Solidarité, civisme et tolérance. Trois mots clés dans la sémantique usuelle employée par les membres de la Jeune chambre économique. A l’instar des cent vingt structures qui fédèrent plus de deux mille adhérents dans l’hexagone, celle de la capitale icaunaise ne déroge pas à la règle. Depuis sa fondation en 1965, l’entité associative fourmille d’idées bénéfiques à la société et à son environnement. Porteuse de projets dont elle lance les fondamentaux avant de passer le témoin à d’autres organismes, la JCE Auxerre occupera cette année encore un terrain propice à l’essor de son inventivité. Avec à sa tête, un nouveau président, Adrien BAILLY, désireux de contribuer à l’avènement d’un monde meilleur…
AUXERRE : Ecole pragmatique de l’apprentissage citoyen et de la prise des responsabilités, la JCE devrait s’inscrire parmi les étapes obligatoires de l’existence dans le cursus des jeunes générations, prêtes à en découdre avec les enjeux économiques et sociétaux de demain.
Oui mais, voilà, malgré tout le bien-fondé que l’on peut octroyer à juste titre à ce mouvement associatif dont les primes racines nous viennent des Etats-Unis, comme une foultitude de structures équivalentes, aucun texte législatif ne vient imposer cette orientation ô combien épanouissante pour ses représentants.
Reste donc la cooptation et une irrésistible envie de faire bouger les lignes de la société qui nous entoure pour pouvoir prétendre, tôt ou tard, y jouer un rôle significatif avant l’âge fatidique de quarante ans. Un couperet immuable qui met un terme définitif à cette belle aventure humaniste, à moins, pour certaines et certains d’entre eux, d’y jouer les prolongations en qualité de sénateurs et membres ad vitam aeternam.
Un mouvement à la déontologie positive et humaniste…
La quarantaine, Adrien BAILLY, s’en soucie comme de sa première chemise. Le jeune homme qui vient d’être porté au pinacle de la motivation en accédant à la présidence va pouvoir dérouler sereinement le copieux programme dont il a hérité. Un legs de son ami et prédécesseur, Edouard LEPESME, qui dirigeait jusque-là l’antenne auxerroise. Douze mois de mandat : c’est à la fois fort peu et très long à l’échelle du temps.
Insigne de représentant suprême de la structure au revers de la veste, Adrien BAILLY prononça le serment officiel avec quelques zestes d’émotion au fond de la gorge. Pas facile, jeune homme, d’endosser une telle responsabilité !
Car, la JCE n’est pas un organisme ordinaire. Il se mérite, se décline en une kyrielle de projets et d’évènements, et se gère de manière collective et par la représentativité de chacun au sein de commissions.
Puissant réseau à l’échelle planétaire (112 pays accueillent à l’heure actuelle le mouvement de ces jeunes gens apolitiques et respectueux des différences d’autrui), la Jeune chambre économique est profondément vertueuse. Reconnue d’utilité publique, la structure ne répond qu’à un seul et unique objectif : servir l’intérêt général.
Etre le réseau incubateur des leaders citoyens d’aujourd’hui et de demain…
On l’aura compris, le terrain de jeu de ces bénévoles au grand cœur et à l’altruisme sociétal affirmé est vaste. Tant au niveau de l’aménagement du territoire que de celui de l’environnement. Mais aussi, en matière de développement économique salvateur à l’humain, notamment en favorisant les projets et concepts qui mettent en exergue la pratique de l’économie circulaire, la sauvegarde de la nature, la valorisation d’un modèle social novateur où l’homme ne serait plus livré aux miasmes de systèmes hégémoniques contraires à son éthique.
Récemment, une journée de formation réunissant une cinquantaine de personnes dont le délégué territorial administrateur national a été organisée à Auxerre. Ouverte aux membres du bureau, dont le nouvel organigramme de la JCE locale, elle aura été très fructueuse en permettant à ses hôtes de s’immiscer au cœur de l’univers JCE.
Et surtout de réaffirmer à chacun l’identité propre à ce mouvement universel : être un incubateur de leaders citoyens d’aujourd’hui et de demain. Plus que le credo officiel, énoncé de manière cérémoniale à chaque rencontre, il s’agit d’un vrai sacerdoce dont personne ne peut plus ignorer la symbolique…
Espérée et attendue depuis plus d’un quart de siècle, la décision vient d’être entérinée par la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès BUZYN, à l’issue de sa visite à Nevers. Complétant le parc des cinq appareils déjà opérationnels sur le territoire de Bourgogne Franche-Comté, ce nouvel équipement, pris en charge conjointement par l’Etat et la Région, s’inscrit dans la politique de maillage territorial au niveau sanitaire…A la grande satisfaction de Marie-Guite DUFAY, présidente régionale qui se félicite de cette dotation qui favorise la gestion optimale des urgences médicales.
NEVERS (Nièvre) : Deux hélicoptères sont affectés à Besançon. La Côte d’Or, la Saône-et-Loire et l’Yonne disposent chacune d’un appareil. Aussi étrange que cela puisse paraître, le département de la Nièvre demeurait le parent pauvre de notre territoire, ne bénéficiant pas encore de ce service. Utile et fort précieux pour les urgences médicales vitales.
Or, l’annonce de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès BUZYN apporte une réelle bouffée d’air pur pour les professionnels du secteur thérapeutique et leurs patients. Doté de cet engin qui permettra d’accélérer significativement les délais d’intervention et de prise en charge de la patientèle, l’hôpital de Nevers pourra mieux gérer les situations à risque et rayonner sur l’ensemble du département.
Un engagement tout particulier de la Région…
Si le coût de fonctionnement de cet appareil, un Héli-SMUR, revient à l’Etat, c’est bel et bien la Région Bourgogne Franche-Comté qui accompagnera, à hauteur de 1,5 million d’euros, les investissements des drops zones existantes. Elles se répartissent sur les sites hospitaliers de Dijon, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Sens, Nevers et Belfort-Montbéliard.
Il est prévu, au cours de ces deux prochaines années (2019 et 2020) que l’institution régionale finance également l’installation d’une vingtaine de caméras qui assureront un suivi en temps réel des conditions météorologiques.
Outre des conditions de travail améliorées pour les équipes médicales d’urgence, l’affectation de cet hélicoptère renforcera l’équité sanitaire voulue par la présidente de la Région.
Réjouie, Marie-Guite DUFAY se dit satisfaite de cette décision qui lui « tient tout particulièrement à cœur ».
Une décision qui s’est in fine révélée favorable grâce à l’engagement de la collectivité dont elle oriente la destinée.
Le mois de mars sera prolifique et synonyme d’une actualité riche et intense au Théâtre d’Auxerre. Premier coup de projecteur, dès le 05 mars, avec le vernissage d’une exposition passionnante, consacrée aux arts graphiques…
AUXERRE : « Pendant des années, j’ai réalisé, grâce à l’aide de l’imprimeur Jean-Yves GRANDIDIER des macules (c’est-à-dire des surimpressions d’images différentes) à partir des affiches que je conçois avec Anette LENZ pour des théâtres.
Il me manquait quelque chose pour être totalement satisfait d’un certain nombre de ces images insensées.
Trop de personnes se posent, en les regardant, des questions sur le sens à leur donner. Les macules n’ont pas d’autre sens que celui de leurs formes.
Pour celles et ceux qui pensent, à tort ou à raison, qu’une affiche doit s’expliquer elle-même, j’offre la solution : des images qui font sens en n’en ayant aucun… ».
Vincent PERROTTET
Présentation du programme Insensées/ Re-Sensées
Du mardi 05 mars au vendredi 12 avril.
Au Théâtre d’Auxerre.
Entrée libre.
L’évasion fiscale, ça n’est pas seulement une attaque contre le Trésor public. C’est une attaque contre la démocratie toute entière. Contre le consentement à l’impôt. « Elle est inacceptable » devait préciser Bruno LE MAIRE, ministre de l’Economie, lors d’une interview accordée le 06 novembre 2017. Voilà une déclaration à laquelle on ne peut que souscrire à bien des égards…
TRIBUNE : Selon les estimations du ministère des finances, la fraude fiscale coûterait entre 60 et 80 milliards d’euros par an. Gérald DARMANIN, ministre de l’Action et des Comptes publics, a déclaré dans une interview au « Figaro » le 01er février 2018 : « La lutte contre la délinquance en col blanc nécessite des méthodes plus efficaces ». Quant au Premier ministre, Édouard PHILIPPE, il a ajouté de son côté, « vouloir sanctionner les officines qui font profession de contourner la loi… ».
Mais, l’évasion fiscale concerne aussi l’ensemble des professionnels de la filière du droit et des chiffres : les notaires, les avocats, les experts-comptables. Il semble être dans le collimateur du gouvernement depuis quelque temps.
Tout ceci est parfait. En avant « marche », comme la République du même nom ! Mais, dans la réalité, comment cela se passe-t-il ? Racontons une histoire vraie, qui montre comment se traduisent sur le terrain ces magnifiques déclarations sur la lutte contre la fraude fiscale.
Un cas d’école significatif de fraude « organisée »…
Dans une indivision constituée de quatre personnes, tous les indivisaires rédigeaient une déclaration d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) dont les valeurs présentées pour l’administration fiscale étaient très inférieures à la réalité. Ils ne sont sûrement pas les seuls, parmi les 150 000 assujettis à l’IFI, à avoir pratiqué de la sorte.
Toutefois, et c’est là que le bât blesse, le grand écart entre les valeurs déclarées et la réalité était vraiment excessif : le rapport étant de un à cinq. Autrement dit, la valeur de l’actif immobilier déclaré représentait 20 % de sa valeur de marché.
L’un des indivisaires a fini par dire : « Cela ne va pas. On ne peut pas fonder un revenu sur une fraude fiscale ». Bien entendu, il s’est heurté à un tir groupé des trois autres indivisaires. Et c’est là que l’on retrouve le collimateur que le gouvernement surveille : l’avocat des trois indivisaires est un ancien fonctionnaire des impôts. Un autre avocat, président d’un cabinet d’avocats « de haute pointure », rédige la déclaration fiscale des trois indivisaires contenant ces valeurs formidablement sous-évaluées. Il est donc à la fois le complice et le grand ordonnateur de cette fraude fiscale.
Bien entendu, un notaire de famille est de connivence. Conscient de cette fraude fiscale caractérisée, il avait émis des réserves sur cet état de fait mais cela n’allait pas plus loin. N’est-ce point pourtant un « Officier d’état civil » ?
Excédé, l’un des indivisaires procéda donc seul à la régularisation de sa situation. Comme dans la religion catholique apostolique et romaine, il alla à confesse avec son conseiller fiscal et dit au contrôleur des impôts : « Pardonnez-moi, monsieur le contrôleur, parce que j’ai péché... ».
Ce dernier négocia pied à pied avec le conseiller fiscal du pécheur et lui dit à la fin : « Payez tant et vous êtes pardonné mais ne péchez plus ! ».
Une affaire concrète encore non résolue aujourd’hui…
La Direction régionale des impôts de Paris où résident les trois indivisaires obstinés dans la fraude ayant été mise au courant de la situation fiscale de cette indivision ajouta que « cela n’allait pas se passer comme ça ! ».
Arguant qu’elle était la seule administration à rapporter de l’argent à l’Etat...Aujourd’hui, l’affaire est en cours d’analyse.
Excédé par ce non-respect de l’égalité des citoyens devant l’impôt, l’indivisaire qui était le seul à s’acquitter de l’IFI au juste tarif, écrivit au ministre de l’Economie. S’appuyant sur le postulat que « l’évasion fiscale est inacceptable ».
Ce dernier lui répondit fort courtoisement qu’il transmettait le dossier au ministère de l’Action et des Comptes publics. Puis, plus rien ne se passa.
Alors notre indivisaire écrivit au ministre de l’Action et des Comptes publics. Là encore, on lui répondit avec civilité que « l’on transmettait le dossier au Directeur général des Finances Publiques ». Et qu’il fallait se montrer patient !
Imaginez ce que la fraude peut représenter à l’échelle des 150 000 contribuables assujettis à l’IFI. La sous-évaluation de l’actif immobilier doit toucher … beaucoup de monde.
Les Anglais disent : « The administration grinds slowly but it grinds fine… ». (Littéralement : l’administration moud lentement mais elle mout finement). Voyons, fort de cet exemple encore non résolu au moment où s’écrivent ces lignes, à quel rythme calendaire l’administration française moud-elle ses dossiers ?
Emmanuel RACINE
Désigné à la surprise générale par Laurent WAUQUIEZ pour conduire la liste des Républicains aux futures échéances européennes du 26 mai, le philosophe de 33 ans, âge empli de symbolique, incarne le renouvellement d’une droite plurielle qui veut faire abstraction de ses divisions latentes. Aux côtés d’Agnès EVREN, vice-présidente de la Région Ile de France et du député sortant, le Louhannais Arnaud DANJEAN, l’élu de Versailles entend bien interpréter une partition collective aboutie, à l’image d’un chef d’orchestre vertueux à l’écoute et au diapason de ses instrumentistes…
PARIS : Le pari est-il risqué pour la formation politique présidée par Laurent WAUQUIEZ ? En adoubant un trentenaire, fraîchement émoulu du cénacle politique, et en le plaçant sur le devant de la scène nationale, le chef de file du principal parti de l’opposition à la majorité présidentielle casse les codes usuels dans la constitution d’une liste électorale. Il n’y aura pas de leaders charismatiques parmi le trio de tête de cette sélection représentative de compétences, devant faire campagne à hue et à dia, à travers la France jusqu’au printemps.
Des flèches acérées de la part des Républicains eux-mêmes…
Un choix qui n’a pas l’heur de faire l’unanimité parmi les rangs des Républicains. Valérie PECRESSE et Jean-François COPE, dont c’est le grand retour depuis quelques semaines dans la bulle médiatique, ont vertement critiqué cette nomination. L’ancien responsable de l’UMP et maire de Meaux n’y a pas été de main morte dans ses commentaires acerbes décochés contre la jeune tête de liste.
Ce dernier s’interroge même sur le bien-fondé de cette désignation, arguant qu’il n’était pas certain de déposer dans les urnes le jour J un bulletin au nom de l’élu versaillais !
Son de cloche similaire, quoique un peu plus nuancé du côté de la responsable de « Libres ! ». La présidente de la région Ile de France, Valérie PECRESSE, considère peu représentative la liste des Républicains aux Européennes. Celle-ci ne portant les valeurs que d’une droite « minoritaire » sur les grands enjeux sociétaux.
François-Xavier BELLAMY n’a pas tardé de monter au créneau afin de réagir sur l’envoi de ces flèches empoisonnées qui l’attristent profondément. Lui qui désire à l’instar d’un chef d’orchestre être rassembleur au sein de sa propre famille se désole de ces signes ostensibles de désaccord.
Pourtant, la garde rapprochée de Laurent WAUQUIEZ a donné quitus au jeune enseignant en philosophie. A commencer par le secrétaire général délégué des Républicains, le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, qui l’accompagnait lors de sa première immersion en terre de l’Yonne, le 07 février dernier.
Ce jour-là, aux côtés de ses deux colistiers qui constituent le trio de tête de cette liste aux 79 noms, François-Xavier BELLAMY avait pu découvrir l’une des richesses économiques de ce territoire rural, la viticulture en visitant l’exploitation du Domaine Serge BIENVENU à Irancy. Avant de pouvoir disserter sur les bienfaits de l’Europe et expliquer le programme porté par Les Républicains face à de jeunes sympathisants et militants qui étaient conviés à la salle des fêtes de Migé.
Mais, qu’importe ! Le jeune homme à la tête bien remplie ne souhaite pas s’alanguir davantage sur ces épiphénomènes de circonstance. Son objectif est de creuser son sillon vers un rassemblement le plus fédérateur possible, et de manière très éclectique, bien au-delà de son propre camp.
Un profil très conservateur qu’il qualifie de « personnel »…
L’adjoint au maire de Versailles affûte ses armes ; d’autant qu’il peaufine encore cette fameuse liste qui sera intégralement dévoilée d’ici le 16 mars. Avec peut-être, quelques surprises à la clé.
Incarnant la jeunesse et surtout le renouvellement de la politique, François-Xavier BELLAMY désire être au service des citoyens, afin de les réconcilier avec une Europe vertueuse, à l’écoute des territoires.
« Nous ne devons pas reproduire les schémas peu constructifs d’il y a vingt-cinq ans, aime-t-il préciser, l’Europe que je souhaite forte est un outil indispensable pour lutter contre la progression des populismes et de l’insécurité… ».
Le chef de file des Républicains aux Européennes n’est pas tendre avec le Rassemblement national. Un parti qu’il conspue.
Pourtant, depuis la date de sa désignation officielle, le 29 janvier, beaucoup à droite se questionnent sur le positionnement intellectuel du philosophe. Très conservateur, François-Xavier BELLAMY rejette le principe du mariage pour tous. Son refus de l’IVG perturbe les esprits des plus modérés de ses propres partisans. Engendrant bon nombre d’inquiétudes.
Qu’à cela ne tienne, le jeune homme qui excelle dans l’exercice de la communication, balaie cela d’un revers de la main et fustige le côté « réducteur » qu’ont fait de lui les médias de la presse parisianiste.
Sillonner l’Hexagone au cours de ces prochaines semaines permettra de démystifier l’image du jeune candidat qui veut être un représentant sérieux et utile au développement de l’Europe. Et dans l’intérêt de ses populations…