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Il est un peu songeur, le président de « Toucy Animations », Christian VIAULT. Limite un tantinet attristé ! Certes, il y a tout d’abord les conditions météorologiques déplorables entre averses et ondées qui ne plaident pas en la faveur de l’organisation d’un évènementiel, conçu en partie à l’extérieur. Et puis, il a toujours au fond de lui un sentiment de nostalgie : « S’il n’y avait eu l’épisode de la COVID-19, on aurait dépassé le cap des cinquante éditions ! ». Ce n’est que partie remise, voyons ! La 48ème Foire exposition artisanale et commerciale de Toucy réserve cependant de belles surprises, côté nouveautés !

 

TOUCY : Il est presque dix heures et peu de personnalités se précipitent vers les barrières, où est accroché l’incontournable ruban tricolore, l’auxiliaire visuel et symbolique de toute inauguration qui se respecte. Serait-ce la faute à la pluie qui s’abat par intermittence avec ses différentes variantes en termes d’intensité depuis la nuit dernière sur le site ? Où cela est-il imputable au fameux « quart d’heure bourguignon » qui équivaut à un retard systématique de tout lancement officiel de cérémonie parce que les acteurs se font un peu désirer ?! Peut-être un peu des deux, voyez-vous !

Exemplarité oblige, le seul qui est présent à l’endroit où sera officiellement déclaré ouvert d’ici quelques minutes le 48ème rendez-vous commercial n’est autre que le président de la structure associative, organisatrice de l’évènement, Christian VIAULT. Un responsable un peu tristounet du fait de la météo peu encourageante qui règne sur la localité de Puisaye ce jeudi 10 octobre…

 

 

 

On prend son temps au Salon des Métiers d’Art

 

Le rejoint quelques minutes plus tard, muni d’un parapluie, le toujours élégant notaire de la place, Me Olivier XIBERRAS. Un petit attroupement se forme de l’autre côté de la rue, autour du major de la gendarmerie. On sent le frémissement poindre ! Quant arrivent avec quelques minutes de retard sur l’horaire initialement prévu les autorités institutionnelles et politiques du cru. Le temps de stationner leurs véhicules, sans doute, et de rejoindre à pied la place des Frères Genet qui accueille l’immense rotonde de 1 700 mètres carrés où sont accueillis les stands des exposants.

Ensuite, c’est l’immuable rituel. Une remontée au pas de charge vers la galerie de l’Ancienne Poste, antre de la céramique contemporaine, avant de rejoindre la salle des fêtes qui reçoit en ses murs l’excellent Salon des Métiers d’Art avec plus d’une vingtaine de professionnels dont certains assurent des démonstrations in situ. Chacun prend le temps de discuter, de se renseigner sur les méthodologies de fabrication, voire pourquoi pas de réserver une pièce de belle facture ou de l’acheter !

 

 

La découpe du ruban : l’instant solennel !

 

Inexorable, la montre tourne. Le président VIAULT, en parfait maître des horloges et soucieux de respecter dans les délais le long cérémonial protocolaire prévu, invite les membres de ce cortège de VIP de l’Yonne et de Puisaye, à rebrousser chemin, en retournant au point de départ de cette visite inaugurale, place des Frères Genet. Micro en main, l’éternel François MILLE, toujours bon pied bon œil et esthète en la matière dans son rôle d’animateur de la manifestation, procède à l’installation de la photo de famille officielle, où tous les élus se prêteront au jeu dans quelques instants de découper le ruban tricolore. Tour à tour, chacun y va de sa technique dans le maniement de la paire de ciseaux, sous les flashs des appareils photographiques ou des prises de vues assurées par des smartphones, de dernière génération.

Débute alors, la visite de chacun des stands professionnels. Ceux de l’extérieur avec les pôles agricoles et automobiles, avant de pénétrer à l’intérieur de la rotonde, revêtu de son impeccable parquet de bois au sol. Très agréable à fouler.

 

 

Quatre jours de découverte à vivre pleinement

 

Dedans, alors que les gouttes se remettent à tomber sur le chapiteau de la rotonde, le cortège s’éclate en de multiples cellules, préférant selon ses composantes tel ou tel univers de visite, passant du pôle immobilier – c’est la première fois que la foire de Toucy accueille l’un des spécialistes de la filière option transaction/négociation avec le groupe « 123 Immobilier » dirigé par Baptiste CHAPUIS – à l’espace piscine. L’amélioration de l’habitat (ameublement, balnéothérapie, bien-être, chauffage, couverture, nettoyage des toitures…) attire les visiteurs à l’identique des produits du terroir et des spécialités culinaires. Il flotte même à certains endroits de suaves odeurs de charcuteries !

Ce sera donc quatre jours de découverte non-stop ou presque pour apprécier chacune des spécificités de ces exposants du cru, tester leurs produits en les dégustant pour ceux qui s’ingurgitent, discuter de la meilleure approche commerciale possible, écouter aussi un mini cycle de conférences (c’est totalement inédit) sur des domaines aussi éclectiques que peuvent l’être l’immobilier, le tourisme, les énergies, la pratique des loisirs.

Cerise sur le gâteau, une tombola avec de jolis lots mis en jeu à gagner donnera un peu de piment à l’ensemble côté suspense ! Une 48ème Foire de Toucy qui sait également se réinventer pour continuer à attirer des chalands provenant, certes de Toucy, mais aussi de la Puisaye-Forterre et de l’Auxerrois. Quand ce n’est pas de plus loin…

 

 

En savoir plus :

48ème Foire exposition artisanale et commerciale de Toucy

Du 10 au 13 octobre 2024, de 10h à 19 heures.

Place des Frères Genet au centre de Toucy,

Entrée libre.

15ème Salon des Métiers d’Art, à la salle des fêtes de Toucy.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elles ont hélas quasi-disparu de nos paysages routiers, de ces axes nationaux (RN6, RN7,...) qui sont désormais départementaux à la numérotation multiple. Je veux parler de ces pimpantes auberges de bord de route qu'affectionnait l'auteur, récemment disparu, Benoit DUTEURTRE. Oui, où sont-elles ces auberges du « Bon Chasseur », du « Relais de la diligence », de « Chez Fifine », et autres  restaurants du « Cheval Blanc », qui par la signalétique d'un chef rondouillard à l'œil gourmand, annonçait gibelotte de lapin, lotte à l'américaine, mets conclus par des crêpes flambées, le plus souvent…

 

VILLEBLEVIN : Victimes des axes autoroutiers, de repas pris à « la va-vite », seul(e) parfois dans l'habitacle routier, certaines ont cependant vaillamment résisté, pour le plus grand plaisir d'une clientèle souvent fidèle. La plus septentrionale de l'Yonne est de celle-ci : « L'Escale 87 », sise à Villeblevin. On la reconnaît à son impeccable façade rougeoyante, faisant penser quelque peu aux couleurs vives de la maison Bocuse, à Collonges-au-Mont d'Or, dans le Rhône.

Voici 35 ans, que les chefs Gilles et Dany nous y accueillent avec sourire et gentillesse. Leur credo : faire plaisir aux convives, une mission grandement accomplie. Gilles est un enfant du très joli village de Gron. Quant à Dany, elle nous vint tout droit du plat pays. A l'heure où nous mettons sous presse numérique, formons le vœu que leur reprise se concrétise dans les jours prochains. Ce serait mérité pour eux et pour nous aussi d'ailleurs !

 

 

Des assiettes goûteuses et colorées…

 

L'auberge fut tardivement référencée au guide Michelin en 2017. Pourquoi pas avant ? Encore un mystère pneumatique ! Le guide indiquait alors que le lieu était une bien chaleureuse auberge au bord de l'ancienne N6, dont l'intérieur coquet se pare de divers objets agrestes et de mobilier rustique. La tradition est de mise dans les assiettes goûteuses, colorées et servies avec le sourire par-dessus le marché : on y passe un moment très agréable. Tout est dit ou presque. En sus, cerise sur le gâteau : une impeccable terrasse donnant sur un joli jardin.

En en poussant la porte la semaine passée, j'y ai retrouvé, non sans une certaine émotion, deux de mes objets préférés de cette déco éminemment personnalisée : la table en bois d'écolier, assortie d'un encrier mais aussi ce cadre d'un menu des années  20 du siècle passé, dans lequel quelques hors d'œuvre précédaient un bar sauce hollandaise, suivi d'un poulet sauté chasseur, précédant gigot d'agneau rôti, puis pâté-croûte. Fermez le ban !

 

 

 

 

Une certaine émission télévisée avec France 3 !

 

En 2024, le kir est proposé avec de bonnes gougères, suivi d'une goûteuse crème de chou-fleur, légume aux ressources infinies : salade, gratin, soupe.....Quant à la tête de veau, en versions diverses, elle a toujours figuré à la carte de l'auberge. En salade - qui aurait mérité un soupçon d'assaisonnement en sus -, c'est délicieux aussi, au travers d'une assiette colorée ! Gilles est un grand fan de la cuisine d'abats, et je me souviens ici, voici quelques années d'une émission TV avec FR3, où j'étais intervenu avec nos célèbres tripiers des marchés icaunais, les sympathiques frangins MAGNONI !

L'ode tripière continua alors avec une fricassée d'agneau à la bourguignonne de belle tenue. J'eus la chance de goûter mes premières noix de Saint-Jacques de la saison. Elles venaient tout droit de Normandie, leur corail en attestant. En sa qualité de cuisinier consciencieux, aimant son métier tout autant que ses clients, notre chef les reçoit, comme il se doit, en coquille et non point en seau additionné d'eau saumurée, comme chez trop de ses « collègues » désormais, hélas…

 

 

Se dépêcher d'y retourner !

 

Un soigné fromage blanc aux herbes pour continuer, avant un dessert praliné.  Longtemps durant, l'un des desserts phare de la maison fut un délicieux gâteau de crêpes à la crème d'orange. Le café est servi avec une petite crème au café, intéressante ces deux nuances de caféine.

C'est comme à regrets, que l'on voit arriver l'heure du départ... Au revoir Dany, au revoir Gilles ! Vous allez nous manquer. Peut-être que l'inverse est-elle  aussi de mise. Car demain dans ces trop rares auberges de bord de route, restera-t-il des valeureux et courageux, à l'instar de Dany et Gilles. On ne peut que le souhaiter, mais…

Bientôt la fin, dépêchons-nous d'y aller, d'y retourner, de se régaler !

 

 

Contact :

 

L'Escale 87

231, lieu-dit le Petit Villeblevin (D606)

89 VILLEBLEVIN

Te : 03.86.66.42.56.

Premier menu à 39 euros

Ouverture du jeudi au dimanche midi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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C’est le dépaysement garanti ! Tant dans l’assiette que dans la salle. Avec en sus, l’hôte de ces lieux, un chef impayable et si accueillant se prénommant Ricardo. C’est un établissement rustique, fleurant bon la campagne et le naturel (chassez-le et il revient au galop !). Il n’est pas si simple à trouver, certes, mais avec un bon GPS, on arrive cependant à bon port et c’est tant mieux. Sougères-en-Puisaye ! Bon, c’est entendu : les urbains n’y vont pas tous les jours. Ils ont tort. Ici, à l’heure du dîner à titre d’exemple, on se régale d’excellentes fondues, largement agrémentées de charcuteries et de gratins crémeux et exquis à redonner l’appétit à un fervent adepte du jeûne !

 

SOUGERES-EN-PUISAYE : Le contraste est saisissant. Sur l’un des murs de pierre de la bâtisse est planté un écran dans sa version XXL. On y voit une starlette de la variété américaine se trémousser un brin dénudé en robe de paillettes en interprétant l’un de ses tubes planétaires. Les paroles s’affichent en lettres jaunes en bas du téléviseur. Eh oui ! C’est l’une des subtilités agréables et inattendues de l’endroit. Après l’heure du repas, vient le temps de chanter à l’aide de ce karaoké, voire de danser et de profiter de la chaleureuse ambiance accentuée avec les lumières bigarrées, dignes d’un night-club !

Sur le mur d’en face, c’est une tête de sanglier, travaillée par le talent minutieux d’un taxidermiste, qui semble avec les effets de l’ombre et de la lumière dodeliner du chef en écoutant la musique disco ! Une paire de skis et des ustensiles utilisés dans les sphères montagnardes accentuent le trait. On s’attendrait presque à voir surgir de nulle part la bande du SPLENDID, dans sa désopilante version des « Bronzés font du ski » - repose en paix Michel BLANC ! – tant le décor est juste et parfait.

« Le Pic Savoyard » ! Un cadre unique, une atmosphère détendue, un personnage emblématique (Ricardo) qui ne pratique pas l’art du chichi dans ses paroles tout en étant très précautionneux dans son accueil à la clientèle et surtout, il y est servi des spécialités inspirées de la montagne à savourer sans modération.

 

 

Le fromage fondu se déguste dans toutes ses variantes

 

D’ailleurs, il y a tellement abondance de mets dans l’assiette que le propriétaire de l’endroit propose à sa clientèle d’emporter le trop plein qui resterait éventuellement dans les plats ! Le geste, élégant, est suffisamment rare pour être mentionné !

Puisque la saison automnale débute, quoi de plus sympathique que de se faire une bonne fondue entre amis, en couple, avec sa progéniture et pourquoi pas en solo du côté de ce restaurant pittoresque de la Puisaye !

Bien sûr, toutes les spécialités savoyardes figurent à la carte car ici, il n’y a point de menus. Vous souhaitez goûter du Reblochon et sa garniture de pommes de terre, c’est possible ! Une raclette à la mode traditionnelle avec l’appareillage chauffant qui permet d’étaler de larges tranches de fromage fondu dans l’assiette, c’est préparé aux petits oignons ! La fondue dans sa conception bourguignonne du terme, à base de viande, également ! Mais, là, où il est nécessaire d’arriver quasi à jeun (éviter la grosse collation du déjeuner !) pour mieux se concentrer sur le plat « vedette » de la soirée, annoncé sur la carte, c’est bien naturellement la fondue de fromages !

 

 

 

Ah, la farandole de gratins dont celui aux truffes !

 

Une fondue aux quatre fromages que Ricardo fait venir directement de Savoie. Une pure merveille de goût et d’onctuosité ! Tout cela est préparé avec une base de vin blanc, sans doute de l’apremont – il se marie très bien avec ce plat – ou de Chignin. Dans la dégustation de la fondue savoyarde, il y a des codes à respecter. D’abord, la présence d’un pain rassis et à la fermeté assumée ! C’est le cas ici dans la panière abondamment garnie – « s’il n’y en a pas assez, pas de problème, on en ramène, précise en souriant Ricardo ! – avec ce pain de campagne fait à point. Ensuite, il y a la présence de la charcuterie. A la vue du plateau, on ne manquera pas de s’interroger : mais, il y en a pour combien de convives ?!

De la charcuterie ? Que nenni ! Des charcuteries comme il est indiqué sur la carte ! De belles tranches de jambon sec, jambon blanc, de coppa, de rosette, de saucisson, accompagnées de cornichons et oignons blancs : là aussi, la règle est la même que pour le pain, quand il n’y en a plus, il y en a encore, afin de se sustenter convenablement, foi de montagnard ! Le repas présenté sur la table est déjà gargantuesque, il va virer au pantagruélique ! De là, à faire une « overdose » de fondue, on n’ira pas jusque-là !

Une généreuse salade, avec en sus des tranches de tomates, arrive sur la table. Le récipient est plutôt grand ; les feuilles de laitue et de scarole ne se battent en duel au fond du saladier ! Mais, le sublime reste encore à venir ! Ce sont les gratins. Au nombre de trois, servis dans des ramequins de terre cuite, ils offrent une palette succulente de ce qui se fait de mieux dans le landerneau en gratin de légumes, en gratin d’inspiration made in Savoie (cela ressemble à un gratin dauphinois gagnant en onctuosité) et surtout, le saint des saints à damner, le gratin de légumes aux truffes ! Le simple fait de remuer la cuiller dans le récipient avant de prendre sa part fait exhumer les suaves fragrances de ce champignon mythique si odorant et tellement délicieux. Ricardo ne pratique pas l’art de la demi-mesure dans sa recette. Son gratin est largement garni du fameux ingrédient ! A consommer sans aucune modération, même s’il faut lécher le plat afin de le rendre vierge !

C’est bon, rudement bon et goûteux avec ça ! « C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans fin ! » comme l’a affirmé, ANEMONE, dans sa réplique du « Père Noël est une ordure » ! Le SPLENDID, encore et toujours ! Surtout quand on évoque la montagne et ses recettes de cuisine si gourmandes. Et au « Pic Savoyard », après un si bon moment vécu aux confins de la Puisaye, ne serait-ce pas, « quand te reverrai-je pays merveilleux ?! »….

 

 

En savoir plus :

Les - : pas grand-chose à redire sur cet établissement d’un point de vue négatif. A l’exception, et encore, du stationnement devant l’établissement un peu trop restreint en nombre de places. Il existe la place de l’église à quelques centaines de mètres de là !

Les + : une atmosphère décalée, un propriétaire des plus volubiles et sympa, un rapport qualité/prix très correct (31 euros la formule fondue pour deux personnes), la présence d’un nappage sur la table et la possibilité de repartir chez soi avec le reliquat de gratin que l’on aurait laissé au fond du récipient !

Contact :

Le Pic Savoyard

17/11 Départementale 73

89520 SOUGERES-EN-PUISAYE

Tel : 06.51.71.93.34.

Ouverture le vendredi soir, samedi midi et soir, dimanche midi et soir

Service à partir de 19 heures jusqu’à 23 heures

Réservation préférable

 

Thierry BRET

 


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Très motivée, la cheffe de l’Avallonnais derrière les fourneaux ! La gérante du « Vaudésir Aux Hirondelles » n’a pas boudé son plaisir ce jeudi après-midi pour prendre part aux côtés des apprentis du lycée hôtelier Vauban à Auxerre aux préparatifs du menu qui sera dégusté quelques heures plus tard dans le cadre de l’opération culinaire, « Grand Repas 89 ».

 

AUXERRE : Concentrée, la cheffe icaunaise, marraine du « Grand Repas 89 », Cécile RIOTTE ! Elle met la main à la pâte (ou plutôt au fourneau !), en donnant un ultime coup de collier à quelques heures de la dégustation du menu qu’elle a spécialement concocté pour cette quatrième édition proposée sur notre territoire ! Aux côtés des apprentis du lycée des métiers hôteliers de Vauban, la toque du « Vaudésir Aux Hirondelles » s’active en cuisine sous le regard admiratif de Michèle CROUZET, ancienne parlementaire aux commandes de ce challenge ayant pour objectif de promouvoir l’art du bien mangé et de la gastronomie auprès de nos concitoyens ! Le patron des cuisines de l’établissement auxerrois n’est pas très loin : François HENNARD veille au grain également auprès de ses jeunes pousses, ravies de prendre part à cette belle aventure culinaire.

 

 

« Les élèves ont beaucoup travaillé ! Ils ont lu et relu les fiches techniques de la recette, explique la cheffe de l’Avallonnais, tout se passe bien ! ».

Satisfaite, Cécile est heureuse d’être là ! « Tout le monde s’implique, les jeunes, les professeurs, les chefs ! Je suis hyper contente du résultat ! ». Une belle manière de valoriser le terroir, à la sauce gastronomique !

 

Thierry BRET

 


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C’est la résultante d’une simple promenade sur une plage. Un appareil photographique, d’abord posé en bandoulière sur l’épaule. Puis, il atterrit dans les mains de l’artiste, en action, afin de réaliser des clichés de toute beauté virant à l’esthétisme le plus abouti. Des couleurs vives, si chaudes, mystérieuses et attirantes. Nous situant presque aux confins du surnaturel. Pourtant, ce sont les rochers de la bande sableuse de Port-Bou, station balnéaire située à quelques encablures de l’enivrante terre ibérique, qui sont devenus une incroyable source d’inspiration pour la créative Liliane PECHENOT !

 

AUXERRE : D’abord, il y eut le ciel. Et sa manière, bien à elle, de rendre grâce artistiquement à la voûte azuréenne et à l’air, si invisible mais si présent qui y joue un rôle prépondérant. Puis, ce fut au tour de l’eau. Un élément naturel à l’extraordinaire limpidité qui lui procura d’immenses sensations créatives, couchées sur le tirage papier. Manquait-il donc dans ce registre culturel quasi métaphysique les deux autres éléments légitimes à cette quadrature du cercle ?! La terre et le feu ?

En choisissant comme support nourricier de sa nouvelle exposition, joliment baptisée « CouleurS RupestreS » à voir cette semaine encore à l’espace « Mouv’Art », les minéraux, on peut dire que la photographe Liliane PECHENOT s’est presque exécutée à respecter les fameux codes référentiels de ces quatre éléments, connus de chacun ! Les minéraux pouvant largement s’accommoder à la terre, effectivement….

 

 

Des fragments de rochers donnant naissance à des peintures rupestres…

 

D’une simple promenade sur une plage sablonneuse de la petite localité de Port-Bou (terminus, tout le monde descend avant de passer la frontière menant à la fière Espagne !), la jeune femme est revenue chargée d’images et de prises de vue, lui ayant permis une fois les tirages sur toile réalisés de proposer cette nouvelle illustration de sa créativité si féconde. D’ordinaires rochers. Balayés par les vents et subissant les assauts des embruns, dès que la mer est démontée ! Oui, mais ce sont d’éternels témoins géologiques de la création de cette planète Terre, si malmenée par la bêtise des hommes, aujourd’hui ! Alors, les immortaliser sur des photos peut réserver bien des surprises !

La palette des couleurs est sublime. Des ocres, des verts, des bleus, des jaunes, du noir. Digne des peintures rupestres, habillant les grottes de la préhistoire ! Un magma de formes abstraites, où l’imaginaire peut longuement vagabonder avant de trouver une silhouette, une présence, un objet, un message ?

 

 

Un instantané de la naissance de l’univers ?

 

Bien sûr, le travail réalisé par l’artiste de l’Yonne a été agrandi. Ce qui permet de mettre en valeur ces formes et ces couleurs aux contours extraordinaires. Du très grand format, obtenu à l’aide de la macrophotographie. Du très beau travail, aussi, au plan strictement esthétique.

Mais, cela n’est pas une surprise, au vu du pédigrée de l’artiste. Elle qui affectionne tant la gamme chromatique et sa diversité à l’infinie, elle nous a gâtés avec la présentation de ces tirages qui ressembleraient presque à la naissance de l’univers et de notre galaxie en mode géologique. Un monde nouveau, en somme ? Non ! Simplement celui de Liliane PECHENOT dont les œuvres et le travail se bonifient d’exposition en exposition. Et là, c’est sûr, c’est un grand cru !

 

 

En savoir plus :

Exposition « CouleurS RupestreS » de Liliane PECHENOT

Espace « MOUV’ART » à Auxerre

Ouvert tous les jours jusqu’au dimanche 29 septembre de 14h30 à 18h30.

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 


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