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Force est de reconnaître qu'il demeure peu de maisons culinaires historiques dans notre belle Bourgogne. Parfois, tel « L'Hôtel de Paris » à Sens, elles finissent tout simplement rasées. « Chez Camille » à Arnay-le-Duc (Côte d'Or) est de celles-ci. Elle traversa les époques, les crises, les guerres,  résista à l'exode des automobilistes vers la jeune autoroute A6 des années 1960. Accrochez vos ceintures qui n'existaient point à l'époque ! Marche arrière toute avec notre Peugeot 201, star naissante des années 30. Mais quelques années avant, ce fut le chemin de fer à vapeur qui nous amena ici, puisque la ligne de Beaune à Arnay-le-Duc fut ouverte à la fin du XIXe siècle.

 

ARNAY-LE-DUC : Quelques années plus tard, un épicier ambitieux, prénommé Camille ouvrit en ses lieux une cave-épicerie, avec sa jolie épouse.  Tous deux ne songeaient sûrement pas que leurs photos respectives trôneraient dans le hall d'entrée de la maison quelques 125 années plus tard !

C'est au tout début des années 30, que l'on retrouve l'établissement dans la Bible de l'époque : le Michelin. « Chez Camille » s'est transformé en hôtel-restaurant. A la fin de la terrible grande guerre, naissent les années folles, et l'essor du tourisme automobile. Traversée par la RN6, Arnay-le-Duc compte  alors nombre d'établissements fermés désormais. Seuls demeurent les calicots : « Chez Henri », cuisine soignée,  chambre à 140 francs.
Michelin nous indique alors que « Chez Camille » est un établissement sans confort moderne, mais où l'on peut déjeuner ou dîner, et éventuellement coucher. Il y est indiqué treize chambres, et présence d'eau courante froide !



Déjà la course aux étoiles…



Après la Seconde Guerre mondiale, la vie reprend tant bien que mal en France. Le  Michelin reparaît sommairement en 1945 et distribue à nouveau ses étoiles convoitées, au fur et à mesure de l'amenuisement des restrictions. En 1951, le chef LAROMANIE est étoilé pour sa cuisine « Chez Camille ». L'on s'y régale alors de jambon à la crème,  de truite à la chambrette, et autres quiches morvandelles, le tout arrosé d'aligoté et de beaujolais. La maison, quant à elle, s'est un peu modernisée : chauffage central, garage payant, mais l'eau courante y est toujours désespérément froide. Son étoile culinaire accompagnera le chef durant une vingtaine d'années.  L'un de ses apprentis est un bon « p'tit gars », il s'appelle Armand POINSOT (retenez son nom !).
Au début des années 80, le jeune Armand et son épouse Monique rachetèrent l'établissement. Ils le modernisent quelque peu, avec l'apparition de salles de bains avec WC privés. Le Michelin mentionne un « bel aménagement intérieur ».

La maison poursuit sa marche en avant. En 1988, à l'instar de son maître d'apprentissage, le chef Armand est étoilé pour sa crème de grenouille aux perles du Japon, la fondue d'escargot aux choux de Bruxelles, ainsi que la fricassée de chapon fermier archiduc arrosés de Pinot et Montagny. Les souriantes serveuses y officient en robe ! La maison demeura étoilée quelques années durant et ce couple entreprenant se partagea entre Arnay-le-Duc et Suresnes où ils avaient une table réputée «  Les Jardins de Camille » avec une vue imprenable sur la capitale. L'année d'après, celle du bicentenaire de la Révolution,  leur fille Joy-Astrid naît.

 

 

 

De l’eau chaude qui s’écoule à profusion !

 

 

Nous voici en 2024. Quelques trente-cinq années plus tard, en train de béquiller nos motos, par un soir d'hiver, devant l'établissement. Ne faut-il pas en avoir un petit coup dans le bol pour faire de la moto en février ?! Je reconnais ne pas avoir,  en la matière,  de réponse précise !  L'étape nocturne est, en tous cas la bienvenue ! Sitôt entrés,  nous sommes comme saisis, par ces photos dans le hall d'entrée, de toutes ces personnes, parfois disparues, qui ont marqué l'histoire séculaire de cette maison. Bienvenue « Chez Camille » !

L'établissement est désormais dirigé par la cheffe Joy-Astrid et son mari, le chef Alexis, ancien restaurateur parisien et roi reconnu du pâté-croûte ! Les chambres y sont au goût du jour, et pur délice, l'eau chaude y coule à profusion ! Nous ne sommes plus sous la Troisième République en 1934 !
Le salon est accueillant pour l'apéritif, avant de s'attabler dans cette jolie salle surmontée d'une lumineuse verrière. Comme un marqueur de la maison, la version beaunoise du pâté-croûte accompagne notre verre.

En salle, le service est supervisé par M. PINO, jeune pro souriant et un rien caustique. L'œil à tout, il est à son affaire, lorsque l'on ouvre la carte des vins, qui contient, de petites pépites à prix raisonnables ! Les tables sont nappées,  et l'élégance cuivrée accompagne notre repas. Le premier menu servi à 38 euros est un modèle du genre. Il existe aussi une formule-déjeuner proposée à 25 euros de mémoire. En entrée,  je choisis la morue de Miguel (prénom d'un apprenti de la maison aux origines lusitaniennes). Ce marbré est aussi surprenant que délicieux, relevé par ce condiment gambas, citron, gingembre. Rien ne domine et tout y est équilibré. C'est fort bon.

 

 

Un dessert inspiré par le maître ESCOFFIER !

 

Ensuite, c'est un plat terre/mer qui nous attend : pigeon rôti et laqué, son voile et ses Saint-Jacques, jus rôti au romarin et whisky flambé. Le volatile est de belle provenance, celle de Patrick SANCHEZ, ancien cuisinier réputé des « Terrasses de Corton », sises à Ladoix-Serrigny, proche de Beaune (un Bib gourmand à l'époque). Reconversion réussie pour ce chef ! Le plat est délicieux, même si, pareil mets pourrait se suffire à lui  tout seul, du fait de l'excellence de sa chair. Les sauces excellentes sont servies avec des cassolettes en cuivre : la classe.

Quant au pain, il est à l'unisson de ce délicieux repas, servi avec attention et gentillesse. Et pour terminer, c'est la fameuse crêpe Suzette, flambée au Grand-Marnier (à table et non en cuisine : c'est beaucoup plus joli !), beurre Suzette aux agrumes et son sorbet : un pur délice, injustement disparu de nombre de tables, et que l'on applaudit des deux mains !

Un dessert créé par le grand chef Auguste ESCOFFIER à la fin du XIXe siècle,  excusez du peu !

 

 

 

Une maison toujours boudée, à tort, par le Michelin…

 

 

La cheffe Joy arrive alors, histoire de tailler une petite bavette. Du dynamisme à revendre, elle nous explique avec drôlerie, avoir transformé deux à trois jours durant, leur établissement en routier improvisé,  durant le blocage agricole de février dernier ! Cette championne  2022 des œufs en meurette les propose à sa table chaque jeudi : qu'on se le dise !

Elle non plus n'arrive pas à comprendre pourquoi leur maison n'est plus référencée au Michelin. C'est aussi injuste qu'incompréhensible. Antan, le Michelin était légitimement fier de mentionner « ses » maisons de longue date. Il semble que cela ne soit plus le cas. Notre incompréhension va grandissante face à de tels changements de valeurs, de celui qui fut très longtemps, la Bible de la cuisine française,  enviée et respectée.

Après une nuit très bonne, rien de tel qu'un bon petit déjeuner. C'est le cas ici. Il est 9h15, nos selles sont un brin humides, alors retrouvons vite  « notre » RN6. Merci « Camille », c'est promis,  nous reviendrons ! 

 

 

 

En savoir plus

 

Les - : c'est joli l'éclairage de la table avec des bougies, mais c'est une autre paire de manches pour lire pleinement la carte des vins ! Heureusement que M. PINO est là !

Les + : la gentillesse et l’élégance des lieux.

 

Contact :

 

« Chez Camille »

1, Place Edouard Herriot

21230 ARNAY-LE-DUC

Tel : 03.80.90.01.86.

Fermé dimanche soir et lundi. Stationnement devant l'établissement. 

Gauthier PAJONA

 


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La cause, tout d’abord. Elle est noble et belle. La recherche en faveur de la cancérologie pédiatrique, via la structure associative, « Enfants Cancer Santé ». L’objectif, ensuite. Un rendez-vous destiné à accueillir les gourmands. Celles et ceux qui ne se contentent pas de déguster quelques morceaux de chocolat de temps à autre. Non, le Salon du Chocolat, concocté par le Lions Club de Sens, s’adresse aux férus, aux amateurs, aux adeptes de la fève de cacao, déclinable sous ses diverses variantes, amères, lactées et sucrées !

 

SENS : Il y a la représentation féérique de cloches. Splendides, sublimes, sans doute savoureuses. Mais, pour le savoir, il faudrait y goûter ! Des pièces faites de chocolat, pesant environ 5 kg. Elles seront mises en jeu lors d’une tombola. Elles sont l’œuvre d’un ancien professionnel de la chocolaterie. Michel BLANCHOT. Une figure, un personnage. Lui-même membre d’un club service, le Lions Club de Sens, depuis tant d’années.

L’ex-artisan, aujourd’hui à la retraite, est le promoteur du fameux salon de Sens. Un évènementiel qui existe depuis 1996 et que Michel a repris à son compte, côté organisation de l’action sociale, depuis 2013. A croire que les Sénonaises et les Sénonais attendent avec impatience le jour J de l’animation. Ce sont en effet près de 1 800 visiteurs qui se déplacent chaque année pour profiter de ses stands. Un salon dont l’entrée se veut payante : un débours de 2,50 euros seulement.

 

 

Parrainé par des personnalités du milieu de la chocolaterie ou de la gastronomie, le rendez-vous artistique et gourmand accueilli à la salle des fêtes de Sens recevra en son sein la visite de Dominique ANRACT, président national des boulangers pâtissiers de France. Un grand millésime donc pour une noble et belle cause. De quoi en rester totalement « chocolat » !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Intense. Eclectique. Riche. Afin de satisfaire tous les goûts, que l’on soit petit ou grand, parmi les visiteurs ! La troisième édition de la « Family’Week », concept évènementiel familial concocté par l’Agence de développement touristique Yonne Tourisme, s’annonce plus que prometteuse à la Grange de Beauvais les 23 et 24 mars. Entre immersion musicale, spectacle circassien, référence historique à nos ancêtres Gaulois et aux Jeux Olympiques modernes, le cocktail se veut déjà savoureux sur le papier. Il le sera d’autant plus au gré de la trentaine d’ateliers opérationnels durant ces 48 heures de fête…

 

VENOUSE : Ma foi, c’est vrai ! Comme il est stipulé par le pied adresse de la page Facebook du fameux évènement annuel, celui qui nous revient au printemps depuis trois saisons déjà. La « Family’Week » : c’est vraiment la récrée préférée des jeunes et des moins jeunes dans l’Yonne ! Une récrée qui s’apparente à une salvatrice bouffée d’oxygène dans le paysage ambiant. Histoire de renouer avec les fêtes champêtres d’autrefois. Avec la présence d’artistes, d’artisans, de saltimbanques et d’animaux…, de bons produits à goûter, aussi !

Cela fleure bon la campagne. Mais, aussi, cette atmosphère envoûtante et empathique qui se dégage des murs de la Grange de Beauvais. Un site cistercien revisité à force de labeur par des bénévoles valeureux pour en faire le lieu touristique et culturel que l’on sait !

Alors, quoi de plus naturel en somme que l’Agence de développement touristique de notre territoire et ses partenaires institutionnels/économiques choisissent ce haut lieu patrimonial pour y accueillir désormais un tel évènement. Une fête de famille, où parents et leur progéniture, y vivraient des instants de joie intense au contact d’animaux, de magiciens, de clowns, de poètes, de musiciens, de comédiens. C’est cela l’esprit de la « Family’Week ». Un grand week-end qui est créé de toute pièce pour que les têtes blondes (et brunes d’ailleurs !) s’immergent dans  un univers où tout semble féérie et découverte. C’est sûr ! Les parents signent de suite pour une telle initiative. Elle a donc le mérite de se déployer depuis trois saisons dans l’Yonne.

 

 

La Gaule, le cirque et les Jeux olympiques comme fil conducteur…

 

La future édition – elle sera accueillie les 23 et 24 mars prochains – mérite le déplacement. Si l’invité d’honneur de cette double session journalière sera le MuséoParc Alésia – le site touristique de Côte d’Or localisé à Alise-Sainte-Reine a rouvert ses portes depuis peu tout en célébrant son dixième anniversaire -, le fil d’Ariane de ce programme 2024 sera bien naturellement les Jeux Olympiques de Paris. Une corrélation logique entre les deux références culturelles puisque le MuséoParc fera la part belle à l’évènement sportif planétaire cette année en accueillant moult expositions et conférences autour des Jeux antiques. Les valeurs de l’olympisme et du « paralympisme » seront mises à l’honneur autour de l’excellence, l’amitié et le respect. Des mots qui résonnent fort dans la charte olympique.

Ce ne sera pas tout. Le cirque sera à l’honneur. N’était-il pas encensé du temps des Romains dans ces fameux combats épiques entre gladiateurs et animaux, qui firent la renommée et la gloire des plus grands champions à la Spartacus ? Là, ce sera plus subtil dans sa déclinaison. Avec l’excellente troupe de jongleurs, de clowns, d’acrobates, d’équilibristes du Cirque STAR, un pur produit circassien made in Yonne que l’on ne présente plus, et d’une rare qualité visuelle et onirique. Une représentation « Le Duo tant bas » qui ne manquera ni d’humour ni de dynamique visuelle sera proposée le samedi 23 mars à 18h30.

 

 

 

Une immersion dans le monde de l’opéra…

 

Autre nouveauté : la présence immersive dans le monde de l’opéra. « Les amours de Sganarelle », autour du célèbre personnage imaginé par MOLIERE, est un spectacle musical destiné aux plus jeunes (à partir de huit ans) au décor soigné sous le sceau de la comédie. Trois représentations d’une cinquantaine de minutes ponctueront le rythme de la journée de samedi.

Ce sera sans compter la trentaine de stands déclinant de multiples activités artistiques, culturelles, sportives, ludiques qui seront à vivre en famille dans  un esprit bon enfant. Sans omettre les nombreuses surprises qui viendront compléter ce déroulé des plus alléchants ! Quant à l’animation, elle sera assurée par le comédien Thomas VOLATIER.

 

 

En savoir plus :

La Family’Week du 23 et 24 mars 2024

A la Grange de Beauvais à Venouse.

Samedi 23 mars de 10h à 20h avec spectacle à 18h30 ;

Dimanche 24 mars de 10h à 18h.

Trentaine d’ateliers démonstratifs, proposés par les partenaires du réseau Famil’Yonne.

Restauration sur place avec produits du terroir et food-trucks

Tarif : gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, 5 euros par adulte.

Programme complet sur le site www.tourisme-yonne.com

Page Facebook La Family’Week.

 

Thierry BRET

 


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Chaque année, les visiteurs du Salon de l’agriculture participent à leur manière à un « tour de France », celui des produits du terroir. Avec pour seuls cols au programme, ceux des vins et bières à déguster ! Une balade au fil des régions qui ne se limite pas à l’élément liquide, à en juger par la diversité d’acteurs icaunais, venus présenter l’excellence de leurs produits et leur savoir-faire…   

 

PARIS : En ce premier jour, les allées du hall 3 affichent déjà complet, quelques heures à peine après l’ouverture du Salon au public. Une ambiance bon enfant, bien loin des violences de la matinée et du climat quasi insurrectionnel ayant accompagné la visite présidentielle dans le hall voisin, dédié à l’élevage, devenu un temps forteresse inaccessible et interdite aux visiteurs. Ici, la fête et la convivialité sont au programme, rythmées par quelques « chorales » improvisées qui, faute de justesse dans le chant, ont le mérite d’être entendues de loin ! Les stands de l’espace Bourgogne-Franche-Comté sont encore légion cette année, parmi lesquels plusieurs représentants icaunais venus faire découvrir les trésors gustatifs du terroir départemental…

Plus de cinq ans déjà que Coralie et Sébastien FOUQUET se sont lancés dans l’aventure de la vente directe de glaces artisanales fabriquées avec le lait de l’exploitation familiale. Un choix dicté par le besoin de se diversifier face à des prix du lait peu rémunérateurs : « c’est quand même l’une des rares professions où l’on ne fixe pas soi-même le prix sur la facture ! ». Une activité synonyme de travail supplémentaire mais, précise Sébastien, le jeu en valait la chandelle : « c’était le bon moment pour cela et de toute façon, dans la vie, il ne faut jamais attendre, ni compter sur les autres… ». Une philosophie payante rajoute Coralie : « on a fait des glaces pour valoriser le lait de la ferme et nous sortir un peu la tête de l’eau… ». Des glaces et sorbets confectionnés avec du lait bio, que les premiers visiteurs de la matinée semblent déjà bien apprécier. L’occasion pour les plus gourmands d’emporter avec eux un « petit bout » de Puisaye et leur donner pourquoi pas, l’envie d’un premier séjour, sur les pas de Colette…

 

Du nucléaire à la production maraîchère, il n’y a qu’un pas…

 

A quelques pas de là, mais dans un tout autre registre, le stand de « La Jovinienne », une conserverie artisanale de fruits et légumes basée à Saint-Julien-du-Sault, créée par Maxence LORENCKI et Hugo FREDERICH. Deux néo-ruraux qui ont fait le choix de privilégier l’art de vivre aux lumières de la capitale : « en fait on voulait quitter Paris et l’on a profité d’un déménagement collectif avec d’autres amis, pour s’installer près de Joigny, qui est en « plein boum » ». Un compliment ne pouvant que ravir un certain Nicolas SORET… ! Une reconversion pour le moins inattendue, quand on sait que l’un était ingénieur dans le nucléaire et le second, ingénieur de recherche au Centre National des Arts et Métiers. C’est leur première participation au Salon et l’occasion d’expliquer aux visiteurs, dégustations à l’appui, ce que peut-être une production artisanale à dimension humaine : « nous nous engageons notamment à ce que 70 % des fruits et légumes utilisés, proviennent d’exploitations situées à moins de 70 kilomètres de notre atelier… ». Tartinades, confitures, plats préparés, sauces et condiments… Le menu est éclectique et sera sans nul doute apprécié des amateurs.

 

 

 

 

L’Yonne, « l’autre » pays de la bière ? C’est à croire, à en juger par les produits de belle facture présentés par plusieurs micro-brasseurs icaunais. Pour eux aussi, l’aventure résulte d’une reconversion : native de Romilly-sur-Seine, Aurélie était bibliothécaire et son compagnon Dimitri, auxerrois d’origine, monteur vidéo de profession, alors rien de plus normal que de s’installer à mi-chemin, à Sormery, aux limites de l’Yonne et de l’Aube ! « On voulait être en forêt et à ce titre, la commune nous convenait parfaitement ! ». (Rires) Un peu plus de cinq ans d’activité au compteur, pour une production annuelle de 500 hl faisant la part belle aux produits locaux : céréales du groupe Soufflet, maraîcher de Ligny-le-Châtel, miel de Pont-sur-Yonne, pain bio d’Aigremont…, autant de bières artisanales d’exception proposées favorisant le circuit court. Et toujours de nouveaux projets pour étoffer une carte déjà multiforme, comme ces bières à venir aux pleurotes et à la rhubarbe. Déjà beaucoup de monde sur le stand en ce premier jour d’ouverture au public, mais Aurélie se veut prudente : « on sait bien, comme disent les agriculteurs, que c’est à la fin qu’on compte les bouses ! ». (Rires)

 

 

Très chers acteurs qui gravitent autour de la sphère agricole

 

Fortes de leur expérience dans le monde viticole, Karine ABALTI et Odile VAN DERMOERE se sont elles aussi lancé dans l’univers de la brassiculture, avec pour spécificité, des bières artisanales au moût de raisins. Des « bières de vigne » concoctées à partir de moûts de chardonnay ou pinot noir en provenance des vignobles chablisiens et d’Irancy. Pour leur seconde participation, les deux associées de « La Vaugermaine », resteront toute la semaine à Paris, auréolées de la médaille d’or qu’elles viennent de décrocher pour leur bière éponyme au récent concours d’Avignon : « l’an passé, nous n’étions venues que pour trois jours et le lundi en repartant, on avait les « boules », il y a une telle ambiance ici ! ». C’est un axiome bien connu des amateurs éclairés : bière et fromage font mariage heureux ! Pour preuve le stand voisin où officie Valentin FERNANDEZ, de la Ferme du Val d’Auré à Bouilly, derrière sa pyramide de tommes, soumaintrain et autres saint-florentin fermiers. L’occasion de faire connaître à un public citadin des fromages d’exception encore trop méconnus du plus grand nombre, tout en affichant une positivité dans le propos, inhabituelle par les temps qui courent : « c’est vrai, la période n’est pas évidente, le métier agricole non plus, mais il faut reconnaître que l’on fait ça aussi parce que c’est ce qui nous plaît. Nous sommes là pour montrer que l’on peut passer un bon moment et les gens en ont bien besoin, qu’ils soient agriculteurs ou pas… ». Le jeune producteur laitier se refuse à considérer la grande distribution comme seule responsable du malaise agricole : « on incrimine les grandes surfaces, mais je ne pense pas que tout soit de leur faute, le problème est plus profond que cela… ». Citant notamment de multiples acteurs gravitant autour de la sphère agricole, « qui ne servent pas toujours à quelque chose et nous coûtent très cher… ».

 

 

Vézelay, Guédelon, on ne connaît pas !

 

Un fumet des plus tentants s’échappe du « Bar à escargots », déjà pris d’assaut à l’heure de l’apéro. Le stand de Dominique ROUYER, héliculteur à Armeau rencontre une nouvelle fois le succès escompté et il faut jouer des coudes pour espérer déguster ce qui reste encore l’un des symboles de la gastronomie bourguignonne. De quoi pour le maître des lieux et avec la complicité du regretté Henri VINCENOT se forger un destin de « Pape des escargots » !

Si l’Yonne n’est pas un département chevrier de référence, quelques belles pépites sont à découvrir, à l’image des fromages de Claire GENET, présente pour la troisième fois consécutive Porte de Versailles sur son stand aux couleurs de la « Ferme d’Ultéria ». Pas toujours facile de combiner avec les contraintes de l’exploitation, alors que la saison des naissances bat son plein et le séjour sera écourté d’autant, quatre jours seulement. « Je me suis arrêtée là car j’adore les fromages de chèvre, mais non, désolée, je ne suis jamais allée dans l’Yonne, je ne connais pas du tout ce département…». Catherine, 71 printemps, est venue de l’Oise et confesse dans un sourire ses lacunes : Vézelay ? Guédelon ? « Jamais entendu parler ! ». Si l’Yonne a encore du pain sur la planche pour améliorer auprès de certains sa notoriété, nul doute que les producteurs présents au SIA y contribuent chaque année un peu plus. Une présence qui mériterait presque d’être reconnue « d’intérêt public » !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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J'ai connu le sympathique chef Sylvain GAUTHIER à la fin du siècle dernier, grâce au guide « Petitrenaud des bonnes maisons ». Mon pote Jean-Luc avait eu le nez creux ! L’étape était heureuse, en s'arrêtant dans cette petite auberge de bord de route. Antan, Sylvain était établi à Sainte-Magnance, à la pointe sud du département.  Cette petite auberge sentait bon les tomettes au sol, les tables cirées ainsi que le feu de cheminée. Qu'il était bon de s’y retrouver après une ballade moto un brin humide ! Et comme l'on y mangeait bien !

 

AVALLON : Voici longtemps que le chef souhaitait s'implanter dans cette sous-préfecture. C'est chose faite depuis une dizaine d'années. Bien sûr que c'est lumineux. C’est sûrement plus fonctionnel, mais bon, l'était bien chouette cette petite auberge au bord de la RN6, tenue un siècle durant par la famille de ce bon cuisinier.

A Avallon, « Les Cordois Autrement » - seule adresse mentionnée au Michelin, si pingre désormais avec nos tables icaunaises - se localise dans le quartier historique : tour de l'horloge, grenier à sel, collégiale Saint-Lazare. Une jolie bourgade.

 

Les escargots ont la cote dans la maison

 

La salle y est tout en longueur. On s'installe plutôt confortablement, en attendant la petite terrasse des beaux jours. Une carte courte et précise, dans laquelle les mets sont cuisinés maison. Sylvain est un honnête pro. Il ne triche pas. Ce chef, aussi discret que bien élevé, m'évoqua, un rien interloqué, lors de notre déjeuner, le repas récent d'un entrepreneur local - dont l'ouverture est imminente - venu non point pour se régaler d'œufs en meurette, mais plutôt pour débaucher son second de cuisine. Rien d'élégant en la matière !

Les escargots ont toujours eu droit de cité sur la carte. Mais avec des variations culinaires. Là, tel un coq en pâte, ce sont nos gastéropodes qui s'y nichent, agréablement rejoint par un mélange d'ail et persil, harmonieux et point trop gras. Le pain pour saucer est bon. A la carte des vins, le Saint-Véran est moins cher que le Chablis, passons. Quant aux œufs en meurette, le cliché au jaune coulant se suffit à lui-même !

 

 

Une recette de saumon à la saucisse de Morteau qui fait mouche !


En plat, j'aurai volontiers pris des rognons de veau. Les abats, c'est bon ! Et aussi bon marché. D'après un récent article du « Figaro », ils redeviendraient à la mode. Réjouissons-nous-en ! Mais, figure toujours sur la carte, un vieux plat créé par Sylvain qu'il ne peut enlever : l'escalope de saumon à la saucisse de Morteau, crème de cancoillotte et étuvée de choux. Je n'affectionne guère le saumon, produit par trop galvaudé, mais ce plat est fort agréable et bien équilibré. L'alliance chair poissonnière et saucisse fumée fonctionne à souhait, suavement nappée par une onctueuse cancoillotte franc-comtoise, au faible taux de matières grasses ! En accompagnement, choux et d’impeccables pommes dauphine complètent cette bonne assiette, symbole d'une cuisine simple, bonne car bien exécutée ! CQFD !

 

 

 

En dessert, la crème brûlée à base de chicorée est copieuse. La tarte tatin, aussi, est délicieuse, avec une belle alliance de pommes un rien compotées.
Il est temps de repartir, réchauffés après cette bonne halte gourmande. Cette promenade motarde hivernale nous fit apercevoir les collines morvandelles enneigées, entre Autun et Arleuf, là où il y a un bistrot rigolo, « Le Cornemuse », ouvert du mercredi au dimanche. Merci chef et à bientôt !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : rien à signaler pour aujourd'hui !

Les + : l'équipe mauricienne au service est aussi rigolote que souriante.

 

 

Contact :

 

Les Cordois Autrement

15 Rue Bocquillot

89200 AVALLON

Tel : 03.86.33.11.79.

Fermé mardi et mercredi.

Première formule à 23 euros.

Environ 35 euros à la carte pour une formule entrée/plat.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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