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Dans la chanson des INNOCENTS, « Colore », il était question de mettre de la couleur à la manière d’un arc-en-ciel sur le monde. Là, à Auxerre, on se contentera d’une seule rue. Celle de Fécauderie, ce qui n’est déjà pas si mal en soi ! Grâce au travail créatif de la plasticienne et peintre Catherine RYMARSKI que nous connaissons bien dans ces colonnes, le cœur de ville offre ainsi un peu de grâce, de la lumière et pourquoi pas de la joie ! Une autre manière d’aborder l’existence et d’oublier ses tracas, non ?

 

Lundi :

Il y a cinq ans, la flèche de Notre-Dame de Paris l’entrainait dans son effondrement. Il fut retrouvé le lendemain matin parmi les débris fumants après une chute de 96 mètres, devenu depuis l’un des témoins les plus emblématiques de l’incendie qui ravagea la cathédrale le 15 avril 2019… le coq de cuivre. Sorti des ateliers MONDUIT, aujourd’hui disparus, il avait été installé en 1835 et connut une première restauration un siècle plus tard. Exposé pour quelques semaines encore à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, il devrait couler une paisible retraite dans le futur musée de l’Œuvre de Notre-Dame, prévu ouvrir dans l’Hôtel-Dieu. Dommage qu’il n’ait pas l’usage de la parole… Après presque deux siècles à jouer les vigies de l’Histoire et servir de boussole au temps qui fuit, nul doute qu’il en aurait des choses à raconter !

 

 

 

Mardi

 

Révélée le 07 avril dernier, l’affaire a défrayé la chronique. Elle a provoqué un emballement médiatique dont la ville d’Avallon se serait sans doute bien passée. La mise en examen de sa maire et conseillère régionale, Jamilah HABSAOUI, dans le cadre d’une enquête pour « trafic de stupéfiants » a fait la une de l’actualité, certaines chaînes d’infos en continu en faisant leurs choux gras plusieurs jours durant. Au risque parfois de « fake news » balayant la présomption d’innocence, comme ces soi-disant sachets de résine de cannabis et de cocaïne retrouvés dans son bureau de l’hôtel de ville et à la pharmacie où elle travaille. Une information démentie depuis. Que dire des réseaux dits « sociaux » véhiculant sous couvert d’anonymat des tombereaux d’injures racistes à l’encontre d’une personne issue de la « diversité » ? Le syndrome d’Outreau est là pour le rappeler, toute personne incarcérée n’est pas forcément coupable, mais quelle place ces mêmes médias donneront-ils à l’information en cas de disculpation de l’intéressée ? Dans toute cette noirceur, une parenthèse de lumière signée du maire de Joigny, Nicolas SORET, qui envers et contre tout, réaffirme sur Facebook ses liens d’amitié avec Jamilah HABSAOUI… Respect et fraternité.

 

Mercredi  

Décliné sous toutes les formes et à tous les temps, le chiffre « 100 » aura fait la une de l’actualité ce mercredi. Une date clé et autant de jours qui nous séparent de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024, le 26 juillet prochain. Un compte à rebours source d’impatience pour les plus enthousiastes qui attendent l’évènement depuis des mois, mais synonyme aussi de saturation médiatique pour les plus réfractaires à cette grand-messe sportive. Pour ces derniers, en référence au « Père Cent », cérémonie parodique à l’époque du service militaire obligatoire où les conscrits fêtaient avec moult libations cent jours avant la fin, l’approche de leur libération, un seul cri de ralliement : « la quille, bordel ! ».

 

 

Jeudi 

 

Thierry ARDISSON fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République ! Si le célèbre animateur et producteur a marqué pendant plus de deux décennies nos soirées du samedi par des talk-shows inventifs mais souvent provocants et sulfureux, c’est oublier un peu vite sa marque de fabrique : « l’humour-humiliation ». Avec son compère Laurent BAFFIE, ses plateaux étaient la plupart du temps le temple de réflexions crasses et sexistes n’ayant pour but que de mettre mal à l’aise l’invité. Autant de « mérites » expliquant sans doute de le voir ainsi porté au pinacle de la nation ! 

 

 

Vendredi 

« Untermensch »… Expression favorite des nazis pour qualifier tous ces « sous-hommes » indignes à leurs yeux d’appartenir à la race aryenne. Un vocabulaire que l’on croyait tomber dans les poubelles de l’Histoire, mais que le conseiller régional RN, Thomas LUTZ a repris à son compte dans l’hémicycle dijonnais, provoquant colère et indignation. L’élu du Doubs s’en est excusé un peu plus tard, précisant que ce mot « lui avait échappé car il était germanophile », destiné selon lui, à qualifier « le statut des élus de l’opposition au conseil régional… ». Ce qui ne l’a pas empêché de se faire rappeler à l’ordre par son président de groupe et porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, jugeant ses propos comme « regrettables et qui n’ont pas leur place… ». Il est vrai qu’à l’heure du « ripolinage » et de la « dédiabolisation » du parti, souhaités par son ancienne présidente, Marine LE PEN, tout cela fait un peu désordre… Un simple incident de séance, plaideront ses défenseurs, voire pour certains, « un détail de l’Histoire » du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté !

 

Samedi 

Le street art a envahi la rue Fécauderie, rythmant ses pavés de couleurs arc-en-ciel qui apportent à cette artère auxerroise, sans doute l’une des plus jolies de la ville, une facette supplémentaire à son charme. Le fruit du travail et de l’imagination de l’artiste plasticienne Catherine RYMARSKI. Elle a été aidée en cela par plusieurs centaines de personnes. Elles ont partagé les pinceaux pour tracer ce chemin de couleur éphémère. Reste à trouver les outils pour repeindre le quotidien d’une actualité aux tonalités encore trop souvent « noir et blanc »…

 

Dimanche 

Il était 20 heures ce dimanche 21 avril 2002, quand l’image de Jean-Marie LE PEN apparut sur les écrans de télévision, synonyme d’une qualification au second tour de la présidentielle pour le Front National. Le lendemain, la France entière se réveilla avec la gueule de bois. Victoire « historique » pour les uns, stupéfaction, honte et colère pour les autres. L’électrochoc qui en suivit fut l’occasion pour Jacques CHIRAC d’une réélection sans appel avec 82,21 % des voix. Un récent sondage a révélé que si, à l’époque, les 18-24 ans n’avaient été que 7 % à voter pour le patriarche du clan, les quarantenaires qu’ils sont devenus avaient été vingt ans plus tard, 47 % de cette génération à apporter leur voix à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle 2022. « Tout lasse, tout casse, tout passe »… 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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A la même adresse, au début du siècle, on connut un restaurant grec. Puis, vint le temps de la famille SAUNIER, au cœur du « Rendez-vous » le bien nommé : Jean-Pierre, l'auguste paternel (ancien parrain de la cuisine auxerroise) y oscillait entre fourneaux et comptoir des copains, tandis que Claire, sa fille (on l’a retrouve désormais avec plaisir au « Rive Gauche » à Joigny) s'occupait de la salle. Œufs en meurette d'anthologie, rognon de veau à l'aligoté et autres pièces de bœuf sauce béarnaise valurent au chef SAUNIER un compliment d'un inspecteur du Michelin, à l'époque, pas si lointaine, où ces derniers avaient un contact avec les chefs. Ce qui est désormais prohibé,  dommage...

 

AUXERRE : Depuis l'automne dernier, le « Rendez-vous » est devenu « Le Sarment ». Il y a toujours un petit clin d'œil bachique, comme une sorte de fil rouge, à ce bel endroit. La façade s'est éclaircie. Bienvenue, rue du Pont, juste en face du « Bistrot des Amis », d'ailleurs !

Le service, c'est l'ADN d'un repas réussi : on l'oublie trop souvent - à tort...- mais le meilleur des repas, servi de façon revêche, est sûrement à table, la plus mauvaise des expériences. Tout le contraire ici, avec une cheffe de rang pro, souriante et aimable, qui connaît son affaire, et gère les tables à l'unisson. Les murs de la salle se sont éclairés de quelques jolis clichés (dont la « Fosse Dionne » tonnerroise entre autres...) ; ce qui donne un coup de neuf à l'ensemble ! La première formule déjeuner est proposée à 24 euros. Il y a aussi un menu à 37 euros.

 

 

Des escargots revisités en mode poitrine de veau et sauce blanquette !


L'apéritif fait maison (blanc et ratafia) est plutôt bien dosé. Il accompagne de bonnes gougères. Mention spéciale pour la mise en bouche : concombre, croûtons croustillants et quinoa, très dans l'air du temps !

En entrée, le tartare de bar, raifort, radis, salicorne en pickles est délicieux : frais et assaisonné à point. Pour saucer,  le pain est de circonstance ! Plus inattendue est la bouchée feuilletée à l'escargot, poitrine de veau, sauce blanquette : une entrée  gourmande qui sort un peu nos escargots de leur trop habituelle liaison beurre persillé. Cela leur fait du bien......et à nous aussi d'ailleurs !

Du monde arrive alors, la jeune cheffe de rang à l'œil à tout  pour accueillir tout un chacun.

 

 

 

 

On se régale avec le plat de résistance !

En plat, l'épaule d'agneau confite, olives, citrons, pois chiches est un plat gourmand, qui fleure bon. Le citron, peut-être tel un invité d'honneur, m'y a semblé quelque peu aux abonnés absents, ou soucieux de retourner dans son pays méditerranéen originel ! C’est un ensemble de belle tenue cependant, avec lequel on se régale.
La jolie assiette de fromages affinés  arrive. Avant de terminer par un parfait dessert de saison : fraise, sablé beurré, thym, citron. Un mets à la sucrosité adaptée qui donne un brin l'impression d'un plat de « grande maison ».
Puis après les cafés, se présente l'addition accompagnée d'une délicate attention : le ratafia de prunes maison.
Mission gourmande accomplie pour « Le Sarment », au cœur de la cité auxerroise. Comme le concluaient antan quelques augustes collègues : maison à suivre avec intérêt !

 

 

En savoir plus :

Les - : un très léger bémol sur l'évanescence citronnée de l'épaule d'agneau confite.

Les + : on applaudit chaleureusement la qualité de service de cette table prometteuse. Pourvu que cela dure !

 

 

Contact :

Le Sarment

37, Rue du Pont

89000 AUXERRE

Tel : 03.86.51.46.36.

Ouverture tous les jours sauf le dimanche et le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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On connaît la maxime. « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Cela suppose dans le sens inverse, que lorsqu’il ne va pas, tout va s’effondrer irrémédiablement ? En tout cas, les signaux d’alarme, virant au rouge vif, sont allumés depuis le début de l’année dans l’Hexagone. Ce secteur économique, traditionnellement porteur d’emplois, est en train de subir une grave crise de confiance sans précédent qui risque peut-être de l’envoyer par le fond, avec à la clé une centaine de milliers de postes supprimés…Si ce n’est pas plus, si l’on y ajoute tous les intervenants connexes de la filière.

Bref, c’est tout le château de cartes qui présente de sérieuses lézardes en France. Les fédérations patronales du secteur, Fédération Française du Bâtiment et CAPEB, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme auprès du gouvernement. Elles sont relayées par la Fédération nationale des Travaux Publics mais aussi de puissants organismes institutionnels comme la FNAIM, la Fédération nationale de l’Immobilier.

L’effondrement des permis de construire dans le pays explique en partie la situation. A l’instar de la faiblesse du marché immobilier, notamment dans le neuf qui piétine. Il suffit d’en discuter avec les professionnels de cette filière pour s’apercevoir que le pessimisme est devenu le lot de leur quotidien au niveau des affaires.

Pire, les négociateurs, d’ordinaire enclins à ramener du business à force d’opiniâtreté et de savoir-faire rentrent de plus en plus souvent bredouilles de leurs entretiens avec des prospects. Morosité et « tirage de gueule » en perspective dans le sérail…

Le nombre de vitrines immobilières qui disparaît du paysage commercial dans les villes de l’Hexagone s’allonge au fil des mois. Preuve que le marché de l’offre et de la demande n’est plus au rendez-vous ; ce qui ne fait pas le jeu par ricochet naturel des ménages et des néo-propriétaires à l’immobilier, eux-mêmes amers.

 

Mais où sont passées les offres de la commande publique ?!

 

Du côté des professionnels, on n’est pas mieux loti. La hausse exponentielle et spéculative des matières premières, coup sur coup engendrée par la crise sanitaire de la COVID 19, puis par la déflagration belliqueuse jusqu’au-boutiste opposant Russes et Ukrainiens à l’Est de l’Europe a agi comme un catalyseur.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est bien connu mais là, la douche écossaise qui s’est abattue sur les artisans du secteur BTP n’est pas prête de sécher. Les cours des matières premières qui se sont envolées ne sont jamais revenus à leur niveau d’avant ces crises successives, provoquant un irréversible impact sur les entreprises. Certaines ont été obligées de fermer la porte en déposant le bilan auprès des tribunaux de commerce…

 

 

Mais, là où le bât blesse véritablement, c’est en matière de commandes publiques ! A l’heure de la simplification à outrance exigée par le ministre de l’Economie Bruno LE MAIRE qui en fait désormais son cheval de bataille prioritaire dans ses missions régaliennes alors que cette promesse électorale du chef de l’Etat date de sa toute première installation à l’Elysée, c’est une vraie chape de plomb administrative qui pèse toujours sur les têtes pantelantes des entrepreneurs qui osent encore s’y aventurer !

Complexité et lenteur de l’administration, choix du moins offrant avec des qualités professionnelles qui se révèlent par la suite moindre quand il faut repasser derrière les travaux mal ficelés, clientélisme et nébulosité autour de certaines attributions de dossiers faisaient déjà frémir les prétendants à ce Graal suprême de s’engager ouvertement avec les collectivités.

 

Une estimation évaluée à 100 000 postes à supprimer…

 

Mais, là en plus, il s’avère que ces dernières ne bénéficiant plus des largesses de l’Etat ou ayant des budgets restreints qui ont fondu comme neige au soleil, tardent à la réalisation de travaux, parfois urgents, voire les placent dans la catégorie des pertes et profits, ou le plus souvent en les reportant aux calendes grecques.

C’est-à-dire vers un plus tard ce qui signifie jamais dans le jargon administratif des collectivités territoriales !

Depuis le début de l’année, la baisse des commandes publiques équivaut à un volume de 15 % d’affaires pour les acteurs de la filière du bâtiment. Autant dire une perte sèche de leurs chiffres d’affaires, incompressible.

L’autre problématique du moment mais qui perdure depuis plusieurs mois déjà, c’est le sempiternel aspect du recrutement. Les artisans du bâtiment dont certains possèdent parfois des carnets de commandes bien remplis se voient contraints, faute de personnel qualifié, de refuser des marchés sur lesquels ils devaient intervenir ! Conséquence, c’est un net manque à gagner pour la trésorerie et autant d’effets pernicieux à la survie de l’entreprise.

Cela entraîne à terme une logique implacable en matière de management et de stratégie : au lieu d’embaucher, alors qu’ils en avaient un cruel besoin, les patrons des sociétés exsangues financièrement procèdent au licenciement de leurs éléments un peu partout en France.

Une première estimation table sur 100 000 postes qui seraient supprimés d’ici 2025. D’autres observateurs économiques parlent même de 250 000 emplois passés à la trappe sien die.

A l’heure où les Jeux Olympiques de Paris et leurs nombreuses constructions ont mobilisé budgets et forces humaines depuis plusieurs années pour la gloriole de la France, cela fait un peu tâche de se dire que parallèlement, et surtout en province, le sort de bon nombre d’artisans du bâtiment (voire des  travaux publics) ne tient plus qu’à un fil qui ressemble à une corde avec laquelle se pendre ! Un fil qui n’est pas celui d’Ariane, visiblement…

 

Thierry BRET

 

 


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De meetings en réunions, de visites sur les marchés ou sur les foires commerciales, telle celle de Sens, 95ème du nom inaugurée samedi où il fut accueilli par une imposante foule d’aficionados scandant son nom et réclamant des séances photographiques à ses côtés, le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA ne change pas d’un iota sa rhétorique et son combat menés contre l’incivilité et l’irrespect en France. Face à cet ensauvagement qui prospère, une seule et unique préconisation : la fermeté…Un argument inscrit dans le programme du parti mariniste aux européennes. Y compris pour les échéances de 2027 !

 

SENS : « Il faut sortir de la mécanique du déni qui consiste depuis plusieurs années en France à expliquer que la violence n’évolue pas de manière négative et qu’il y a toujours une excuse pour justifier cette violence telle que la pauvreté ou les conditions sociales. Moi, je prône une attitude face à cet ensauvagement de la société : c’est la fermeté… ».

Très à l’aise dans le maniement du verbe face à une cohorte de journalistes qui se bousculent et jouent des coudes pour avoir la meilleure des places au plus près de l’orateur, appuyé à un mange debout, le président du Rassemblement National assène avec conviction ses arguments.

Bien rodé dans l’exercice – il est rappelons-le tête de liste du RN lors de ses échéances européennes,  une élection importante qui se déroulera le 09 juin prochain -, le tribun Jordan BARDELLA s’accorde une légère pause avec la presse durant les deux heures de visite – voire un peu plus selon le rythme très lent de l’impressionnant cortège qui déambule dans l’une des artères accueillant les stands exposition de la foire en remontant vers la canopée – pour expliquer sa présence ce jour en terre de l’Yonne, dans sa partie la plus septentrionale, et son programme.

Mais, avant de répondre aux quelques questions tirées de leurs besaces par les représentants de la presse écrite, audio, radio de toutes obédiences, le président du RN aura dû se fondre dans une foule compacte à la manière d’une rock star (si, si, il y avait même des groupies et des fans qui voulaient des autographes et de selfies !) dès la sortie de son véhicule.

 

 

Un candidat largement en tête dans les sondages à 31/32 %

 

L’imposant service d’ordre effectuant sans heurts la zone tampon entre les personnalités (on remarquera la présence des deux députés de l’Yonne, Daniel GRENON et Julien ODOUL mais aussi de quelques têtes connues de la frange mariniste du sérail à l’instar d’Audrey LOPEZ ou de l’Auxerrois Pascal BLAISE qui revendique bec et ongles son appartenance à Avenir Français) et le public.

Il faut croire que la tournée des foires de Jordan BARDELLA est synonyme de succès pour le candidat qui caracole largement en tête des intentions de vote – une oscillation statistique entre 31 et 32 % à date- puisqu’il y a quelques jours en Isère comme en Seine-et-Marne, à Montereau-Fault-Yonne, le public fut là aussi au rendez-vous, parfois pour discuter avec le jeune loup de la politique hexagonale qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN en 2027. Ou tout simplement être immortalisé en sa compagnie.

« Il nous faut de la fermeté, encore de la fermeté, martèle Jordan BARDELLA, il nous faut changer de politique en France de manière radicale… ».

 

 

Le tour de vis pénal est nécessaire en France

 

Et de citer la politique pénale qu’il juge trop laxiste à destination des mineurs. « La généralisation des centres éducatifs fermés s’impose, ajoute-t-il, de même, il faut casser la récidive avec des peines immédiates très tôt pour les mineurs. Je prône également des peines dissuasives : lorsque vous avez des peines  inférieures à deux ans de prison en France, vous n’allez plus en détention...».

Le volet de l’immigration ne fut pas occulté.

 « Une grande partie de la violence que nous subissons en France est imputable à l’incapacité à maîtriser les flux migratoires et à l’importation sur le sol français d’une culture qui ne correspond pas aux us et coutumes et aux rapports à la civilité que nous avons dans notre pays… ».

Quant aux parents, ils doivent être responsabilisés. La suppression des allocations familiales et des aides sociales est ainsi souhaitée par le leader du Rassemblement National en cas de récidives des enfants mineurs. Un tour de vis pénal, en quelque sorte, qui sert de fil d’Ariane à la politique voulue par le chef de file du parti bleu marine. Le tour de vis nécessaire pour contrecarrer cet ensauvagement progressif que Jordan BARDELLA pointe du doigt avec véhémence dans ses propos ?

 

 

Changer de mode de fonctionnement pour l’Union européenne

 

« Oui, il s’agit bien d’un ensauvagement, rétorque-t-il à la remarque insistante d’un journaliste de la presse audio qui semble s’offusquer, il n’y a pas un endroit aujourd’hui en France où l’on ne peut pas être agressé et touché par cette violence au quotidien… ».

Et l’enjeu de l’élection européenne dans tout ça ? Jordan BARDELLA y est revenu dès sa prise de parole : « j’aime l’Europe et notre civilisation, mais c’est aussi pour cela que je suis opposé au fonctionnement actuel de l’Union européenne où la France ne défend plus ses intérêts ni sa vision d’Europe des nations… ».

Quant à la problématique inflationniste de l’énergie qui grève durement le bas de laine de nos concitoyens, le président du RN ne manquera pas de casser verbalement les règles de fixation des prix de l’énergie actuelles.

« Le Portugal et l’Espagne ont obtenu une dérogation pour en sortir, justifie-t-il, et pourquoi pas la France ? C’est le meilleur moyen de baisser les prix des factures d’électricité pour les Français et nos entreprises… ».

Ensuite, tout ira très vite, retard pris sur le timing initial oblige, la dislocation du point presse fut très rapide afin que le cortège poursuive sa progression vers la canopée – l’espace clé de l’ossature de la manifestation commerçante -, les journalistes repartant comme une nuée d’oiseaux avec leur lot de questions désormais sans réponse…

Quant au candidat, vedette du jour, il continuera à donner des poignées de main à tire-larigot et à goûter aux produits du terroir proposés çà et là par des commerçants du cru à la manière d’un Salon de l’agriculture parisien ! Et à se satisfaire intérieurement de sa cote de popularité qui, c’est indéniable que cela plaise ou non, ne cesse de monter inexorablement…de là à en faire un présidentiable dans trois ans ?

 

Thierry BRET

 


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Il reste moins de cent jours avant l’évènement planétaire ! Le compte à rebours est désormais enclenché et le Département de l’Yonne ne veut pas manquer une occasion pour rappeler à notre bon souvenir ce rendez-vous qui ne revient dans l’Hexagone qu’une fois par siècle, dans sa version estivale il va de soi. Dans les faits, cela s’est traduit il y a peu par l’inauguration de l’esplanade olympique, agrémentée d’une imposante statue de la flamme, œuvre du sculpteur Yvan BAUDOIN. Il n’y a pas de doute, le territoire est bel et bien dans les starting-blocks !

 

AUXERRE : Sur le petit promontoire, situé à l’entrée du « 89 », le siège du Conseil départemental de l’Yonne, une forme bizarroïde est encore recouverte d’une bâche plastifiée de couleur bleu sombre. Deux sangles de cuir entourent la curieuse et massive figure qui s’érige vers le ciel. Sans que l’on sache de quoi il s’agit précisément en termes de représentation. La fameuse flamme olympique, qui sera dévoilée un peu plus tard dans la soirée...

Non loin de là, le site institutionnel présente une effervescence inhabituelle. Ici, un mini stand de handball en fauteuil est fonctionnel. Là, un panneau de basket et quelques ballons sont installés par des moniteurs. Un peu plus loin, des tables qui accueilleront dans quelques instants des pongistes en herbe. Il est vrai que depuis l’émergence médiatique des frères LEBRUN, promis à de belles aventures olympiques à Paris, le tennis de table possède une cote royale auprès des plus jeunes dans l’Hexagone !

On est loin de l’affectation habituelle du lieu, constituant le parvis de l’imposant édifice, une zone de stationnement ! C’est un grand jour, du moins une belle fin d’après-midi pour les organisateurs de cette manifestation : la célébration du seuil des cent jours avant les Jeux de Paris. Avec un Conseil départemental plus que jamais mobilisé et engagé avec ses partenaires – ils sont à date plus de 120 artisans de ce succès à être rassemblés au sein du club éponyme -, en premier lieu le CDOS 89, le Comité départemental Olympique et Sportif de l’Yonne.

 

 

Une cérémonie d’ouverture sur la Seine ou…sur l’Yonne ?!

 

A l’intérieur, ça bouge également dans tous les sens ! Franck CHAUFOURNAIS, dirigeant du Centre E.LECLERC de Sens, est soumis à la question sur le stand improvisé de nos confrères de France Bleu. Celles posées par l’infatigable Nathalie RIVAUD que l’on aperçoit désormais partout ! Ici et là, y compris du côté de l’AJA !

On s’essaie à la prise de vue aux côtés des mascottes officielles des JO de Paris, on admire dans le hall d’entrée de l’autre espace menant vers l’auditorium les œuvres de l’artiste JACOBLEU – il nous avait déjà gratifié la saison dernière d’une très belle exposition à Auxerre dans une galerie sise près de l’Abbaye Saint-Germain – ou la fresque murale extérieure de CRAZYPRAY, haute en couleurs. Les convives se serrent comme des sardines vers un petit pupitre avant que ne débutent les prises de parole. Celle, notamment, très attendue, du « boss » du CD 89, à savoir Patrick GENDRAUD.

« C’est une bonne thérapie que de sentir du bien-être autour de soi, plaisante l’orateur dès le préambule de son intervention, nous sommes à cent jours d’un moment historique que nous attendons avec impatience. Nous sommes à cent jours de la cérémonie d’ouverture qui sera accueillie sur…l’Yonne, car comme j’aime à le rappeler, c’est bien l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine ! ».

Une affirmation qui lancera sans doute maintes polémiques chez les puristes de la chose géographique mais qui fera éclater de rires une assistance attentive aux propos tenus.  

 

 

Taïwan, Ouzbékistan, Canada…l’Yonne s’ouvre à l’international avec les Jeux

 

Très tôt, dès le mois de mai 2022, le Conseil départemental de l’Yonne s’était positionné sur l’accueil de la flamme olympique sur le territoire. Une procédure qui s’était soldée par la signature officielle d’un partenariat avec le Comité national organisateur de l’évènement à Paris, entre Patrick GENDRAUD et le triple champion olympique de canoë-kayak, Tony ESTANGUET, président de ladite institution.

« Tous, élus, partenaires et agents jouent le jeu des Jeux, poursuivit l’orateur, dans le cadre du concept « Yonne 2024 », piloté par Philippe LALA et son équipe… ».

S’en suivirent des applaudissements nourris pour cette structure organisationnelle des animations autour des Jeux, qualifiée de « soudée ».

Porteur de bonnes nouvelles, Patrick GENDRAUD annonça qu’en plus d’une délégation de sportifs canadiens (rugby à VII), une sélection en provenance de Taïwan (tir sportif) sera accueillie dans l’Yonne, très prochainement. Une autre délégation, en para-athlétisme, et en provenance de l’Ouzbékistan fera de même.

 

 

 

Des informations prouvant que l’Yonne possèdera bien cette dimension internationale avec la réception de ces athlètes de haut niveau à l’été prochain.

Un vrai défi pour l’Yonne, qui se définit depuis toujours dixit l’élu départemental comme une « terre d’exploits » (architecturaux, gastronomiques, patrimoniaux, artistiques) et qui veut véhiculer le message de paix et de fraternité à l’ensemble du monde, le 11 juillet prochain.

« Gageons que ce message fraternel et unitaire se propage dans toutes les zones de conflits, souligna Patrick GENDRAUD moins optimiste, il est vrai qu’il y en a beaucoup qui secouent le monde actuellement… ».

 

Le 11 juillet dans tous les viseurs !

 

Se retournant vers son voisin de droite, le sculpteur Yvan BAUDOIN, le président du Conseil départemental parla ensuite de cette pierre de Massangis avec laquelle a été travaillée la magnifique flamme, encore cachée quelques instants des regards des invités.

« Cette flamme va perdurer dans le temps, ajouta Patrick GENDRAUD, on sera tous morts que elle, elle sera encore là ! ». De l’humour, toujours et encore.

Un président, fier et content d’être là, faisant sourire l’auditoire, avant, un peu plus ému de saluer le travail émérite de l’artiste icaunais, « vous avez fait éloge de très belle manière de notre département grâce à vos publications numériques et de cela je vous en remercie… ».

Evoquant le passage de la flamme le 11 juillet, Patrick GENDRAUD invita le public à prendre encore son mal en patience, et ce jusqu’au 04 mai, pour connaître tous les détails de ce périple dans l’Yonne. Notamment dans les sept villes traversées.

 

 

« La flamme n’est pas encore là, mais ça brûle déjà au niveau de l’enthousiasme, insista l’ancien maire de Chablis, d’ailleurs, ce 11 juillet, il faudra vibrer à Avallon, partager à Vézelay, embraser Sens, fêter Saint-Fargeau, applaudir à Migennes, adorer Chablis et célébrer Auxerre… ».

Prenant le temps d’apprécier la fresque olympique, peinte par CRAZYPRAY sur l’un des murs de l’édifice départemental, le public fut convié ensuite au dévoilement de la flamme à l’extérieur, près de l’entrée principale du « 89 ».

Avant de participer aux mini-épreuves concoctées par de nombreuses associations sportives, réunies par Patrice HENNEQUIN, le président du CDOS 89. Les porteurs de la flamme posèrent également pour la séance photographique aux côtés de François BOUCHER, vice-président du CD 89 et du président GENDRAUD.

« Merci de tout cœur pour tout ce que vous faites, clôturera ce dernier sobrement, le sourire aux lèvres. Belle image que celle-ci…

 

Thierry BRET

 

 


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