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L'été dernier, par un beau jour ensoleillé de semaine, nous vous avions emmené découvrir cette valeureuse petite auberge de bord de route (D 943, Joigny-Montargis). Elle est menée activement par la souriante Lucie et Philippe, son paternel, ancien charcutier sis à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne). Il est une sorte d'inspirateur éclairé d'une cuisine à l'ancienne, plutôt bien troussée. Impeccables terrines et feuilletages -parfois- s'y font  la part belle ! Un modèle du genre que ce menu-déjeuner à 16 euros expliquant le fait que l'adresse fait souvent salle comble. Ajoutons enfin qu'en janvier dernier, cette bonne petite table a eu les honneurs d'une chronique du réputé François SIMON dans l’édition dominicale de «  La Tribune ».

 

DICY : Les samedis et dimanches, la carte s'embourgeoise quelque peu avec un menu différent à 30 euros. C’est moins cher que l'indigeste omelette de la mère POULARD à 39 euros au Mont-Saint-Michel, passons ! Il nous fallait découvrir cette autre facette de la maison, dans ce paisible village baigné par la Chantereine. La commune voisine est Douchy, où - pour l'instant - les turpitudes du clan DELON se sont apaisées. Tant mieux !

Par un jour ensoleillé d'avril - si, si, il y en eût ! - la terrasse extérieure nous accueille. Point de camions sur la route, c'est plaisant. A l'ardoise, cinq choix d'entrées, puis de plats naturellement fait maison. Aux fourneaux, Quentin, le jeune chef s'active. L'entrée de saison, un bavarois aux asperges et crabe me fait saliver. C'est bon un bavarois (un entremet froid dont la création est attribuée au début du XIXe siècle au chef Antonin CAREME, cuisinier de génie). Une entrée fraîche, de saison, et bien assaisonnée de surcroît. Dans cette bonne assiette, le crabe indiqué ne me sembla pas des plus présents, mais bon ! L'une des autres entrées, la salade de hadock marinée au gingembre et segments de pamplemousse, avait l'air, aussi fraîche que goûteuse.

 

 

La tête de veau, une référence à déguster !



Ce midi-là, figurait sur la carte un plat grandement apprécié sur les tables icaunaises, et souvent proposé le jeudi d'ailleurs. Il s'agit de la tête de veau. Sauf qu'ici, elle est indiquée dans son bouillon, sauce gribiche. Les amateurs devraient d'ailleurs se délecter de ce cliché gourmand et généreux. Elle est trop souvent proposée roulée en tranche maigrichonne, accompagnée de deux patates réchauffées via le micro-onde et accompagnée d'une sauce industrielle. Ici, notre tête de veau se complaît dans un bon bouillon, accompagnée par force légumes (carottes, poireaux, patates, courgettes...) à l'impeccable cuisson. Bravo ! C'est vraiment délicieux. Bien que fort bon, je regrettai alors mon choix de jambon à la chablisienne (un petit bémol sur la liaison de la sauce, lui préférant la version crémée du cuisinier Sébastien BENET,  officiant à la cantine scolaire de Gron). J'aime ce noble mot de cantine, qui n'est plus du tout politiquement correct ! Tant pis pour moi....

 

 

 

 

Un bravo pour les desserts maison…

 

Les desserts font envie. Ils sont colorés et paraissent fort bien exécutés. Mention spéciale pour le fraisier de saison. La tarte aux pommes revisitée était fort bonne. Tout comme d'ailleurs le sablé breton  crème pistache et cerises « amaréna ».
On se donne du mal « Chez Lucie » pour bien traiter les clients qui s'en rendent compte, en étant aussi nombreux. Ce que mérite cette attachante petite adresse, à l'aimable service ainsi qu'aux prix doux.

 

 

Contact :

Chez Lucie,

10 Route de Joigny

89120 DICY

Tel : 03.86.43.09.52.

Ouverture tous les jours sauf le mercredi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Déjeuner à la maison Doucet : une table étoilée, c'est toujours un peu la fête, songeai-je, en entrant dans cette salle lumineuse, aux tables nappées (bravo !). L'équipe de salle est prête. Leur tenue est impeccable : nous n'y sommes plus guère habitués. Quant aux chaussures, elles sont cirées, ce qui devient rare, par baskets  interposées ! Cette rigueur dans la tenue fait honneur à cet établissement classifié « Relais & Châteaux ». A découvrir, sans modération du côté de Charolles… 

 

CHAROLLES (Saône-et-Loire) : Un mot avant de consulter les menus, à propos d'Alex, truculent maître d'hôtel, sommelier et conseil, de cette belle table. Il est arrivé ici, sitôt son bac pro en poche, voici une vingtaine d'années. Il n’en est jamais reparti. La classe, souriant, naturellement gentil avec la clientèle,  tout en étant un vrai pro, il contribue largement au plaisir du repas. Sacré Alex !

Les menus, c'est la mission de Mélanie. Elle explique avec sourire et conviction, les formules (premier menu à 75 euros), leur esprit, et toujours, cette sorte de fil rouge Charolais qui unit tables et cuisine. Un déjeuner émaillé de moult attentions gourmandes et donnant au déjeuner, comme une sorte de rythme atypique, l'esprit de la maison. Je choisis donc l'immersion bourguignonne (180 euros).

 

 

Un bout de viande fumé agrémenté de sa glace à la moutarde…

 

Le repas commence avec un mets puissant comme un bouillon des sous-bois charolais. Ce  liquide est d'une grande pureté gustative et laisse à imaginer le meilleur pour la suite. Le pain d'une boulangerie locale et servi tiède est délicieux. Il est accompagné d'un véritable beurre au lait cru, mais aussi d'une huile de noisette de la proche huilerie Leblanc. Le chef DOUCET, tout sourire, passe saluer ses tables et tombe forcément sur un ancien artisan-peintre ayant œuvré dans la maison !

C'est alors qu'arrive une table roulante pilotée par Valentin, stagiaire de l'institut Paul BOCUSE. Il explique clairement qu'il va nous fumer un petit bout de bœuf charolais, accompagné d'une onctueuse glace à la moutarde. C'est aussi sidérant que délicieux et rompt quelque peu avec le sempiternel déroulement du repas, par le biais de cette ponctuelle et plaisante animation.

 

 

Le chemin parcouru depuis 2017 !

 


En salle, le personnel s'active avec sourire et aisance et l'on ne perçoit aucune tension dans le rythme. Sur les recommandations d'Alex, je choisis une véritable pépite vineuse, le « Pouilly-Fuissé Premier cru Les Ménétrières » 2021 du domaine FERRET. Il est juste magnifique. Que la fête commence !

Et c'est véritablement le cas, avec cette sublime truffe noire en tartelette, velours de vin jaune. Souvent évoqué ici, ce cépage savagnin jurassien donne des sauces au caractère exceptionnel ! Ce mets simple en apparence est tout simplement sublime  et digne des plus grandes tables. Je n'avais pas déjeuné ici depuis 2017 et mesure le chemin parcouru ! C’est impressionnant. A la table voisine, un convive découvre  ravi, le champagne Dom Pérignon. C'est aussi cela le plaisir du restaurant avec un grand « R ».

 

 

La truite de Crisenon met l’Yonne à l’honneur !

 

La fête continue avec ce sandre de Loire, miroirs de pistils de crocus, ail sauvage fermenté. L'excellence saucière accompagne ce déjeuner, c’est encore le cas avec cette délicatesse de l'ail sauvage. Le poisson a une belle mâche. C'est délicieux et convient aussi à cet excellent vin. A une table proche, déjeune un client japonais. Il semble ravi de découvrir notre gastronomie. Cela se voit, il se régale véritablement...
Ensuite, et cela fait plaisir, car elle est présente dans nombre de belles tables bourguignonnes, l'Yonne est  à l'honneur grâce à la fameuse et délicate truite de Crisenon. Ici, elle est cuite à la noix avec un sublime beurre noisette aux aromates.  C'est délicieux, avec un rien d'acidité, toujours plaisant lors d'un repas !
Avant le délicat ris de veau, une autre surprise nous attend. L'un des chefs de rang nous emmène en cuisine pour y déguster une onctueuse petite  bouchée de bœuf, préparée devant nous. Les locaux sont impeccables et il y sent bon !

 

 

 

A quand la seconde étoile qui serait méritée


Puis, l'on se rassoit dans de confortables fauteuils, avant que n'arrive un impeccable ris de veau (moelleux à l'intérieur et croustillant sur l'extérieur). Il est délicatement imprégné de Pastis de La Clayette (localité voisine). L'alliance est parfaite avec le fenouil confit fort bien assaisonné. 
Quelques lichettes fromagères se présentent à la dégustation dont le charolais de la fromagerie voisine « La RACOTIERE », toujours au rendez-vous depuis moult années. Puis, on termine avec légèreté par un soufflé à la luzerne, cazette du Morvan, glace au foin.
Le café conclut ce déjeuner d'anthologie. Ici, la deuxième étoile ne serait pas déméritée. Viendra-t-elle ? Difficile de comprendre que dans son pays natal (1900), MICHELIN soit  beaucoup plus économe de ses distinctions que dans les nombreux - trop ? - pays où il œuvre désormais. Un dommage immérité pour nos restauratrices et restaurateurs, bien souvent à leur compte de surcroît. Bravo au chef DOUCET : avec votre brigade, vous pouvez être fier de ce beau parcours qui ne pourra que continuer de bien jolie manière. Et avant de remonter dans le train, nous crions à l'unisson, vive le Charolais !

 

 

Contact

Maison DOUCET, avec chambres et impeccable petit déjeuner

01 Avenue de la Libération-

71120 CHAROLLES

Tel : 03.85.24.11.32.

Fermé dimanche soir, lundi, mardi.

Premier menu : 75 euros.

 

Gauthier PAJONA


 


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Il y a peu, c’était jour de fête à Charolles. Le chef Frédéric DOUCET (48 ans, en paraissant dix de moins, sûrement les effets de la petite reine !) recevait des mains du président du conseil départemental de Saône-et-Loire les insignes de chevalier dans l'Ordre national du Mérite, une décoration créée dans les années 60 par le Général de GAULLE.

 

CHAROLLES (Saône-et-Loire) : Mérite est un qualificatif qui convient bien à Frédéric. Gamin, il traîna dans les cuisines de l'hôtel-restaurant de ses parents, avant de le racheter au début du siècle, après un joli parcours essentiellement lyonnais (Pierre ORSI, Paul BOCUSE). Le Charolais coule dans les veines de ce gentil garçon,  excellent cuisinier sans l'ego d'une diva des fourneaux, et qui aime ses clients autant que ses équipes.

Pour cette paisible commune rurale, pareil ambassadeur est une chance. Car Frédéric DOUCET est un battant  et sous sa férule,  la maison éponyme s'est transformée avec une étoile Michelin en 2012, des travaux hôteliers d'envergure, un accès à la prestigieuse chaîne des « Relais et Châteaux », la reprise d'un bistrot fermé  pour le faire évoluer en une table « viandarde », « Le Bistrot du Quai ». Rien n'arrête ce chef-patron volontariste, discrètement soutenu par Anne, son épouse. 

 

 

Loin de la Bourgogne snobinarde !

 

Car oui, ici, nous sommes bien loin de la « snobinardise » de la Bourgogne viticole de Côte d’Or ! Dans laquelle, bien souvent, le principal souci consiste à fixer le prochain lieu de vacances à Courchevel ou les Maldives ! On ressent, autour de ces pâturages d'élevage, une sorte de bonhomie conviviale. Et pour arriver jusqu'à la gare la plus proche de Paray-le-Monial, votre serviteur, depuis Sens, passa 4h30 dans le train avec deux changements, et un fort joli parcours campagnard après Beaune et les gares de Cheilly-les-Maranges, Santenay, Blanzy, Ciry-le-Noble.... Une autre Bourgogne assurément ! 

 

 

Un décor chaleureux pour les « viandards » !

 

Un déjeuner au « Bistrot du Quai » et c’est un décor chaleureux et un brin viandard, une belle terrasse surplombant l'Arconce, des plaques de comices agricoles, une vue sur la cuisine, qui nous sont proposés. Le décor est planté pour la deuxième adresse de la maison DOUCET, faisant l’objet de la prochaine rubrique.

L'apéritif charolais est délicieux (vin rouge, liqueurs, un trait de gin). Plus une place de libre ce midi-là, avec une première formule servie à 25 euros. Bien sûr, la tête de veau, tout comme le poulet en ragoût, nous font de l'œil, mais comment résister à l'ode charolaise (53 euros) avec comme vedette, un mets-phare de la maison : l'entrecôte cuite au beurre sur plaque de fonte. Cette idée fut celle de Daniel, le paternel de notre chef dans les années 80, faisant œuvrer une fonderie voisine à Génelard.

 

 

Au paradis du charolais et de la tendreté de la viande


L'entrée est comme un prélude, avec un tartare charolais, impeccablement assaisonné. Le pain est fort bon. En salle œuvre une équipe souriante et dynamique. Ensuite, chut ! Voici l'arrivée de notre vedette : « miss entrecôte » sur sa plaque de fonte, accompagnée de frites cuites dans la graisse de bœuf comme dans le « ch'nord » ! Pour les amateurs, ce mets est sublime et c'est un véritable régal à chaque bouchée. Difficile ensuite de déguster cette reine des nobles appellations bouchères, d'une autre façon. A Charolles chez DOUCET ou rien, telle semble  la devise de ce régal viandard, signe aussi du soutien de la maison aux éleveurs de qualité et de leurs nobles culardes.

 

 

Le flambage des crêpes Suzette, tout un art !

 

Il se dit enfin, selon des préceptes culinaires peut-être un rien surannés que la crêpe Suzette ne doit pas être flambée ! C'est en tout cas, ce que me rappela récemment avec malice, l'ami François HENNARD, professeur impliqué de cuisine au lycée hôtelier Vauban à Auxerre !

Quel dommage ce serait ici, où ce joli flambage exercé avec maîtrise par la maîtresse d'hôtel, donne à ce dessert de belles lettres de noblesse et de saveur gourmande.....par « Grand-Marnier » interposé ! Ce joli spectacle ravit les sens (vue et odorat) avant de satisfaire le palais.

Ce cérémonial permet aussi d'affirmer le professionnalisme des équipes de salle, dont le recrutement est devenu difficile parfois. Le chef DOUCET a traversé la rue pour faire un rapide tour de tables. Beaucoup de clients l'ont connu gamin ou copain dans la cour de récréation. Son pays, il l'aime Frédéric ! Et, cette sincérité se ressent forcément dans l'assiette !

 

 

Contact :

Le Bistrot du Quai

01 Avenue de la Libération

71120 CHAROLLES

Tel : 03.85.25.51.75.

Fermé lundi et mardi midi.

Première formule proposée à 25 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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En charge de la Jeunesse, de la Vie associative, de la Citoyenneté et de la Démocratie participative, la vice-présidente de l’exécutif régional, Sarah PERSIL, était en déplacement ce mardi en Puisaye afin d’y remettre un chèque de 7 000 euros, une aide généreuse à la création du mille cinq centième emploi associatif soutenu par la Région Bourgogne Franche-Comté. L’élue de Lons-le-Saunier s’est félicitée de ce qu’elle a pu observer au Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Yonne et Nièvre…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Elle peut se frotter les mains en signe de contentement, la représentante de l’exécutif régional ! Tout ce qu’elle a pu entendre et constater de ses propres yeux sur le site du CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) Yonne et Nièvre, ce mardi après-midi sous un vent frisquet à ne pas mettre une élue dehors, l’a ravie !

« C’est une grande fierté d’avoir pu soutenir une association qui agit en ruralité, ici à Saint-Sauveur-en-Puisaye, confia la vice-présidente Sarah PERSIL, c’est un encouragement à la vitalité de notre région. Les associations effectuent un travail de solidarité et de lien social extrêmement important. Et, là, en plus, on est sur une logique de transition écologique ».

Du pur bonheur en fait pour cette élue à l’étiquette écologiste, originaire du Jura. Sarah PERSIL avait fait le déplacement depuis Lons-le-Saunier, soit un périple de près de trois heures, pour venir remettre en main propre aux responsables du CPIE Yonne et Nièvre un fac-similé, modèle certes un peu réduit, traduisant un subside, a contrario, plus conséquent que la taille du document : une somme de 7 000 euros.

 

Un projet qui joue le jeu de la coopération

 

Au-delà de la somme, rondelette et intéressante à percevoir pour une entité associative, le symbole fort de la journée était de consacrer officiellement le « mille cinq centième emploi » associatif qui bénéficiait ainsi d’une aide financière de la Région BFC. Un job se situant dans l’axe prioritaire de l’élue : la transition écologique, une aubaine, donc !

« Ce qui est important, ajouta l’oratrice, c’est que ce poste nouvellement créé dans le domaine du bocage, trognes et agroforesterie est en lien direct avec le monde des agriculteurs locaux. Mais, aussi avec l’ensemble des partenaires et des collectivités. C’est presque la synthèse de tous les projets que l’on a envie de porter, dira-t-elle avec un réel enthousiasme.

Accompagnée de son homologue et régional de l’étape, Gilles DEMERSSEMAN, Sarah PERSIL prit soin durant plus d’une heure d’écouter toutes les explications, depuis la genèse du projet jusqu’à son aboutissement à date fournies par les responsables associatifs.

« C’est un beau projet qui joue le jeu de la coopération, souligna la vice-présidente de la Région, c’est un modèle de société et de démocratie labellisé national qui est pilote sur l’ensemble des actions entreprises, notamment sur les trognes (arbre taillé périodiquement à même hauteur afin de produire durablement du bois). C’est un beau projet qui est fait ici chez nous et qui rejaillit au niveau national dont on peut être fiers ! ».

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est une ruche bourdonnante. Ou presque ! A la seule différence près, c’est qu’ici, sous l’énorme structure de toile et de métal protectrice qui reçoit plus de mille visiteurs de plus de cinquante nationalités, on n’y parle pas de miel ni de gelée royale mais d’un tout autre nectar, le vin ! La 17ème édition des Grands Jours de Bourgogne débute son périple régional en terre de l’Yonne, sous la houlette du BIVB pour en faire un évènement professionnel, digne des plus grands salons viticoles de l’Hexagone…

 

CHABLIS : Mais, combien sont-ils à l’intérieur de ce grand chapiteau, un véritable barnum à la toile immaculée qui a poussé tel un énorme champignon hallucinogène dans un pré, aux abords de la ville ? Sans même connaître le chiffre, il suffit en s’y rendant de comptabiliser les véhicules stationnés çà et là, un peu à la hussarde sur bord de l’accotement pour se forger une première impression. C’est sûr, il doit y avoir du monde en cet après-midi de lundi pour assister à la journée inaugurale – la manifestation en comporte cinq au bout du compte – de cette dix-septième édition des Grands Jours de Bourgogne.

Trois décennies, déjà, que pareille fête existe dans le paysage viticole de Bourgogne ! Trente ans de présence et là, pour cette édition 2024, une affluence quasi record ou presque avec la présence de plus de cent-quarante domaines et vignerons, rivés à leurs stands, prêts à informer, renseigner, expliquer, discuter, échanger, faire goûter et surtout commercialiser leurs produits aux professionnels de la vente de vins en France comme à l’international, les négociants !

Verre à la main, calepin et stylo dans l’autre, les voici qui déambulent d’un pôle de présentation à l’autre afin d’obtenir le maximum de renseignements sur tel ou tel cru, produit par un domaine. On écoute, on compare, on explicite, on teste et on prend des notes ! Le tout dans une ambiance bon enfant !

 

 

 

Point de fioritures ni de salamalecs : muni de son verre – devant le succès obtenu, l’organisation a éprouvé quelques difficultés à en fournir le nombre nécessaire ! -, il suffit de se laisser guider par le flot (le flux ?) incessant qui arpente les travées. Elles sont nombreuses : et les déambulations n’en sont que plus intéressantes afin de prendre le plus d’informations possibles !

Le plaisir est évident. Simple et jovial entre le vigneron et celui qui vantera les mérites de son produit en le commercialisant aux quatre coins de la planète. Ce qui surprend, au-delà de la masse ambiante sous le chapiteau, ce sont les langues usitées autour de soi. Allemand, italien, espagnol, anglais, mais aussi mandarin !

Le BIVB (Bureau interprofessionnel des Vins de Bourgogne) et l’association Grands Jours de Bourgogne nous gâtent en nous faisant voyager.

« Cette année, explique l’un des viticulteurs en présentation, Alexis MADELIN, c’est le retour des importaeurs et agents asiatiques. On ne les avait pas vus depuis longtemps à cause de la crise sanitaire ! ».

 

 

Rappelons que ce rendez-vous s’organise tous les deux ans. Il a pu vivre son véritable retour à la normale avec plus de mille participants et pas loin de cent-cinquante domaines représentés ! Quel retour en flamme et celle-ci n’a rien d’olympique !

In fine, et durant toutes ces pérégrinations de Chablis en passant par Beaune et la Côte des Nuits sans omettre la Côte Chalonnaise ou le Mâconnais, ce sont les derniers millésimes des 84 appellations de Bourgogne qui seront ainsi dégustées par les professionnels de la chose viticole. Près de 6 000 vins, produits par près de mille exposants au terme de cette étrange caravane aux saveurs si subtiles. Au total, plus de 2 600 inscriptions ont été répertoriées avant même que la manifestation ne commence.

 

Thierry BRET

 

 

 


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