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A croire que parmi le cortège des suiveurs officiels, ces personnalités de la sphère politique et institutionnelle présentes lors de l’inauguration de la 94ème Foire exposition d’Auxerre, il y en a des plus malines et plus gourmandes que d’autres pour se rendre d’emblée sur l’un des stands les plus prisés de cet évènement, et ce depuis des lustres : à savoir celui de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne ! En témoigne ce cliché pris sur le vif et surtout derrière les fourneaux !

 

AUXERRE : L’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne à la foire exposition auxerroise ? C’est bien plus qu’une tradition annuelle, c’est un lieu de passage obligatoire pour toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de l’art culinaire régional, défendu par l’ensemble de ces toques, anciennes ou gloires actuelles, de la gastronomie icaunaise.

Alors retrouver des figures politiques et institutionnelles du landerneau aux abords de ce stand très animé et odorant – voire précisément de l’autre côté de l’atelier afin d’y déguster quelques succulents plats en préparation en guise de mise en bouche – n’a donc rien de surprenant !

 

 

Celles et ceux qui ont su « flairer » le bon coup (et surtout les suaves fragrances de recettes savamment mitonnées par la bande de Daniel AUBLANC et de Jean-Marie LAMOUREUX – on rencontrera au passage l’ami Pascal GUELLEC ! – afin de les goûter en priorité !), se nomment Céline BAHR, Guillaume LARRIVE, Jean-Pierre RICHARD et Francis HEURLEY !

Pris la main dans le sac ? Que nenni ! Plutôt la fourchette à la main ou presque pour apprécier les plats d’une Amicale des Cuisiniers au top de sa forme et de sa…popularité !

 

Thierry BRET

 


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Indéniablement, c’est un sérieux plus pour optimiser l’attractivité touristique du territoire. Surtout pour les adeptes de « slow » tourisme, cette pratique itinérante toute en douceur et très en vogue que l’on peut pratiquer, entre autres, via l’usage du cycle. Le vélo, parlons-en justement ! La Communauté de communes de Puisaye-Forterre l’encourage fortement. Depuis la récente inauguration d’une portion de sept kilomètres entre Dammarie-sur-Loing (Loiret) et Rogny-les-Sept-Ecluses, un itinéraire à vocation internationale qui relie le nord de la Norvège à l’ouest de l’Espagne, en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. Et tout çà, depuis le sud-ouest de l’Yonne !

 

ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES : Dans le jargon technique, on appelle cela une « vélo-route ». Un ruban d’asphalte interminable qui permet aux cyclistes de tous horizons de s’adonner à leur discipline préférée en ne se cantonnant pas à circuler sur quelques kilomètres seulement. Imaginez le tableau ! A l’aide de cette « EuroVélo 3 » - le clin d’œil à l’européanisation du cycle de loisir pour celles et ceux qui veulent bien s’y mettre et ne craignent pas d’avaler des kilomètres ! -, il est désormais possible depuis l’ouest de notre territoire – pour les plus courageux d’entre nous et si le cœur vous en dit - de rejoindre par le nord la ville de Trondheim en Norvège et par le sud le Cap Fisterra espagnol, dans la province de La Corogne.

Il y a une poignée de jours, la collectivité communautaire de Puisaye-Forterre a ainsi procédé à l’inauguration de ce tronçon de sept kilomètres permettant aux cyclotouristes de venir faire un petit tour en toute sécurité du côté de l’Yonne occidentale. Des travaux d’aménagement devant s’étirer sur un semestre avant d’arriver à ce résultat définitif. Pour mémoire, cette « EuroVélo 3 » court sur 1 700 kilomètres à travers l’Hexagone : elle est surnommée la « Scandibérique », contraction logique entre Scandinavie et péninsule ibérique.

 

 

 

Avec cette inauguration – elle a été rendue officielle le 23 avril dernier -, la CCPF marque son attachement à la promotion de la culture et du patrimoine (les cyclistes fréquentant cette longue piste fleurant bon les vacances et la villégiature peuvent y découvrir des lieux patrimoniaux emblématiques), à la mobilité durable (le vélo) et au tourisme, engendrant nécessairement des retombées économiques. Des items prégnants et surtout stratégiques pour accroître l’essor attractif de ce territoire déjà bien côté par une clientèle internationale lors des périodes de vacance. Du pain bénit, donc et par ricochet pour tout ce qui est commerce et artisanat dans le secteur géographique.

Côté financement, cet aménagement écologique et environnemental atypique aura coûté 1,235 million d’euros, avec les aides salvatrices du fonds européen Leader (669 000 euros) et les subsides du Département de l’Yonne, soit 128 000 euros. Parallèlement, une commande artistique fut faite au sculpteur Jean-Michel UNGER, à l’été 2023. Utilisant des matériaux locaux et durables, ce dernier se lance dans la conception de « L’Arbre aux Poissons », installé non loin du canal de Briare, une représentation en acier d’un arbre dont les extrémités des branches sont habillées d’éléments mobiles, les fameux poissons. Un clin d’œil à la symbolique chrétienne puisque la vélo-route européenne peut nous mener du côté de Saint-Jacques-de-Compostelle, terre de pèlerinage ? Peut-être ? Ou peut-être pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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Il n’aura pas fallu attendre trop longtemps, assis sur les chaises moelleuses de l’agréable salon d’honneur de la sous-préfecture avallonnaise. Quelques minutes, à peine, avant que ne vienne répondre aux interrogations de la presse locale, le nouvel hôte des lieux, le sous-préfet Sébastien HENNON. Nommé par décret présidentiel le 17 avril, le représentant de l’Etat et ce, pour une durée de deux ans, a pris ses fonctions dans la partie méridionale du département.

 

AVALLON : Sourire aux lèvres, la démarche dynamique et assurée, la poignée de main franche, c’est d’un pas décidé que le jeune sous-préfet d’arrondissement d’Avallon et de Tonnerre a fait son apparition dans le cossu salon « vieille France » de la sous-préfecture de l’Yonne aux alentours de 14 heures tapantes. Prenant place dans l’un des fauteuils jouxtant une cheminée surmontée d’un impressionnant miroir, celui-ci pouvant refléter les flashes des appareils photographiques, l’hôte de ces lieux invite les représentants de la presse à s’asseoir face à lui afin de débuter cet entretien de bienvenue et de présentation.

Un cérémonial observé à chaque fois par les autorités de la préfectorale lorsqu’ils prennent leur nouvelle fonction. Un rituel, en somme, fort utile pour les médias pour en connaître davantage sur le nouvel impétrant, symbole de l’Etat, sa marque de fabrique, sa stratégie, et surtout ses centres d’intérêt.

D’emblée, le jeune trentenaire – il est âgé de 37 ans mais ne les fait pas ! – avoue être très content d’être parmi nous. « Je mesure le poids et la chance que j’ai d’accéder à cette fonction, concède-t-il, une fonction qui va me permettre de servir mes concitoyens… ».

Quand on lui parle de « griffe » personnelle pour marquer de son empreinte le poste – il succède à Naïma RAMALINGOM qui a rejoint depuis le ministère de la Culture à Paris -, l’orateur répond tout de go, « la proximité ».

En immersion observatoire depuis une semaine sur l’Avallonnais, le nouvel « élu » a pu se rendre dans plusieurs villages de sa zone de prédilection afin d’y découvrir les particularismes.

« J’ai été à la rencontre, un peu anonyme, des gens, explique-t-il, mais aujourd’hui, je suis entré dans le costume de sous-préfet et dans la fonction avec la cérémonie protocolaire au monument aux morts d’Avallon… ».

 

Un parcours atypique pour un sous-préfet autodidacte !

 

Une manière de démontrer à sa manière que l’Etat est déjà présent partout dans le territoire. Et pas uniquement avec « France Services » ou la gendarmerie !

« Dans les endroits ruraux, la population est en attente de la présence de l’Etat, ajoute Sébastien HENNON, je suis là pour l’incarner… ».

Le jeune homme a eu une précédente vie, bien évidemment. Notamment au cabinet de la présidence de la Région des Hauts-de-France, dirigée par…Xavier BERTRAND, l’un des poids lourds des Républicains et potentiellement présidentiable en 2027. Là, depuis ses bureaux de Lille, il gravira tous les échelons ou presque depuis son arrivée en qualité de collaborateur de cabinet en janvier 2016 jusqu’au poste de directeur adjoint, poste qu’il quittera courant avril après son affectation dans l’Yonne.

 « Ne cherchez pas mon cursus scolaire, souligne-t-il avec franchise, je n’en ai pas ! J’ai toujours fonctionné à la manière d’un autodidacte. Après l’obtention de mon baccalauréat, je suis entré en gendarmerie car je voulais travailler tout de suite. Puis, j’ai intégré les services de la municipalité de Tourcoing avant de rejoindre la Région Hauts-de-France… ».

Parcours atypique que celui-ci, mais avec le même dénominateur commun à chaque nouvelle expérience, servir le pays et ses habitants ! Une preuve manifeste que par le biais du travail et de la volonté – et la confiance de personnes bienveillantes dans son sillage -, on pouvait réussir sa vie et sa carrière professionnelle de surcroît !

Un sous-préfet pas très formaté en somme ! Mais, parfaitement à l’aise dans sa nouvelle vêture !

 

Deux axes prioritaires, « France Ruralité » et le plan « loup »…

 

Quant à l’Avallonnais, s’il en a déjà découvert quelques bribes (lui qui vient du département du Nord) en s’accordant des visites la semaine dernière, il en possède une vision positive, avec des atouts.

Ses missions, côté professionnelles, seront à l’identique les mêmes que celles portées pendant le laps de temps où elle était opérante dans l’Yonne, Naïma RAMALINGOM. A savoir la poursuite du concept « France Ruralité » et le plan « loup ».

« En ce qui concerne « France Ruralité », affirme-t-il, j’irai prochainement à la rencontre de la présidente de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, Dominique CHAPPUIT, et du président de l’Association des Maires de l’Yonne, Mahfoud AOMAR. L’objectif sera de rentrer véritablement dans le dossier. Le principal travail est d’accompagner les élus dans leurs projets. Et de suivre l’ingénierie au niveau du département. Il faut que n’importe quelle politique publique de l’Etat puisse s’inscrire dans les projets ruraux… ».

Un plan qui n’est pas figé. « On pourra le modifier et le réadapter en permanence, justifie-t-il, ce sera un plan vivant… ».

 

 

Quant au plan « loup », il est à croire que les actions de Sébastien HENNON suivent déjà (ce qui est de très bon augure !) le fil de l’actualité, suite aux différentes attaques survenues la semaine dernier sur le secteur.

« Nous ne partons pas d’une page blanche car depuis 2018 un certain nombre d’initiatives ont été prises par l’Etat pour soutenir les éleveurs, mais ce n’est pas satisfaisant. Il s’agira aujourd’hui d’aller à la rencontre des agriculteurs et de pouvoir les accompagner avec ce plan « loup » dévoilé le 20 février dernier. De nouvelles mesures de revalorisation des indemnités des éleveurs intègrent ce dispositif. La chaîne d’alerte a été améliorée. Mais, j’ai conscience qu’il y a un vrai travail à mener… ».

 

 

En matière de ballon, la préférence est pour l’ovale !

 

Quant aux récents changements d’interlocuteurs à la mairie d’Avallon, cela ne semble nullement gêné le représentant de l’Etat. « Nous sommes dans un accompagnement dans le travail de la première adjointe, résume-t-il, et les affaires communales continuent… ».

Le volet économique interpelle au plus haut point le jeune sous-préfet. A l’instar du préfet de l’Yonne Pascal JAN.

« L’aspect économique de notre territoire et l’emploi sont importants, dit-il, on sait que nos villages se vident par ce manque d’emplois. Ici, il y a de très belles entreprises qui vont très bien : j’irai les voir. Mais, d’autres qui connaissent des difficultés méritent notre attention. Il sera nécessaire de les accompagner car l’Etat se doit d’être présent… ».

Un volet économique qui, dans l’esprit de Sébastien HENNON, comprend aussi le monde agricole et viticole.

« Vous savez, j’aime la ruralité, s’enthousiasme-t-il, je viens d’une famille d’agriculteurs de la région de Saint-Omer où je suis né. Je connais leurs difficultés. Mais, ce sont avant tout des chefs d’entreprise… ».

Pratiquant le running et la bicyclette, Sébastien HENNON est un sportif dans l’âme. Même si sa préférence de cœur ne va pas vraiment pour le LOSC ni pour l’AJA : lui, côté ballon, c’est l’ovalie qu’il adore ! Des réminiscences de ces vacances estivales dans le Sud-Ouest, du côté du pays basque et des Pyrénées.

Enfin, parmi ses violons d’Ingres, on peut citer aussi le cinéma, la littérature, la découverte du patrimoine. « Je suis allé à Ancy-le-Franc, à Tonnerre et à Vézelay… ». Autant dire que le voyage en terre avallonnaise et tonnerroise ne fait que débuter !

 

Thierry BRET

 


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Initialement, la séquence « Chablis » n’était pas inscrite à l’ordre du jour de la visite ministérielle, prévue ce jeudi. Le déplacement dans le vignoble de l’Yonne frappé par de violents orages de grêle s’est très vite imposé à l’esprit des organisateurs de la courte visite de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique, Prisca THEVENOT. La porte-parole du gouvernement s’est rendue sur place, rencontrant les dirigeants éprouvés de la coopérative « La Chablisienne », avant de constater les dégâts parmi les vignes endommagées…

 

CHABLIS : C’est sûr : ils ne regarderont pas la météo de la même manière la saison prochaine, à pareille époque, les viticulteurs de la région de Chablis. Les violentes chutes de grêle qui se sont abattues sur leurs exploitations dans la nuit de mercredi à jeudi ont eu raison probablement d’une grande partie de la récolte 2024. Un constat de désolation qui s’affichait sur les visages des deux dirigeants de la coopérative centenaire « La Chablisienne », Christophe RACE, le président, et Damien LECLERC, le directeur, au moment de la visite impromptue de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, Prisca THEVENOT. Celle-ci avait échangé quelques instants auparavant avec une délégation de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs sur les sérieuses problématiques économiques observées dans la filière.

 

 

La grêle, un gros aléa, impossible à prévoir et inattendu, a donc ravagé les ceps et leurs bourgeons. On parle d’un quart du fameux vignoble à la renommée internationale. Dont certaines parcelles pourraient être touchées entre 80 et 100 % !

Toutefois, pour apprécier la justesse de l’étendue des dégâts, il faudra patienter encore un bon mois, selon Christophe RACE, président de la coopérative de Chablis, afin de voir quelle sera la réaction de la plante.

Une récurrence des phénomènes météo qui impacte nécessairement la gestion des entreprises viticoles, comme devait de son côté le rappeler Damien LECLERC à la représentante de l’Etat, et notamment sur les réserves. La capacité d’adaptation doit être déployée très rapidement afin de permettre aux vignerons de pouvoir faire face à la fureur des éléments météorologiques.

 

 

« Il ne faut pas de dogmatisme mais bien du pragmatisme, insista le directeur de La Chablisienne.

Quant à la ministre, son premier message à l’endroit des agriculteurs et viticulteurs touchés sur certains secteurs par vingt centimètres de grêle sera celui de la solidarité.

« L’Etat va les soutenir au travers de l’indemnité de solidarité nationale qui a pu mettre le phénomène de grêle dans ses mécanismes, suite à la réforme de l’assurance récolte voulue par le Président de la République il y a quelques années. Nous devons protéger, libérer et simplifier plus largement notre savoir-faire français et le monde viticole en fait partie… ».

La ministre a ainsi confirmé qu’un certain nombre de discussions avait lieu dans le cadre du projet de loi agriculture, en ce moment même en débat en commission à l’Assemblée Nationale. Un texte qui prendra en considération toutes les particularités des territoires, mais aussi filière par filière.

En attendant l’estimation financière des sinistres, l’Etat par la voix du ministre de l’Agriculture Marc FESNEAU a de son côté voulu rassurer les professionnels de la vigne, via le principe du système assurantiel. Corroborant ainsi les propos de Prisca THEVENOT qui s’était exprimée sur le sujet quelques heures auparavant depuis le grand hall de la coopérative viticole de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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Il est fier d’être bourguignon. Même s’il vante désormais les arts culinaires et la gastronomie du Bugey, du côté de Poncin, à quelques encablures de Pont d’Ain et d’Ambérieu-en-Bugey, Jérôme BUSSET n’en oublie pas ses racines originelles de… Joigny ! Et cette grand-mère, qui jadis lui donna dès sa prime jeunesse le goût des saveurs exquises au fond de l’assiette et du « bien manger » en lui mitonnant de savoureux petits plats ! Jeune quadragénaire talentueux qui a fait ses gammes derrière les pianos du lycée Vauban à Auxerre, le garçon vient d’obtenir sa première étoile au Michelin, confirmant ainsi ses qualités de toque experte à « l’AinTimiste »…

 

PONCIN (Ain) : Son plat signature évoque à lui seul son patrimoine géographique originel. Des escargots délicatement poêlés au jus de bœuf dégraissé avec de la crème fouettée. Symbole séculaire de cette Bourgogne gastronomique que nous envient bon nombre d’épicuriens et de férus de bonne chère de la planète.

La Bourgogne, sa mère patrie ! Et plus particulièrement, Joigny. Là où il vit le jour en juillet 1984. Il le dit fort bien : « cette ville de l’Yonne me prédestinait à la restauration gastronomique car mon enfance fut baignée de gourmandises dans la cuisine de ma grand-mère… ».

Il est vrai que Joigny pourrait être l’épicentre de cette cuisine haut de gamme du territoire le plus septentrional de la Bourgogne. « La Côte Saint-Jacques » de Jean-Michel LORAIN, « Le Rive Gauche » de Jérôme JOUBERT : autant de références gustatives qui ont largement dépassé les frontières de l’Yonne, quand ce n’est pas le « Paris Nice ». Bref, il est dit qu’à Joigny quand on est jeune, on aime prendre du plaisir à cuisiner et à élaborer de nouvelles recettes, même celles transmises par sa grand-mère !

 

 

Un parcours incroyable au cœur de la piste aux étoiles !

 

« Mon nez furetait toujours au niveau du plan de travail quand j’étais môme, explique le nouvel étoilé Michelin 2024, le seul et unique du département de l’Ain à avoir gagné un galon cette année, un terroir qui revendique pourtant un lourd apport qualitatif par le passé à cette cuisine traditionnelle que ne renient pas les adeptes de l’art d’ESCOFFIER, du côté de Bourg-en-Bresse et de ses célèbres et goûteuses volailles, de Vonnas avec l’illustre Georges BLANC ou encore à Nantua, ville étape indiscutable pour s’y sustenter des sublimes quenelles de poisson (ou de volaille) nappées de cette remarquable sauce à la couleur orangée.

Entre les effluves des bons petits plats réalisés de main de maître par la parente et le désir de s’y coller aussi en apprenant toutes les subtilités et techniques permettant de s’épanouir derrière les fourneaux, il n’y a qu’un pas unique que le jeune Jérôme saura vite franchir.

De Joigny, le garçon se déplacera de quelques kilomètres, une trentaine, pour se rendre à Auxerre, dans l’un des saints des saints de ces établissements favorisant l’apprentissage d’un métier de la filière hôtellerie/restauration. Le lycée Vauban et sa curieuse topographie, d’ancienne enceinte militaire. C’est là qu’il apprendra tous les rudiments et un peu plus de cet art culinaire, fleuron de notre Hexagone, afin d’y obtenir un bac technologique hôtelier. Il complétera d’ailleurs cet accessit par un BTS option Art de la table, obtenu à Thonon-les-Bains, sur les bords du Léman, une autre région de Savoie où les recettes régalent les habitants.

D’ailleurs, Jérôme est un peu touche à tout très inspiré. De maître d’hôtel, il devient directeur d’établissement, où il travaille en étroite osmose avec des chefs de cuisine renommés. Ses pérégrinations le conduisent à Lyon, temple de la gastronomie hexagonale si ce n’est mondiale ! L’y accueillent de très belles maisons : Léon de Lyon (double étoilé au Michelin), Mathieu VIANNAY (une étoile), Guy LASSAUSAIE (deux étoiles) et La Rotonde (doublement étoilé également). Une vraie piste aux étoiles qui le conforte encore et encore à gravir les échelons ! L’énergie ? Le garçon en a à revendre ! La volonté, elle accompagne sa vie.

 

 

« Ici, à Poncin, j’ai vraiment lâché les chevaux ! »

 

A l’été 2008, il quitte la capitale des Gaules pour s’installer à quelques encablures de là, de l’autre côté de la frontière départementale, dans ce territoire de l’Ain, propice aux belles sollicitations professionnelles.

« Je voulais vivre un projet à dimension humaine, confie-t-il. Et de manière sous-entendue, ne plus être un « pion » quelconque dans une structuration même bien huilée mais reprendre les rênes de son destin, en devenant un véritable acteur. Bref, vivre enfin pour sa cuisine ?

Là, se plait-il à commenter « tous nos efforts et nos exigences de qualité sont récompensés par l’obtention d’une étoile au Guide Michelin... ». Mais, la COVID changera bientôt la donne.

Cette fois-ci, Jérôme BUSSET (et son épouse, Isabelle) décident de franchir un autre cap en prenant leur envol définitivement sur leur propre patronyme. Ils investissent le joli village médiéval de Poncin, non loin du vignoble de Cerdon, en reprenant à cœur la destinée de « L’AinTimiste ».

« J’étais enfin libre d’exercer ma passion de la cuisine, souligne-t-il, accomplir vraiment mon rêve de gosse… ».

 

 

 

 

Le cadre est splendide. Chargé d’histoire et de souvenirs : c’est aussi la plus ancienne bâtisse médiévale de l’endroit. Toutefois, l’intérieur est résolument moderne. Mieux pour les regards curieux des convives, la cuisine où excelle le chef Jérôme s’ouvre sur la salle. La terrasse dès que revient le soleil est splendide.

« Ici, j’ai vraiment lâché les chevaux, plaisante le nouvel étoilé Michelin, tout y est ! Le cadre d’exception avec son puits de lumière d’une trentaine de mètres de hauteur, la cave voûtée. Cet établissement me correspond. Il est aussi le reflet de ma cuisine… ».

La clientèle le lui rend bien. Cosmopolite, elle fait une étape logique en provenance de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Italie, du Luxembourg. Sans omettre les Français qui, venant de l’Isère, des deux Savoie et de Lyon, voire de plus loin, en connaissent un rayon sur la gastronomie haute en couleurs et excellente en bouche !

Créative, changée très régulièrement, intuitive, élaborée à partir de produits du sérail, la cuisine de Jérôme BUSSET se déguste avec délectation en se concentrant sur le sens ; envoûtante au palais, régalant le plaisir des yeux. Ici, les volailles de Bresse sont magnifiées par la toque de Joigny. A l’instar des gibiers (en saison), des morilles et des poissons de rivière. Ne parlons pas des desserts !

Côté vins, on se satisfait à laper de petites gorgées de ces excellents Seyssel, vins du Bugey ou ce rosé et effervescent Cerdon qui pétille avec grande fraîcheur en bouche ! Même les truffes sont les bienvenues pour aromatiser une cuisine pleine de surprises agréables.

 

 

En savoir plus :

L’AinTimiste

4 Rue de la Pompe

01450 PONCIN

Tel : 04.74.38.06.66.

Menus de 80 euros à 145 euros.

Ouverture du mardi au samedi.

 

Thierry BRET

 

 


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