, équitation, aviron, surf, skate-board (une évidence !), natation, etc. Des rendez-vous réguliers avec les internautes ayant un impact non négligeable sur la visibilité de leurs travaux ! Nonobstant, il y est toujours question de roller, une discipline encore peu connue en France alors qu’elle fait fureur dans les pays d’Amérique du Nord.
Une approche insolite de populariser une discipline sportive qui pourrait peut-être un jour rejoindre la liste non pléthorique des sports olympiques ?
En savoir plus :
On peut apprécier les SISTERS ICE sur des plusieurs références :
Clips : Thomas DUTRONC (« Get lucky ») 2020, Joyce JONATHAN (« Bonjour, au revoir ») 2022, Horla (« Maserati ») 2022, Ocevne (« Dans la sauce ») 2021
Émission Tv :
Mask Singer 2023
Gym Direct sur Direct 8 - 2008
Scènes : Horla 2022 et Max Boublil 2021
Films :
« C’est le monde à l’envers » (sortie le 16 octobre 2024)
« La patinoire de Chemetov » (court-métrage) 2016
Magazines : Please Magazine (2019)
Instagram : Projet Jo 26/07 au 11/08
13/08 projet « Tourisme roller Auxerre »
Soit un cumul total de 11 042 followers à la mi-juillet. Un fort engouement des internautes qui devrait progresser d’ici le terme de l’année.
Thierry BRET