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2022 a ouvert le chemin d’une inflation galopante. Les perspectives sont plutôt sombres ! La valse des étiquettes est hélas au programme cette année. Qui mène la baguette de ce concert, dramatique pour beaucoup ? Face à une augmentation record des prix, il est temps de trouver les meilleurs plans pour obtenir les meilleures conditions d’achat. Comme pour la célèbre danse, le tango, le bon plan devient une improvisation permanente, en s’adaptant aux offres et en recherchant les meilleures propositions présentes dans l’instant. Identique au tango, la recherche du bon plan commence souvent au salon : sur son ordinateur, grâce à son moteur de recherche préféré…

 

TRIBUNE : Les produits alimentaires sont largement concernés par l’inflation. Qu’il s’agisse de la viande ou du pain, la chasse aux promotions est ouverte toute l’année. Au-delà des offres promotionnelles de nos enseignes préférées, de bonnes nouvelles arrivent en 2023 : l’ouverture de nouveaux magasins dans le cadre de nouvelles enseignes. Notons au passage le lancement de  « TOUTJUST », avec 7 500 produits proposés de 5 % à 10 % moins chers. C’est une marque indépendante française qui  a été créée récemment par un ancien directeur d’hypermarché.

Mais, il y aussi « POTAGER CITY », filiale de CARREFOUR, qui assure la promotion du bio et « ATACADAO », filiale du même groupe, qui propose des entrepôts avec des denrées présentées à des prix inférieurs de 10 % à 15 % moins chers qu’ailleurs. Ce réseau s’adresse aux particuliers comme aux professionnels. On peut acheter par palettes entières, et le prix varie selon les quantités achetées.

Dans ces nouveaux cadres, les circuits courts sont privilégiés ainsi que les productions locales. L’implantation de ces magasins sera progressive mais débutera dès le mois de mars 2023.

N’oublions pas non plus, que même sur son balcon on peut récolter : des tomates cerise, des plantes aromatiques, des fraises…

Dans le cadre de promotions de viandes, réaliser un plat, comme du bœuf bourguignon, de la rouelle de porc et autres blancs de poulet est facile. Il ne faut pas hésiter à concocter des plats pour six à huit personnes. En effet, on peut congeler le surplus, et surtout, la cuisson de ces plats, qui peut dépasser les deux heures, permet de réaliser des économies d’énergie.

 

 

 

Bien négocier en sa faveur les offres de services…

 

 

Les contrats d’assurances incendie sont à vérifier. Attention, si dans le descriptif de la maison, fourni à l’assureur, il n’y a pas de cheminée, en cas d’installation d’un poêle. Il est obligatoire de le déclarer à l’assureur aux fins de signer un avenant. Une augmentation des cotisations en découle. C’est l’occasion de revoir le niveau des couvertures. A titre d’exemple : passer de 50 000 euros à 30 000 euros de couverture pour le mobilier, a permis de diminuer la cotisation globale, malgré la cotisation ajoutée et due à l’installation d’un poêle.

Pour les banques, la bonne nouvelle c’est que le taux d’usure va être calculé tous les mois. En conséquence, les banquiers vont plus facilement prêter. La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils vont pouvoir s’adapter, en permanence, à une hausse des taux inéluctable.

Il semble important de réaliser son acquisition immobilière afin de s’engager uniquement sur des taux fixes. Pour les investisseurs en immobilier, un conseil : il faut toujours réaliser le montage financier avec un crédit (70 % d’apport personnel et 30 % de crédit, par exemple). Calculer l’échéance du crédit afin qu’elle soit équivalente au loyer encaissé. Retenons, que pour les crédits, l’assurance décès-invalidité est négociable et même ailleurs que chez la banque prêteuse.

Pour les placements immobiliers, en tête du podium de la rentabilité, se trouve la location courte durée, ainsi que sa variante, la location saisonnière. On peut aussi privilégier les résidences pour étudiants.

 

 

Il existe pléthore de bons plans pour acheter moins cher !

 

Pour les mutuelles d’assurance, il est important de comparer ce qui est comparable : pointer les niveaux de couvertures, point par point et non en se focalisant uniquement sur les cotisations. En ce qui concerne les cabinets dentaires associatifs, restons vigilants face aux dérives de certains, fermés pour raison sanitaire : ils ne sont pas soumis aux contrôles habituels des cabinets médicaux !

Quant aux voitures d’occasion, elles ont augmenté de 34 % en un an. Si on n’est pas impatient, les concessionnaires proposent des voitures neuves à prix cassé : voir sur Internet les meilleurs plans. En ce qui concerne l’électroménager, il faut d’abord aller sur les comparateurs de prix et déterminer ainsi les marques et les distributeurs les moins chers.

On peut trouver du mobilier à bas prix dans le réseau des dépôts « Emmaüs ». Certains cites propose de réaliser des achats groupés : le « team buying » qui consiste à faire des achats groupés via dealissime.com ou entreacheteurs.fr. 

Pour les vêtements, les « vides greniers » ont le vent en poupe. On peut ainsi trouver, des chemises et des pulls à un ou deux euros, en très bon état et parfois jamais portés.

Trouver un bon plan pour acheter moins cher, c’est aussi l’occasion d’échanges en famille, entre voisins…C’est surtout l’occasion de vivre une plus grande solidarité. Solidaire de nos anciens, isolés et qui ont des difficultés à se repérer sur Internet.

Nous l’avons vécu dans notre histoire, les difficultés ont souvent permis de s’engager sur le partage et l’entraide. Les exemples se multiplient : de jeunes couples proposent d’apporter les courses à des anciens en échange de la garde d’enfants, des échanges de participation concernant des travaux en tout genre (bricolage, jardinage…), des étudiants qui proposent des cours de soutien à des enfants, etc.

Si certains parlent de l’apparition d’un nouveau cycle économique, la crise que nous traversons, fait l’objet de l’émergence d’un monde plus solidaire, plus fraternel, plus humain tout simplement.

L'humanisme affirme la valeur, la dignité et l'autonomie des individus et le droit de chaque être humain à la plus grande liberté possible. Les humanistes ont le devoir de se soucier de l'humanité entière incluant les futures générations. C’est à la portée de chacun.

« Un humanisme bien ordonné ne commence pas, par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l'homme, le respect des autres êtres avant l'amour-propre. » Claude LEVI-STRAUSS.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Il est midi et quart, en ce jour grisâtre de janvier. Poussons la porte de ce qui fut antan un commerce floral. Bienvenue à l'atypique « Crieur de vin » ! Mais, revenons l'espace d'un instant, quelques années en arrière. En 1996, le restaurant « La Madeleine » est déjà réputé, grâce à son chef Patrick GAUTHIER et sa petite brigade. Hum ! La fricassée de ris et rognons de veau aux champignons du moment ! Mais pas que…

 

SENS : C'est légitimement que Michelin étoila  la maison en 1999. Mais en 1996 Patrick et son formidable sommelier d'alors, Christophe DUCASSOU ont une idée formidable. Celle de créer un bar à vin. Cela s'appellera le « Crieur de vin ». Une dénomination pompée après, par de peu scrupuleux restaurateurs troyens d'ailleurs !

L'ambiance y était conviviale, vineuse (des pensées pour feu les vignerons Alain GEOFFROY et René CHARIAT, notamment) et gourmande : la salade de tétine précédait alors la tête  de veau, le coq au vin ou bien le sandre sauce vin rouge, avant de succomber avec la tarte au chocolat, la « flamusse », une sorte de clafoutis morvandiau, ou encore les poires au vin.

 

 

On poche, on blanchit, on épluche, on cuisine !

 

En novembre, au moment du Beaujolais nouveau, le « Crieur » se transformait, l'espace d'une semaine en bouchon lyonnais, avec force saucisson chaud, pommes à l'huile, tablier de sapeur, cervelle de canut et autres tartes à la praline. Bon appétit et large soif !  Pas vrai, monsieur Paul ?!

Aux fourneaux, ces années-là, il y avait Stéphane GAUDEL, Olivier PICAULT et en salle Tonton PINABEL, tout droit atterri des Etats-Unis ! A l'orée du nouveau siècle, Aurélien LAMOTTE, venu de chez LOISEAU à Saulieu ajouta son grain de sel culinaire. Michelin distingua le petit bistrot gourmand et sa rôtisserie d'un « bib » gourmand entre 2003 et 2008.

En poussant la porte de 2023, « cheffe Cécile » l'atteste : ici on poche, on blanchit, on épluche, on poêle...Bref, ici on cuisine !

 

 

 

 

En souvenir à feu M. FARDEAU…

 

Attablons-nous sur ces tables en pierre bourguignonne sur lesquelles les noms de vins icaunais furent gravés jadis par M. LANGLET, MOF graveur de pierre. Au-dessus de l'entrée, la photographie d'un pote de Patrick : Patrice FARDEAU, ancien journaliste auto du quotidien « L'Humanité », décédé voilà longtemps. Cet amoureux de la table assénait avec justesse que pour comprendre un restaurant, il fallait goûter un mets que l'on n'appréciait pas forcément.  Pas faux cependant...

L'Américano est accompagné d'une délicieuse crème de poireaux et de lard. Les tapas sont rigolotes et goûteuses à base d’andouillette et de jambon, tranché finement. En entrée, le pâté en croûte est délicieux. Il est agrémenté de son goûteux confit d'oignon rouge. Un hachage plus gros n'eut pas semblé inutile à ce bon mets, histoire d'y ajouter un brin de mâche !

 

 

 

L’injustice du Michelin d’avoir supprimé cette référence de leur guide…

 

Mais bon ! Mention spéciale pour les blancs de poireau à la vapeur, avec sa vinaigrette à l'asiatique : la sublimation d'un produit simple, feu le gourmet  M. FARDEAU, ne m'eut pas contredit, je pense !

Ensuite, parfaite et goûteuse cuisson meunière de l'églefin qui est servi avec une délicieuse sauce au curry. Viande et poisson sont accompagnés de légumes différents : ce n'est plus si courant désormais, bravo cheffe !

Le pain est délicieux et croustillant, il provient de chez le boulanger Alain FOURNIER, un vrai pro !

En dessert, le moelleux au chocolat nous ramène ici bien des années en arrière. C'est bon avec ce coulis de fruits rouges.

 

 

L’amour des bons produits au fond de l’assiette…

 

En 2021, comme d'autres tables icaunaises (« Le Clos des  Jacobins » à Sens, « Le Rive Gauche » à Joigny…), le « Crieur de Vin » fut arbitrairement supprimé de la sélection Michelin. En déjeunant ici, on se rend mieux compte de l'injustice de pareille décision, sans dégustation aucune de surcroît !

Le jeune édile sénonais, Paul-Antoine de CARVILLE, m'avait mandé de retrouver cette table qui honore Sens ! Vous aviez raison, monsieur le maire ! Bravo, à la souriante cheffe Cécile, dont l'amour pour les bons produits (le lait cru de ses parents agriculteurs...) se retrouve dans les assiettes pour le plus grand plaisir de la clientèle.

 


En savoir plus

 

Les - : ainsi baptisé, le renommé « Crieur de Vin » se devrait d'avoir une carte des vins, un brin plus...moins de vin-marketing, et plus d'authenticité. A l'instar de la cuisine.


Les + : le service est aimable. La générosité culinaire est appréciable (cela tend à diminuer hélas !). La table ayant de l'âme…

 

 

Contact :

Le « Crieur de Vin »

1 rue d'Alsace-Lorraine

89100 SENS

Tel : 03.86.65.92.80.

Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi.

 


Gauthier PAJONA

 

 

 


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De l’aveu, même, de la présidente Marie-Guite DUFAY, ce n’est pas un scoop ! Au vu du contexte imputable à la crise. La construction du budget de la Région Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas été facile. Conséquence : si celui-ci est adopté lors de la séance plénière cette semaine à Dijon, les habitants du territoire et les partenaires de l’institution ne doivent pas s’attendre à des miracles financiers. Mais, plutôt à une orientation budgétaire devant faire face aux contraintes inflationnistes et énergétiques, sous le sceau de la « prudence » et du « volontarisme » avec en sus, un gel radical des dépenses sur les nouveaux investissements…

 

DIJON (Côte d’Or) : On la sent déterminée jusqu’au bout des ongles, la responsable de l’exécutif régional. « Notre marque de fabrique n’est pas de baisser les bras, glisse-t-elle en préambule et se voulant rassurante lors de la conférence de presse d’avant session qui réunira deux jours durant les élus régionaux dans l’hémicycle dijonnais mercredi et jeudi. Nous sommes là pour penser et porter le développement de notre économie dans nos territoires et le bien-être de nos concitoyens… ».

Pourtant, les visages des trois interlocuteurs – Michel NEUGNOT et Nicolas SORET l’accompagnent pour cette conférence - faisant face à un panel exhaustif de la représentation médiatique régionale font plutôt grise mine. Les jours de fête d’entre Noël et Nouvel An sont déjà oubliés et loin derrière nous. Il faut vite revenir à la dure réalité d’un quotidien, morose et incertain, plombé par une inflation galopante et un coût des prestations énergétiques sans commune mesure. Autant de paramètres conjoncturels, plus ou moins prévisibles indexés au contexte international qui impactent par effet gigogne l’élaboration du budget de la Région.

 

S’appuyer sur l’Etat pour faire pression sur la SNCF…

 

Soumis au vote durant la séance plénière qui débute ce mercredi et annonciateur d’échanges dans l’hémicycle que la présidente ne souhaite pas trop houleux mais constructif, le budget de la Région marque le pas. Une orientation sous le prisme de la « prudence », le maître mot de cette explication de texte que Marie-Guite DUFAY répètera à maintes occasions comme un fil d’Ariane justificatif.

« Nous sommes comme un ménage qui voit ses dépenses explosées, souligne-t-elle, et qui n’a pas les recettes en face. Donc, ce ménage doit réduire son train de vie. Nous allons forcément, dans ce budget, prendre des mesures de ralentissement qui vont porter essentiellement sur les investissements ».

Mais, pouvait-il en être autrement au plan comptable lorsque l’on sait que l’excédent des dépenses inflationnistes et énergétiques s’élève à 130 millions d’euros alors que les recettes supplémentaires n’en ont rapporté que vingt millions ?

Posant tout haut les questions (avant d’en apporter les réponses), la présidente socialiste de l’exécutif régional déroule le fil de ses idées, se faisant pédagogue pour que chacun comprenne la nécessité de proposer un budget « volontariste » le plus adapté possible à la situation.

« Nous ne pouvons pas déséquilibrer nos ratios, nos fondamentaux, observe-telle, d’autant qu’à date, je n’ai pas la réponse à toutes les interrogations que je pose à mes interlocuteurs importants sur le bouclage de ce budget, à savoir l’Etat et la SNCF… ».

Mais, que l’on ne s’y méprenne pas ! Lorsque Marie-Guite DUFAY cite l’Etat dans ses propos, « ce n’est pas à lui de combler les déficits qui sont les nôtres, ce n’est pas du tout ça le sujet ! ».

Non, elle fait référence à la représentation étatique afin que cette dernière l’aide à faire pression sur la SNCF, notamment sur l’important volet des mobilités à la charge de la Région.

« Les coûts de l’énergie ont explosé de façon dramatique, poursuit-elle, et l’envolée de l’inflation fait que la convention passée avec la SNCF parce que nous avons un réseau ferroviaire important doit être renégociée. Même si notre budget s’élève à deux milliards d’euros, il n’en demeure pas moins un petit budget par rapport aux autres régions de l’Hexagone… ».

 

 

Un exécutif en plein brouillard de l’aveu de la présidente…

 

Conséquence, les excédents des dépenses sont difficiles à lisser, de l’avis de la présidente. Un démarrage de négociations avec la SNCF se formalise ces jours-ci afin de trouver des solutions appropriées pouvant réduire la facture énergétique. C’est le souhait de Marie-Guite DUFAY qui veut ainsi s’appuyer sur l’aide de l’Etat pour faire baisser structurellement les charges imputables au coût de l’énergie, du fait de l’exploitation des trains.

Il s’agirait d’aborder ces négociations à partir d’un processus « moins absolu » et beaucoup plus favorable à la SNCF, en matière d’ouverture à la concurrence, ce qui fit l’objet d’un vote de l’assemblée régionale, pour 2026 – pour des raisons techniques, cette libéralisation du marché s’effectuerait même à partir de 2027 -, rappelait la présidente. Une ouverture à la concurrence qui serait donc repoussée pendant la durée du mandat de la majorité actuelle si une nouvelle convention était négociée, entraînant de facto la baisse considérable de ces charges énergétiques, la rendant plus progressive et étalée dans le temps.

A date, la négociation démarre pour la présidente qui avoue être « dans le brouillard » compte tenu de l’inéluctable explosion des dépenses.

Les choses ne se dérouleront pas comme d’habitude, visiblement. D’ordinaire, le budget se vote en bonne et due forme en janvier et au mois de juin, une décision modificative permet d’ajouter ou de soustraire des éléments complémentaires au budget initial. Ce qui ne sera pas le cas, cette année a déjà prévenu Marie-Guite DUFAY.

Le brouillard qui entoure l’exécutif régional devrait cependant se lever petit à petit et éclaircir la ligne budgétaire de la Région d’ici là, compte tenu de l’évolution des négociations avec l’Etat, et la SNCF. Rendant le budget du printemps beaucoup plus important au niveau de l’enveloppe que ce qu’il n’est aujourd’hui.

Mais, c’est au niveau des investissements que la présidente socialiste de la Bourgogne Franche-Comté a placé le curseur. En agissant avec « prudence », une fois de plus.

« Je précise à tous nos partenaires, les entreprises, les porteurs de projets du territoire que nous n’engagerons aucune dépense d’investissement entre le mois de janvier et le mois de juin. Sauf coup parti, c’est-à-dire qu’il y a des travaux effectués dans les lycées, principale compétence de la Région et que nous n’arrêterons pas les chantiers… ».

Le message destiné aux partenaires habituels qui sollicitent la manne financière de la Région est on ne peut plus clair au final : « ne venez pas chercher de financement entre janvier et juin ! ». La suspension des règlements d’intervention est donc actée par la présidente.

Y verra-t-elle plus clair au printemps ? Oui, assure-t-elle. Précisant en corolaire que son administration travaille à l’élaboration d’un plan pluriannuel d’investissements qui confèrera à l’exécutif une lisibilité optimale sur ses capacités d’intervention. Un plan qui sera soumis au vote de l’hémicycle en juin. Et qui permettrait à la Région de reprendre les investissements qu’elle a sciemment ralentis à partir d’un budget vert et solidaire.

Quant au milliard d’euros (927 millions avec exactitude) dédié au fonctionnement – culture, sport, solidarité territoriale avec les collectivités, la politique des quartiers -, il ne sera pas impacté par ce ralentissement.

   

Thierry BRET

 


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Elle se prénomme Anna. Blonde comme les blés des plaines de l’Est, avec un petit sourire triste au coin des lèvres. Originaire de Biélorussie, la jeune femme exerce le métier de journaliste. Une antinomie absolue avec le pays dont elle est native où ne règne plus, depuis fort longtemps, la liberté de la presse et le droit à l’expression. Pourtant, Anna rencontre la relève générationnelle de notre société dans le cadre d’un programme pédagogique concocté par la Maison des Journalistes et le CLEMI. Etape auxerroise convaincante au lycée de Saint-Joseph…

 

AUXERRE : Pense-t-elle encore à Minsk souvent ? Y-a-t-elle des attaches familiales ? Obtient-elle des nouvelles de ses amis, restés là-bas, dans ce pays totalitaire à la solde aveugle de Moscou ?

Depuis le 24 février, Anna S. (la jeune femme, par crainte, ne souhaite pas communiquer son patronyme) suit l’évolution des évènements ukrainiens avec le plus grand intérêt. Logique, lorsque l’on sait qu’autrefois, juste avant son exil de Russie en 2014, elle exerçait la profession de directrice de photographie pour le compte de l’agence de presse, « RIA Novosti » à Moscou. Une enseigne qui allait bientôt se transformer en « Russia Today ». Le canal préféré des propagandistes les plus exacerbés agissant pour le Kremlin.

Il y a bientôt un an, lors de l’éclatement de la guerre – la fameuse « opération militaire spéciale » -, Anna couvrait les évènements depuis Moscou pour le compte de la chaîne britannique, « Sky News ». Quelques jours plus tard, sa présence sur le sol russe se mua en qualité de persona non grata et l’obligea à quitter précipitamment la capitale moscovite, au vu de son passé et de sa position journalistique. N’avait-elle pas couvert des sujets « indésirables » à charge contre les autorités russes ?

 

Une intervention déployée dans le cadre du concept « Renvoyé Spécial »…

 

Traversant la frontière avec la Lettonie à pied, Anna, après moult péripéties, parvint après quelques semaines de repos dans ce pays balte et dès la réception de son visa, à arriver en France.      

Un périple dont elle a apporté les brûlants souvenirs émotionnels aux élèves d’une classe de seconde du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre. Dans le cadre de leur projet éducatif, consacré à l’international, et profitant des rencontres organisées chaque année par la Maison des Journalistes et le CLEMI, l’établissement privé a pu accueillir la photographe reporter lors d’un atelier de deux heures des plus passionnantes.

L’objectif de ce dispositif, appelé « Renvoyé spécial » - un clin d’œil à la fameuse émission investigatrice de France Télévisions - est de sensibiliser les lycéens à la liberté d’expression et au pluralisme dans les médias par la rencontre avec des journalistes réfugiés politique en France. Cette rencontre a été organisée par leur professeure-documentaliste, Isabelle POISSON.

En début d’année scolaire, les élèves ont également pu voir et travaillé avec Mme CARO, leur professeure d’histoire-géographie, sur l’exposition « Tous Migrants » au CDI. Celle-ci retrace le parcours complexe des migrants à travers des dessins de presse du monde entier, des raisons du départ au processus d’intégration dans un nouveau pays, en passant par les obstacles rencontrés durant leur voyage.

 

 

Un soutien collectif qui fait chaud au cœur…

 

Ce travail s’est donc poursuivi avec l’intervention d’Anna S. qui a évoqué son expérience de journaliste en tant que productrice, et de son travail sur le terrain. Elle devait insister sur le rôle des médias, la manipulation des informations et la liberté d’expression.

Au terme de cette présentation de belle facture, les élèves ont vivement applaudi  l’intervention faite en français, langue que la jeune femme apprend depuis le mois de juin, remerciant l’oratrice pour son « discours très intéressant et enrichissant », et « lui souhaitant du courage, et de retrouver une vie normale ». De quoi lui redonner un peu de baume au cœur dans sa vie de réfugiée politique…

 

Thierry BRET

 


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Ils se sont réunis en fin de semaine dernière les membres du bureau de l’Association des Jeunes Elus de France (AJEF) afin de désigner quatre nouveaux délégués régionaux qui incarneront les valeurs de la structure dans leurs fédérations. Parmi ces quatre nominés, et avant l’assemblée générale hexagonale qui se déroulera le 01er février, Julien JACQUET. Conseiller municipal de Dixmont le jeune homme de 24 ans endosse la vêture de responsable régional de l’organisme en Bourgogne Franche-Comté…

 

AUXERRE : Leurs patronymes ne sont pas encore connus des médias et des observateurs de la sphère politique mais pourtant ils agissent sans relâche et avec abnégation à leurs tâches citoyennes depuis la prise de leurs fonctions. « Ils », ce sont les jeunes élus de France qui, fédérés au sein d’une association (AJEF), entendent bien s’engager davantage au service de leurs territoires et de leurs administrés. Parmi ceux-ci, il y a Julien JACQUET.

Agé de vingt-quatre ans, le garçon vient d’être désigné par le bureau national de l’AJEF (Association des Jeunes Elus de France) en qualité de délégué régional de la Bourgogne Franche-Comté. A l’instar de trois autres de ses camarades, Manon DELIOT pour le Grand-Est, Alex GERBAUD pour la Nouvelle-Aquitaine et Rémi CAPEAU qui officie dans le Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Feuille de route de Julien JACQUET : animer localement l’association à l’aide de référents départementaux. Celui de l’Yonne jouit déjà d’une certaine notoriété dans le landerneau puisqu’il s’agit du premier fédéral du Parti Socialiste dans l’Yonne et conseiller d’opposition d’Auxerre et sur l’Auxerrois, Mani CAMBEFORT.

 

Promouvoir l’engagement citoyen auprès des plus jeunes…

 

Présidée par un élu des Républicains, adjoint d’une commune des Alpes-Maritimes, Florent ROSSI – le particularisme de l’AJEF est de rassembler ces jeunes élus de tout horizon politique de manière « trans-partisane » -, la structure aide les jeunes pousses à se former, à échanger, à visiter les institutions, à rencontre les têtes de réseaux politiques (voire les autres), et à promouvoir, surtout, l’engagement citoyen. La condition sine qua non pour en être membre est de ne pas dépasser l’âge rédhibitoire de 35 ans.

Parmi les axes de réflexion de l’AJEF, signalons la mise en place d’un atelier de travail au Sénat et une journée à la rencontre des professionnels de l’univers de la presse. Sans omettre l’idée de créer un campus « trans-partisan » autour de débats et de conférences qui seraient animés par de jeunes élus. L’AJEF désire également renforcer ses liens avec l’Association des maires de France (AMF).

Venu à la politique lors des municipales de 2020, Julien JACQUET ne supportait plus d’entendre les critiques des uns et des autres sur la vie politique sans que ces mêmes donneurs de leçons ne s’investissent réellement au service des citoyens.

« Je me suis présenté sciemment dans ma commune car je préférai être dans le camp de celles et ceux que l’on critique ! ».

Collaborateur de groupe d’élus à la Région pour l’aspect professionnel, ce jeune homme d’obédience intellectuelle « divers gauche » entend montrer la voie à toutes celles et ceux de sa génération qui ne croient plus en la chose politique, en s’abstenant d’aller aux urnes.

Un travail de titan, certes, mais que le garçon souhaite rondement mener dans le territoire de prédilection qui est désormais le sien !

 

Thierry BRET

 


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