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Il ne faut pas se fier aux apparences. On le sait, elles sont parfois trompeuses à plus d’un titre. Derrière le sourire angélique et bienveillant de la conseillère municipale d’opposition auxerroise, Maud NAVARRE, se cache une profonde colère. Qu’elle partage avec son amie et colistière – « Les Printemps pour Auxerre » - Farah ZIANI : le mépris fait à la qualité de l’enseignement secondaire qui va se traduire par la mise sous le paillasson des clés du lycée Saint-Germain. Une clôture définitive des portes a été annoncée pour 2026…

 

AUXERRE: Elles ne décolèrent pas les deux élues de l’opposition de la ville d’Auxerre. Et pour une fois, leur courroux ne provient pas d’une décision prise par la majorité municipale ! Non, l’objet de leur mécontentement n’est autre que la fermeture du lycée Saint-Germain, établissement bien connu des familles locales. Un groupe scolaire qui, somme toute, devrait mettre la clé sous le paillasson et ce de manière définitive d’ici trois ans, soit en 2026. De là à prendre la plume afin de rédiger une tribune à paraître dans un organe de presse, il n’y a qu’un pas. Il a été franchi sans l’once d’une hésitation par les deux rédactrices de cette lettre ouverte qui appelle nécessairement des réponses ; voici le résultat de ce travail épistolaire à découvrir ci-dessous à l’estampille de Maud NAVARRE et de Farah ZIANI…

 

 

Une lettre ouverte qui pose bon nombre d’interrogations…

« L’annonce de la fermeture du lycée Saint-Germain en 2026 est une nouvelle entaille dans l’enseignement secondaire auxerrois et icaunais. Après les menaces qui ont plané sur le lycée Jacques-Amyot il y a quelques mois, après la fermeture du collège Bienvenu-Martin il y a quelques années, c’est au tour du lycée Saint-Germain dont le déplacement du centre-ville d’Auxerre vers le lycée Fourier semble définitivement acté.

Nous déplorons cette décision purement financière (faire des économies) qui ne présente aucun intérêt ni sur le plan pédagogique, ni sur le plan des infrastructures.

Sur le plan pédagogique, c’est un recul. Les élèves de Saint-Germain et de Fourier vont être concentrés dans un grand lycée (environ 1 400 élèves).

 

 

Le lycée Fourier accueille déjà des élèves issus en partie de « milieux en difficultés », comme l’explique le représentant de la FSU enseignant à Fourier, Olivier THIEBAUT dans l’édition de « l’Yonne Républicaine » du 26 avril 2023.

La fusion avec le lycée Saint-Germain va accroître le phénomène. Cette décision revient tout simplement à concentrer les difficultés sociales et scolaires dans un même établissement, qui plus est, avec un gros effectif à gérer.

L’encadrement administratif sera lui aussi mutualisé et sans doute, à terme, des enseignants aussi. Autrement dit, ce sera moins de moyens humains pour des élèves qui en ont particulièrement besoin !

Sur le plan des infrastructures, on aurait pu attendre du Conseil Régional pourtant constitué d’une majorité comprenant des élus écologistes qu’il s’engage dans un projet d’envergure pour rénover le lycée Fourier construit il y a maintenant plusieurs dizaines d’années et qui présente des problèmes d’isolations (fenêtres défectueuses par exemple). C’était l’occasion de lancer un plan de rénovation énergétique de ces bâtiments qui en ont bien besoin. Raté !

 

 

Enfin, notre centre-ville va continuer à se désertifier : ce sont 200 jeunes de moins et plusieurs dizaines d’enseignants et personnels administratifs qui ne fréquenteront plus les commerces. C’est un nouveau coup porté au développement de l’hyper-centre, dans l’attente d’un éventuel projet de la mairie qui ne viendra pas - de toute façon - avant plusieurs années.

Une demande d’explication a été faite auprès de la présidente de région Marie-Guite DUFAY qui botte en touche. Cette fermeture nécessite sans tarder des explications claires et précises sur le projet éducatif poursuivi. Le lycée Fourier est-il vraiment en mesure d’accueillir d’autres élèves alors que cet établissement mériterait d’être rénové ?

Quand allons-nous miser sur la jeunesse ? Nous entendons par différentes voix que notre ville mise sur la culture. Nous nous demandons à partir de quel âge les jeunes Auxerrois peuvent participer à la culture ?

De ce fait, nous demandons aux élus de tout bord, y compris de gauche et/ou proches de la présidente de région Marie-Guite DUFAY de s’opposer à cette fermeture et de défendre un enseignement de qualité. Notre territoire rural, en perte d’habitants, en a particulièrement besoin ! ».

 

L’appel fait en direction des élus socialistes de l’exécutif régional qui gèrent la destinée de la contrée sera-t-il entendu in fine ? C’est ce que souhaitent les deux auteures de cette lettre ouverte qui a, au moins le mérite, de mettre les pieds dans le plat et de lever quelques lièvres au sujet de l’éducation et de l’enseignement à distiller à notre progéniture…

 

Thierry BRET

 

 


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Pari réussi pour l’intersyndicale ! Elle misait sur une mobilisation massive en ce premier jour de mai pour faire de cette journée internationale des travailleurs, une nouvelle démonstration de la colère nationale contre la réforme des retraites. Ils étaient plusieurs milliers lundi matin à défiler dans les rues d’Auxerre, dans une atmosphère plutôt « bon enfant », entre détermination et résignation…

AUXERRE : Le proverbe est bien connu, « L’union fait la force ». Pour la première fois depuis quatorze ans, c’est une intersyndicale unie qui appelait à battre le pavé à l’occasion du traditionnel défilé du 01er mai. Si le record de mobilisation enregistré en 2002 contre Jean-Marie LE PEN, alors en lice pour le second tour de l’élection présidentielle n’est pas tombé, il y avait longtemps qu’Auxerre n’avait pas compté autant de manifestants dans la rue en ce jour férié.

L’essoufflement espéré par l’exécutif ne semble pas encore là, même si l’idée qu’Emmanuel MACRON n’applique pas une loi désormais promulguée semble pour certains un vœu pieux. Olivier est de ceux-là et ne se fait guère d’illusion : « très sincèrement, j’en doute, mais la mobilisation est nécessaire. A nous de démontrer que l’on est capable de faire avancer notre réflexion, de la pousser très loin, par nos paroles plutôt que le bruit des casseroles, pour faire changer ce gouvernement de politique et si celui-ci, ce sera le suivant. Vous voyez, à 74 ans, je pense à long terme, si je suis là aujourd’hui, ce n’est pas pour moi, mais bien pour tous ceux qui viendront après moi, c’est ce qui m’a mobilisé toute ma vie… ».

 

 

Une mobilisation de trois mois, hors du commun…

 

Si la sono de la CGT se montrait récalcitrante à l’heure du départ de la manifestation (à croire qu’elle avait viré de bord et décidé de se ranger sous la bannière macronnienne !), pas de quoi pour autant désarçonner sa secrétaire générale départementale, Véronique DEGOIX-GUTTIN, au verbe toujours aussi déterminé : « cette mobilisation est historique de par sa durée, trois mois, c’est hors du commun ! Nous sommes et comptons rester les enfants de la Commune de Paris, du Front populaire, du Conseil National de la Résistance… Rejetons les résignations, restons dans l’action, construisons la riposte générale du monde du travail ! » ;

Une riposte assurée d’ores et déjà de se faire entendre, à en juger par le fond sonore ambiant, où rivalisent de décibels les cornes de brume, les klaxons, les concerts de casseroles et autres pétards. Les « cent jours d’apaisement » espérés par le Président de la République le 17 avril dernier ne semblent pas à l’ordre du jour !

 

 

Un long ruban coloré qui s’étire dans la ville…

 

Reste à savoir ce que sera la stratégie du mouvement syndical dans les jours et semaines à venir, avec deux dates à l’agenda : celle de mardi, où le Conseil constitutionnel doit donner sa réponse sur la proposition de référendum d’initiative partagée, ainsi que le 08 juin prochain, jour d’examen à l’Assemblée nationale, d’une nouvelle proposition de loi sur l’abrogation des retraites déposée par l’opposition.
Pour l’heure, le cortège des manifestants n’en finit plus de s’étirer en un long ruban coloré à travers les rues du centre-ville. La sono a retrouvé un second souffle et sur les platines, le groupe TELEPHONE rêve toujours d’un « autre monde »… Et si un jour, la Terre devenait ronde ?

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Chez les férus de la gastronomie, le saint des saints en termes de référence distinctive pour cataloguer un restaurant sortant de l’ordinaire se nomme l’étoile. Voire le « bib » - qui plus est gourmand ! -, soit un artifice faisant allusion au célèbre personnage, créé de toute pièce par le fabricant de pneumatiques du Puy-de-Dôme, le fameux « Bibendum » de MICHELIN ! On peut supposer qu’un jour, dans le domaine bien spécifique des solutions d’hébergement à réserver aux seniors, le « macaron », jaune de surcroît, de PAPYHAPPY possèdera le même destin de la reconnaissance qualitative universelle…

 

JOIGNY : Il est apposé un peu partout dans la salle, servant ainsi de décoration originale à l’évènement du jour. Visible aux yeux de tous. De celles et de ceux de ces invités dont certains en sont avec fierté les bénéficiaires. Venant parfois de très loin afin de mieux s’imprégner de ses valeurs et de les célébrer lors de joyeuses retrouvailles au caractère un brin officiel. On notera en effet la présence de l’édile de Joigny, Nicolas SORET, troisième vice-président de la Région en charge de l’Economie et des Finances et président de la CC territoriale. Mais, aussi de quelques ténors et figures de ce corporatisme inhérent à l’accueil de personnes âgées en milieu résidentiel en France. A l’instar de Yann REBOULEAUX, le patron de la structure PHILOGERIS.

Question d’habitude, il faudra aussi pour les profanes s’accommoder de ce petit signe, ce macaron au coloris jaune fleur des champs qui n’existe que depuis trois ans. Une chose est probable : il pourrait bien à l’avenir s’imposer comme la preuve indéniable d’un gage qualitatif d’exception pour tous les établissements d’hébergement accueillant des personnes âgées dans l’Hexagone – voire peut-être à l’échelle européenne tant les ambitions de son auteur, la start-up icaunaise PAPYHAPPY, sont grandes et louables !

 

Une manifestation de portée hexagonale au vu des origines de ses participants…

 

Bref, Joigny n’avait pas eu l’habitude encore de vivre à fond un évènementiel d’influence hexagonale jusqu’alors dans le domaine de la pure économie de proximité. De celle qui se nourrit et fait vivre en suscitant et les optimisant les besoins de la « Silver Economie », c’est-à-dire tout un pan d’activités destinés à celles et à ceux qui intègrent parfois de longue date la catégorie des seniors.

Alors, dévoiler la liste des récipiendaires, une centaine d’établissements répartis aux quatre coins du territoire tricolore, en leur remettant les précieux sésames – ces macarons jaunes qui pourraient presque être fluo pour se repérer de loin au beau milieu de la nuit - constituait un sacré rendez-vous qu’il ne fallait pas louper, en cette fin de matinée à l’hôtel d’entreprises local.

Pas étonnant que les représentants de BGE Nièvre Yonne – les gestionnaires de cet endroit qui accueille la fine fleur des start-up locales – étaient fidèles au rendez-vous !

 

 

 

C’était une première. Gageons qu’elle restera gravée longtemps dans les mémoires pour la cinquantaine de personnes ayant répondu par l’affirmative à l’invitation et que d’autres suivront ! Un choix voulu par Joachim TAVARES, l’ingénieux entrepreneur à l’imaginaire créatif débridé à l’origine de ce concept, PAPYHAPPY, qui a su trouver ses marques et sa voie depuis son lancement.

Excusez du peu ! Mais, cette remise de macarons aux vertus si distinctives quant à leur niveau de signification – la qualité d’hébergement optimale de ces établissements spécialisés - ne représentait nullement une énième cérémonie de l’entre soi pour conforter sa gloriole, le sens superfétatoire du business et se faire plaisir verre à la main !

Surtout quand on sait que plus d’un millier de ces maisons pour seniors s’étaient élancés sur la grille de départ afin d’y être notés par les résidents eux-mêmes et leurs familles au cours de l’exercice 2022 !

 

Une start-up qui veille au grain et encourage l’excellence…

 

Résultat des courses : seule une centaine de ces établissements devait atteindre le palier de notation maximale, compris entre 4 et 5, pour espérer recevoir la précieuse récompense. Dont ils peuvent abondamment assurer la communication à profusion !

En 2021, PAPYHAPPY se voyait décerner par le groupe APAVE un nouveau sésame référentiel : le label « H2S », saluant la qualité de services et de prestations proposés par la start-up de Joigny. L’ancien lauréat de REB (Réseau Entreprendre Bourgogne) change de registre, cette fois-ci. C’est à lui qui incombait de remettre ses propres macarons de l’excellence aux bons élèves de la discipline. Cela signifie que la start-up a pris du volume et de l’amplitude depuis sa création, qu’elle veille au grain quant à l’optimisation de la qualité autour d’elle et qu’elle est reconnue comme telle dans le monde, parfois désavoué et incompris de l’hébergement des seniors en France. Des macarons de l’excellence devant nous réconcilier avec les EHPAD et tout autre type de résidences accueillant les personnes âgées dans des conditions idéales ? On signe tout de suite !

 

Thierry BRET

 

 


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Pas de comptabilité à priori dans ces sujets. Mais, ils sont – ou devraient être – tous au cœur des préoccupations des comptables d’entreprises, des cabinets d’expertise-comptable et de leurs clients chefs d’entreprises. Car, un dénominateur commun les unit : il s’agit d’enjeux cruciaux dont la mauvaise appréhension peut conduire à la catastrophe, comme nous allons le voir ci-après...

 

TRIBUNE : Commençons par la cyber-sécurité. Sujet tarte à la crème, certes, mais ô combien sensible, plus encore dans un contexte géopolitique déboussolé où les attaques numériques, venant entre autres de hackers pro-russes, font partie des armes non conventionnelles à l’efficacité redoutable.

Tous les secteurs de l’économie sont concernés, allant des grandes entreprises, ministères, hôpitaux, banques (celles-ci déjouent quotidiennement plusieurs milliers d’attaques !), aux services publics ou privés (ainsi dans un pays en avance dans le tout-numérique comme le Danemark, une attaque a paralysé récemment le trafic ferroviaire). Les menaces ne pèsent pas que sur les grands groupes ou les états. Qui ne connaît parmi ses proches une victime de virus informatique, de boîte mail piratée, ou de « ransomware » ?

 

Guichet unique : vers un désastre annoncé ?

 

Premier enseignement : la menace informatique est partout, en permanence, et bien souvent, on n’en a pas conscience.

Quand ce n’est pas par malveillance que le monde numérique dysfonctionne, ce peut être simplement par mauvaise conception ou mise en œuvre des outils. C’est ce qu’illustre la mésaventure récente du « Guichet unique » qui est censé devenir le portail Internet sécurisé par lequel toutes les formalités concernant les entreprises seront réalisées.

Il doit remplacer notamment « INFOGREFFE » ou certaines missions traditionnellement sont dévolues aux centres des formalités. Ce Guichet unique devait être mis en ligne au premier janvier 2023, mais face aux multiples bugs, le monde économique a unanimement réagi en demandant en urgence le maintien des anciennes procédures. Le journal « Option Finances » titrait même : « Guichet unique : chronique d’un désastre annoncé ».

Finalement, le gouvernement a décidé en février dernier de revenir pendant un certain temps encore aux anciennes procédures déclaratives. Cette histoire montre qu’il est nécessaire de réaliser des tests multiples avant de lancer un applicatif important.

 

 

 

Le temps, un facteur à ne pas négliger pour tout nouveau système…

 

 

Deuxième enseignement : la mise en place de nouveaux outils innovants doit être mûrement et longuement préparée avant mise en service, quitte à déborder sur le planning annoncé. C’est ce qu’a su faire de manière pertinente l’administration fiscale en 2017 quand elle a pris la décision de reporter l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, autre grand chantier, estimant que le système n’était pas assez fiabilisé et que les utilisateurs n’étaient pas assez préparés.

Le temps est donc un facteur à ne pas négliger : toute innovation nécessite de la réflexion pour être mise au point et être acceptée par les utilisateurs. Attention toutefois à ne pas utiliser ce critère de manière tellement extensive qu’on en viendrait à différer indéfiniment la mise en œuvre. C’est ce qui arrive en partie au fameux RGPD (Règlement Général de Protection des Données).

Qui se souvient que ce règlement, qui a vocation à assurer le respect de la protection de la vie privée, est en vigueur depuis mai 2018 ?

A ce jour, force est de constater que de nombreuses entreprises, et pas toujours les plus petites, n’ont absolument rien mis en œuvre face à cette obligation. Or la CNIL contrôle de plus en plus d’entités, même de toutes petites (un médecin), et adresse des mises en demeure ou des amendes. Au-delà, c’est un manque de chance pour l’entreprise de faire face de manière adéquate à une attaque cyber ou une panne matérielle : que restaurer si on n’a rien sauvegardé ?

 

 

 

La facture électronique : un grand bouleversement similaire à la gestion informatisée…

 

 

Troisième enseignement : s’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il ne faut pas non plus faire l’autruche mais au contraire prendre les évolutions ou contraintes à bras le corps sans attendre.

Alors quid, dans tout cela, du dernier sujet à l’ordre du jour : la facture électronique ? Celle-ci se mettra en place progressivement entre 2024 (pour les grands groupes) et 2026 (pour tout le monde). C’est un bouleversement dans le fonctionnement de nos entreprises. Peut-être comparable à l’arrivée de l’informatique de gestion il y a trente ans.

Instruits des cas concrets que nous avons évoqués, nous retiendrons que la facture électronique est intégralement basée sur Internet dont on a dit qu’il s’agissait d’un univers pavé de menaces et dangers. A la différence du lancement du « Guichet unique », sa mise en œuvre doit être entourée d’un maximum de sécurités.

Les entreprises (les plus petites du moins) ont encore le temps de s’y préparer. Au lieu de faire l’autruche, anticipons et ne sous-estimons pas le chantier ! Comme on l’a fait pour le RGPD. Mais, au contraire préparons-nous dès maintenant par la mise en place d’outils et de procédures informatiques adéquats que nous aurons le temps de tester.

Alors collectivement comme individuellement, nous pourrons dire avoir retenu les leçons de l’histoire pour passer avec succès cette étape majeure dans la transition vers l’économie numérique !

Epilogue : un danger peut toujours en cacher un autre. Quelques jours après son lancement officiel, le « Guichet unique » (celui-ci ne fonctionnait pas correctement) subissait une attaque informatique paralysant tout le système. Quand, cela ne veut pas, ça ne veut pas !

 

Marc DEMONTEIX

Chambre professionnelle des Experts-comptables et Commissaires aux Comptes de l’Yonne

Une chronique réalisée en partenariat avec l’Ordre départemental des experts-comptables de l’Yonne.

 

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Notre chronique hebdomadaire reprend du service sous la plume aguerrie de notre spécialiste de l’observation millimétrée de l’actualité internationale, nationale et locale, Dominique BERNERD. Entre le carton rouge accordé à l’ambassadeur de Chine en France, les propos incendiaires d’un élu mahorais contre des immigrés clandestins et la « repentance » des élus de la droite en faveur du mariage pour tous : il y en a pour tous les goûts ! Florilège…

Lundi

L’homme a beau être coutumier des diatribes au vitriol, les récents propos de l’ambassadeur de Chine en France ont jeté la consternation dans nombre de chancelleries occidentales. Niant lors d’une interview sur « LCI » la souveraineté des pays issus de l’ex-URSS et s’interrogeant sur l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine, Lu SHAYE s’est vu désavoué dès le lendemain par le Quai d’Orsay. Certains parlementaires appelant même à le déclarer « persona non grata », voire à réclamer son expulsion.

Sans que l’on sache si ses déclarations reflétaient ou non la position de Pékin, qui dans un communiqué paru le jour même, a réagi en assurant « respecter la souveraineté de tous les pays ». Est-ce par nostalgie de la « grande Russie » que le diplomate chinois en poste à Paris depuis bientôt quatre ans s’est exprimé en ces termes ou s’agit-il d’un ballon d’essai de son pays, en vue d’une future annexion de Taïwan, la question reste posée. Invité d’honneur de l’AJA, le 29 janvier dernier à l’occasion du Nouvel An chinois, Lu SHAYE avait donné le coup d’envoi du match opposant les Auxerrois à Montpellier. Pas certain qu’il refoule de sitôt la pelouse de l’Abbé-Deschamps…Carton rouge !

 

 

Mardi

Imagine-t-on Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, appeler à tuer voyous et délinquants coupables d’exactions sur le territoire de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois ? Le simple fait d’écrire ces mots accentuant le trait outrancier de la chose. C’est pourtant ce qu’a déclaré hier soir au journal télévisé de Mayotte, son homologue mahorais, un certain Salime MDERE, à la veille de l’opération « Wuambushu » visant à lutter contre l’immigration clandestine sur l’île. « Et je pèse mes mots » a-t-il cru bon de rajouter. L’on n’ose imaginer ce qu’auraient été ses propos s’il ne l’avait pas fait ! Une véritable incitation au meurtre et à la violence, condamnée par toute la classe politique (à l’exception du RN) qui n’a pas manqué de déclencher la polémique au sujet de l’appartenance de l’intéressé à tel ou tel parti. Présenté dans un premier temps comme adhérent de la majorité présidentielle « Renaissance », catalogué ensuite dans le camp des Républicains, il serait aux dernières nouvelles, inscrit sous l’étiquette divers centre. C’est un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock, personne n’en veut, mais difficile de s’en débarrasser !

 

 

Mercredi

Surfant sur la colère exprimée par les manifestants hostiles à la réforme des retraites, certaines entreprises n’hésitent plus à s’en inspirer pour faire le buzz et par la même occasion, un peu de publicité. On connaissait déjà le trait d’humour exprimé sur Twitter par l’entreprise CRISTEL fabricant d’ustensiles culinaires haut de gamme, en réponse au discours ironique du locataire de l’Elysée, sur le fait que « les casseroles ne feront pas avancer la France ». Suivie quelques jours plus tard de la nouvelle campagne de publicité d’une célèbre enseigne suédoise d’ameublement et de décoration vantant des casseroles vendues moins de 13 euros, « à ce prix-là, ça peut faire du bruit ». Il faudra compter désormais avec cette campagne d’affichage d’un magasin de literie auxerrois, annonçant « un grand déstockage pour vos retraites jusqu’à 64 % » A quand le pastis 49.3 ?

 

 

 

 

Jeudi

Le 17 mai prochain, cela fera tout juste dix ans que la France devenait le 14ème pays au monde à autoriser le mariage entre personnes du même sexe. L’heure d’un travail rétrospectif pour nombre de personnalités politiques de droite, à l’époque opposants farouches au projet de loi, au premier rang desquels l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, qui en sa qualité de maire de Tourcoing, se refusait à célébrer tout mariage de couples homosexuels. Eric CIOTTI, Jean-François COPPÉ, Eric WOERTH, Christian ESTROSI, Valérie PECRESSE…, ils étaient nombreux alors à défendre un modèle familial « naturel » et à défiler au son de « Un papa, une maman », au sein de la « Manif pour tous ». Depuis, les rétropédalages sont légion, et les mêmes assurent aujourd’hui avoir changé d’opinion, se calant courageusement pour cela sur l’état de l’opinion dans le pays. La preuve qu’en politique et encore plus qu’ailleurs, il ne faut jamais dire… jamais !

 

 

Vendredi

L’entreprise TotalEnergies va bien ! Le groupe a annoncé avoir réalisé un bénéfice net de 5,1 milliards d’euros au premier trimestre 2023, en hausse de 12 %. Un pactole qui viendra se rajouter aux 36 milliards d’euros engrangés en 2022, à l’issue d’un exercice marqué par des bénéfices en hausse de 91 % par rapport à l’année précédente. De quoi ravir son PDG, Patrick POUYANNÉ qui, en février dernier, annonçait le plafonnement dans les 3 400 stations-services du groupe, du prix des carburants sous la barre des 2 euros. Un engagement qui ne devrait pas trop grever l’entreprise, alors que les prix du sans plomb et du diesel semblent se stabiliser un peu partout autour de 1,89 euro le litre pour le premier et 1,75 euro pour le second.

Samedi

« Le poids des mots, le choc des photos » ! L’Yonne Républicaine semble privilégier désormais les photos taille XL pour illustrer la une du journal. L’édition de ce jour n’échappe pas à la règle, avec un cliché de l’accident survenu la veille au soir à Cézy, ayant entraîné la mort de l’un des conducteurs. Sans que l’on sache très bien ce qu’apporte à l’information ce type de photos, si ce n’est de plonger un peu plus dans la peine et le chagrin, les familles endeuillées.

 

 

Dimanche

Un peu de douceur pour terminer la semaine avec ces mosaïques de couleur qui repeignent de si belle manière notre quotidien. Laissant imaginer des jachères fleuries dans le secret de la campagne icaunaise, alors qu’en fait le cliché a été pris place de l’Arquebuse à Auxerre, en plein centre-ville. Le fruit du travail des équipes municipales dédiées au fleurissement de la ville. Chapeau et merci !

 

Dominique BERNERD

 

 


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