Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Portées par la Communauté d’agglomérations, en étroite osmose avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, les journées professionnelles des 17 et 18 octobre consacrées aux applications de l’électronique, du numérique et du son dans les domaines de la signalétique et du médical accueilleront la fine fleur hexagonale des exégètes de ces disciplines méconnues du grand public. Pourtant, ce rendez-vous conçu dans le cadre de « défiSON », le programme de développement économique des filières du sonore et du vibratoire dans l’Yonne, concerne le commun des mortels. Qu’ils soient interpellés de manière professionnelle ou intéressés par les déclinaisons thérapeutiques qui en résultent…

SENS : L’acronyme de l’évènementiel a été finement ciselé par ses concepteurs. Faisant allusion avec un zeste d’originalité et d’imaginaire au lieu géographique, la ville de Sens qui recevra la première édition d’ici quelques jours. S.E.N.S. (pour Sens Electronique Numérique Son) aura le particularisme avantageux de s’ouvrir à la fois aux dirigeants et cadres d’entreprises mais aussi au grand public dont les étudiants. Invité à se rendre à la salle René BINET, ce public y vivra des moments exceptionnels autour des applications concrètes de l’usage de l’environnement sonore, agrémenté d’électronique et du numérique, en entreprises. Mais aussi dans le domaine de la santé.

Pour la première fois en France, au détour de la fréquentation de l’espace rencontres et informations ou de l’espace d’affaires, la filière son s’appréhendera parmi toutes ses diversités. Notamment les thérapies sonores qui se dévoileront aux profanes.

Une révolution thérapeutique à connaître par tous…

Contrairement à l’imagerie acoustique, servant aux échographies et au diagnostic, l’emploi des ultrasons est aujourd’hui largement usité dans certains traitements délivrés par ces ondes sonores. Cela provoque une onde de choc suite à l’émission d’un signal qui permettra de soigner des calculs rénaux. L’échauffement de l’ultrason s’applique à la physiothérapie, la rhumatologie, l’urologie et même l’ophtalmologie.   

Bref, une révolution thérapeutique que les organisateurs de la manifestation souhaitent partager à la connaissance des patients. Mais, également aux professionnels de santé.

Lors de ce deux journées, les visiteurs découvriront des appareils et machines dont les prouesses techniques en matière d’acoustique et ultrasonore satisfont déjà les industriels, les chefs d’entreprises issus du secteur du bâtiment ou les acteurs de la sphère sanitaire et médicale.

Ce dernier point ne peut manquer d’interroger le public sur les pratiques de demain. La présence de trois grands laboratoires français, INSERM, le Lab TAU et le CEA Saclay feront l’objet de conférences passionnantes. Au total, une trentaine d’entreprises, universités et laboratoires ont confirmé leur participation.

Les plus jeunes bénéficieront de stands destinés à présenter les filières de formation conduisant à la pratique de ces métiers de l’électronique, du vibratoire et même des transports.

Une expérience unique à vivre : les structures sonores BASCHET…

« Il est interdit de ne pas toucher ! ». Cette phrase incitative à braver les interdictions titillera la curiosité des visiteurs. Quatorze petites structures, instrumentales, offriront une belle découverte de l’art sonore à réserver aux petits mais aussi aux plus grands. Ces derniers pourront contempler à satiété cinq grandes œuvres sonores conçues par les frères BASCHET lors de ces deux journées d’enrichissement intellectuel. Enfin, la découverte du son BINAURAL s’effectuera en présence de l’Agence du Verbe.

Journées professionnelles S.E.N.S. 17 et 18 octobre de 9h30 à 18 heures salle des fêtes René BINET à SENS (accès libre).

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A raison de plusieurs séances hebdomadaires, les personnes âgées du MIGENNOIS profitent de la dextérité professionnelle et de l’altruisme de l’entrepreneur Nicolas COSTE pour parfaire leurs connaissances en informatique. Une initiative judicieuse dont bénéficient plusieurs centaines de seniors au sein de la dynamique association créée par Roger HUGON, MAIL (Migennes association informatique ludique).

MIGENNES : Spécialisé dans le dépannage à domicile, la formation et la vente de matériel, Nicolas COSTE dirige avec succès une SAS depuis cinq ans. Implantée à Bonnard, l’entreprise intervient à 98 % auprès d’une clientèle composée de particuliers. Dont de nombreuses personnes âgées, peu amènes de posséder les connaissances requises en matière de support numérique.

C’est l’une de ces raisons qui a poussé l’entrepreneur icaunais à faire preuve d’altruisme en acceptant la proposition de l’emblématique président de MAIL, Migennes association informatique ludique.

Aujourd’hui, le chef d’entreprise dispense de précieux conseils aux personnes bénéficiaires de ces séances initiatiques très accessibles selon les appétences de chacun.

Plus de 250 candidats à l’initiation numérique…

Créée il y a presque quatre ans, MAIL accueille à partir de cinquante ans toutes personnes désireuses de découvrir les arcanes techniques et pratiques de ce multimédia, indispensable désormais pour pouvoir communiquer dans notre quotidien. Près de 250 fidèles suivent religieusement ces cours, assurés avec bonhommie et convivialité.

Ouvertes du lundi au vendredi, ces séances pédagogiques organisées dans des locaux prêtés par la ville sont encadrées par un staff directionnel composé d’une quinzaine de personnes bénévoles. Des amis de Roger HUGON qui, bien avant cette aventure, était farouchement opposé à la prolifération des outils informatiques !

Aujourd’hui, les logiciels « Word », «  Excel », « Publishare » et tant d’autres n’ont plus de secrets pour le président de la structure. Satisfaits, les élèves aux cheveux d’argent repartent avec leur lot de devoirs à effectuer à la maison. Une cure de jouvence à la fois sympathique et intellectuelle pour des personnes qui brisent parfois leur isolement grâce à ces séances. Elles ont adopté le tutoiement comme règle déontologique de base…

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Depuis le mois d’août, le président de la société commissionnaire de transport et développeur du port fluvial de GRON a choisi de se fondre à Ho Chi Minh aux côtés de son épouse et de ses enfants. Une décision pleinement assumée par l’entrepreneur, qui vit au cœur de la dimension économique pour laquelle il déploie toute son énergie en favorisant l’exportation vers l’Asie du savoir-faire et des produits français…

GRON : Le rayonnement du savoir-faire français demande parfois quelques sacrifices de taille. Et surtout une bonne dose d’adaptabilité ! Président de LOGIYONNE, Didier MERCEY, figure emblématique de la réussite entrepreneuriale en Bourgogne Franche-Comté, vient d’endosser une nouvelle responsabilité en devenant directeur du développement de la nouvelle succursale de la société de l’Yonne, née en 2010, au Vietnam.

Ouverte depuis le mois d’août, la structure asiatique ne pouvait trouver un meilleur développeur que Didier MERCEY lui-même. Après avoir longuement mûri sa décision, Didier MERCEY a opté pour l’installation pure et simple de sa fratrie sur place.

« De là, confie-t-il, je vais pouvoir consolider les options stratégiques et managériales qui vont nous permettre de préparer l’ouverture d’une navette fluviale et maritime régulière permettant d’écouler l’orge de brasserie produit dans l’Aube et l’Yonne… ».

Proposant un service logistique construit sur mesure, LOGIYONNE, du fait de son appartenance au réseau HAROPA (Le Havre, Rouen et Paris) dispose avec le site portuaire de GRON d’un élément stratégique qui est au service de bon nombre d’entreprises de la région Ile de France, Champagne, Centre et Bourgogne Franche-Comté. Aujourd’hui, le terrain de jeu de la structure qui réalise 8 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’année est planétaire.

« 98 % de ce chiffre est le fruit du grand export, ajoute Didier MERCEY, autant dire que notre présence physique à l’aide de bureaux commerciaux dans ces zones géographiques où nous réalisons des affaires ne semble pas décalé en soi… ».

L’incroyable croissance du Vietnam, à plus de 14 %...

Surpris par la vivacité économique de sa nouvelle terre d’accueil (14 % de croissance !), Didier MERCEY consacre son énergie à préparer la mise en fonctionnalité de ce trafic entre les deux sites, français et vietnamien, devant s’opérer dès novembre. Importée en quantités importantes, l’orge de brasserie irait enrichir les malteries du pays afin de servir à la confection de bières.

« La présence de la France est légitime, explique Didier MERCEY, non seulement, les habitants de ce pays possèdent une excellente image de notre nation ; mais en outre, ils désirent diversifier leurs partenaires économiques. Il est vrai que notre faible représentativité se retrouve coincée entre celle plus conséquente de l’Allemagne, l’Australie et du Japon… ».

Depuis avril 2011, l’orge de Bourgogne et de l’Aube s’exporte en conteneur vers les lointaines contrées asiatiques. La consommation constante de bière en Chine mais aussi dans les états voisins dont le Vietnam a offert de nouvelles opportunités pour les professionnels de l’agriculture régionale. Une manne qui devrait profiter  également au spécialiste logistique…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le spécialiste de la bureautique, de l’informatique et de la commercialisation de fournitures de bureaux et d’ustensiles scolaires entame ce nouvel exercice avec beaucoup d’optimisme. De jolis contrats sont venus confirmer récemment la bonne vitalité de cette structure professionnelle, en place à Auxerre et dans l’Yonne depuis plus d’une décade. Les perspectives de développement se présentent sous de bons auspices pour son dirigeant, David PARIZOT. Ce dernier, responsable de la communication du « Club 15 », outil relationnel au service du Rugby Club Auxerrois, a effectué sa rentrée officielle il y a quelques jours sur le Sénonais lors d’une rencontre qui réunissait les chefs d’entreprise inféodés au réseau Entreprendre Bourgogne…

GRON : Détendu et satisfait de reprendre ses activités professionnelles, et promotionnelles en faveur de son club sportif de prédilection, le RCA (Rugby Auxerre Club) dont il anime le club d’affaires, David PARIZOT a débuté cette période de rentrée sous de bons alois. La société qu’il dirige depuis plus de dix ans ne connaît pas d’essoufflement dans sa propension à exercer son professionnalisme.

Bureautique, informatique, solutions technologiques, matériel de reprographie…OXO 89 est également passée maître dans l’art et la manière de vendre des fournitures. Qu’elles soient purement scolaires ou destinées à agrémenter les bureaux administratifs. Professions libérales, organismes publics, entreprises de services et industrielles mais aussi particuliers lui ont fait confiance dans cette relation privilégiée que cet entrepreneur communiquant a su décliner depuis tant d’années autour de lui.

De belles opérations avec le tissu professionnel local…

Profitant des retrouvailles du réseau Entreprendre Bourgogne, accueilli par un autre acteur économique qui possède le vent en poupe (Christophe ALLEMANDOU, PDG de PLASTIKPACK et actionnaire de la nouvelle société FRAPAK), David PARIZOT a eu l’opportunité de s’exprimer par notre intermédiaire sur sa rentrée économique.

« Les perspectives sont excellentes, devait-il préciser, nous avons conclu de belles opérations avec des partenaires professionnels… ».

Ainsi, près de 150 fauteuils de bureaux ont été acquis récemment par le leader mondial de la pompe industrielle MOUVEX afin d’équiper ses locaux. Une opération similaire aura permis au groupe de concessions RENAULT, SODIVA, de se doter de sièges confortables et de mobilier neuf pour équiper ses vitrines commerciales.

Prêt à anticiper sur les besoins de demain…

Pesant plus de 2,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, OXO 89 dont le siège social est implanté à Perrigny emploie à l’heure actuelle une dizaine de collaborateurs. La rentrée scolaire aura été une excellente source de revenus pour l’enseigne. Elle propose des milliers de références de produits par le biais de la voie numérique.

« Nous avons connu une progression de notre chiffre au niveau de la vente de fourniture globale, ajoute David PARIZOT, le marché scolaire nous aura permis de diversifier nos activités en y affirmant notre compétence… ».

Dernièrement, le lycée de Saulieu (Côte d’Or) a sollicité la structure pour la vente et la pose d’un vidéo projecteur, de systèmes numériques tactiles et équipement WIFI.

Un nouvel enjeu est apparu également dans l’approche stratégique du métier : la dématérialisation des archives et des factures. Malgré une concurrence exacerbée, OXO 89 tire son épingle du jeu. Y compris sur le volet des obligations relatives à la pratique de la RGPD.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Corrélé fortement au développement économique et sociétal d’un territoire, le déploiement du numérique constitue l’un des enjeux majeurs auxquels les pouvoirs publics doivent s’attaquer de pied ferme. Or, la plupart des gouvernances étatiques s’étant succédées au fil de ces dernières années ont pris soin d’ignorer la fracture numérique, pourtant soulignée par Jacques CHIRAC. Aujourd’hui, le constat est observable avec désappointement : il nous place avec un bonnet d’âne parmi les derniers rangs des nations européennes encore inaccessibles ou presque aux vertus de la 4G. Alors que dans certaines sphères technologiques, on évoque déjà la 5G, voire la 6G ! Vice-président en charge du développement économique et numérique de la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne, Régis LHOMME est la cheville ouvrière du plateau conférence qui sera donné le 11 octobre prochain autour des évolutions alternatives usitées partout en France pour résoudre ces problématiques de couverture…

TONNERRE : Pourquoi la Communauté de communes dont vous êtes le vice-président en charge du développement économique et du numérique a-t-elle souhaité organiser cette table ronde à destination des forces vives de l’économie et des institutionnels de l’Yonne ?

Parce que nous avons des solutions simples pour donner accès à l’Internet sur des territoires délaissées par la République et qui n’ont pas de solutions à court terme. Il n’est pas besoin d’épiloguer sur le handicap que cela représente tant pour les particuliers avec la dépréciation de l’immobilier, que pour les entreprises qui nous disent que c’est le plus grand frein à leur déploiement après le bassin d’emplois…

Depuis trois ans, le Tonnerrois a déployé cette technologie préconisée par l’opérateur numérique WE ACCESS sur le territoire. Quel en est le bilan aujourd’hui ?

Globalement positif, sur les 52 communes de la CCLTB, 28 étaient en totale déshérence et sans aucun service. Nous avons donné l’accès à 16 d’entre elles. Les communes suivantes seront servies dans les mois qui viennent. A côté de cela, nous avons équipé une vingtaine d’entreprises qui étaient en souffrance, proposant soit un service standard, soit un service professionnel avec une connexion synchrone, du débit montant et descendant identique. Je souhaite aussi mentionner que nous offrons le même service aux écoles gérées par la Communauté de communes qui avaient souvent un accès Internet aléatoire, voire inexistant.

Pourquoi avoir choisi cette structure plutôt que d’être passé par l’un des quatre opérateurs historiques, spécialistes en ce domaine ?

Tout simplement parce que les territoires ruraux ne sont pas dans le radar des opérateurs historiques. Ils n’avaient aucune offre à nous proposer.

« La France est l’un des plus mauvais élèves en Europe… »

Comment analysez-vous la situation de la couverture du numérique très haut débit aujourd’hui dans notre département ? Voire en France ?

Le jugement ne peut être que sévère. La France est un des mauvais élèves de l’Europe. Elle a d’ailleurs été épinglée dans un rapport de la Commission européenne (Digital Economy Society Index 2017) avec une couverture 4G qui la plaçait au 27ème rang sur 28 pays en Europe pour l’économie numérique globale. Un autre exemple, le rapport ARIASE nous place au 18ème rang avec – par exemple – fin 2016 seulement 11 % des foyers ayant accès à la fibre. Le retard est lié aux choix des gouvernements successifs qui n’ont pas fait les efforts nécessaires, laissant les opérateurs privés devenir les maîtres du jeu.

Concernant l’Yonne, le retard est aussi évident. Après avoir réalisé que la fibre ne pourrait être installée partout, les budgets ne permettent que de la montée en débit, utilisant le cuivre, avec des résultats très divers compte tenu de l’état du réseau cuivre. Les solutions alternatives comme la voie hertzienne, facile à mettre en œuvre et à coûts contenus ne semblent pas être considérées par les pouvoirs publics. Ils sont donc mis en œuvre par des collectivités comme des communautés de communes ou des régions à l’instar de la Bourgogne Franche-Comté.

Pourquoi un tel retard alors que dès 1995 le président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC, évoquait la lutte contre la fracture sociale et numérique ?

Nos politiques ont beaucoup parlé et peu agit. Alors que d’autres pays prenaient le problème avec plus de pragmatisme, on en paye maintenant le prix.

Dans ce dossier, vous faites figure de cavalier solitaire dans le déploiement de cet accès au numérique par la voie hertzienne. En votre qualité de collectivité, comment peut-on expliquer l’absence de subsides financiers de la part des autres grands acteurs institutionnels concernés par ce sujet (Etat, Région, Département…) ?

En fait, je ne crois pas que nous fassions réellement cavalier solitaire. Il y a en France près de 200 opérateurs alternatifs en plus des quatre structures historiques. Si nous avons choisi WE ACCESS, c’est parce que ces professionnels avaient déjà équipé avec succès d’autres communautés de communes, comme le Larzac. Concernant l’absence de subsides, nous avons eu chaque fois la même réponse. C’est-à-dire : « Nous comprenons votre problème, mais ce type d’action n’est pas intégré dans le Schéma Régional de Développement Numérique.. ». Sans tenir compte que ce schéma ne prévoyait rien pour notre territoire.

Depuis plusieurs mois, collectivités et entrepreneurs s’abonnent à votre proposition, qui s’avère moins onéreuse et plus fonctionnelle que les autres. Comment réagissent ces abonnés qui jusque-là éprouvaient de sérieuses difficultés ? Est-ce que les particuliers sont également concernés ?

Globalement le retour est très positif, même si nous devons encore améliorer le service. Cela vaut pour les entreprises comme pour les particuliers.

 « Nous sommes dans une situation d’urgence économique… »

 L’objectif avec cette démarche est-il de faire du prosélytisme à tout crin autour de ce procédé qui est au final méconnu ?

Non. Nous pensons que ce ne peut être qu’une solution transitoire pour quelques années en attendant l’évolution des technologies. Mais, nous croyons aussi que les usagers, entreprises ou particuliers, ne peuvent pas attendre. Nous sommes dans une réelle situation d’urgence économique et sociale.

Un important budget est consacré à ce déploiement. Est-ce suffisant en l’état ? Combien faudrait-il pour équiper l’ensemble de notre territoire ?

Nous faisons le maximum de ce que notre collectivité peut abonder. C’est suffisant pour le Tonnerrois. Mais, nous regrettons du peu d’intérêt des pouvoirs publics pour cette solution. Ils ont un plan et n’en sortent pas, même si – pour le Tonnerrois – ce plan ne prévoit rien de concret ; soit quelques montés en débit auxquelles nous ne croyons pas…

Pire, nous espérions de la flexibilité car nous souhaitons monter trois nouveaux pylônes. Nous étions prêts, techniquement, pour les mettre en service avant la fin de l’année. Mais, un nouveau processus administratif risque de ralentir fortement cette opération, qui se fera, mais on ne sait pas à quelle échéance dans le temps…

Qu’espérez-vous en termes de réaction et de commentaires avec cette première soirée explicative du 11 octobre ?

Je pense que nous avons le savoir-faire mais pas le faire-savoir. Si cette soirée pouvait faire prendre conscience de l’urgence de la situation, et qu’il existe des solutions concrètes. Nous souhaitons que les pouvoirs publics s’y intéressent. A ce titre-là, nous aurions atteint notre objectif.

Le numérique très haut débit représente-t-il un sérieux enjeu politique sur notre département ?

Cela me semble évident, car c’est fortement corrélé au développement économique. Si nous voulons attirer des entreprises, favoriser l’emploi et désenclaver la ruralité, cela ne peut se faire qu’en donnant à tous l’égalité devant la fracture numérique. Combien d’emplois pourraient-ils être crées dans l’Yonne par l’apport du télétravail ? Combien de nouvelles entreprises s’installeraient si elles avaient accès aux mêmes services qu’en zone périurbaines ? C’est pour moi un enjeu politique majeur et qui ne doit pas être restreint à l’axe géographique « Auxerre/Sens ».

Quelles seront les prochaines étapes que vous envisagez de provoquer pour continuer ce travail informatif auprès des usagers professionnels et personnels ?

C’est un travail de fourmi. Mais, nous continuerons. Il reste au moins douze communes à équiper. A chaque fois, nous faisons une réunion d’information auprès des habitants et des entreprises concernées. La communication de la Communauté de Communes reflète aussi cette activité.

En définitive, nous souhaiterions réellement une prise de conscience des pouvoirs publics qui devraient apporter davantage de soutien, pas seulement financier lorsque qu’une collectivité est dans l’obligation de se substituer à l’Etat pour un enjeu d’une telle importance.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil