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Il est sur tous les fronts, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ! L’ancien ministre dont on aperçoit la silhouette sur de nombreuses cérémonies des vœux qui ponctuent l’actualité institutionnelle, voire politique, de notre territoire en ce mois de janvier n’en est pas moins toujours aussi actif au Palais du Luxembourg. Vice-président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, l’élu de l’Yonne est intervenu dans l’hémicycle pour donner sa position sur le budget défense de la France…

 

PARIS : Il a même cité le général BIGEARD lors de son intervention ! Prenant la parole à la tribune du Sénat, Jean-Baptiste LEMOYNE a évoqué la nécessité de s’adapter à l’environnement stratégique du moment, donnant son opinion sur le budget de la défense qu’il qualifie de « budget respectueux des forces et du vote parlementaire ».

Se référant au célèbre militaire qui ne pratiquait pas comme chacun le sait la langue de bois, l’élu icaunais s’est fendu d’une formule pour le moins croustillante : « il  faut être souple comme le cuir mais trempé comme l’acier, pour être et durer… ».

Rendant hommage à l’engagement des femmes et hommes qui ont sacrifié leur vie pour le pays et à leurs familles, l’ancien ministre n’a pas manqué de rappeler le contexte inédit de la politique hexagonale, en regrettant que « depuis quelques mois, on a l’impression que dans un autre hémicycle, la volonté est plus de jouer aux quilles avec le gouvernement que de légiférer dans l’intérêt de la Nation ».

 

Un budget militaire en hausse en 2025

 

Alors, ce budget de la défense lui correspond-il quant à ses orientations ?

Réponse de l’intéressé à la tribune du Sénat : « il est bien l’affirmation d’un choix, celui du respect de la trajectoire financière inscrite dans la dernière loi de Programmation militaire, du respect des votes des parlementaires… ».

Jean-Baptiste LEMOYNE  en aura profité pour attirer l’attention de ses collègues sénateurs sur l’enjeu du « statut spécifique des militaires pour l’avenir structurel des forces et un défi de ressources humaines de taille… ».

Quant au « Plan Fidélisation 360 » – ce dispositif a été présenté par le ministre des Armées Sébastien LECORNU en mars 2024 soit une série de mesures destinées à fidéliser les effectifs militaires et civils dans les armées -, l’élu de l’Yonne en a salué toute la pertinence, « dans une société où l’engagement potentiel de la vie n’est plus une évidence… ».

 

 

De même, l’orateur est très attaché à l’importance du soutien aux entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD). « Il est nécessaire d’encourager les PME et TPME de défense qui investissent dans l’innovation, devait-il insister, ainsi que sur la révolution quantique et l’intelligence artificielle… ».

Depuis 2017, les budgets successifs de la défense s’inscrivent dans une volonté de réparation. Cela s’est traduit par une hausse budgétaire continue, passant de 32 milliards d’euros à 50 milliards d’euros en 2025. Malgré une situation financière des plus contraintes pour l’exécutif.

Mais, comme le précise Jean-Baptiste LEMOYNE, « la sécurité des Français et les crédits de la Défense ne seront pas une variable d’ajustement… ».

 

Un cocorico pour les militaires sportifs ayant pris part aux JO

 

Enfin, ultime clin d’œil, à l’année antérieure et à son évènement majeur qui aura occupé les esprits de tous les Français à l’été 2024 (les Jeux de Paris), le sénateur bourguignon a chaleureusement remercié tous les sportifs de haut niveau qui évoluent au sein de nos armées.

« Ils ont remporté 30 % des médailles tricolores lors de ces Jeux, et beaucoup se sont distingués notamment l’Icaunaise Eugénie DORANGE qui nous a emmenée dans la petite finale en canoë C2 ! ».

Un petit cocorico à son département de prédilection que le sénateur n’aura pas manqué de faire, du haut de la tribune sénatoriale !

 

Thierry BRET

 


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C’est un exercice oral qu’il affectionne tout particulièrement. Il s’y plie avec entrain et facilité depuis plus de deux ans, étant toujours en poste dans ce département de l’Yonne qu’il connaît désormais comme le fond de sa poche. Entre ruralité et vie sportive, caractéristiques viticoles et autres richesses patrimoniales. Devant un parterre très représentatif de la vie institutionnelle, économique et politique de notre territoire, le préfet de l’Yonne Pascal JAN a profité de la séance traditionnelle des vœux il y a peu pour brosser le bilan 2024, vu de la lorgnette de l’Etat à travers ses diverses actions menées sur le terrain, et de rappeler les priorités qui feront le sel de 2025, autour de l’attractivité et de la proximité…

 

AUXERRE : Le rendez-vous représente toujours l’un des points d’orgue de cette longue série de vœux qui noircissent les agendas des uns et des autres, chaque année sur la période de janvier. Un vaste programme relationnel et parfois de gourmandise – la dégustation des fameuses galettes afin de respecter la tradition d’une Epiphanie qui se prolongerait sur un délai de trente jours ! -, où il est bon de promener sa silhouette, afin d’y saluer ses partenaires qu’ils soient acteurs de la chose publique ou de l’entrepreneuriat. Quand, ce ne sont pas les cercles culturels et sportifs qui s’en mêlent…

Bref, et parmi le saint des saints de ces « mondanités républicaines » conviviales et sympathiques à vivre et qui monopolisent l’actualité de ce mois de janvier, participer à la cérémonie des vœux accueillie sous les ors de la préfecture, avec le représentant de l’Etat en personne qui tire les enseignements de l’exercice antérieur écoulé avant de se lancer dans un exercice prospectiviste pour les douze prochains mois à venir, reste incontestablement le nec plus ultra où il est impératif de se rendre !

Aussi, ne devait-on pas être surpris de voir que l’assistance était nombreuse dans les salons de la préfecture auxerroise, un soir de fin de semaine, dès la nuit tombée. D’une part, le panorama de la capitale de l’Yonne illuminée par les reflets des lampadaires sur la rivière demeure exceptionnel depuis les vitres du premier étage de l’édifice préfectoral. D’autre part, il est toujours primordial de tâter le pouls de notre territoire par l’analyse détaillée et pertinente qu’en fait le haut fonctionnaire de l’Etat. Et à ce titre-là, Pascal JAN qui présidait ainsi sa troisième cérémonie des vœux en terre icaunaise fut plutôt prolixe en la matière lors de son intervention, devant durer près de trente minutes !

Une intervention dans les règles de l’art, sans aucun temps mort au niveau du contenu informatif. Avec deux leitmotivs récurrents dans les propos du représentant préfectoral : l’attractivité et la proximité. Comme si l’une ne pouvait se passer de l’autre. Une dualité légitime expliquant la politique de l’Etat et ses déclinaisons territoriales.

 

Préparer l’Yonne à relever les défis de demain

 

Dès le préambule de son discours, Pascal JAN mit la barre sur le versant de l’émotion. Saluant la mémoire d’un humaniste, doué de fortes convictions et attentif aux autres, le regretté président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, décédé le 01er janvier. Puis, il rappela le rôle de l’Etat dans une formule liminaire : « nous sommes là pour vous accompagner dans la concrétisation de tous vos projets, toujours plus nombreux et ambitieux…mais pour l’Etat, toujours plus coûteux ! ».

Quelques rires fusèrent parmi l’assistance. Le ton était donné. Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre ainsi que Sébastien HENNON, sous-préfet d’Avallon, présents à cette cérémonie, furent également plébiscités par le préfet pour leur implication sans borne auprès des habitants de ce territoire. Une implication qui s’effectue pour le dernier « sous mode costume ou en jogging, ce qui parfois surprend les élus ! ». Sans omettre Carole DABRIGEON, la nouvelle sous-préfète de l’arrondissement de Sens, absente lors de la soirée.

De l’année 2024, Pascal JAN retiendra qu’elle fut exceptionnelle par la tenue de certains évènements, « au niveau de l’engagement collectif ». Il citera naturellement le fameux relais de la flamme olympique sur notre territoire le 11 juillet dernier, mais aussi des actions plus diffuses mais nécessaires pour l’amélioration de la vie quotidienne en matière de transition écologique. « Leur point commun est d’être couronner de succès, devait-il souligner, parce que ce fut le fruit d’une collaboration intelligente, efficace et sincère entre Etat et les élus, partenaires… ».

La résilience et l’aptitude à faire face dans la gestion des crises furent en vue cette année notamment sur un sujet particulièrement à cœur pour le préfet de l’Yonne : la lutte contre la cybercriminalité.

« Des exercices pilote, innovants, proposés en complément de l’offre de diagnostic et de conseils offerte par la gendarmerie nationale y ont fortement contribué, expliqua Pascal JAN, 2025 se poursuivra sur cette lancée afin de préparer l’Yonne aux défis nouveaux, insuffisamment pris en considération par les uns ou par les autres… ».

En matière de gestion de crise, l’orateur rappela la qualité de la collaboration entre les services municipaux et les services de sécurité civile, en faisant aux allusions aux inondations du printemps dernier.

 

 

La sécurité des citoyens, l’un des grands chantiers de 2025

 

Autres sources de fierté dans cet inventaire à la Prévert des résultats obtenus l’an passé : tout d’abord, l’opération « Grand Site de Vézelay », un formidable vecteur de la dynamique touristique, économique et culturelle de notre territoire. Un projet mené tambour battant depuis trois ans par les services de l’Etat et du Conseil départemental. Le dossier de labellisation sera prochainement déposé avec ses trois axes majeurs : la préservation de la qualité paysagère et environnementale, la découverte de l’esprit des lieux, et le développement local. Ensuite, le préfet citera le projet de la déviation sud d’Auxerre, la LISA. « C’est un projet structurant qui va renforcer l’attractivité de l’Auxerrois… ».

En poste dans l’Yonne depuis bientôt trois ans – ce sera effectif en avril prochain à moins que…-, Pascal JAN reste sur une ligne stratégique très claire pour le développement de ce département bourguignon, qui puise ses références sur deux termes : l’attractivité et la proximité. « Chacun de vous se retrouve derrière ces mots… ». Des mots qu’il est bon de conjuguer ensemble dans le respect de l’engagement écologique.

« Pour y parvenir, renchérit l’interlocuteur, il faut s’appuyer sur la méthode, l’efficacité recherchée et le rendu compte de l’action de l’Etat. La proximité se traduit par le renforcement de la présence de l’Etat sur le terrain pour rapprocher les services publics des citoyens. En 2025, nous évaluerons systématiquement les actions menées afin de répondre aux attentes de la population… ».

Il fait référence ensuite aux espaces France Services dont le maillage garantit une présence étatique auprès de tous les usagers du territoire. « La couverture utile de notre département est réalisée, constate Pascal JAN, sachant que des compléments de service pourraient voir le jour même si les administrés en sont satisfaits, on pourrait y associer les services de la Banque de France à l’avenir là où dans certains secteurs il y a des entreprises… ».

Quant à la mise en œuvre de la restauration de la sécurité au quotidien, le préfet en fera allusion, bien évidemment dans ses propos. « La baisse marquée des atteintes aux biens, la stabilisation des atteintes à l’intégrité physique des personnes ou encore la diminution de l’insécurité routière avec des mesures chocs comme la mise en fourrière systématique des véhicules qui ont commis de lourdes infractions – de 62 cas constatés de mise en fourrière à sa prise de fonction en avril 2022 à 1 083 à date ! -, sont des signes extrêmement encourageants ! ».

Et le préfet de rajouter que ses services feront encore mieux en 2025 ! Afin que la peur change enfin de camp ?

 

 

L’Etat, un partenaire engagé et fiable pour porter les projets

 

Un chapitre s’ouvrit ensuite sur le SDIS et ses représentants, les soldats du feu ! « Ils sont là au bon moment et au bon endroit ! Cela suppose des nombreux personnels volontaires avec des efforts qui ont été pris en ce sens avec les collectivités territoriales dans le cadre de la politique du volontariat. Y compris vers les entreprises… ».

Une proximité qui se traduit par l’accompagnement des collectivités publiques et des entreprises dans la réalisation de leurs projets. Soit l’attractivité du territoire. « Je le maintiens et je vais même l’accentuer en 2025 ! ».

L’action de l’Etat ne se limitant pas à l’instruction des dossiers et à la vérification de leur conformité réglementaire !

« En 2025, nous souhaitons aller encore plus loin dans le soutien et l’accélération des projets, favorables à l’attractivité de notre territoire ». Toutefois, Pascal JAN prévient : « l’attractivité, c’est un mot attrape-tout ! ».

« Pour notre département, elle est rurale. C’est le fondement de la feuille de route France Ruralité lancé en 2024, ce sont chez nous 18 mesures déclinables issues des 96 que comporte le plan national, sur trois axes : travailler, habiter et s’épanouir… ».

Un envol de ce plan France Ruralité est attendu cette année avec des actions menées qui soient palpables par les citoyens. Des indicateurs de performance prendront régulièrement le pouls de ces actions devant satisfaire in fine les administrés.

Quant à l’attractivité économique, industrielle et culturelle, le préfet en fera mention dans sa longue allocution. Avec l’aide de tous les acteurs institutionnels, facilitant les financements et en s’appuyant sur les programmes Territoires d’industrie ou France 2030. Le tout est aussi de favoriser la réindustrialisation de l’Yonne. Clin d’œil du préfet à Frédéric ROURE, le dirigeant de la société « GEOCHANVRE » à Lézinnes, une entité qui a su innover et doit trouver son marché. Mais aussi, la MANA à Champignelles ou à la Fondation SCHNEIDER dans le cadre du projet de réhabilitation du domaine de l’abbaye de Pontigny furent également cités par l’orateur. « Ces projets illustrent parfaitement la dynamique attractive de l’Yonne ! ».

D’ailleurs, face à ces belles initiatives profitables à notre département, Pascal JAN n’a pas hésité à affirmer qu’il veillera à ce que « l’Etat demeure un partenaire fiable et engagé à leur côté… ».

 

La confiance dans les atouts du département

 

Quant aux filières agricoles et viticoles qui font face à de multiples soubresauts, le son de cloche sera identique : « ce sont des chefs d’entreprise, nous devons les soutenir et être à leur écoute, en déclinant certaines actions en travaillant avec les organisations syndicales. Nous le faisons depuis plusieurs années au nom du dialogue et de la compréhension. Il nous faut prendre aussi selon les circonstances des mesures fortes comme en 2024 avec le Fonds d’urgence mobilisé pour un soutien national totalisant 270 millions d’euros, aux versements anticipées des aides de la PAC ou encore au dégrèvement de la taxe foncière avec une exonération notable de 80 %, ce qui fut unique en France pour la viticulture biologique… ».

Des efforts qui seront maintenus au cours de ces douze prochains mois. Faire gagner du temps aux agriculteurs et simplifier leur existence sera mis en place autour d’un nouveau système de contrôle.

Reste l’attractivité inhérente à la transition écologique. Elle s’inscrit également parmi les préoccupations essentielles de la préfecture. « Elle sera traduite dans des actions concrètes, ajoutera Pascal JAN, y compris avec les acteurs privés. Mieux se nourrir est une nécessité avec les plans alimentaires territoriaux (PAT), indispensables pour préserver la santé publique et un accompagnement des filières agricoles… ».

Avant de conclure, Pascal JAN identifiera encore deux clés essentielles, enjeux de notre territoire : les mobilités sur lesquelles les EPCI et les communes jouent un rôle majeur et la rénovation énergétique. Sur ce point, le préfet se satisfait de la signature de la convention récente avec l’ANAH (Pacte Territorial) devant encourager différentes actions immobilières.

« Je compte sur toutes les forces vives du territoire, conclura Pascal JAN, et votre engagement pour optimiser le rayonnement de l’Yonne. J’ai confiance en vous comme dans les atouts de ce territoire… ».

Alors, ont-ils été rassurés les élus et représentants du milieu économique à l’issue de cette cérémonie ? En tout cas, ils savent qu’ils ne seront pas seuls pour relever les défis conjoncturels se présentant à eux : les services de l’Etat continueront à travailler avec volontarisme et souci de résultats pour les aider dans leur quotidien. Foi de Pascal JAN !

 

Thierry BRET

 


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Quelque 180 personnes ont bravé la rigueur hivernale pour assister aux deux spectacles de solidarité organisés par le couple iconique du théâtre de la Closerie, Gérard-André et sa muse, Andrée de SMET en faveur des Mahorais. Tous bénévoles et venus d’horizons divers, les artistes se sont succédé à tour de rôle sur scène, pour un voyage en musiques et chansons aux couleurs d’humanité…

ETAIS -LA-SAUVIN : Pas facile de se livrer à l’exercice de la scène et de « chauffer la salle » lorsque l’on se revendique « chanteur des rues » ! Plus habitué aux foires et autres fêtes de Saint-Vincent, JEAN-MI n’en a pas moins répondu présent quand son ami Gérard-André l’a sollicité et, le « tourneur de manivelle » comme il aime s’appeler, fait pleurer son orgue de barbarie sur des notes mécaniques. Une figure connue de tous, avec son « landau à musique », chapeau melon sur la tête et moustache 1900 blanchie par le temps en bandoulière, qui pour l’heure n’en mène pas large : « un chanteur de rue, d’ordinaire, il est au niveau du public, chanter sur une scène, ce n’est pas trop mon truc… ». Il suffira d’une valse musette avec l’accent d’Arletty, comptant « la romance d’une jeune midinette et d’un « p’tit » parigot », reprise en chœur par le public, pour oublier le trac, « comme de bien entendu » ! Pas de meilleur sésame que le « sirop de la rue », pour soigner les cœurs et les âmes… « La manifestation de solidarité est ouverte ! » Gérard-André, l’hôte des lieux, en « Monsieur Loyal » de circonstance, lance le spectacle. Nul besoin dans la salle d’attacher sa ceinture, il suffit de se laisser transporter, au fil d’un voyage en toute liberté, qui a pour port d’attache, Mayotte !

 

 

Le coup de fil à Mayotte en direct de la scène

 

 

Musicien icaunais, Alain BOUSSIN a posé sa valise six ans durant à Mayotte, où ses filles et ses petits-enfants demeurent aujourd’hui. Il connaît bien cette petite île de l’océan Indien et partage ses souvenirs avec le public présent : « c’est une île qui généralement ne connaît pas les cyclones, arrêtés par celle de Madagascar. En six ans je n'en ai pas connu un seul. Mayotte, c’est le tiers du département de l’Yonne en superficie pour 350 000 habitants, peut-être 450 000, on ne sait pas trop… ». Allo Mayotte… ? Au bout du fil, Chris, son gendre, pour un point de la situation en direct : « les routes sont toujours impraticables, partout des petits bobos à cause des bouts de tôle, l’eau, ce n’est pas tous les jours et quand elle arrive, on ne sait jamais pour combien de temps. Le plus compliqué est qu’elle n’est pas potable et il y a la queue dans les boutiques pour s’approvisionner… ».

D’autant plus difficile que, les cultures ayant disparu avec le cyclone, tout ce qui se vend est importé, on n’ose imaginer à quel prix ! Educateur de rue, Comorien d’origine, lui et son épouse se sont reconvertis dans l’humanitaire et distribuent jusqu’à 500 repas par jour : « tout le monde ici a été touché, qu’il ait des papiers ou non, que ce soit psychologiquement, physiquement ou financièrement… ». L’île est exsangue et n’en finit pas de panser ses plaies, avec une population paupérisée qui, avant le passage de « Chido » vivait déjà à 80 % sous le seuil de pauvreté. Un département « au rabais » où se cristallisent un peu plus aujourd’hui les tensions autour de la question migratoire, accusée de tous les maux, un sujet entretenu savamment par tous ceux qui depuis quatorze ans n’ont pas tenu les promesses de la départementalisation.

 

 

La poésie, une arme pour se révolter contre les maux

 

« Mon cœur s’est exilé sur une plage de l’océan Indien… ». C’est en chansons et au son du ukulélé qu’Alain BOUSSIN évoque l’île Maurice, après une balade à la guitare et à l’harmonica au fil de la Loire. Des chansons de belle facture et d’écoute agréable… Autre artiste venu en voisin, GÉHEL, pour des compositions personnelles ou des reprises dont il a le secret, aux accents de jazz et de musiques d’ailleurs, comme cette chanson d’Emilie LOISEAU : « on dit qu’il y fait toujours beau à l’autre bout du monde… », des mots qui en cet après-midi de soutien à Mayotte prenaient un sens tout particulier. Il y a chez Thierry MAGNE, comme un petit air du grand « Léo », quand, s’accompagnant rageusement au piano, il fait de sa poésie une arme et de ses mots une révolte. Belle reconversion pour cet auteur-compositeur interprète qui fut un jour, dans une autre vie…, pilote de courses automobiles ! Le programme était des plus éclectiques et « l’Olympia de campagne » d’Etais-la-Sauvin, comme aimait l’appeler le regretté Julos BEAUCARNE a résonné de la voix sublime de la chanteuse lyrique Maud GNIDZAZ, portée par les notes du piano d’Alexandre SAADA. Une voix qui n’est pas sans rappeler celle dont l’artiste a su puiser dans le répertoire pour régaler l’assistance, une certaine Joan BAEZ ! Une dernière pour la route… ? Gérard-André, accompagné pour l’occasion d’Andrée, sa complice, son « amie-amour », sa « Mélinée », a tôt fait de prendre sa guitare et d’entonner un « Temps des cerises » à la fibre communarde, repris en chœur par tous les amis présents : « C’est de ce temps que je garde au cœur, une plaie ouverte… ».

 

 

On remet le couvert pour une deuxième journée !

 

Bis repetita le lendemain, avec d’autres musiciens ou comédiens au programme :  Duo Bathyscape, Eugene LAMPION, Emile SALVADOR, Alain BOUSSIN, Gérard-André bien sûr, tous avec la même générosité partagée que la veille. Une solidarité multiforme, que ce soit au travers de la douzaine de toiles mises en vente par l’artiste peintre Jipe VIEREN au bénéfice des Mahorais ou des pots de miel de « Sébastien » qu’il était possible d’acquérir dans les mêmes conditions. Finalement, ce sont quelques 2 760 euros qui ont été collectés pour Mayotte qui seront prochainement remis au Secours Populaire de Nevers. Une somme en deçà peut-être de ce qui était attendu, mais le barde d’Etais-la-Sauvin veut y voir surtout un bilan humain et artistique à nul autre pareil : « c’est un exercice extrêmement difficile que d’être à la fois sur scène et dans la salle, comme tous les artistes présents l’ont fait, tout en gardant sa concentration, très compliqué d’avoir plusieurs artistes en même temps sur scène. D’un point de vue technique, on a sorti le ban et l’arrière-ban, grâce à l’aide de tous… ». Deux superbes après-midis de fraternité, d’amour et d’amitié dont n'aurait pas eu à rougir l’ami Julos, qui écrivit un jour ces mots dans l’une de ses chansons : « Ah, si l′amour prenait racine, dans mon jardin j'en planterais ». Nul doute que du côté d’Etais-la-Sauvin, la récolte aura été bonne !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Doit-on s’en réjouir ? Ou est-ce l’arbre qui cache la forêt ? Toujours est-il que la Bourgogne Franche-Comté, à la lecture des premières statistiques sur le sujet, a ainsi évité le pire en 2024. Et pour une fois, notre contrée ne figure pas dans le top cinq des régions hexagonales les plus touchées par les défaillances d’entreprises ! Même si la situation par bassins d’emploi départementaux n’est guère réjouissante par chez nous, à en écouter les audiences des tribunaux de commerce, les rapports d’enquête de la Banque de France, les prospectives des chambres consulaires ou tout simplement les états d’âme des syndicats patronaux, toutes disciplines corporatistes confondues, qui font grise mine en évoquant le contexte si particulier dans lequel nous nous mouvons à l’occasion de leurs traditionnelles cérémonies des vœux. Et encore, pour ceux qui en font !

Rien ne va plus ou presque dans le monde professionnel ! Ce n’est pas une nouveauté puisque d’année en année et ce, depuis le début des années 2020, quand ce n’est pas antérieur à cette période synonyme de crise sanitaire et de conflits meurtriers aux portes de l’Europe, le torchon brûle entre développement des affaires et effondrement sine die du business, se terminant par l’inévitable dépôt de bilan de ces entreprises à bout de souffle.

 

Le couperet fiscal américain va rebattre les cartes

 

Bon, le monde économique souffre à quelques exceptions près selon les secteurs d’activité, mais cela risque de changer et surtout d’empirer depuis l’élection présidentielle de l’Américain Donald TRUMP et de sa cohorte de mesures coercitives pour que les Européens et les Français en particulier rentrent dans le rang de la bienséance tels des moutons à tondre sans tendresse, pressurisés par de nouvelles taxes douanières qui devraient laisser quelques entreprises supplémentaires sur le carreau.

A moins que ces dernières n’optent pour l’installation de leurs outils de production directement dans l’un des cinquante états de la première puissance mondiale, afin d’éviter le couperet fiscal ! C’est le cas du groupe automobile STELLANTIS qui sitôt l’annonce faite par le nouveau locataire de la Maison-Blanche à Davos cette semaine a décidé d’injecter promptement 5 milliards de dollars dans ses investissements américains. Au détriment, peut-être, de la pérennité de ses sites de production français ? La suite nous le dira mais les nuages noirs planent incontestablement au-dessus de l’industrie tricolore…

 

Près de 68 000 défaillances en 2024 : l’année record !

 

Alors que les prévisionnistes tablent sur des plans sociaux à répétition dans les semaines et les mois à venir en France – ils citent déjà des fourchettes de suppression d’emplois pouvant concernés de 250 000 à 400 000 personnes, rien que ça ! -, les chiffres du nombre de défaillances d’entreprises viennent d’être publiés pour l’exercice 2024. Et là, il n’y a pas photo ! Il y a eu le feu dans la maison France l’année dernière, c’est sûr !

Premier enseignement, tous les records ont été battus avec un total de 67 380 procédures de défaillance sur ces douze derniers mois. Seconde conséquence : cela concerne et met en péril plus de 250 000 postes de travail dans le pays ! Autrement, dit, une claque pour celles et ceux de nos politiciens de tout bord qui pensaient que la France était sur la voie du redressement industriel tant espéré et tant cité dans les réunions à vocation électorale.

 

 

Faire le distinguo entre redressement et liquidation judiciaires

 

Parmi les régions qui boivent le calice jusqu’à la lie, citons la Normandie, l’Ile-de-France voisine – le poumon économique de notre nation -, la Nouvelle-Aquitaine et le triptyque Auvergne-Rhône-Alpes. Bref, que des poids lourds dans le mode industriel et métiers de services…Et çà, cela ne prête pas à sourire, bien évidemment. Seul bémol, dans ce jargon de « défaillances d’entreprises » mortifère pour notre économie, il faut sans doute atténuer un peu les choses en faisant le distinguo entre les redressements et les liquidations judiciaires. C’est maigre…

Du côté du prisme Bourgogne Franche-Comté, la situation serait moins pire qu’ailleurs, ce qui est plutôt réjouissant. Le nombre de défaillances a reculé de – 5 % en 2024. Peut-être un motif d’espérer alors que des pans entiers de l’industrie automobile sont tombés comme des châteaux de carte depuis 2020 ? C’est ce que nous dira l’avenir. Dans un prochain éditorial, on analysera les secteurs les plus touchés par cette chute vertigineuse de la productivité.

Pour l’heure, on croise les doigts en espérant que le budget hexagonal soit enfin voté par les parlementaires, sous peu, pour que la France du travail et de l’entreprenariat sorte de l’ornière et retrouve enfin des couleurs…Celle de l’optimisme ?

 

Thierry BRET

 

 


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De toutes les communes de la couronne auxerroise, Gurgy est certainement l'une des plus jolies. Les méandres de la rivière l'Yonne y sont pour beaucoup. Mais pas seulement. Il fait bon musarder dans ces paisibles petites rues et se rendre dans les multiples commerces villageois. Une chance que celle d'en avoir encore...

 

GURGY: L'an passé, un couple entreprenant redonna vie à cet établissement. Seule l'enseigne évoque encore la partie hôtelière de cette bâtisse aux murs épais, chargés d'histoire ! Au siècle dernier, cette sorte d'auberge constitua l'heureuse base arrière des nombreux pêcheurs et chasseurs, heureux de venir s'y restaurer et y dormir parfois.

Aujourd'hui, la première formule y est servie à 18,5 euros. L'ardoise précise : « toutes nos préparations sont faites maison avec des produits frais ». Les viandes sont nées, élevées et abattues en France. Voilà qui ne peut qu'inspirer confiance. Quant à l’accueil et le service, ils sont aimables.

 

Le pot-au-feu au bouillon bien nourri !

 

La cheffe, c'est Perrine MARTIN. On la connut voici une dizaine d'années à « L’Accroche », une table auxerroise où elle faisait des tartes salées formidables ! Puis, viendra le temps, hélas trop éphémère des « Petits Oignons » à Bassou, où je m'étais régalé d'un original pot-au-feu à la lyonnaise, au bouillon plutôt bien nourri. La cuisine de cette attachante cuisinière n'est jamais très loin de la capitale de la gastronomie française, sa jolie terre natale !

Ce midi-là, le menu du jour propose : mousse de foies de volaille, tartiflette puis clafoutis aux pommes. Une courte carte existe aussi.

 

 


Un beurre maître d’hôtel qui agrémente le faux-filet



En entrée, la tarte à l'oignon (spécialité plutôt alsacienne !) est bonne, avec une pâte dans le genre franche du collier ! Les oignons, un peu trop douceâtres, auraient peut-être mérité un léger brin de compensation saline ! En accompagnement, la salade est très bien assaisonnée. C’est agréable car cet aspect semble parfois totalement négligé avec un assaisonnement aussi absent qu'insipide ! Ici, le pain est bon également.

Avec la viande (faux-filet), il est proposé une sauce au Chaource, ou quelque chose d'un brin suranné, qui nous rajeunit agréablement. J'ai nommé le beurre maître d'hôtel, souvenir de déjeuners dans les restos d'école hôtelière notamment. C'est bon, totalement oublié - ou presque - et accompagne plaisamment une viande rouge, cuite ici comme demandé !

 

 

 

 

Et pourquoi pas un riz pilaf ?

 

L'églefin est présenté dans l’assiette un peu épais. C’est agréable car souvent le format est plutôt celui d'une tranche de jambon ! La sauce passion le nappe plaisamment, et soyons certains que la cheffe Perrine aurait pu nous cuisiner un autre riz que ce basique riz créole. Pourquoi pas pilaf, qui à l'instar du beurre maître d'hôtel, semble un peu dévolu au vestiaire désormais !

Un mot sur le vin blanc de Vézelay « vigneron de la Colline éternelle », qui constitue une bonne surprise gouleyante, comme un petit clin d'œil de leur grande « Saint-Vincent » en 2019 !

 

 

Les pralines roses enchantent le dessert

 

Avec la cheffe Perrine, la capitale des Gaules n'est jamais bien loin et revient plaisamment au dessert, par l'entremise d'une île flottante aux pralines roses. La tarte aux pralines, étant à l'instar de la poire beaujolaise, l'un des desserts phare des bouchons lyonnais.

En attendant la paisible terrasse des beaux jours, voici donc une bonne étape gourmande, hors des chemins de traverse.

 

 

Contact :


Restaurant de la Rivière

03, Place de l'église

89250 GURGY

Tel : 03.86.52.16.29.

Ouverture tous les jours sauf le lundi.

Stationnement facile.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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