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Elu avec une confortable avance face aux quatre autres prétendants au poste suprême et ce, dès le premier tour de scrutin grâce aux votes des représentants du Conseil de caisse le 04 avril dernier, Bruno BLAUVAC endosse à 60 ans la vêture de président de la Caisse primaire de l’assurance maladie de l’Yonne, une institution de poids dans le paysage socio-économique de notre territoire. Issu du monde de la logistique et du transport, militant syndicaliste au sein de Force Ouvrière, le nouveau responsable de la structure succède à Paul GIRARD. Déjà membre du conseil lors de la précédente mandature, il s’installe pour une durée de quatre ans dans le fauteuil présidentiel.

AUXERRE : Faire de la représentativité auprès des instances et des organismes officiels intègre l’une des raisons d’être principales d’un président d’une Caisse primaire de l’assurance maladie. Mais, elle n’est pas la seule. L’animation du Conseil de la caisse où s’affairent lors de rencontres régulières vingt-trois personnes autour de la gouvernance de l’institution constitue un autre versant de cette mission intense et ô combien enrichissante au plan personnel.

Rodé à ces rouages techniques et protocolaires depuis quelques années, Bruno BLAUVAC possède déjà une solide expérience de ce mode opératoire, où l’écoute et la concertation prévalent afin de définir le cadre et la feuille de route idoine à la pérennité de la structure.

Procédant à sa toute première conférence de presse aux côtés de Patrick KAZANDJIAN, directeur de l’établissement et de Denis LIVET, chargé des relations avec les médias, le président fraîchement émoulu a pu ainsi s’expliquer sur sa stratégie qu’il allait adopter au cours de ces prochaines semaines. Se gardant le droit d’observer une nécessaire période d’apprentissage et d’analyse de la fonction, le temps d’un semestre, Bruno BLAUVAC a néanmoins rappelé en préambule, « qu’il était là pour que le social soit transparent par rapport aux objectifs et services fixés par la direction ».

Puis, renchérissant sur ses intentions, il devait ajouter : « On attend de moi que je fasse respecter la part sociale de la CPAM, elle le sera y compris dans l’accompagnement de tous les assurés sociaux… ».

Renforcer la volonté d’humanisation de l’établissement…

Martelant à plusieurs reprises sa totale liberté et son indépendance d’esprit dans les choix qu’il sera amené à assumer, Bruno BLAUVAC travaillera en parfaite symbiose avec la direction de l’entité et les autres composantes à la mise en place d’un plan d’actions. Parmi les priorités de cette future trame : la maîtrise des dépenses de santé, l’optimisation des services aux usagers, la dématérialisation de certaines prestations pouvant accroître la densité de services à exercer depuis le domicile. Sa mobilisation sera totale également pour promouvoir la nouvelle plateforme d’intervention départementale favorisant l’accès aux soins et à la santé (PFIDASS), opérationnelle d’ici peu dans l’Yonne.

Envisageant une refonte orientée à la baisse du rythme des rencontres du Conseil de Caisse, le nouvel homme fort de la CPAM de l’Yonne appliquera une vigilance absolue autour de la maîtrise, voire de la stabilité, de l’évolution des dépenses de fonctionnement. Pour mémoire, ces dernières s’élèvent à quatre milliards d’euros annuellement au niveau national, une somme dont la ventilation s’effectue différemment selon la typologie et les besoins des caisses départementales.

Deux autres lignes budgétaires seront également passées sous les fourches caudines du nouveau conseil au cours de la prochaine mandature : la hausse des médicaments (9,02 % d’évolution maximale autorisée pour les produits thérapeutiques prescrits par les généralistes, 2,25 % pour les ordonnances proposées par des spécialistes), mais aussi les frais occasionnés par les analyses, les appareillages, la radiologie, l’hospitalisation sans omettre le coût exponentiel des transports (3,17 % de hausse autorisée en règle générale en France mais 1,40 % pour les acheminements régionaux).

Seules ombres significatives dans le tableau de la bonne tenue des ratios au sein de la structure de l’Yonne : le nombre d’arrêts de travail et la récurrente problématique des transports. Des items singuliers dont ne manquera pas d’aborder de manière régulière Bruno BLAUVAC à chaque conseil trimestriel.

Initier davantage de communication auprès des praticiens et des assurés…

Homme de dialogue et de concertation, le nouveau président entend s’appuyer sur le plan de communication décliné à l’heure actuelle par le compte « ameli » pour sensibiliser l’ensemble des acteurs professionnels mais aussi les assurés sociaux à ces enjeux primordiaux. En outre, une campagne de flyers, ornementant les présentoirs des accès au public, complétera cette initiative.

« Beaucoup de personnes ne connaissent pas réellement les droits dont ils peuvent bénéficier en leur qualité d’assurés sociaux, explique Bruno BLAUVAC, il est indispensable de relayer le plus largement possible ces informations même vers les personnes pouvant prétendre à la CMU… ». Quant à la multiplicité des bornes digitalisées, elle se systématisera au cours de cette mandature.

Peu habitué aux exercices de prise de parole avec les médias régionaux, le natif de Valenciennes, parallèlement secrétaire général de l’Union départementale Force ouvrière de la filière transport en Bourgogne et toujours secrétaire de l’Union locale de ce même syndicat à Migennes, les développera à raison de deux à trois rendez-vous annuels selon l’importance de l’actualité. Logique, en somme pour cet homme discret et réservé : il a parfaitement réussi son premier entretien avec les journalistes…


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Renouant avec une vieille tradition qui n’avait été guère employée par ses prédécesseurs lors de leur immersion sur notre territoire, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON a décidé d’instaurer de manière régulière des petits déjeuners avec la presse où les échanges à bâtons rompus avec celles et ceux qui connaissent les arcanes de la vie quotidienne peuvent s’avérer très constructifs sur les dossiers brûlants de notre actualité départementale. Florilège de quelques sujets qui ont aiguisé les appétits des journalistes lors de cette rencontre fructueuse et originale avec le représentant de l’Etat et de quelques-uns de ses cadres…

AUXERRE : Saluant en guise de préambule la qualité de vie dont il a fait sienne depuis son arrivée à l’été 2016 sur le territoire icaunais, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON a décidé de reconduire l’une des formules autrefois usitées par certains de ses prédécesseurs pour dialoguer en toute liberté et sans langue de bois avec les représentants de la presse régionale.

Il est vrai qu’un rendez-vous des plus cordiaux, dès potron-minet, sous les ors de la République en présence de journalistes n’est pas un exercice coutumier dont on nous avait habitués. Entre thé ou café, confitures d’abricot ou de fraise, croissants et brioches à satiété, étaient autant de précieux auxiliaires gustatifs qui auront permis aux convives de créer un climat de sérénité et de briser la glace, des atouts indéniables menant à une discussion franche et honnête sur bon nombre de dossiers.

Une convention multipartite au service de l’apprentissage dès la rentrée

Le premier d’entre eux qui eut le privilège d’ouvrir le bal ne fut autre que l’attractivité économique de ce territoire, idéalement situé puisque à quelques encablures de l’Ile de France et de la capitale.

« Nous avons à faire à un territoire qui souffre dans le recrutement de ses compétences pour accroître les besoins des entreprises, constate le représentant de l’Etat, ce qui est plutôt paradoxal au moment même où l’économie redémarre. Je salue néanmoins les dispositifs et le rôle joués par Pôle emploi en relation directe avec les chefs d’entreprises. L’apport des nouveaux pylônes facilitant l’accès à Internet débouchera d’ici deux ans à une plus grande souplesse d’utilisation pour les PME de notre contrée. Ce qui fut un frein au développement numérique pourrait être résolu. Autre voie de l’excellence que je désire soutenir : l’alternance et la pratique de l’apprentissage. Je suis surpris que chaque mois, le service public de l’emploi fait le même constat. Celui-ci est simple : deux cents offres proposées en apprentissage ne trouvent pas preneur, faute de candidats à mettre en face. Je me suis rapproché de l’Education nationale sur ce sujet préoccupant : nous allons procéder à la signature d’une charte avec les chambres consulaires, les spécialistes de la formation et l’Education nationale autour de la promotion de ce moyen pédagogique important dès la prochaine rentrée… ».

Mais, il restera toujours à convaincre les familles du bien-fondé de cette opportunité de l’orientation qui ne doit pas se vivre par défaut.

Les 80 km/h sur les routes testées dans l’Yonne : quid de l’expérimentation ?

Seconde actualité à se hisser sur la table de ce petit déjeuner : la diminution de la vitesse autorisée sur les routes du réseau secondaire national au 01er juillet. Ce thème, sujet de discorde politique pour les uns, voire d’incompréhension sur son champ d’utilité pour les autres, notamment auprès des automobilistes, supposait une réaction attendue de la part de Patrice LATRON.

« Trois tronçons ont servi de zones tests depuis 2015, expliqua-t-il, dans la Drôme, la Haute-Saône et l’Yonne, sur une distance de 32 kilomètres répartis entre la Nièvre et l’Yonne, sur la RN 151. Naturellement, via un centre national, il a été observé l’accidentalité de ce secteur très fréquenté. Sur une période de 32 mois incluse entre le 01er juillet 2015 au 28 février 2018. Mais, aussi, pour gagner en pertinence, au cours des 32 mois ayant précédé la mise en place de ce dispositif. Avant que la décision soit prise, ce sont 13 accidents corporels ayant engendré le décès de 6 personnes et 22 blessés qui ont été constatés. Après la mesure, le nombre d’accidents corporels s’est réduit de moitié, soit 6 sinistres ayant causé un décès et 11 blessés. Statistiquement, entre les deux périodes analysées, le nombre d’accidents a chuté de 54 % ; celui des personnes tuées de 83 % et de 28 % pour les blessés. Donc, il y a bien eu moins d’accidentologie pour un même flux de fréquentation.

Au 01er juillet, la généralisation de la mesure touchera tout le territoire national. J’ai demandé à ce que soit établie la liste des axes routiers existants avec un séparateur central. Ce sont les collectivités qui mettront en place la nouvelle signalétique avant que ne soit procédé leur remboursement par l’Etat… ».

Si la relance des immobilisations de véhicule a été souhaitée par le préfet auprès de ses services, il s’avère que l’insécurité routière gagne du terrain sur nos routes. Une quarantaine de personnes ont été ainsi contrôlées dernièrement circulant à bord d’automobiles sans permis de conduire et sans assurance. Quant à la lutte contre les puissantes cylindrées d’origine allemandes ou suisses qui empruntent à tombeau ouvert l’axe autoroutier de l’A6, elle va gagner en intensité à l’approche de la période estivale. Les possesseurs de Porsche, Ferrari et de Mustang sont prévenus !

Sécurité des personnes et fichier « S »…

Très attentif aux dérives terroristes actuelles qui secouent le pays, le préfet de l’Yonne préside chaque quinzaine une séance de travail avec les services dédiés où il est question de radicalisation via le suivi d’une dizaine de personnes résidant dans l’Yonne.

« Mais, attention, précisait-il, on ne suit pas les gens qui sont fichés « S ». Cela, c’est un outil de surveillance destiné aux enquêteurs ayant pour objectif d’analyser le comportement de personnes ne respectant pas le droit commun, comme les indépendantistes. Ce n’est pas du ressort du préfet. Le fichier dont nous parlons est bien celui du « FSPRT », c’est-à-dire le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.

Notre proximité avec l’Ile de France limitrophe engendre forcément des ramifications au nord de notre territoire avec ces milieux du fait également de l’influence de la délinquance… ».

Quant aux faisceaux d’indices et aux signalements, ils sont le plus souvent remontés par les instituteurs, voire les médecins dès que ces derniers constatent un changement comportemental et significatif de l’individu. La création d’un numéro Vert en 2015 aura permis aussi aux parents de pouvoir se manifester auprès de l’UCLAT, l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste.

« Une chose est sûre, ajouta Patrice LATRON, les mosquées dans l’Yonne ne posent pas de problème….

Précisons qu’un exercice de grande ampleur sera réalisé en juin dans une zone commerciale après les événements vécus dans l’Aude.

Les souffrances des milieux agricoles…

Si le préfet de l’Yonne s’accorde à dire que le secteur viticole se situe dans une courbe ascendante malgré les aléas climatiques récurrents, il est davantage inquiet pour l’agriculture traditionnelle, secteur économique fondamental de la société française.

« Ce sont des gens de tradition qui vivent viscéralement attachés à leur terre, avec passion. Or, ils éprouvent aujourd’hui de grande difficulté à pouvoir subsister. Il est anormal qu’ils ne puissent pas se payer des salaires, ce n’est pas bon pour l’ensemble de la société… ».

Et Patrice LATRON d’enchaîner : « il ne faut pas stigmatiser les paysans, ni la société de consommation : dès lors, tout le monde est coupable dans le monde consumériste actuel. Une chose est certaine : cela ne peut plus durer en l’état. Il est nécessaire de faire évoluer les techniques et les mentalités en proposant une alternative par de la production bio. Ce dossier m’interpelle au plus haut point : ma première visite a été faite auprès d’agriculteurs… ».

La participation collective pour éradiquer les cambriolages

La priorité a été faite à la mise en place d’un plan anti-cambriolage afin de réfléchir sur l’optimisation des méthodes de travail, tout en les partageants, avec les différentes forces en présence, gendarmerie et police nationale, voire par extension municipale.

« Je crois beaucoup aux vertus de l’action citoyenne, rappelle Patrice LATRON, en sensibilisant les habitants des communes et en les formant à la prévention, on développe le principe de la participation citoyenne. Plusieurs signatures de conventions avec les élus ont été dans ce sens depuis quelques semaines. Ces derniers désignent des personnes référentes et habilitées à pouvoir contacter les forces de l’ordre dès l’observation de choses suspectes. 70% des communes adhérentes ont déjà vu le nombre de cambriolages diminuer. Au-delà de cet aspect précautionneux et préventif, c’est aussi ramener du lien social entre les habitants de ces bourgades… ».

La problématique de l’eau : une inquiétude grandissante des Icaunais

Sur ce point, Patrice LATRON a été catégorique : malgré le défaut d’information et l’opacité qui existe sur ce sujet, l’Etat, quant à lui, ne reste pas les bras ballants.

« Dans notre département, l’eau est régulièrement polluée et beaucoup points de captage peuvent être fermés. Nous avons décidé d’agir en proposant une surveillance et une protection de ces points de captage grâce à une procédure administrative. Malheureusement, on ne le fait pas assez savoir. Quant au collectif « LUCITOYEN » qui avait déposé une pétition, ces personnes responsables car elles ont alerté sur la situation obtiendront des réponses précises de notre part. J’ai également constaté qu’il existe une confusion autour de deux notions importantes : la limite de la qualité et le risque sanitaire.

Exerçant mon travail sans être soumis sous la pression ni de quiconque ni de lobbys, je sais qu’il manque de la pédagogie autour des résultats que nous obtenons à la suite des contrôles effectuées sur les métabolites (les molécules de la dégradation des pesticides). Le territoire de l’Yonne les vérifie depuis l’année dernière. Et il n’existe aucune preuve de risques sanitaires avec les métabolites au moment où je vous parle… ».

Le passage à niveau de Jonches entre concertation publique et fermeture…

Dernier volet de l’entretien : la fermeture ou non du passage à niveau de Jonches, classé parmi les dix infrastructures ferroviaires les plus dangereuses de France depuis le dernier accident en date ayant provoqué le décès d’une automobiliste et de son jeune passager, étudiant à l’IUT d’Auxerre.

« Le processus décisionnaire est très long, concède le représentant de l’Etat, une première concertation a pourtant débuté en 2011, à la suite d’un accident d’autocar ayant occasionné de multiples blessés. Une tracé de contournement, qualifié de variante 5 parmi les diverses possibilités, a ainsi été validé dès l’année suivante par l’ensemble des acteurs réunis pour trancher sur ce dossier. Sachant que l’Etat financera le coût des travaux, évalué à vingt millions d’euros. Alors pourquoi attendre, me demanderez-vous ?

En juin 2017, le dossier a été relancé avec l’étude d’une nouvelle alternative à la variante 5. Ceci devant être présentée le 25 janvier 2018. Tout le monde était là-aussi d’accord sur le principe. Cependant, certains élus de Monéteau recherchent encore une variante supplémentaire qui aurait pour vocation de minimiser la gêne engendrée par le flux intempestif de 11 000 véhicules par jour sous les fenêtres des riverains. Aujourd’hui, alors que le souhait d’une concertation publique se fait jour, une question se pose : doit-on relancer une enquête publique qui risque de prendre beaucoup de temps ou doit-on fermer ce fameux passage à niveau ?

Un comité de pilotage a été créé. Il se réunira tous les trois mois autour de ce projet  de concertation publique. Mais, il ne faut pas oublier pour autant l’esprit de ce funeste 16 janvier 2018 (date de l’accident mortel) et ses conséquences. La concertation sera menée à son terme mais si l’intérêt général indique qu’il est nécessaire de fermer ce passage à niveau… ».


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Le cadre pittoresque du Musée d’Eon accueillait, une fois n’est pas coutume, un événementiel à vocation strictement économique ce mardi 10 avril au soir à l’invitation de l’Association des Entrepreneurs du Tonnerrois. Tout auréolés de cet environnement suranné et authentique, plus d’une trentaine de chefs d’entreprise et membres de l’AET ont profité de leur venue en ces lieux chargés d’histoire, non pas pour s’imprégner des objets décoratifs et de l’atmosphère mais plutôt pour se faire connaître et mettre en exergue leurs capacités professionnelles en un laps de temps minimum à l’aide d’un speed business, savamment organisé par la grande « prêtresse » de ce type d’événementiels sur notre territoire, Christine JAN, cadre au sein de la Direction de l’Appui aux entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne…

TONNERRE : De magnifiques bûches offrant un feu de joie dans l’âtre de la cheminée. Une lumière diffuse et tamisée, conférant un voile de mystère et une profonde étrangeté autour des silhouettes des participants. Et çà et là, des tables rondes où s’installeront un peu timides de quatre à six personnes, prêtes à manifester de l’intérêt pour l’animation d’un soir. Celle que leur aura concoctée le président dynamique de l’AET, Eric MONNOYER, jamais en manque de créativité.

Le décor est posé et la séance de spiritisme en ces lieux chargés de bonnes vibrations peut alors débuter ! C’est là que la réalité dépasse la fiction et que les adorateurs de feu le prince des spirites Allan KARDEC, auteur du « Livre des Esprits », pouvaient revenir, une fois installés, à des considérations nettement moins ésotériques mais beaucoup plus terre à terre en attendant le top départ de ce que serait la séance de la soirée : le tour de table façon speed business.

Un délai imparti minimaliste pour assurer sa présentation…

Qui d’autre, hormis la « reine Christine », pas OKRENT, la journaliste, mais bien JAN, la consulaire, aurait pu avec une telle dextérité et une si grande maîtrise liée à la pratique de cet exercice où elle excelle depuis une décade, tenir en haleine la présente assistance, forte de trente-cinq personnes, parées à en découdre avec l’ennemi numéro un de ce jeu de rôle : le facteur temporel ? Personne, naturellement ! C’est pourquoi Eric MONNOYER avait décidé d’associer la conseillère auprès des entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne à ce rendez-vous attractif.

En guise de préambule, Christine JAN rappela les règles élémentaires de cet exercice minuté. Elle expliqua le poids stratégique de la fiche contact, remis dans les dossiers liminaires, et leur précieuse utilité.

« Cette fiche vous permettra de prendre des notes sur chaque participant rencontré à tour de rôle afin de mieux se souvenir de vos échanges. L’important est de bien identifier les personnes autour de la table, ainsi que les actions que vous vous engagez à prendre avec elles dès votre retour au bureau ou à d’autres occasions… ».

Une présentation succincte des aides à l’entreprise par la CCI

Un précieux pense-bête qui s’avèrera très vite indispensable devant la multiplicité des rotations imposées par la maîtresse de cérémonie du soir.

Se donner l’opportunité de se présenter répondait au plan philosophique à cette animation. La première du genre au sein de l’AET depuis sa naissance le 08 juillet 2015, et qui pourrait se réitérer de manière plus régulière au fur et à mesure des futures adhésions.

Avant que ne fut donné le coup d’envoi de cette session où certains piaffaient d’impatience de dévoiler toutes leurs avantages commerciaux et stratégiques de leurs outils de production, la représentante de la chambre consulaire fit un aperçu didactique de plusieurs structures inhérentes à la CCI au service des entrepreneurs. Notamment les méthodes d’amélioration de la performance (CCI MAP) ou encore les ateliers instaurés sur cette même thématique, proposés depuis Auxerre.

Quant à Pauline JANY, spécialiste maison de l’environnement, elle apporta des compléments d’information sur la gestion de l’eau et des déchets en entreprise, ou encore la sensibilisation individuelle à une approche responsable de l’énergie.

Enfin, l’interlocutrice de la CCI conclut sa prise de parole en évoquant l’opération « TPE gagnante à tous les coups », déclinée depuis peu par la chambre consulaire…


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A l’instar de deux autres départements de Bourgogne Franche-Comté dont la Côte d’Or sous l’impulsion de son président François SAUVADET qui se sont déjà exprimés, le Conseil départemental de l’Yonne a émis un avis défavorable sur le contenu du Programme régional de santé (PRS), applicable au cours de la période 2018/2022. Qualifié de « gifle méprisable », destinée aux élus, aux professionnels de santé mais aussi à la population en attente d’une véritable amélioration de la politique sanitaire, le copieux opuscule de 650 pages a été rejeté au terme d’une séance très consensuelle par des élus Icaunais, survoltés par tant d’insuffisances sociétales et solidaires. Le président Patrick GENDRAUD en appelle même l’Etat pour que soit engagé une réelle réflexion sur une orientation géographique de l’installation des médecins dans les zones en carence…    

AUXERRE : « Soyons de petits Gaulois qui réagissons par la lutte contre les directives imposées par l’Etat » ! Un vent de fronde unanime a balayé l’hémicycle du Département ce vendredi 06 avril en matinée au moment où fut présenté le rapport du Programme régional de santé (PRS) sur lequel les élus devaient se prononcer. Les mots de conclusion du président Patrick GENDRAUD résonneront encore longtemps dans les mémoires des conseillers départementaux qui ont donc passé sous les fourches caudines ce document peu fédérateur, conçu par les services de l’Agence régionale de Santé (ARS).

Cette ultime session, placée juste avant les vacances de Pâques, aura permis d’aborder un thème crucial de la vie citoyenne de notre territoire : les récurrentes problématiques liées à la santé.

Encourager le transport sanitaire par hélicoptère alors que l’on réclame sa suppression…

Une fois l’énoncé du problème lu par le rapporteur de cet épineux dossier, Robert BIDEAU, le président GENDRAUD incitait aux échanges selon le protocole imparti avec ses collègues, faisant circuler la parole parmi l’assistance qui ne s’est pas privée de tancer les suggestions de ce texte « imbuvable ».

Le premier élu à émettre un avis, Robert BIDEAU, constata que « la raréfaction médicale était très peu évoquée dans ce rapport alors que la densité des médecins sur notre territoire est inférieure à la moyenne nationale. Rappelons, que l’Yonne est située largement en dessous de la moyenne nationale au niveau de la présence de spécialistes hormis quelques exceptions… ».

Puis, il pointa de l’index l’une des préconisations contrastées de ce rapport : la garantie de proposer des soins d’urgence à moins de trente minutes tout secteur géographique confondu. Quid, alors, des projets de fermeture mettant en péril les unités sanitaires de Clamecy (Nièvre) et de Tonnerre ?

Le maire de MONETEAU ne se priva pas, avec un zeste d’humour, d’insister sur les aberrations surprenantes de ce dossier qui fait état de favoriser les transports héliportés en cas d’urgence, tout en souhaitant la suppression de ces derniers dans la réalité !

Christophe BONNEFOND ne pratiqua pas la langue de bois en affirmant tout de go que « ce Plan régional de santé, de 600 pages, ne contenait rien de tangible et cachait la vérité… ».

Puis, il reprit en visant la position ambigüe de l’Agence régionale de santé : « l’organisme se contente de constater les déficits médicaux des urgentistes et d’acter au final ce déficit… ».

S’insurgeant sur le fait qu’aucun élu du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) n’ait été consulté pour donner un avis, Christophe BONNEFOND rappela que l’Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté était la seule dans le pays à demander la régionalisation du 15 et par conséquent une scission avec le 18 quand bon nombre de départements, appuyés par la demande du président de la République et du ministre de l’Intérieur travaillent à des plateformes départementales 15/18, beaucoup plus efficaces. « Dans l’Yonne, ajouta le conseiller départemental, pour conserver le 15, nous avons proposé de créer une plateforme commune identique à celle d’Annecy sur le site de l’hôpital… ».

Le PRS : un document de 650 pages aux effets de rouleau compresseur…

Elu de l’opposition, le socialiste Nicolas SORET rejoignit les commentaires de ses prédécesseurs sans faire de fausses notes. « J’observe, expliqua ce dernier, que l’ARS n’est autre qu’une administration qui agit dans toute sa splendeur et avec laquelle on ne peut discuter posément de manière raisonnable. Pourtant, la vérité de ce projet se situe entre les lignes de cet indigeste document de 650 pages au détour d’une seule philosophie : la métropolisation… ».

Alors, une question se posa dans la bouche de l’orateur : comment l’Yonne peut-elle prétendre à une réelle attractivité économique sur son territoire si manifestement on ne peut pas se soigner !

« Ce passage en force de toutes les politiques publiques en territoire rural n’est plus acceptable : la France n’est donc plus en capacité d’assumer ses services publiques sur les zones rurales ? ».

Très en verve, l’élu du JOVINIEN déplaça la discussion sur le volet de la contestation générale et unanime rencontrée dans la région.

« L’Association des maires de France s’oppose à l’application de ce dossier insupportable ; quant à son rejet par l’ensemble des élus de Bourgogne Franche-Comté, il devient de plus en plus évident car tous ont à cœur de défendre l’intérêt sanitaire de cinq millions d’habitants qui disent non à cette impitoyable machine de l’Etat…. ».

Mais, prophétisa Nicolas SORET en guise de conclusion, « si, réellement, ce PRS était appliqué sans tenir compte des votes contestataires, cela soulèverait un vrai problème micro-démocratique… ». Puis, l’élu énuméra une longue liste de moyens à mettre en œuvre pour optimiser la politique sanitaire de notre territoire parmi lesquelles l’ouverture des consultations d’urgence à domicile avec les services dédiés, la mobilisation des hôpitaux de proximité, le renforcement de l’hospitalisation à domicile, la fin de situation ubuesque où des personnes souffrantes sortent de l’hôpital sans filet sécuritaire pour la suite…

« Enfin, renchérit Nicolas SORET, nous savons tous que l’Yonne peine à accueillir de nouveaux médecins. Je suggère que notre assemblée puisse remettre la question de la liberté d’installation des médecins sur l’ouvrage en émettant le vœu que cette liberté soit contrainte à l’observance d’une période probatoire (3 ou 5 ans) où le médecin comblerait les manques dans des zones appauvries de leur présence et sans risque pour eux de ne pas avoir de patientèle… ».

Une idée pertinente à laquelle devait adhérer le président Patrick GENDRAUD.

Une hérésie par rapport aux attentes des patients et des professionnels

Quant à Valérie LEUGER-DORANGE, elle proposa de renforcer l’accès territorial aux soins et suggéra la ministre de la Santé dans l’Yonne.

Maurice PIANON partagea l’ensemble des constats de cette session, s’interrogeant ouvertement sur l’absence incompréhensible de ses deux collègues qui représentent la majorité gouvernementale (le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE et la députée Michelle CROUZET). « Avec ce dossier, nous abordons la survie de notre territoire, déclara-t-il, ce projet a été élaboré de manière technocratique, sans réelle vision et pertinence… ». Dont acte.

« On nous parle de développer les stages des étudiants de médecine à l’avenir, reprit-il, mais faudrait qu’il y ait suffisamment de maîtres de stage universitaires ! ».

Quant à Alexandre BOULCHIER, il rappela que « ces carences médicales observées de manière continuelle génèrent des troubles chez nos concitoyens, de l’inquiétude, de l’agressivité et le refus de se soigner. « Il est temps d’inventer de nouveaux métiers dans les hôpitaux mais cela n’est pas vu dans ce rapport. Ce programme est une hérésie et une marque de total mépris envers les professionnels de santé… ».

Ancien président et parlementaire à l’Assemblée nationale, André VILLIERS s’invita à son tour dans le débat. « J’ai déjà interpellé la ministre de la Santé sur la situation précaire de notre territoire, notamment sur le devenir des moyens héliportés, le maintien des services des urgences, la régulation. Quant à la présence ministérielle que nous avons dans l’Yonne, j’aimerai qu’elle serve enfin les intérêts de ce département... ».

Fustigeant le rôle des technocrates qui ont pris les rênes du pouvoir en France, André VILLIERS fit une transgression en évoquant la future réforme constitutionnelle par le biais de la loi organique qui consistera à diminuer de 30 % la présence des parlementaires dans l’hémicycle parisien.

« Il ne devrait y avoir que 415 députés à l’avenir mais avec les mêmes moyens budgétaires qu’auparavant, plaida-t-il, aujourd’hui, nous sommes déjà témoins de cette réalité en Lozère et dans la Creuse qui ne fonctionnent plus qu’avec un seul député sur le terrain. C’est la rupture garantie entre les électeurs et les mandants, avec toujours plus de technocratie ! ».

Un peu esseulé dans ses arguments, Pascal HENRIAT, s’opposa à toute idée de ségrégation entre les zones urbaines et rurales et à la prise de décision qui pourrait nuire au département. Toutefois, il vota à l’unisson de ses coreligionnaires.

Au terme de ces discussions nourries et après lecture du projet de délibération, le Conseil départemental rejeta sèchement le programme régional de santé, affichant sa volonté de défendre la santé et la médecine sur le territoire rural. Rejoignant ainsi la Communauté de l’Auxerrois et celle de l’Aillantais qui s’étaient prononcées quelques heures auparavant…


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Le monde des arts et de la culture aura payé un lourd tribut en cette funeste journée de ce vendredi 06 avril, au demeurant très ordinaire à vivre sur le calendrier de notre quotidien. Mais, il faut croire que le Dieu des baladins et autres saltimbanques avait biffé ce jour précis sur son agenda pour rappeler à lui plusieurs personnalités à la personnalité bien trempée qui ont su apporter un supplément d’âme indispensable à l’existence de nos contemporains que nous regrettons à jamais. Véronique COLLUCCI, l’ex-épouse de COLUCHE, devait se languir de ne plus entendre les blagues persifleuses et farouches de son ancien compagnon, créateur des Restos du Cœur ; l’humoriste et chansonnier Patrick FONT, à l’âge de 77 ans, laissera son compère et complice de toujours, Philippe VAL, dans une tristesse profonde tandis que l’auteur/interprète du célèbre morceau « Tombé du Ciel », l’immense Jacques HIGELIN, vient d’y accéder, lui-aussi, à cet âge qui semble si fatidique en cette sournoise journée. L’un des artistes les populaires de l’Yonne, le poète et chanteur GERARD-ANDRE, a voulu rendre un ultime hommage à sa façon à celui qu’il avait côtoyé à maintes reprises…

ETAIS LA SAUVIN : Comme beaucoup de monde, je ne m’attendais pas à la disparition de Jacques HIGELIN. Je suis très triste. A l’instar de Georges BRASSENS, Jacques HIGELIN était avant tout un poète, un grand poète populaire.

J’ai eu la chance de l’avoir, à quelques reprises, côtoyé.

Son regard sur les gens était toujours plein d’amour et les mots partagés avec lui toujours empreints de bonté et probablement d’amour. Toujours, l’injustice le révoltait.  

J’aimais, bien sûr, l’homme qui savait s’engager pour les meilleures causes car il les servait mais ne s’en servait pas pour lui.

Un jour à la Mutualité de Paris, lors d’une manifestation de solidarité avec le Chili, à laquelle je participais, il est resté jusqu’au bout et, après son intervention, il prolongea très tard sa présence dans les coulisses afin de parler avec tout le monde et de partager ce moment inoubliable. Il n’affichait pas la distance qu’ont trop souvent certains artistes et à ses côtés, on se sentait bien.

Sur scène j’aimais énormément sa liberté. Il n’était pas formaté : il me faisait penser à FOLON. Un jour, c’était à Ivry sur Seine, sous un grand chapiteau, je l’ai vu faire monter un copain (qu’il avait reconnu dans la salle) pour jouer de l’harmonica avec lui, en totale improvisation. À un autre moment, sur scène

toujours, il a reconnu devant le podium le chanteur Allain LEPREST (disparu il y a quelques années). Et le voilà qui, en plein spectacle, se met à converser longuement avec lui, comme s’ils étaient seuls au monde ! 

Jacques HIGELIN respirait la franchise. Sa spontanéité n’était pas feinte ou calculée.

J’aimais aussi beaucoup le musicien qui était loin, très loin, de la mode et des tendances musicales du moment, dictées par les impératifs du show-business.

J’espère, qu’à l’occasion des spectacles à La Closerie (salle d’Etais la Sauvin), nous pourrons rendre hommage à ce grand poète. Un, ou plusieurs hommages, pour faire connaître à celles et ceux qui ne le savent pas, la grandeur de cet artiste éternel...

Gérard-André et Thierry BRET


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