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Il souffle actuellement sur la cité de Brennus, comme une sorte de renouveau gourmand ! On ne va pas s'en plaindre, loin s'en faut. Ainsi, « Le Crieur de vin » vient-il de faire peau neuve dans des locaux rénovés. L'hôtel-restaurant « EPONA » - en lieu et place de « L'hôtel de Paris et la Poste » - vient d'ouvrir. Quant au réputé « Clos des Jacobins », il a été repris par un professionnel, tout droit venu de « L'Auberge des Moulins Banaux », sis à Villeneuve L'Archevêque, commune proche de l'Aube.

 

SENS : Un mot sur cette discrète table réputée de Sens, créée par le chef Pascal BOMPAY et son épouse, Odile, dans les années 80.  Fils d’aubergistes (« Le Bon Abri » à Rosoy), Pascal fut un valeureux second de cuisine de l'emblématique  « Relais de Villeroy » - hélas disparu - auprès d'un vrai chef à l'ancienne, Michel CLEMENT.

Je me souviens de mon premier repas pris au « Clos des Jacobins » voici, quelques années. Odile était enceinte et j'avais dégusté un fort gourmand feuilleté d'escargots au poivre vert, assaisonnement à la mode de ces « années-là ». Le temps passa et au début du siècle, dans la force de l'âge, Pascal fut terrassé par un horrible cancer. Sa courageuse veuve, avec leurs trois enfants, continua de tenir l'affaire, efficacement épaulée en cuisine, par Jean-Marie, ancien second de son défunt mari. Voici quelques années qu'Odile souhaitait transmettre cette bonne petite affaire, c'est chose faite désormais…

 

Un nouveau chef, déjà à l’aise…

 

Côté grande rue, l'enseigne est quelque peu défraîchie, ayant subi l'épreuve du temps. L'accueil demeure aimable pour ce nouveau patron, semblant à l'aise dans son tout nouveau costume sénonais ! 

Peu à peu, la carte va évoluer, nous explique-t-il alors, car c'est « petit à petit que l'oiseau fait son nid » !

Pour nombre de convives, le « Clos des Jacobins » fut synonyme de cuisine sérieuse et soignée, servie dans des assiettes bien chaudes ! On y retrouve quelques plats type, parmi lesquels l'emblématique tête de veau !

 

 

Un grand classique à déguster sans modération : la tête de veau !


Ce midi-là, la terrine chaude de la mer, sauce chablis, ne dérogea point à la règle de ces mets sérieusement exécutés, et que l'on sauce avec plaisir une fois dégusté. Ensuite, ce fut un classique de la maison, un mets prisé des convives icaunais qui arrive sur table : une tête de veau aux impeccables légumes tournés avec une délicieuse sauce gribiche. Le tout est bien exécuté et l'on se régale forcément.

 

Le déjeuner se conclut avec un intéressant dessert : une « pavlova » à la poire chocolatée, un fruit de saison. Nous souhaitons bon vent au « Clos des Jacobins » et sa nouvelle donne, en attendant le plaisir de s'y attabler de nouveau !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : Paris ne s'étant pas fait en un jour, la carte des vins pourrait mériter comme......un « p'tit » coup de renouveau !

Les + : l’accueil et le service sont aimables. L'esprit de la maison perdure…

 

Contact :

 

Le Clos des Jacobins

07, Grande Rue  

89100 SENS

Tel : 03.86.95.29.70.

Menu à partir de 38 euros.

Parking facile.

Fermeture : dimanche soir, mardi et mercredi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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C’est à Fontenay-près-Chablis, hôte de la prochaine Saint-Vincent, que s’est déroulé samedi en matinée le baptême du millésime 2024 des vins de Chablis, avec pour marraine la comédienne Ophélia KOLB et pour parrain, le musicien et chanteur Thomas DUTRONC. Un duo de choix ! Il a conquis le public par leur sourire et leur simplicité, pour le plus grand plaisir des chasseurs de « selfies » ...

 

FONTENAY-PRES-CHABLIS : A voir le nombre de voitures stationnées sur le bas-côté de la route, il y avait déjà comme un petit air de Saint-Vincent, samedi matin, à Fontenay-près-Chablis. Un public de connaisseurs avertis, amoureux de la dive appellation et ils étaient nombreux à arborer le précieux ruban or et vert, signe d’appartenance à la prestigieuse confrérie des « Piliers Chablisiens ».

Pour décor : un soleil radieux et un été indien à faire grimper les températures, ultime pied de nez de « Dame nature » envers des vignerons peu épargnés cette année par les conditions climatiques comme l’a rappelé amèrement le président de l’Office du Chablis, Patrice VOCORET : « nous baptisons aujourd’hui un millésime qui a déjà reçu beaucoup d’eau sur la tête ! ».

Et dire que l’an passé la sécheresse était de toutes les conversations ! Au registre de 2024 : gelées de printemps, grêle, orages, records de pluviométrie, mildiou… Avec à la clé, des rendements très hétérogènes et pour certains, à peine une demi-récolte. Mais que les épicuriens se rassurent, les deux campagnes précédentes ont heureusement permis d’engranger et il y a du stock !

 

 

L’élégance et le sourire de la belle Ophélia KOLB

 

Pas rancuniers, les viticulteurs n’en ont pas moins baptisé le « nouveau-né » de belle manière, comme le veut la tradition. Pas évident de passer des plateaux de cinéma et de théâtre à la redoutable épreuve de bouchage à l’ancienne d’une bouteille de vin ! Mais, la comédienne Ophélia KOLB a « fait le job » avec sourire et élégance, à son image. Seul accroc relevé avec amusement dans sa présentation, le rôle que la lauréate des Molière 2019 tenait dans la célèbre série télévisée « Dix pour cent » : « vous incarniez Colette, une jeune vérificatrice des impôts, un métier qu’on n’aime pas toujours voir par chez nous… ! ».

 

 

« Cul vert » ou « cul verre » : l’humour tel père tel fils chez les DUTRONC !

 

Est-il encore besoin de présenter Thomas DUTRONC ? « Il aurait fallu hiberner pendant cinquante ans pour ne pas savoir qu’il est le fils de François HARDY et Jacques DUTRONC », comme s’en amusait un des membres de la confrérie. On sait moins qu’il est titulaire d’un DEUG en arts plastiques, option cinéma et qu’il s’essaya à la peinture et à la photographie avant de se prendre de passion avec le succès qu’on lui connaît, pour la musique et le jazz manouche en particulier. Sa connaissance des vins de Chablis remonte à loin, « c’était un élément important à la table familiale et j’en bois beaucoup… ».

Des propos valant bien tous les passeports pour se lancer à la découverte des coteaux de la région et se faire ouvrir les portes de toutes les caves ! Un passionné revendiquant haut et fort ses amours bachiques : « j’aime le vin pour la dégustation, j’aime l’apprécier, j’aime en parler, mais j’aime aussi ses effets… ».

 

 

Une appétence à déboucher de bonnes bouteilles qui ne l’a pas empêché de sortir à son tour victorieux de son combat de la matinée avec l’antique boucheuse à main !

Elevé comme sa comparse, au rang de « stylobate » au sein de la confrérie des « Piliers Chablisiens », avec pour mission de vanter la renommée du chablis pendant toute une année… Une tâche qui devrait être dans les cordes du nouvel intronisé, déjà ambassadeur des clémentines corses, comme il s’est plu à le rappeler : « et pour savoir si c’est une vraie, il faut s’assurer qu’elle ait le cul vert… (sic) ».

Cul vert…, cul verre… : voilà au moins un premier élément commun avec le chablis !

 

Dominique BERNERD

 

 


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La commune d’Ancy-le-Libre et ses 149 habitants sont bordés par le canal de Bourgogne. Face à l'écluse, numérotée 86, au cœur d'un apaisant paysage fait de verdure se niche un brin discrètement,  un petit caboulot. L'enseigne, un rien fatiguée, y indique : le restaurant-bar de l'écluse, « Chez Mémé ». En hommage au prénom du patron Aimé, pâtissier de formation. On en pousse la porte doucement. Les murs sont couleur prune et le comptoir verdoyant où se postent les habitués...et les autres ! L'enseigne dans la langue de Shakespeare précise : « no credit card » ! On s'en serait un peu douté...

 

ANCY-LE-LIBRE : Mémé et son short ont une certaine tenue. Un brin d'allure, aussi, avec son tablier. Aurait-il l'âge de la retraite ? Quant à la patronne, elle est en cuisine et semble parfois enguirlander son mari de patron. Mais, attablons-nous !

Mémé ne vous demande pas si vous avez des allergies, la ratte qui se dilate ou le foie en marmelade. De toute façon, en ces lieux, il n'y a qu'un menu unique sans choix ! L'eau vient du canal, se plaît à préciser notre aubergiste, un brin facétieux ! Durant une émission en extérieur lorsque j'étais encore sur les ondes de « France Bleu Auxerre », ce taiseux m'expliqua que son fils était pâtissier dans un établissement auvergnat, doublement étoilé au Michelin (chez VIERA à Chaudes-Aigues). Il me confia y avoir emmené la patronne : « c'était bon, mais il n'y a pas grand-chose à becqueter, m'expliqua-t-il alors, d'un jugement sans appel aucun ! Cela nous fit beaucoup rire de l'imaginer attablé dans ce monde gastronomique qu'il semblait ne guère affectionner.

 

 

Tout est bon dans le cochon chez Mémé !

 

Ce midi-là, c'était un peu la « Saint cochon », puisque la semaine précédente, Mémé et ses copains l'avaient tué, le cochon. En entrée, fut servi un impeccable morceau de boudin noir poêlé qui débordait quelque peu de l'assiette à dessert. Le boudin était fort bon et parfaitement assaisonné. Aux tables voisines, deux rois de la pelleteuse connaissant toutes les carrières du coin ainsi que des ouvriers de la SNCF, dévolus à la réfection des voies, se régalèrent.

Puis, arriva une épaisse côte de porc bien poêlée avec le jus de cuisson, accompagnée de riz à la créole. Les suivants eurent des pommes de terre en ragoût, j'aurai préféré, mais c'est ainsi !

 

 

La viande est charnue et goûteuse, sûrement plus que cette « pluma ibérique » que proposent actuellement nombre de restaurateurs. Demain, un autre produit aura leurs faveurs, délaissant à tout jamais le produit précédent....

De toutes ces modes, Mémé n'en a cure. Il ne revendique pas d'être un influenceur sur « Tik Tok » ! Son objectif étant que les clients mangent de tout : « faut sucer l'os »,  assène-t-il à un « p'tit jeunot » qui s'exécute sans délai. Non mais !

 

 

De la bonne cuisine, simple et authentique…

 

En scrutant la copieuse assiette de fromages, je songeais alors au nombre de petits restos de ce type qui existaient ainsi antan dans la France de ma jeunesse : point de site « www », encore moins de boîtes de communication ou d'attaché(e)s de presse. Juste, le souci de faire simple et bon. Comme chez Mémé, finalement.

 

 

Les desserts sont dévolus à Mémé. Il est réputé pour cela. Parfois, c'est un Paris-Brest. Le lendemain, une tarte aux fruits de saison. La veille, ce fut un flan. Ce midi-là, nous eûmes droit à un délicieux chou à la crème. 
La formule est proposée à 15 euros. Oui vous avez bien lu : 15 euros ! La note est manuscrite. Pour le ticket électronique, faudra repasser !
Une adresse rare et inattendue. Sachons en profiter. Car demain...

 

 

Contact :

 

Chez Mémé 

07, Rue de l'église

89160 ANCY-LE-LIBRE

TEL : 03.86.75.62.11.

Ouvert sept jours sur sept (déjeuner uniquement).

Une formule à 15 euros.


Gauthier PAJONA

 

 


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Sept minutes, montre en main. Ni plus, ni moins. Le temps nécessaire pour l’artiste Jean-Pierre BLANCHARD pour réaliser face au public – ils étaient plus de 900 personnes réunies à Auxerre en février dernier, à l’occasion de la traditionnelle « Soirée des adhérents » de la coopérative 110 Bourgogne – à admirer la dextérité esthétique du personnage. Au terme de cette prouesse artistique, un portrait souriant du plus grand des clowns modernes, trop tôt disparu : COLUCHE ! Un tableau de belle taille offert aux « Restos du Cœur », en toute logique…

 

APPOIGNY : Mais, où sera-t-il accroché ? C’est en substance l’une des premières questions venant à l’esprit des observateurs qui transitent dans les locaux toujours en effervescence de l’association caritative, préparant activement sa prochaine campagne de distribution de repas aux défavorisés. De belle taille, le portrait de COLUCHE, père fondateur des « Restos du Cœur », trône en bonne place, posé sur une table poussée contre le mur dans la grande salle de réunion. Un COLUCHE, plus vrai que nature, souriant pour l’éternité,  au crayonné si réussi et si bien exécuté en live devant près de mille spectateurs, lors de la grand-messe annuelle de la coopérative agricole régionale, « 110 Bourgogne », l’hiver dernier.

L’auteur, Jean-Pierre BLANCHARD, est un esthète dans le genre. Animant les rencontres économiques et professionnelles de France et de Navarre, cet ancien pensionnaire du « Plus Grand Cabaret du monde », émission audiovisuelle phare animée par Patrick SEBASTIEN sur France 2, se distingue par la conception de tableaux façon « portrait » de personnalités en l’espace de quelques minutes, musique à l’appui.

L’œuvre réalisée ce soir-là, d’une valeur estimative de 2 500 euros, a été offerte ce mercredi par le président de la coopérative agricole, Walter HURE, aux « Restos du Cœur » ; ces derniers ayant la possibilité soit de la conserver, soit de la vendre aux enchères au profit de leurs actions altruistes et solidaires.

 

 

Déjà des collaborations entre 110 Bourgogne et les Restos par le passé

 

Explications du représentant de « 110 Bourgogne » : « Parmi le répertoire peint par l’artiste Jean-Pierre BLANCHARD, il y avait COLUCHE, souligne Walter HURE, une figure emblématique de la lutte pour l’accès à une alimentation pour tous, une cause chère à la coopérative. D’où l’idée de procéder à un don de cette œuvre aux « Restos du Cœur » parce que cela nous paraissait légitime… ».

Par le passé, il y a déjà eu des opérations entre les deux entités, notamment dans le cadre de l’opération « Pains du Cœur » mise en place il y a deux décennies. Chaque adhérent avait alors eu la possibilité de livrer un quintal de blé à destination d’une meunerie afin de le transformer en pains, alimentant ensuite les « Restos du Cœur ».   

Un projet travaillé en amont le 16 février dernier par les dirigeants de la coopérative. Un tableau de COLUCHE alors que les syndicats agricoles appellent à la mobilisation générale le 15 novembre prochain n’est pas pour déplaire au porte-voix de la coopérative !

Quant à Michel PANNETIER, des « Restos du Cœur », il s’est montré ravi de ce don. « Le bureau prendra la décision de la vente aux enchères ou de conserver cette œuvre en nos murs, devait-il préciser, c’est une belle opération de communication… ».

La quarantième campagne des « Restos du Cœur » va démarrer début novembre dans l’Yonne. Chacun est déjà affairé pour s’y préparer du mieux possible.

 

Thierry BRET

 


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Le 15 octobre, c’était la Journée internationale des femmes rurales. Elle avait pour but de visibiliser le rôle des femmes dans l'amélioration de la sécurité alimentaire et l'élimination de la pauvreté en milieu rural ainsi que les difficultés spécifiques des femmes dans ces territoires. « NousToutesAuxerre » a choisi de s'inscrire dans la célébration de cette journée pour sa deuxième action.

 

AUXERRE ; Ce sont deux banderoles sur les conditions de travail des femmes dans l'agriculture qui ont été déployées sur les grilles de la Chambre d'agriculture de l’Yonne. L'une sur la condition des femmes dans l'agriculture affiche le chiffre de 132 000 femmes travaillant dans l'agriculture sans statut. Un chiffre qui représente 20 % des femmes travaillant dans le secteur agricole, qui n'ont ni salaire, ni retraite, ni protection sociale.

En effet, les femmes sont majoritairement le "conjoint collaborateur" dans un couple paysan, un statut qui invisibilise le travail féminin. A noter qu'au-delà de cette absence de statut, les femmes restent cependant la personne du couple qui gère l'essentiel du travail administratif lié à la ferme et aussi le travail domestique.

Et une autre sur le fait que 40 % des agricultrices ne prennent pas de congé maternité, un chiffre effarant alimenté par l'absence de statut des femmes souvent conjoint collaborateur et la désertification médicale. C'est la double peine, celle d'être une femme et celle d'être rurale.

 

 

Une autre banderole sur le salaire des agricultrices qui est 29 % moins élevé que celui d'un homme soit 1/4 de plus que dans les autres secteurs, a été mise en place sur les grilles de la FDSEA. 

Une triste réalité de terrain où les femmes sont doublement stigmatisées comme femme et comme rurale.

Enfin, sur la N6, c'est une banderole plus générale sur la condition des femmes dans nos campagnes qui rappelle que 47 % des féminicides concernent la ruralité pour "seulement" 33 % de la population. Nos territoires ruraux concentrent 50 % des interventions pour violence intrafamiliale alors que ces territoires ne représentent qu'un tiers de la population. Des chiffres qui illustrent l'isolement de ces territoires. Isolement d'autant plus grand que les femmes rurales sollicitent peu les dispositifs d'aide (seulement 26 % des appels au 3919) et bénéficient d'un suivi médical amoindri par la désertification médicale.

Comme toujours, dans les situations les plus précaires, ce sont toujours les femmes que l'on retrouve dans les premiers rangs. Précaires parmi les précaires de par leur statut de femme.

« Habitants de zones rurales, nous avons souhaité profiter de cette journée dédiée aux femmes rurales pour mettre en avant les difficultés spécifiques aux femmes dans nos territoires pour informer, alerter et espérer la prise de conscience nécessaire à des changements efficients.

Les femmes en ruralité ne sont pas des bêtes de somme.
​​​​​​​Nous voulons plus que cela parce que nous valons plus que du bétail.
Pour nous soutenir, retrouvez-nous à Auxerre pour la manifestation du samedi 23 novembre 2024.

 

Le Comité Local #NousToutes Auxerre

 

 


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