Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Cette année, la troisième qui permet de grossir les rangs de la sympathique association, le tablier offert à chaque nouvel impétrant est d’une belle couleur verte, pomme acidulée plutôt qu’olive ! Désormais, les férus des arts de la table et de la gastronomie de l’Yonne qui aiment valoriser dans toute leur splendeur les spécialités culinaires sont au nombre de quatre-vingts. On imagine aisément que la prochaine barre à franchir en 2025 sera de dépasser la centaine de membres.

 

JOIGNY: L’agréable odeur des gougères parfume la salle de réception. Celle du « Rive Gauche », l’un des emblématiques établissements gastronomiques de la ville d’accueil du nouveau rendez-vous, concocté par la dive structure, GOURMAND’YONNE. Celle qui réunit sous la même bannière, gourmets et épicuriens, sans omettre les amateurs de grands crus ! De quoi se mettre en appétit. D’autant que les croustilles d’escargots – un régal ! – diffusent déjà leurs douces fragrances

Oui, mais avant cela, il y a la partie officielle à vivre en direct ! Une cérémonie d’intronisation déclinable dans les règles de l’art oratoire, et servie aux petits oignons par un Gauthier PAJONA au top de sa forme olympique. Micro en main, il est insatiable en anecdotes et en commentaires humoristiques, notre chroniqueur de « L’Aile ou la Cuisse ». A croire que, comme le personnage rabelaisien d’Obélix, il est tombé tout petit dans la marmite de potion magique, celle dans laquelle on mitonne les meilleures recettes !

 

 

Un réseau qui n’engendre pas la mélancolie !

 

Voir évoluer le sieur Gauthier – il est le secrétaire de la belle initiative structurelle depuis ses origines – en parfait maître de cérémonie est proprement réjouissant. Non seulement, le volubile bonhomme connaît tous les futurs intronisés sur le bout de la langue, mais en outre, il donne ses appréciations sur tel ou tel produit, dégusté çà et là au fil de ses pérégrinations gourmandes, ou évoque quelques faits historiques propres à des maisons de belle renommée, parfois étoilées.

Bref, le public qui assiste en se délectant à ce minutieux travail de fourmi savamment restitué en prend plein les mirettes et se veut admiratif en riant de bon cœur. Le plus souvent.

 

 

GOURMAND’YONNE a pour vertu de ne pas engendrer la mélancolie. Ni pendant la cérémonie des intronisations – elle a gagné en rapidité et en efficience par rapport aux précédentes éditions – ni après, surtout. Les convives prennent le temps de se rencontrer, d’échanger leurs cartes de visite (le business n’est jamais très loin de ces réseaux), de se parler le verre de blanc à la main et la gougère dans l’autre. Quand ce n’est pas un succulent petit canapé, sorti des cuisines par les équipes affairées de Jérôme JOUBERT, à la fois président de l’entité et force d’accueil de la soirée dans son « Rive Gauche », à redécouvrir à satiété.

 

 

Une affaire de famille chez les SAUNIER : après Claire, c’est au tour d’Eve !

 

Parrainée par Bernard VAUSSION – une star des fourneaux qui fut responsable des cuisines de la présidence de la République entre 2005 et 2013 -, la soirée permettait de suivre ce rituel millimétré au cordeau par Gauthier PAJONA et Jérôme JOUBERT qui accueillirent l’un après l’autre les nouveaux récipiendaires de la marque de fabrique, « GOURMAND’YONNE ».

A ce petit jeu-là, on aura reconnu parmi les intronisés de 2024, quelques patronymes connus et reconnus de la place, dont Axel DELANNOY, jeune chef émérite qui vient d’ouvrir le restaurant « L’Alpinette » à Auxerre d’inspiration savoyarde, Fred MARTIN, patron de la « Brasserie de la Gare » à Sens, Eric SALGUERO, le nouveau dirigeant de METRO 89 – il y aura une petite pensée émue à l’évocation de Philippe BULANT son prédécesseur parti du côté d’Albertville il y a un an -, Jean-Raphaël PERSANO (le chef du nouveau Bib gourmand sénonais, « Le Martin Bel Air » à Saint-Martin-du-Tertre) ou encore l’une des filles de l’inamovible Jean-Pierre SAUNIER, Eve, sachant que sa fille Claire figure déjà parmi l’effectif de la structure en qualité de membre fondatrice ! Une affaire de famille, donc !

Un grand millésime que cette cérémonie d’intronisation ! Dorénavant, l’association dépasse les quatre-vingts adhérents en l’espace de trois ans ! Qui peut en dire autant dans le landerneau ?

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Placés à portée de main sur le vaste bureau, les deux Dalloz à la couverture rouge, dont le Code Civil, lui servent toujours de référence. Normal, le jeune homme est un juriste pur jus jusqu’au bout des ongles. Le look soigné, élégant et affable, Yassin KOUACH poursuit de brillantes études de Droit Science Politique – il est en troisième année – avant d’intégrer Sciences Po Paris dès la rentrée prochaine. S’il n’a jamais eu honte de ses ambitions politiques, le garçon vit aux côtés du député de la deuxième circonscription de l’Yonne André VILLIERS une très belle et utile expérience d’attaché parlementaire…

 

MIGENNES : Il possède la fibre politique dans la peau. Bien enfoncée dans le derme ! C’est suffisamment rare, quand on a à peine dépassé la vingtaine d’années d’existence, pour le signaler. Surtout, dans un monde qui ne semble plus guère accorder de crédit et de confiance à une caste parfois hermétique et éloignée des réalités.

Originaire de Tonnerre, Yassin KOUACH ressemble du fait de sa jeunesse à un véritable OVNI dans cet univers suranné et très sérieux. Attaché parlementaire du député de l’Yonne, André VILLIERS, depuis quelques mois, le garçon a toujours eu en lui cette volonté de l’engagement. Un mot fort qui résonne à ses oreilles.

Derrière son bureau accueilli au sein de la permanence du parlementaire icaunais à Migennes, il peaufine ses nombreux dossiers.

« Parmi les principales missions d’un attaché parlementaire, explique-t-il de manière pédagogue, on effectue des recherches et des analyses sur des sujets législatifs, politiques et locaux, afin de fournir des rapports devant aider ensuite l’élu à prendre des décisions éclairées ».

A cela, s’ajoute le traitement de la correspondance, le suivi des mails, les appels téléphoniques. Bref, un vrai travail de soutien de l’élu dans toutes ses tâches parlementaires et politiques en veillant à ce que toutes ces interventions soient remplies de manière efficace et professionnelle. Et tout cela, il adore le jeune Yassin, passionné depuis ses tendres années par la politique et…l’équitation !

« Mon engagement politique a germé dès mon enfance, se souvient-il, dès le collège où j’étais délégué de ma classe et représentant des élèves au conseil d’administration. Cette volonté de défendre les autres m’a conduit à m’intéresser à la chose politique… ».

 

L’apprentissage des valeurs dont celle du travail…

 

On pourrait presque appeler cette expérience les bienfaits de l’école de la République, en somme ! Issu de classe moyenne – ses parents étaient ouvriers au sein de la fameuse fromagerie Paul RENARD localisé à Flogny-la-Chapelle avant qu’ils ne deviennent cadre et gérant d’une société de soins à la personne et d’entretien en grande surface par la suite -, Yassin fut élevé par sa grand-mère.

« Mon grand-père s’était installé à Flogny-la-Chapelle après la Seconde Guerre mondiale où il avait aidé son frère à combattre contre l’occupant. Il a d’ailleurs reçu la médaille de la Croix du Combattant… ».

Aux côtés de sa grand-mère, le jeune Yassin acquiert les fondamentaux autour de la valeur travail, gagnant en maturité et en responsabilité. A 18 ans, il exerce une activité professionnelle au centre LECLERC de Tonnerre pour financer ses études. La véritable école de la vie ?

En 2020, au moment des échéances municipales, il est encore trop jeune pour prétendre jouer un rôle. Il s’investit cependant à Tonnerre où il croise la route d’un certain Cédric CLECH – l’actuel édile de la place – et exprime son soutien au candidat qui battra l’élue sortante, Dominique AGUILAR.

« Son bilan était chaotique, souligne-t-il, il fallait une nouvelle dynamique ! ».

Un peu plus tard, à l’occasion d’un discours qu’il prononce lors d’une cérémonie commémorant la Libération de Tonnerre, un responsable politique vient le féliciter et l’encourager : son futur « boss », André VILLIERS !

 

« Je ne serai pas tête de liste aux municipales à Tonnerre »

 

Deux ans plus tard, on retrouve le jeune étudiant en Droit Science Politique intégré au sein de l’équipe de campagne de l’ex-député UDI, devenu Horizons entre-temps. Une expérience mémorable, intense, avec des journées trop courtes, et surtout un épilogue épique où les deux hommes se jettent dans les bras à l’annonce des résultats victorieux pour l’agriculteur du Vézelien !

« Je reconnais cependant que le début de la collaboration avec le député, une fois l’ayant rejoint comme attaché parlementaire, a été très difficile, se remémore Yassin KOUACH, j’étais très jeune et lâché dans ce monde particulier où la moyenne d’âge est plutôt vieillissante, j’ai connu quelques épisodes douloureux au plan personnel… ».     

On le sent un peu meurtri le temps de l’anecdote, lui qui se complaît pourtant à vivre à fond son engagement dans les nobles valeurs du travail, de la proximité et de la transparence.

Quand on pousse plus avant l’échange afin d’en savoir davantage sur ces réelles intentions à l’approche des échéances électorales de 2026 (les municipales), le jeune homme répond quasiment du tac au tac !

« Malgré toutes les rumeurs qui circulent à mon sujet, notamment celles qui font référence à mes ambitions aux prochaines municipales, je tiens à clarifier les choses, argumente-t-il, je ne serai pas tête de liste à ces élections… ».

Ses priorités actuelles concernent avant tout ses études (« je reste conscient de l’importance de celles-ci et des responsabilités qui en découlent ») et le soutien apporté aux projets dynamiques existants sur Tonnerre, incarnés par l’actuel édile, Cédric CLECH.

« J’apprécie tous les projets qui sont mis en exergue, ajoute-t-il, notamment dans le domaine de l’investissement du cadre de vie – deux millions d’euros injectés dans les projets en quatre ans -, la non-augmentation des impôts, le développement avec les milieux économiques et les filières du luxe ou le désendettement d’un million d’euro décliné en quatre ans. Je soutiens aussi les initiatives culturelles – elles sont nombreuses il est vrai sur Tonnerre -, les infrastructures sportives comme le city stade ou les travaux permettant de réhabiliter les voiries… ».

 

« Faire de la politique, c’est avoir envie de faire évoluer les choses »

 

Sans faire de l’angélisme, Yassin KOUACH, malgré son jeune âge, possède le sens aigu de l’analyse. « Je reste particulièrement préoccupé par la situation observée dans le domaine de la santé – et de citer la récente démission d’une soixantaine d’agents au centre hospitalier local au cours de ces trois dernières années -, je m’inquiète vraiment pour l’offre de soins dans le Tonnerrois… ».

Sa vision économique se veut pertinente et lucide. « Il faut attirer des investisseurs à Tonnerre et favoriser l’installation de grandes structures industrielles. Nous devons être proactifs et agir collectivement dans cette démarche car les investisseurs ne viendront pas à nous tout seul… ».

Lui qui souhaiterait un embellissement des décorations de Noël (« elles sont trop simples et trop vieilles ! »), estime qu’il est insupportable de dire qu’à Tonnerre c’est le grand désert et qu’il ne s’y passe rien ! Ce qui est faux, par ailleurs !

Quant à la communauté de commune Le Tonnerrois en Bourgogne, M. KOUACH a aussi son avis : « il est essentiel de travailler avec la gouvernance territoriale pour une ville comme Tonnerre ! Les problèmes résultant de l’ingérence ou de la méconnaissance dans la gestion du territoire ont des répercussions chaotiques sur les habitants de Tonnerre et du Tonnerrois… ». C’est dit !

Visionnaire, Yassin KOUACH ? Il sait balancer des flèches trempées dans de l’acier. « Dans notre département, l’extrême droite semble être favorisée, non pas par conviction mais par mécontentement, pense-t-il.

Travaillant deux fois plus pour réussir – sans doute ses origines modestes en venant du quartier des Prés-Haut à Tonnerre -, le jeune attaché parlementaire qui a le vent en poupe sous l’aile protectrice d’André VILLIERS – son digne successeur un jour sur la circonscription ? – sait qu’il doit rester humble, patient et lui-même, tout en demeurant accessible pour gravir les échelons.

« Il ne faut pas se présenter en politique simplement pour le faire, conclut-il, mais parce qu’il y a une envie de faire évoluer les choses… ».

Alors, le retrouvera-t-on sur une liste aux prochaines échéances municipales en bonne position afin d’apporter sa pierre à l’édifice et mettre à contributions ses qualités et sa détermination ? C’est fort probable ! En tout cas, lui, c’est son désir le plus cher. A bon entendeur…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

De l’émotion à la pelle et une très belle leçon d’humanisme.  Face à une centaine de personnes qui n’ont osé piper mot tant l’instant était saisissant. C’est pourtant par une petite note d’humour que l’entraîneur de la championne de para-athlétisme adapté, Gilles HUMEZ, déridera l’atmosphère. Un brin suspendu à la réaction de la jeune lauréate des Trophées des Engagées de l’Yonne, catégorie « Icône Icaunaise 2024 », Lolita CAUGANT. Certes, la jeune fille dédaignera prendre le micro. Mais, la lueur de joie dans ses yeux était très nettement perceptible…Du pur bonheur !

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Elle est une figure de l’athlétisme de l’Yonne. En mode, sport adapté. Mais, les résultats de la jeune Sénonaise sont déjà probants, tant sur les courses de sprint (100 m, 200 m) que dans l’épreuve du saut en longueur et ce depuis quelques saisons. De là à disputer des compétitions internationales, il n’y a qu’un pas !

Sur les images diffusées sur grand écran et proposées par Clarke DRAHCE, l’une des pierres angulaires techniques de ces Trophées des Engagées 2024, portés par la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, on y voit une jeune fille frêle, au visage très concentré sur le soulèvement de poids et d’haltères en séance d’entraînement. La musculation, la clé de voûte de tout sportif qui se respecte !

 

La magie émotionnelle de ces trophées

 

Pourtant, face au public, et refusant sciemment de s’exprimer micro en main, par pudeur et timidité, Lolita CAUGANT semble nettement plus fragile encore.

A ses côtés, se tient un homme. Un peu gauche dans son attitude (sans doute le trac) mais très surpris de se retrouver là, sous le feu nourri des projecteurs. Son patronyme ? Gilles HUMEZ.

Un coach pas ordinaire du tout, avec une grandeur d’âme en version XXL qui parle de la « gamine » dont il gère la carrière sportive depuis tellement d’années en versant quelques larmes. L’air devient irrespirable tout à coup dans la salle de l’Orangerie du parc du château local. D’autant que Lolita se frotte elle aussi les yeux, traduisant sa très forte poussée émotionnelle.

 

 

C’est aussi cela la magie de ces trophées des Engagées, mettant en exergue les initiatives et ces femmes de notre territoire qui contribuent à estomper les différences et les inégalités entre les femmes et les hommes dans notre société. La cause des Droits des Femmes ! Vaste programme que celui-ci. Elle prend ici tout son sens avec les larmes versées par Lolita CAUGANT et son coach, Gilles HUMEZ. Un binôme uni dans la même passion, pour un seul et unique objectif : la gagne !  En parfaite égalité…

Quand la voix de ce dernier s’éraille un peu à cause de quelques sanglots refoulés, Gilles HUMEZ s’excuserait presque d’être là sur cette scène à recevoir un prix, aux côtés de sa jeune protégée.

« Je suis plus  un homme de terrain, concède-t-il, avec un petit sourire retrouvé. Lolita, je la connais depuis vingt ans, depuis que ma femme, institutrice, l’a eu à l’école maternelle où elle avait déjà des problèmes de santé… ».

 

 

Deux athlètes qui travaillent toujours ensemble

 

Une parfaite osmose en somme entre ce tandem insolite mais très efficace dans sa forme de communication. Lolita a repris des couleurs et un peu de verve orale sous le  regard bienveillant de Dominique VERIEN qui ne perd pas une miette de la discussion.

« Avec Lolita, renchérit son protecteur de coach, nous communiquons vocalement. Mais, quand elle parle bien, elle débite, ajoutera-t-il en plaisantant. Mais, je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps ! ».

Protestation sympathique de la salle, toute ouïe qui aimerait tant que cette intervention riche émotionnellement se prolonge.

« En résumé, conclura l’entraîneur de la jeune sportive primée, on travaille comme deux athlètes, toujours ensemble… ».

Une Lolita CAUGANT qui aura coiffé in fine au niveau des votes et après délibération du jury les deux autres finalistes de ce challenge annuel, la spécialiste de canoë auxerroise, Eugénie DORANGE, toujours en quête de son ticket participatif pour les Jeux Olympiques de Paris et Audrey CAVALIER, surprenante nageuse de l’extrême – elle évolue en règle générale dans une eau à très basse température comprise en zéro et cinq degrés -, championne du monde de la discipline.

Vive la diversité récompensée !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il n’est pas bon être une représentante de la gent féminine dans notre société dite civilisée et moderniste ! De quoi satisfaire tous les phallocrates et autres misogynes qui s’affirment ou qui s’ignorent !

Si la Journée internationale des Droits des Femmes, programmée depuis des lustres ce fameux 08 mars que l’on célèbre un peu partout sur la planète sauf dans les pays autocratiques et dictatoriaux – ils ne cessent d’ailleurs de gagner des parts de marché ces temps-ci preuve que les valeurs et les vertus de la bonne conscience ont le vent en poupe ! -, leur est consacrée en pointant de l’index les outrages physiques et mentaux qui leur sont réservées ; du côté des rémunérations au féminin, là, en revanche, c’est le grand désert au niveau des initiatives pertinentes et durables afin de solutionner enfin la problématique !  

Et ce ne sont pas les dernières statistiques livrées par l’INSEE – vous savez l’institution de référence de la recherche sociologique et économique qui place celles et ceux âgés de 45 ans dans la catégorie des seniors ! – qui vont les rassurer !

Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou que nous succombions tous à la canicule : le salaire des femmes demeure encore et toujours bien en deçà de celui des hommes !

Immuable constat d’échec social dans le temps !

C’est comme ça ! Presque métaphysique, en vérité ! La grande question qui taraude les esprits chafouins devant tant d’inégalités est de savoir…pourquoi ? 

Même quand elles sont davantage diplômées que leurs collègues masculins, les femmes restent bien en deçà des prétentions salariales dans les entreprises du public ou du privé ; mais il est vrai que l’on est plus à une injustice près dans notre société qui prône pourtant l’égalité, la liberté et la fraternité ! Y compris sur le fronton des édifices publics.

 

L’IVG dans la constitution, c’est bien ; l’égalité salariale, c’est mieux !

 

C’est très bien de sceller de manière officielle le droit à l’IVG dans la constitution hexagonale et de vouloir l’imposer à l’échelle européenne, mais il serait peut-être légitime pour la gouvernance de ce pays démocratique de pousser le bouchon du progressisme idéologique et social un peu plus en avant encore en inscrivant l’égalité des salaires à diplôme équivalent pour les femmes dans les entreprises !

Car là, véritablement le bât blesse vraiment et ça fait mal. Déjà qu’elles endurent le supplice de l’accouchement, si, si, même avec l’action bénéfique de la péridurale ou de l’acupuncture !

Blague à part. En France, les femmes qui exercent des activités professionnelles en entreprises ou dans la fonction publique gagnent 14,9 % de moins que les hommes à temps de travail égal.

 

 

Plus étonnant, cela se rapporte à toutes les catégories socio-professionnelles et secteurs d’activité. Chez les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement le différentiel avec leurs homologues masculins s’élève à 17 %. Il ne sera que de 14 %, en revanche pour les catégories ouvrières et employées.

Particularisme régional : la Bourgogne Franche-Comté, notre région de cœur et de référence, est encore plus mauvaise élève côté différenciation entre les deux sexes. L’écart se situe  à 16 % entre les femmes et les hommes même quand ces dernières peuvent produire davantage de diplômes et de qualifications.

 

 

Une progression sociale des femmes plus difficiles…

 

Curieusement, l’INSEE révèle dans sa dernière publication statistique que le salaire net moyen des femmes au cours de l’année 2021 s’établissait à 1 992 euros par mois. Celui des hommes, se positionnant à 2 366 euros net moyen. Une vision régionale plutôt à la hausse dans son ensemble puisque applicable aux huit départements bourguignons franc-comtois. Mais, qui n’est pas du tout le reflet de l’Yonne ou de la Nièvre, dans la réalité où les rémunérations médianes des femmes, comme des hommes, se situent bien en deçà de ces données chiffrées.

Seule note optimiste dans ce sombre tableau sociologique peu favorable aux femmes : elles sont beaucoup plus nombreuses à posséder un diplôme de l’enseignement supérieur ! Ce qui ne se traduit pas véritablement pas dans les faits au niveau des salaires proposés ! Bref, cela ne sert à rien ou c’est tout comme !

Autre bizarrerie qui frise avec l’absurde : les femmes ne peuvent pas aussi bien progresser socialement que les hommes. Plusieurs facteurs à cela ! L’enfantement – mais à  ce que l’on sache des enfants, on les fait à deux ! -, les questions de mobilité géographique – la femme est le plus souvent soumise à la mobilité du mari et rarement l’inverse -, les choix arbitraires des employeurs qui a poste équivalent dans les hautes sphères décisionnelles préfèreront en règle générale confier le poste à responsabilités à un homme plutôt qu’à une femme. Question de principe, de machisme dans certains secteurs, de sacro-saints prétextes vieux comme Hérode, etc.

Dès l’école, les métiers sont dans l’esprit déjà attribués selon les genres. Alors que la féminisation des métiers dits masculins progresse depuis pas mal d’années. Ne serait-ce que la filière de la presse, ou mieux encore celles de la communication, du marketing et des ressources humaines, occupées en grande majorité aujourd’hui par des femmes qui en veulent et qui se battent pour obtenir gain de cause dans un univers toujours rétrograde. Une seule espérance, en réalité, vivement le retour des Amazones parmi nous pour modifier tout cela !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Force est de reconnaître qu'il demeure peu de maisons culinaires historiques dans notre belle Bourgogne. Parfois, tel « L'Hôtel de Paris » à Sens, elles finissent tout simplement rasées. « Chez Camille » à Arnay-le-Duc (Côte d'Or) est de celles-ci. Elle traversa les époques, les crises, les guerres,  résista à l'exode des automobilistes vers la jeune autoroute A6 des années 1960. Accrochez vos ceintures qui n'existaient point à l'époque ! Marche arrière toute avec notre Peugeot 201, star naissante des années 30. Mais quelques années avant, ce fut le chemin de fer à vapeur qui nous amena ici, puisque la ligne de Beaune à Arnay-le-Duc fut ouverte à la fin du XIXe siècle.

 

ARNAY-LE-DUC : Quelques années plus tard, un épicier ambitieux, prénommé Camille ouvrit en ses lieux une cave-épicerie, avec sa jolie épouse.  Tous deux ne songeaient sûrement pas que leurs photos respectives trôneraient dans le hall d'entrée de la maison quelques 125 années plus tard !

C'est au tout début des années 30, que l'on retrouve l'établissement dans la Bible de l'époque : le Michelin. « Chez Camille » s'est transformé en hôtel-restaurant. A la fin de la terrible grande guerre, naissent les années folles, et l'essor du tourisme automobile. Traversée par la RN6, Arnay-le-Duc compte  alors nombre d'établissements fermés désormais. Seuls demeurent les calicots : « Chez Henri », cuisine soignée,  chambre à 140 francs.
Michelin nous indique alors que « Chez Camille » est un établissement sans confort moderne, mais où l'on peut déjeuner ou dîner, et éventuellement coucher. Il y est indiqué treize chambres, et présence d'eau courante froide !



Déjà la course aux étoiles…



Après la Seconde Guerre mondiale, la vie reprend tant bien que mal en France. Le  Michelin reparaît sommairement en 1945 et distribue à nouveau ses étoiles convoitées, au fur et à mesure de l'amenuisement des restrictions. En 1951, le chef LAROMANIE est étoilé pour sa cuisine « Chez Camille ». L'on s'y régale alors de jambon à la crème,  de truite à la chambrette, et autres quiches morvandelles, le tout arrosé d'aligoté et de beaujolais. La maison, quant à elle, s'est un peu modernisée : chauffage central, garage payant, mais l'eau courante y est toujours désespérément froide. Son étoile culinaire accompagnera le chef durant une vingtaine d'années.  L'un de ses apprentis est un bon « p'tit gars », il s'appelle Armand POINSOT (retenez son nom !).
Au début des années 80, le jeune Armand et son épouse Monique rachetèrent l'établissement. Ils le modernisent quelque peu, avec l'apparition de salles de bains avec WC privés. Le Michelin mentionne un « bel aménagement intérieur ».

La maison poursuit sa marche en avant. En 1988, à l'instar de son maître d'apprentissage, le chef Armand est étoilé pour sa crème de grenouille aux perles du Japon, la fondue d'escargot aux choux de Bruxelles, ainsi que la fricassée de chapon fermier archiduc arrosés de Pinot et Montagny. Les souriantes serveuses y officient en robe ! La maison demeura étoilée quelques années durant et ce couple entreprenant se partagea entre Arnay-le-Duc et Suresnes où ils avaient une table réputée «  Les Jardins de Camille » avec une vue imprenable sur la capitale. L'année d'après, celle du bicentenaire de la Révolution,  leur fille Joy-Astrid naît.

 

 

 

De l’eau chaude qui s’écoule à profusion !

 

 

Nous voici en 2024. Quelques trente-cinq années plus tard, en train de béquiller nos motos, par un soir d'hiver, devant l'établissement. Ne faut-il pas en avoir un petit coup dans le bol pour faire de la moto en février ?! Je reconnais ne pas avoir,  en la matière,  de réponse précise !  L'étape nocturne est, en tous cas la bienvenue ! Sitôt entrés,  nous sommes comme saisis, par ces photos dans le hall d'entrée, de toutes ces personnes, parfois disparues, qui ont marqué l'histoire séculaire de cette maison. Bienvenue « Chez Camille » !

L'établissement est désormais dirigé par la cheffe Joy-Astrid et son mari, le chef Alexis, ancien restaurateur parisien et roi reconnu du pâté-croûte ! Les chambres y sont au goût du jour, et pur délice, l'eau chaude y coule à profusion ! Nous ne sommes plus sous la Troisième République en 1934 !
Le salon est accueillant pour l'apéritif, avant de s'attabler dans cette jolie salle surmontée d'une lumineuse verrière. Comme un marqueur de la maison, la version beaunoise du pâté-croûte accompagne notre verre.

En salle, le service est supervisé par M. PINO, jeune pro souriant et un rien caustique. L'œil à tout, il est à son affaire, lorsque l'on ouvre la carte des vins, qui contient, de petites pépites à prix raisonnables ! Les tables sont nappées,  et l'élégance cuivrée accompagne notre repas. Le premier menu servi à 38 euros est un modèle du genre. Il existe aussi une formule-déjeuner proposée à 25 euros de mémoire. En entrée,  je choisis la morue de Miguel (prénom d'un apprenti de la maison aux origines lusitaniennes). Ce marbré est aussi surprenant que délicieux, relevé par ce condiment gambas, citron, gingembre. Rien ne domine et tout y est équilibré. C'est fort bon.

 

 

Un dessert inspiré par le maître ESCOFFIER !

 

Ensuite, c'est un plat terre/mer qui nous attend : pigeon rôti et laqué, son voile et ses Saint-Jacques, jus rôti au romarin et whisky flambé. Le volatile est de belle provenance, celle de Patrick SANCHEZ, ancien cuisinier réputé des « Terrasses de Corton », sises à Ladoix-Serrigny, proche de Beaune (un Bib gourmand à l'époque). Reconversion réussie pour ce chef ! Le plat est délicieux, même si, pareil mets pourrait se suffire à lui  tout seul, du fait de l'excellence de sa chair. Les sauces excellentes sont servies avec des cassolettes en cuivre : la classe.

Quant au pain, il est à l'unisson de ce délicieux repas, servi avec attention et gentillesse. Et pour terminer, c'est la fameuse crêpe Suzette, flambée au Grand-Marnier (à table et non en cuisine : c'est beaucoup plus joli !), beurre Suzette aux agrumes et son sorbet : un pur délice, injustement disparu de nombre de tables, et que l'on applaudit des deux mains !

Un dessert créé par le grand chef Auguste ESCOFFIER à la fin du XIXe siècle,  excusez du peu !

 

 

 

Une maison toujours boudée, à tort, par le Michelin…

 

 

La cheffe Joy arrive alors, histoire de tailler une petite bavette. Du dynamisme à revendre, elle nous explique avec drôlerie, avoir transformé deux à trois jours durant, leur établissement en routier improvisé,  durant le blocage agricole de février dernier ! Cette championne  2022 des œufs en meurette les propose à sa table chaque jeudi : qu'on se le dise !

Elle non plus n'arrive pas à comprendre pourquoi leur maison n'est plus référencée au Michelin. C'est aussi injuste qu'incompréhensible. Antan, le Michelin était légitimement fier de mentionner « ses » maisons de longue date. Il semble que cela ne soit plus le cas. Notre incompréhension va grandissante face à de tels changements de valeurs, de celui qui fut très longtemps, la Bible de la cuisine française,  enviée et respectée.

Après une nuit très bonne, rien de tel qu'un bon petit déjeuner. C'est le cas ici. Il est 9h15, nos selles sont un brin humides, alors retrouvons vite  « notre » RN6. Merci « Camille », c'est promis,  nous reviendrons ! 

 

 

 

En savoir plus

 

Les - : c'est joli l'éclairage de la table avec des bougies, mais c'est une autre paire de manches pour lire pleinement la carte des vins ! Heureusement que M. PINO est là !

Les + : la gentillesse et l’élégance des lieux.

 

Contact :

 

« Chez Camille »

1, Place Edouard Herriot

21230 ARNAY-LE-DUC

Tel : 03.80.90.01.86.

Fermé dimanche soir et lundi. Stationnement devant l'établissement. 

Gauthier PAJONA

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil