Alors que les besoins de recrutement des entreprises de la métallurgie traduisent par la récurrence de leurs offres la réelle embellie observée sur ce secteur industriel depuis quelques mois, les professionnels peinent néanmoins à trouver chaussures à leurs pieds en cette fin de premier trimestre. Optimiser la connaissance de ces offres disponibles de façon immédiate tout en accentuant la stratégie de communication sur les potentialités actuelles proposées par cette filière économique intègrent les axes prioritaires de ce contrat de service qui a été paraphé entre l’Union des industries et des métiers de la métallurgie et Pôle emploi sur les territoires de la Nièvre et de l’Yonne.
SAINT-FARGEAU : C’est au terme de la visite officielle que le préfet de l’Yonne Patrice LATRON a réservé à la société industrielle NOGUES ce vendredi 16 mars que les deux signataires de ce contrat de service novateur, Yves HUTIN, directeur territorial de Pôle emploi et Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM, ont procédé à la signature d’un document validant leur désir de rapprochement. Ce texte, paraphé selon les codes et usages traditionnels sous le feu nourri des crépitements d’appareils photographiques, est applicable à la fois sur le territoire de l’Yonne mais également dans la Nièvre limitrophe.
Un contrat de service au service des entreprises de la métallurgie
Au service des entreprises métallurgiques de cette double zone sectorielle, ce contrat de service se décline autour d’actions engagées en faveur de l’emploi et de la qualification professionnelle.
Avec un item fondamental qui aura servi de trame incontournable à ce texte : déployer toute la panoplie d’ingrédients nécessaires pour propager dans un rayonnement élargi les offres d’emploi qui existent.
Car, curiosité, ces offres sont nombreuses à l’heure actuelle, prouvant au demeurant que les besoins des industries de ces deux territoires ne trouvent pas leur origine dans un épiphénomène.
Le contenu de ce contrat a naturellement déjà été mis en exergue précédemment par les deux organismes institutionnels qui travaillent de concert à cette cause commune. Mais, afin d’en renforcer le trait et la caractéristique élémentaire, il semblait essentiel de l’inscrire dans le marbre et de pouvoir le dévoiler de manière officielle aux différents interlocuteurs institutionnels (chose qui a été faite au terme de cette matinée de visite industrielle à Saint-Fargeau en présence de nombreux élus et décideurs) et de pouvoir le présenter à la presse.
Si un potentiel de 40 000 demandeurs d’emplois est recensé sur les départements de la Nièvre et de l’Yonne, il est néanmoins indispensable de concentrer les actions sur la mise en relation entre les entreprises et les personnes en quête du précieux sésame, les insérant dans la vie active. Cette coordination sera assurée par les deux signataires de manière harmonieuse.
Diverses possibilités de se former pour répondre aux aptitudes des industriels
Fournir aux industriels les atouts humains qualifiés dont elles éprouvent le besoin se fera grâce à cette juxtaposition d’intérêts qui a réuni sur le tapis vert ces deux partenaires. Mais, d’autres vecteurs de la formation professionnelle comme l’AFPA ou le GRETA seront aussi partie prenante à ce support.
En 2017, un certain nombre d’actions avait été portés autour des postes offerts par les métiers de l’usinage via le biais de la qualification. Attestant de l’excellente complémentarité qui s’offrait déjà à ces deux partenaires.
Grâce à ce contrat de service, l’organisation d’actions spécifiques et complètes autour de certaines formations pourra se concevoir, sous différents modes opérationnels à l’aide de modules plus courts et adaptés aux réels besoins des entrepreneurs. En facilitant l’intérêt de ces cursus vers le plus grand nombre de personnes qui sont en recherche d’emploi et intéressées par le volet industriel. En concoctant, aussi, des modules pédagogiques qui répondent à la très grande série comme au sur mesure, façon dentelle et broderie ! Bref, du cousu main, en somme…
A 24 ans, le jeune chef originaire de Pézenas entend bien transformer le stress qui le met sous pression depuis quelques semaines en ondes positives au soir de la finale nationale du défi culinaire concocté par le CIFA de l’Yonne le 21 mars à Auxerre. Faisant éclater le potentiel de ses possibilités professionnelles aux côtés de la toque étoilée Gaël LORIEUX (« Auguste » à Paris), cet adepte de la gastronomie authentique ne se déplacera pas dans l’Yonne pour y assurer un simple rôle de second couteau. Motivé à l’idée de se frotter à trois autres confrères de valeurs égales, Julien BOUSQUET participera, certes, à son premier concours gastronomique mais avec la ferme intention de placer le curseur un cran au-dessus afin que cette expérience de vie extraordinaire le sublime durablement…
PARIS : De l’entraînement à en perdre haleine. Tel un pratiquant sportif de haut niveau d’une discipline d’endurance, où le temps consacré et les efforts physiques n’entrent dans aucun paramètre de dissuasion, le jeune chef héraultais répète à l’infini la stratégie qui pourrait le conduire à s’octroyer la récompense suprême au soir de la seconde finale nationale de l’IRON COOK 2018, disputée d’ici peu en terre icaunaise.
La méthodologie est louable même si elle nécessite forcément une récurrence évidente mais in fine elle pourrait s’avérer grandement payante pour l’intéressé. Se plaçant déjà dans la future configuration de ce défi unique, à savoir composer selon le cahier des charges initial, une entrée à base de poisson et de crustacés (l’appétissant mélange entre le sandre et l’écrevisse), un plat de résistance qui fera un délicieux clin d’œil aux diverses variantes d’accommoder la selle d’agneau et un dessert où l’exotisme des fruits revigorera les papilles des 36 convives, réunis autour des tables du restaurant d’application, « Le Com des Chefs » et membres du jury.
Se procurer du plaisir personnel en se frottant aux meilleurs…
Séduit par la complexité de ce challenge et surtout son irrésistible déclinaison conceptuelle (servir des plats à l’assiette), bien différente des traditionnelles épreuves de ce type, Julien n’hésitera pas longtemps avant de retourner, dûment complété, son dossier de candidature, assorti de sa propre vision des choses en matière de recettes.
Pour le premier concours culinaire auquel il participe, le chef qui exerce depuis trois ans son savoir-faire dans la capitale voulait se procurer un maximum de plaisir personnel. Lui qui adore travailler le poisson témoignera de cette faculté dès la première assiette à déguster.
« Dire que la présence de la douzaine de grands chefs à la renommée internationale dans le jury officiel ne m’impressionne serait mentir, se plaît-il à signaler, quant aux 36 membres du jury devant goûter et annoter ma cuisine sur l’ensemble de ma prestation, je dois les considérer au même titre que les consommateurs, clients du restaurant dans lequel j’officie, afin de les satisfaire du mieux possible : c’est-à-dire en leur proposant le meilleur… ».
Pragmatique, Julien ! Et visiblement paré à assurer derrière les fourneaux et avec l’aide de ses deux commis aux délicates épreuves techniques qui l’attendent d’ici quelques jours.
Participer, c’est l’essentiel pour se découvrir mais aussi progresser…
Philosophe, il aborde le fameux défi bourguignon comme le prolongement de son apprentissage professionnel et personnel. Débuté il y a près d’une décennie en qualité d’apprenti cuisinier à Pézenas, à « L’Entre Pots ».
Muni de son BEP et d’un brevet professionnel, Julien BOUSQUET, auréolé de très belles expériences vécues au fil de sa carrière naissante (à la Réunion dans un établissement cinq étoiles ou à « L’Octopus » profitant des conseils du Meilleur Ouvrier de France, Fabien LEFEBVRE) savoure déjà cette première échéance illustrant sa parfaite maîtrise des arts gastronomiques.
L’essentiel est de participer, précise le vieil adage inspiré de feu le baron Pierre de COUBERTIN, père de l’olympisme moderne. C’est cette maxime qui caractérise aujourd’hui le mental de ce jeune candidat au léger accent méridional. Mais, c’est aussi celle-ci qui va lui permettre de grandir et de se projeter vers un avenir prometteur, fait d’incontestables marges de progression…
Destiné aux jeunes entreprises innovantes ayant moins de trois ans d’existence, et en phase de déploiement commercial avec un fort potentiel de croissance, ce concept d’accompagnement entrepreneurial inédit, adoubé par l’établissement bancaire régional, ne privilégie ni n’exclut aucun secteur d’activité. Localisé au centre-ville de Dijon, rue des Godrans, le « Village » a ouvert ses portes il y a quelques mois et devrait rejoindre, d’ici 2019, la future Cité internationale de la gastronomie et du vin…
DIJON (Côte d’Or) : Différentes start-ups, et non des moindres (VITAGORA, FOOD TECH…), sont déjà accueillies au sein de ce concept avant-gardiste, fruit d’une volonté tangible de la part des responsables du groupe bancaire, d’encourager les initiatives au sens large en faveur du développement économique des territoires.
Apparu de manière originelle à Paris, en juin 2014, « Le Village by Crédit agricole » puisque telle est son appellation officielle s’apparente à un écosystème d’open innovation (innovation ouverte) ayant pour objectif de favoriser les relations entre les start-ups et les grandes entreprises. Cette passerelle entre deux univers qui n’auraient pas dû se croiser réunit des entreprises de diverses tendances et de tailles différentes avec la ferme intention d’initier grâce au réseau une stratégie de développement économique sur l’ensemble de l’hexagone mais aussi à l’international. Ainsi, « Le Village » dispose de relais établis dans vingt-cinq métropoles majeures de la planète pour atteindre ses priorités : New-York, Londres, Moscou, Shanghai, Tokyo, Séoul, Singapour ou encore Paris).
Lieu de connaissance et de partage : « Le Village » est un encouragement aux bonnes initiatives…
Maire du « Village by Crédit agricole » en Champagne Bourgogne, Thomas DUPONT explique la philosophie de ce lieu d’échange et de partage.
« Ce concept permet d’entretenir en lien étroit avec l’innovation une synergie autour des acteurs locaux du développement économique. La vocation initiale étant de soutenir les initiatives des start-ups dans une logique de croissance et d’accueillir de nouvelles structures selon le principe vertueux du parrainage… ».
Aux entreprises partenaires de s’engager complètement auprès des néo-entrepreneurs par le biais d’une aide à l’installation, la mise à disposition de leurs expertises et leur expérience.
Une deuxième session d’appels à candidature, ouverte en février et mars, vient de se conclure le 09 mars. La phase de pré-sélection des dossiers se déroulera le 16 mars. Les nouvelles structures retenues s’installeront dans les locaux du village d’ici la fin mars.
En décidant de rejoindre le concept, ces futures entités à l’estampille du Village de la banque verte disposeront de bureaux, de salles de conférences, de salles de réunions mais aussi de l’ensemble de ce réseau en France comme à l’international tout en profitant des synergies nécessaires à leur développement avec le concours des nombreux acteurs de l’innovation. Devant le succès obtenu par ce concept en Bourgogne, il ne serait pas surprenant que les auteurs de ce projet ne provoquent pas un troisième appel à candidatures au cours de ces prochains mois…
L’association d’aide à l’emploi continue à s’implanter de manière progressive et régulière sur la partie centrale du territoire de l’Yonne. Soutenue par la municipalité de Courson les Carrières dans ses démarches, RENOUER 89 dispose désormais, et ce depuis le 13 mars, d’un nouveau point d’ancrage opérationnel dans cette commune, véritable épicentre de la Forterre. Une plus-value indispensable qui devrait favoriser le retour à l’emploi de personnes en manque de mobilité et de visibilité en quête de retour et d’insertion à la vie active…
COURSON LES CARRIERES : Elle est radieuse Blandine JOZON ! La coordinatrice emploi de l’association RENOUER 89 occupe depuis peu de superbes bureaux, lui permettant d’accomplir ses missions d’accompagnement à la recherche d’un emploi pour celles et ceux qui vivent sur ce secteur géographique de notre territoire et qui en seraient dépourvus.
L’efficience de la structure, dirigée par Isabelle JOAQUINA, n’est plus à démontrer depuis sa lointaine apparition parmi le microcosme territorial.
S’appuyant sur trois cœurs de cibles prioritaires en matière d’activités professionnelles (la mise à disposition de personnel-ce sera le cas de la nouvelle agence sise à Courson les Carrières-, la gestion de chantiers de maraîchage biologique ou les entretiens d’espaces verts), RENOUER 89 a assuré au cours du seul exercice 2017 un total de 100 500 heures de prestation en mettant à disposition de ses partenaires 574 salariés. Dont une soixantaine de personnes qui interviendront plus spécifiquement dans les domaines atypiques du maraichage et des espaces verts.
Fonctionnelle deux jours par semaine, les mardis et jeudis de 8h30 à 12h30 et de 14 h à 17 h, l’antépénultième vitrine de la structure associative bénéficie d’un complexe idéal pour aiguiser l’intérêt des personnes en demande d’emploi et de missions professionnelles.
Le site est localisé au 12, place du Château, c’est-à-dire à quelques encablures seulement de la mairie. Au centre de la commune. Frédéric VASSENT, premier adjoint à la municipalité, est, quant à lui, satisfait de l’ouverture de la structure, ayant pris soin de soutenir le projet dès l’origine…
Complémentaires aux interventions motorisées et pédestres, ces nouvelles composantes visibles de la police de sécurité au quotidien déployée sur le territoire de l’Yonne sont opérationnelles depuis le lundi 12 mars. Quatorze professionnels se sont ainsi portés volontaires afin de suivre la formation d’usage et de constituer les brigades qui sillonneront en binôme le cœur de ville et les zones non accessibles aux véhicules motorisés à Auxerre et à Sens. Prévention auprès des citoyens mais aussi sanctions répressives en cas d’infractions seront les objectifs de ces patrouilleurs « à bicyclette »…
AUXERRE : C’est fait : comme annoncé lors des différents échanges constructifs sur la police de sécurité au quotidien, la Police nationale vient de se doter d’une nouvelle force stratégique intervenant dans les deux principales agglomérations de notre territoire. Auxerre et Sens sont désormais pourvues de leurs brigades VTT, fonctionnelles depuis quelques jours.
Des délais d’intervention plus rapides…
Munis de leur équipement spécifique mais agrémentés de gilets pare-balle et de l’armement nécessaire, les patrouilleurs vététistes assureront la surveillance de zones peu accessibles aux véhicules traditionnels. Se concentrant sur des secteurs ciblés du centre-ville, d’allées dans les parcs et jardins, mais aussi aux abords des zones commerçantes et artisanales. Sans omettre les quartiers périphériques.
Le principal atout de ces équipes VTT sera évidemment le délai d’intervention pour aller d’un point à un autre si nécessaire, grâce à la maniabilité de leur appareil même si le coup de pédale suppose une condition physique optimale de la part de ces professionnels.
Un dispositif efficace pour endiguer la délinquance…
Cours de théorie autour des modes opératoires d’intervention et exercices pratiques avec des séances d’entraînement poussées (notamment pour franchir les obstacles ou négocier la présence d’escaliers) ont constitué les éléments initiatiques de cet apprentissage pour les quatorze volontaires, dont deux femmes, en amont. Parmi leurs missions effectives, les patrouilles VTT auront pour tâches de réaliser des interpellations en cas de flagrant délit de vol ou d’agression et aussi de verbaliser contre les atteintes au Code de la route.
Financièrement, l’émergence de ce projet a pu bénéficier de fonds de la police nationale. Cet investissement permettant d’englober l’achat de six cycles VTT de marque française, et de l’équipement adéquat (gants, casques de protection…). C’est le distributeur en matériel sportif, DECATHLON, qui a été choisi dans le cadre de cette transaction commerciale.
Grâce à ce nouveau dispositif, Thomas BOUDAULT, directeur départemental de sécurité publique dans l’Yonne, a expliqué lors de la présentation faite à la presse qu’il était très confiant sur la pertinence et l’efficacité de ces patrouilles VTT afin d’enrayer les méfaits de la délinquance dans les deux villes ciblées. La déambulation de la première patrouille aura été suivie par la directrice de cabinet de la préfecture, Julia CAPEL-DUNN, à Auxerre, et la sous-préfète Sabine ROUSSELY, à Sens, qui assistait à cette officialisation en compagnie de Thibaut REBOURG, commissaire de police.