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Effet de surprise garanti pour la « vedette » du jour. Un léger voile trouble, aussi, le timbre de sa voix, confirmant son émotion. Sacré Pascal ! Il ne s’attendait pas à être à pareille fête, mercredi en cette fin d’après-midi. En présence de nombreux amis, qui étaient réunis sous les rayons encore agréables d’un soleil printanier illuminant le complexe golfique. Une réception offerte en son honneur de la part des maîtres des lieux – le Domaine du RONCEMAY – afin de saluer son départ à la retraite...

 

DOMAINE DU RONCEMAY : Son agneau du Quercy, sublimé au parfum de morilles et agrémenté de ses cannellonis de légumes, aura titillé bon nombre de palais enthousiastes et admiratifs à la dégustation de ce mets. Du terroir mais aussi d’ailleurs.

Son bar de ligne, concocté avec de jeunes pousses d’épinards sur une émulsion au lait d’amande, le tout servi avec ses pommes de terre aromatisées au thym et au citron fait encore saliver les papilles des plus gourmets d’entre nous, rien que d’y penser !

Celles et ceux qui auront eu un jour l’opportunité, que dis-je la chance, de pouvoir se sustenter de son appétissante cuisine n’oublieront jamais la succulence des recettes préparées, la saveur des goûts et la qualité humaine de ce chef, Pascal GUELLEC, si discret, mais toujours souriant, et d’une rare positivité même dans les moments les plus âpres d’une vie professionnelle bien remplie avec on l’imagine ses aléas. Ainsi va la vie…

 

Un chef au grand cœur et fidèle à la cuisine d’ESCOFFIER…

 

Dire que Pascal, figure charismatique du fameux restaurant du Domaine du RONCEMAY – une référence gastronomique dans le landerneau - va nous manquer, serait un doux euphémisme !

Sa présence, sa faconde, son humour, mais aussi, son humanisme et sa simplicité laisseront des empreintes presque indélébiles en ces murs où il aura exercé avec maestria son rôle de toque culinaire indiscutable durant une dizaine d’années. Que l’on soit adepte d’un parcours de golf, féru de spa et de détente ou tout simplement un épicurien qui raffolait de sa cuisine finement élaborée et tellement savoureuse en bouche.

Pascal GUELLEC : un destin hors norme, un amoureux de la cuisine traditionnelle – il avait effectué ses gammes derrière les fourneaux à Toucy dans sa « Vieille Auberge » à l’excellente notoriété mais aussi à Paris -, un garçon qui savait aussi bien préparer avec dextérité la tête de veau – on se souvient encore de ces concours pantagruéliques conçus autour de ce plat franchement « gaulois » où était associée forcément la célèbre Confrérie départementale jadis -, un garçon ayant un faible pour le sens du relationnel et l’altruisme. Ses nombreux amis lui rendaient si bien…

 

 

La relève est assurée avec de réelles ambitions culinaires...

 

D’ailleurs, les plus gourmets de ces « camarades » venant le visiter de manière régulière lui et sa brigade compétente dans cet établissement fenêtre ouverte sur dame Nature ne venaient-ils pas aussi se délecter de ses déclinaisons gourmandes proposées autour du chocolat ? Ou apprécier ce fruit de saison que représente la fraise, travaillée en soupe avec du poivre, de la gelée de champagne, et agrémentée d’un délicieux sorbet ?

Décidément, que l’on était salé ou sucré, il y en avait pour tous les goûts avec Pascal GUELLEC et sa cuisine raffinée au fond de l’assiette !

Que l’on se rassure pour les nostalgiques – et pour l’avoir déjà testée à plusieurs occasions ! – la relève assurée par le binôme Virginie JACQUET et Anish CHOUREY, les nouveaux chefs du restaurant, est de première excellence ! Tous deux savent jouer leur partition culinaire en sublimant les produits du terroir sans les dénaturer…On sent poindre de sérieuses ambitions pour figurer tôt ou tard dans un célèbre guide à la couverture rouge ! Mais, ceci est une autre histoire que l’on ne manquera pas de vous narrer !

 

 

Un avenir autour de sa passion : la transmission et le partage !

 

Depuis le 03 mars 2008, celui qui avait exercé ses talents de restaurateur émérite auprès de Françoise et Hubert COUILLOUD, les anciens dirigeants, puis avec la nouvelle équipe de responsables, composée de Jeanne FRANGIE, Thierry GARRET et Fanny GARRET, a donc bouclé la boucle de son parcours professionnel bien rempli, tout naturellement. Un départ en règle après de bons et loyaux services à l’âge de 62 ans – sacré Pascal, il échappe de justesse aux nouvelles contraintes imposées de ladite réforme ! -, n’en a pas fini pour autant avec son pêché mignon : la cuisine !

Disciple d’ESCOFFIER, membre de l’Académie culinaire de France, adhérent de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne – son président Jean-Michel LAMOUREUX ne manquera pas de lui offrir un présent de la part de tous ses condisciples – Pascal GUELLEC ne laissera pas visiblement de côté les casseroles et fourneaux à l’avenir. Mais, ce sera uniquement pour le plaisir et le partage afin de mieux initier les néophytes aux joies extrêmes des arts de la table lors de salons officiels avec on l’espère dégustations à l’appui !

Chantre de la cuisine fraîcheur, de terroir et sans « prétention » - ça, c’est lui qui le dit ! -, Pascal GUELLEC avait aussi pour passion l’art de la transmission à des jeunes pousses, qui de facto devenaient ensuite de véritables émules. On a hâte de le retrouver au détour d’une foire gastronomique, d’un salon ou d’un concours culinaire pour que jamais ne cesse cette envie de partager avec lui cet amour incommensurable du métier…

 

Thierry BRET

 

 


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Loup y es-tu dans nos campagnes de Bourgogne Franche-Comté ? Visiblement, un peu trop pour les élus régionaux du Rassemblement National. Ils tirent à boulet rouge contre la présence de ce mammifère faisant peur dans les chaumières depuis la nuit des temps. Il est vrai que les agriculteurs en pâtissent puisque plus d’un millier de bêtes ont été les victimes du prédateur entre 2021 et 2022. De là à exiger un débat public lors de la session de juin dans l’hémicycle, il n’y a qu’un pas…de loup à franchir !

 

DIJON (Côte d’Or) : Haro sur une menace réelle et croissante dans nos campagnes qui perturbe les activités agricoles et horrifie de plus en plus les éleveurs d’ovins. Ces derniers comptent les cadavres de leurs malheureuses brebis égorgées après le passage nocturne du loup dans leurs champs.

Le retour en grâce du mammifère dans l’Hexagone est loin d’être apprécié de tous à l’instar de la réimplantation de l’ours dans les Pyrénées. Bien sûr, le milieu de l’agriculture pousse des cris d’orfraie devant l’évidence : le loup n’est pas un animal comme les autres, il tue pour se nourrir et provoque des dégâts parmi les troupeaux, menaçant l’écosystème pastoral. Un milieu agricole qui se met à dos, fort logiquement, la sphère des écologistes et autres défenseurs de la cause animalière…

 

L’impossible cohabitation entre éleveurs de moutons et mangeurs d’ovins !

 

Du côté politique – on aime y chasser en meute aussi pour défendre une idée ou un projet -, c’est le Rassemblement National qui met donc les pieds dans le plat. En l’occurrence par la voix du président de groupe de la Région Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL. Celui-ci exige des « réponses concrètes » de la part de l’exécutif pour maîtriser enfin la situation.

« Sur la question du loup, explique-t-il dans un communiqué de presse, il y a visiblement un blocage entre les positions idéologiques de la gauche et des écologistes qui croient au miracle de la cohabitation – (celle-là n’est aucunement d’ordre politique !) -, entre les éleveurs de moutons et les mangeurs d’ovins d’un côté, et l’absence de considération du gouvernement pour les éleveurs, de l’autre… ».

 

 

Quand le loup s’invite lors d’un grand débat à l’hémicycle…

 

Constatant que les attaques de la bête – elle n’a pourtant rien à voir avec celle du Gévaudan ! - augmentent ces dernières semaines de manière significative (à Nitry dans l’Yonne mais aussi en Saône-et-Loire, dans le Doubs et de l’autre côté de la frontière helvétique dans le canton de Vaud), le porte-parole du parti mariniste demande à la majorité régionale de prendre enfin ses responsabilités.

« Il est temps de rendre compte de la situation exacte devant les élus régionaux, souligne Julien ODOUL. Le choix clair de la défense de nos éleveurs, de la protection de leurs troupeaux et par conséquent de la mise en place d’une politique de régulation massive du loup dans nos territoires est notre priorité… ».

De ce fait, il réclame un débat public lors de la prochaine session de l’assemblée plénière, prévue en juin.

« Il est temps d’évoquer les conséquences économiques et sociales subies par les éleveurs de la région après autant de dévastations, ajoute le numéro cinq du Rassemblement National. Et surtout d’envisager quelles mesures sont à prendre pour lutter efficacement contre ce prédateur… ».

 

 

La nomination d’un médiateur « grands prédateurs » est insuffisante…

 

Arguant que depuis plusieurs mois, les éleveurs et la Chambre régionale d’Agriculture alertent les pouvoirs publics, les préfets et le Conseil régional sans réelle réponse coordonnée et concrète face à la recrudescence de ces attaques multiples, Julien ODOUL tel un « loup aux dents longues » pointe du doigt la responsabilité de l’exécutif. Celui-ci est selon lui, trop inféodé à ses alliés écologistes et incapable de prendre les mesures nécessaires en faveur des éleveurs et de leurs intérêts animaliers.

« La seule action régionale faisant office de réponse est de financer aujourd’hui un médiateur « grands prédateurs » : mais cela ne suffit pas… ».

Bref, le loup tient donc la vedette en ce mois d’avril dans les alcôves de la politique régionale. En sera-t-il la tête d’affiche en juin à la Région lors de débats que l’on suppose animés, nul ne le sait encore à l’heure où se rédigent ces lignes !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Nous n’avons jamais autant parlé de réforme constitutionnelle, d’articles de la constitution de 1958, de pouvoir anti-démocratique… Les Français découvrent peu à peu les vertus ou les faiblesses de notre constitution qui date de plus de soixante ans ! Petit tour d’horizon pour mieux appréhender les articles constitutionnels en question qui font tant débat dans les hémicycles de la gouvernance…

TRIBUNE : Tout d’abord, le fameux « 49-3 » ! C’est celui qui a mis le feu aux poudres à propos de la réforme des retraites. L’astuce du gouvernement fut d’intégrer la réforme des retraites dans le budget. Le « 49-3 » ne peut être actionné qu’une seule fois par session parlementaire, mais de manière illimitée dès que l’on aborde la procédure budgétaire.

Que dit le 49-3 ?

« Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session. »

Dans l’histoire de la Vème République, ce fameux article fut actionné une centaine de fois. C’est Michel ROCARD qui en détient le pompon !

Que dit le 47- 1 ?

« Le Parlement vote les projets de loi de financement de la sécurité sociale dans les conditions prévues par une loi organique. Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en oeuvre par ordonnance.
Les délais prévus au présent article sont suspendus lorsque le Parlement n’est pas en session et, pour chaque assemblée, au cours des semaines où elle a décidé de ne pas tenir séance, conformément au deuxième alinéa de l’article 28 ».

Le gouvernement limite ainsi les débats et l’ensemble des articles du projet de loi ne fut jamais abordé ! Quant à produire une « ordonnance », notre Président n’a pas encore osé !

Que dit le 44-3 ?

« Si le gouvernement le demande, l'Assemblée saisie se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement », indique la Constitution de la Ve République. Concrètement, cela signifie que si le projet de loi n'est pas voté par les parlementaires, le gouvernement peut globaliser toute la loi et procéder au vote.

 

 

 

La démocratie en question...

Ceux qui accusent le gouvernement de ne pas respecter la démocratie se trompent lourdement ! Tous les articles évoqués et mis en œuvre viennent de notre constitution, gravée sur le marbre du vote des Français en 1958. Fort de l’expérience désastreuse de la IVème République, avec des gouvernements qui peuvent durer une semaine au plus, la Vème République a souhaité mettre en place la gouvernance du pays avec sérénité et stabilité. Le Général de GAULLE souhaite un pouvoir fort et un régime présidentiel : « je ne suis pas venu inaugurer les chrysanthèmes… ».

Résultat, lorsque les débats, pour une loi, voulue déterminante par le gouvernement, s’éternisent à cause de milliers d’amendements déposés par l’opposition, la constitution permet : de limiter le temps des débats, puis de se prononcer à un seul vote sur tout ou partie du texte, et enfin de se passer du vote de l’assemblée et de faire passer la réforme grâce au 49-3, devenu célèbre… La contrepartie du 49-3 c’est l’engagement de la responsabilité du gouvernement et donc la possibilité, pour l’opposition de le renverser.    

Alors qu’est-ce qui dérange ? C’est sans nul doute la manière utilisée par l’Elysée et Matignon. Au plus fort des manifestions « anti retraites », le « 49-3 » fut plutôt rejeté par l’ensemble des syndicats et par la rue. Aujourd’hui, près de 90 % des Français sont opposés à la réforme. Prendre en compte la rue ? C’est prévu dans les textes de 1958 ? Le référendum ou bien l’article 10 qui prévoit de procéder à un nouveau vote !

La constitution est une « formule 1 », qui devient vite incontrôlable quand on a été formé sur une « 2 CV » ! Elle est le fruit d’une volonté démocratique qui permet de prendre en compte la décision du gouvernement, les orientations du Président, les desiderata des partenaires sociaux et la volonté du peuple !

 

Prendre de la hauteur avec la fonction incarnée…

Etait-il opportun, en pleine manifestation contre la réforme des retraites, pour le Président de la République d’accorder un entretien au journal « PIF », à Olivier DUSSOPT de se confesser dans le magazine LGBTQI « Têtu » et à Marlène SCHIAPPA de donner une interview à une revue de charme… ? Nous sommes en démocratie et chacun est libre, soit, mais tous les élus et les membres d’un gouvernement ont le devoir d’être à la hauteur de ce qu’ils incarnent !

Nous suggérons donc à Bruno LE MAIRE de faire publier quelques lignes dans « Picsou Magasine », à Elisabeth BORNE de s’épancher dans « Modes et Travaux » et à l’ensemble du gouvernement, de publier un calendrier annuel dans lequel toute l’équipe posera nue, et de mettre en guise de voile de pudeur, la Constitution de 1958…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Il est un tantinet prémonitoire, le visuel adressé aux médias par la section de la NUPES d’Avallon afin de traduire l’occupation par ses représentants du rond-point du « LIDL », toute la journée de ce vendredi. Un ultime rassemblement protestataire avant que ne tombe le verdict en fin d’après-midi du Conseil constitutionnel, devant valider le projet de réforme des retraites telle que l’a décrété le président de la République. On y voit un cercueil noir, flanqué des lettres mémorielles (RIP) – repose en paix- qui plombe peut-être de manière définitive toutes les espérances des manifestants…

 

AVALLON : Elle est forte en symbole, l’image du jour adressée aux rédactions par l’antenne avallonnaise de la NUPES ! Posé sur un monument de pierre qui n’est pas sans rappeler les édifices qui commémorent d’ordinaire le souvenir des défunts de ces guerres ayant précédé nos existences, un cercueil noir, flanqué de sa fameuse formule repose en paix (RIP), résume à lui seul les ressentis et émotions de l’instant.

A ceci près que « la mort de la réforme et son enterrement en grande pompe » ne sont plus au goût du jour après le verdict officiel rendu par les neuf sages du Conseil constitutionnel et la promulgation dans la nuit, à la vitesse dare-dare, du fameux texte de loi, si décrié par une large majorité des Français, par la présidence elle-même.

En y regardant de plus près, ce visuel pourrait aussi illustrer l’inhumation du « RIP », puisque le « Référendum d’Initiative Partagée » voulu par les mouvements réfractaires à cette réforme s’est vu lui aussi retoqué sans l’once d’une ambiguïté au même titre que l’index senior et une demi-douzaine d’autres alinéas que comportaient le texte de loi initial par les neuf représentants du Conseil constitutionnel.

 

 

Un grand rassemblement citoyen et même un concert…

 

Pourtant, citoyens et militants de la NUPES, opposés à ce texte de loi, avaient manifesté tout au long de la journée leur désapprobation avec la décision de l’exécutif, distribuant des tracts aux abords du fameux rond-point situé au nord d’Avallon et échangeant avec les automobilistes dont certains prenaient le chemin des vacances.

Il y eut même, en fin d’après-midi, à partir de 17 heures, un grand rassemblement populaire au moment de la publication de la décision desdits sages à Paris. Même le concert qui devait suivre avait pour objectif initial d’égayer un peu cette journée qui sera finalement tristounette pour l’ensemble des participants.

Reste ce curieux visuel qui peut susciter différentes interprétations selon le camp où l’on se situe, effectivement…Entre partisans et opposants d’une réforme que rien ni personne ne semble arrêtée désormais…

 

Thierry BRET

 

 


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Il est volubile et intarissable sur le sujet, Patrick GILLES. De passage au Donjon de Cravant où il a été accueilli par l’hôte de ces lieux, Colette BECHET, le président de l’association franco-écossaise « AULD Alliance » assure déjà la promotion de ce qui devrait être l’une des manifestations festives phare de la période estivale dans la commune, sise au sud d’Auxerre, soit la commémoration des six cents ans de la bataille de Cravant. Un évènement à vivre les 01er et 02 juillet…

 

CRAVANT ; Quarante années de vie trépidante et culturelle en version intensive au service de la valorisation de l’un des bâtiments emblématiques de la commune (le Donjon) ; voilà en une phrase résumé le parcours existentiel de Colette BECHET qui à 88 ans depuis peu (début avril) a décidé de jouer les prolongations en préparant à sa manière les prochaines festivités liées à la fameuse bataille de Cravant.

Une épopée militaire du temps jadis qui opposa en l’an de grâce 1423, le 31 juillet, les forces anglaises à celles de l’alliance formée par les soldats françaises et écossaises, unies comme les cinq doigts de la main, afin de bouter l’occupant de l’armée de la Rose hors de la Bourgogne.

Il y a quelques jours, Patrick GILLES, président de l’association « AULD Alliance » dont le siège social n’est autre qu’à Orléans – c’est dans cette ville que furent déposés les statuts de la structure le 28 juillet 2001 – effectuait une courte visite plus que de courtoisie dans l’Yonne afin de poser les jalons de la future commémoration qui sera organisée avec le concours de la municipalité.

Le programme, bien qu’il ne soit pas encore officiel, devrait s’appuyer sur la tenue de conférences inhérents à cette bataille, une fête médiévale, la présence des « Highlanders de Ard Blair » mais aussi des adoubements au sein de la structure, une sorte de confrérie qui prône le renforcement des liens historiques entre la France, à l’emblème du lys et l’Ecosse, celui qui se reconnaît dans le piquant chardon.

 

 

Auteur de deux ouvrages de référence sur la période médiévale (« Quand le Chardons d’Ecosse sauva les lys de France » et « Jeanne des lys et des chardons, une enquête historique sur Jeanne d’Arc », son dernier opus publié aux éditions du Loup en 2021), Patrick GILLES est un historien passionné qui travaille depuis deux décennies sur le sujet de cette vieille alliance entre les deux nations encore vénérée de nos jours. Il se muera en conférencier expérimenté et passionnant lors de ce premier week-end de juillet afin de narrer le déroulé de cette bataille où 4 500 soldats de cette alliance perdirent la vite dans la campagne avoisinante de Cravant, entre les remparts et les champs. Une soldatesque qui était commandée par John Stewart of DARNLEY, connétable d’Ecosse et seigneur d’Aubigny et le maréchal de France, Amaury de SERVERAC.

Pour le président fondateur de l’association « AULD Alliance », cette union est un sujet majeur de l’histoire des deux pays.

« Cette relation unique mérite mieux que l’oubli des livres d’histoire, précise-t-il, et surtout sa disparition de la mémoire collective des Français. Pour pallier ces manques et ces carences, a été créée cette « AULD Alliance » afin de perpétuer le souvenir de cette union sacrée entre le chardon et le lys. Notre association a pour vocation de rendre ses lettres de noblesse à cette alliance et la place qui lui revient auprès du plus grand nombre en France, en Ecosse et dans le reste du monde… ».

Un évènement à biffer sur les agendas du début d’été. Pour que les liens entre Ecossais et Français ne meurent jamais sur ce champ de bataille que fut autrefois Cravant…

 

Thierry BRET

 


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