Ce fut un registre d’intervention inhabituel pour BGE Nièvre Yonne mais ô combien essentiel à la réflexion et au développement de nouvelles approches économiques. La structure associative régionale a garni les travées de l’amphithéâtre de l’IUT d’Auxerre, lundi soir, où près de deux cents personnes, issues du sérail entrepreneurial et institutionnel, ont pu apprécier à leur juste valeur les messages forts, relayés par le long-métrage, « La Terre vue du cœur ». Une table ronde, pertinente quant à la thématique abordée, en résultera. Plus que jamais économie et écologie doivent être à l’unisson à l’avenir afin d’éviter un scénario catastrophe…
AUXERRE : Un créateur d’entreprise ne peut plus décemment se lancer dans l’aventure entrepreneuriale sans être préoccupé par les questions d’environnement et d’écologie. Quel que soit son appétence sectorielle.
Alors que la transition écologique se rappelle au bon souvenir de nos concitoyens, surtout à travers le prisme de la mobilité énergétique et de notre dépendance aux énergies fossiles, le public, convié à découvrir les images de cette production cinématographique de bel aloi (« La Terre vue du cœur »), aura pris bonne note de ce qu’il faut faire et surtout ne pas faire dans ce nécessaire processus de sauvegarde de la planète.
Sortant de son cadre d’intervention habituel (la formation et l’accompagnement de porteurs de projets en vue de leur émancipation professionnelle), BGE Nièvre Yonne s’est donc muée en caisse de résonance intellectuelle, à la cause de l’adoption de préceptes écologiques.
Fiscalité, règlementation, actualité : tout ou presque concorde aujourd’hui pour que la transition écologique s’applique derechef au sein même des entreprises. Partant de ce simple postulat, les responsables de BGE Nièvre Yonne se sont rapprochés de quelques exégètes en la matière pour sensibiliser le commun des mortels de la TPE/PME locale.
Un excellent vecteur introductif avec le film…
Grand bien leur en a pris : ce qui aurait pu être une soirée délicate à organiser, au vu du contexte conjoncturel du moment et l’émergence inattendue des « Gilets jaunes », pour la plupart réfractaires aux idéologies écologistes, s’est transformé en une pleine réussite côté auditoire.
Refusant du monde aux accès de l’amphithéâtre, BGE a enregistré près de deux cents spectateurs pour sa grande première.
Conçu autour de la personnalité charismatique de l’astrophysicien Hubert REEVES et du philosophe Frédéric LENOIR, le film concocté par Iolande CADRIN-ROSSIGNOL interpella la salle sur la menace insidieuse qui pèse sur la biodiversité.
Largement diffusé à travers l’Hexagone depuis sa sortie initiale, le 13 avril dernier, « La Terre vue du Cœur » représentait un excellent vecteur introductif à la table ronde qui devait suivre.
Celle-ci réunissait, outre le président de BGE Nièvre Yonne, Arnauld MERIC, le vice-président en charge de l’environnement au sein de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois Denis ROYCOURT, et trois responsables du milieu professionnel, Thierry CHANUSSOT, directeur du territoire Nord Bourgogne au sein de VEOLIA Eau, Abdel Malik OUACHEN, créateur de la TPE INDHYA et le régional de l’étape, Pierre NAUDET, l’un des cadres dirigeants de la société familiale des Pépinières NAUDET à CHEU.
Interrogés par Benjamin LEMAIRE, lui-même créateur de l’agence évènementielle « Le Vin, Tout simplement », les intervenants purent exposer leurs points de vue personnels en apportant de multiples exemples concrets.
Parmi les sujets phare qui auront servi de trames à leurs propos : l’importance de l’eau, ressource vitale à l’existence de l’humanité, la préservation des arbres et forêts, la mise en place du pôle environnemental de l’Yonne (une création programmée en 2019 à Auxerre), le poids des nouvelles méthodologies en matière de gouvernance d’entreprises avec le management libérateur et les entreprises libérées.
Cette soirée riche en thèmes ne pouvait laisser personne dans l’indifférence.
C’est une véritable invitation au voyage vers la ville d’Auxerre que propose le professionnel de l’image avec la réalisation de ce court-métrage. Et surtout, pour celles et ceux qui l’ont déjà visionné, l’occasion de pouvoir découvrir deux des complexes hôteliers du chef-lieu du département bourguignon : l’IBIS Centre et le tout récent, IBIS Budget, qui est fonctionnel depuis le mois de juin. Le professionnel auxerrois a pu ainsi honorer avec sa touche et sa sensibilité personnelles cette commande de film, à la suite d'une sollicitation par le propriétaire des établissements hôteliers, Alain GEHIN.
AUXERRE : Derrière cette réalisation cinématographique originale, il y a surtout le signe fort d’un encouragement à la création audiovisuelle sur la région de l’Auxerrois. Un soutien qui n’est malheureusement pas à l’apanage de la réalité quotidienne.
Travaillant en parfaite symbiose avec le réalisateur de ce court-métrage, bel outil de communication sur les atouts touristiques de la ville et les potentialités offertes par la présence hôtelière du groupe IBIS, Alain GEHIN, propriétaire des deux hôtels IBIS de la rive droite d’Auxerre, était parti sur ce projet avec des idées bien précises. Instigateur du concept, il s’est rapproché du vidéaste Pascal DELAGNEAU, un spécialiste du court-métrage d’entreprise mais aussi de productions audiovisuelles relatant les évènements de la sphère culturelle et artistique.
L’objectif de ce challenge visuel, faisant la part belle à la créativité et à l’esthétisme de l’image, s’inscrivait dans une pure démarche de valorisation de la ville d’Auxerre, vue sous le prisme d’une qualité optimale de l’accueil offerte par ces deux établissements hôteliers.
Le synopsis a mis l’accent sur les opportunités offertes par les hôtels, judicieusement positionnés aux abords de l’Yonne. Mais, à travers ce documentaire, le cinéaste accentuera le trait sur la joliesse du cadre de vie présenté par la ville, sa renommée imputable à la valeur sportive et le poids d’une AJ Auxerre toujours aussi prégnante (l’un des fers de lance des préférences dans les passions qui animent Alain GEHIN depuis longtemps) et le volet festif et convivial de la ville, à travers ses animations régulières.
Une collaboration complice et fructueuse…
« Le chef d’entreprise m’a ensuite entièrement fait confiance pour la mise en scène, confie Pascal DELAGNEAU, ce fut une collaboration sympathique, vécue avec réellement de plaisir aux côtés de ses équipes, des acteurs et des figurants… ».
Techniquement, le réalisateur n’a pas hésité pour la conception de certaines prises de vue à recourir à l’emploi d’un drone. « L’idée conceptuelle sera de suivre tout naturellement le fil de l’eau, la proximité de l’Yonne, comme arcane principal et fil conducteur de ce film, précise le créateur audiovisuel.
Le résultat est proprement réussi. Les images aériennes qui permettent une vision globale insolite de l’infrastructure et de cette partie de la ville émanent de la dextérité vigilante de Pierre-Alexandre DARDOISE, gérant de la société DRONE PAD. Ce passage du court-métrage devait se faire dans les règles de l’art sécuritaire (avec l’aval de la Ville), la présence d’un ensoleillement légitime pour optimiser le rendu de l’image et sa qualité de perception, mais également sans vent qui aurait pu déstabiliser le petit appareil.
« Toutes les courtes scènes du film reflètent de ces petits moments de vie empruntés au quotidien, explique Pascal DELAGNEAU, en fait, je voulais une construction simple mais aussi très efficace… ».
S’inspirant souvent de cette impression de voyage et de balades impromptues, le réalisateur a laissé libre cours à son imaginaire pour produire le meilleur de lui-même. On le constate de facto dans la première partie de cet opus, avec la touriste qui rejoint l’hôtel à pied depuis la gare sur une note musicale de bonne tenue « On the road for holidays » de Vincent TELLIER. Autre séquence significative : le jeune couple qui emprunte la fameuse passerelle surplombant la rivière et gagne sa chambre…
La présence de figurants de poids dont l’inusable Guy ROUX…
La diffusion de l’« Ode à la joie », hymne musical devenu le symbole de l’Europe, la vision furtive de Guy ROUX, en figurant populaire ou l’évocation de Chablis assurent une part d’intérêt croissante à ce travail de longue haleine. Pascal DELAGNEAU a pris soin de le fignoler avec minutie. Caméra au poing, il a aussi sublimé le jeune mannequin qui avait œuvré pour l’association Cœur de Ville de Sens, dans une approche candide, et pleine de fraîcheur.
L’illustration de l’IBIS Budget s’est forgée sur la présence d’un jeune couple d’amoureux, originaire de Toulouse, en goguette le temps d’un week-end dans la capitale de l’Yonne. « Nous avons souhaité que ces jeunes gens expriment une joie de vivre, aussi bien dans leur chambre que dans notre ville d'Auxerre, argumente le réalisateur, monté avec des séquences festives, dont le festival CATALPA ou « Fleurs de vigne », Nelly et Thibaut ont joué le jeu dans une parfaite allégresse, et ça se voit ! ».
Recherchant en permanence le maximum de sincérité de ses acteurs et figurants dont Guy ROUX qui n’est plus à un film près (le charismatique ancien entraîneur de l’AJA a prêté sa silhouette à plus d’une vingtaine de réalisations), Pascal DELAGNEAU a voulu rendre crédible chaque scène de son film. Ce fut une expérience inouïe où il y aurait à raconter sur chaque moment et personne immortalisée par l’objectif de la caméra. « C’est l’humain qui a été mis en valeur, et pas les murs ou le mobilier, plaisante-t-il.
Le choix de la musique de Vincent TELLIER est prédominant. « C’est notre quatrième collaboration : elle a été très inspirante lors du montage ».
Celui-ci a été effectué à la maison ! Comme aime le préciser le cinéaste alors que la tendance actuelle, et même parfois pour de grandes marques, est de se servir sur le net pour récupérer des images libres de droits ! Un film à découvrir sur les réseaux sociaux et dans l’univers audiovisuel des établissements hôteliers, référence suivante : https://www.youtube.com/watch?v=sibJJZOxy3A
Pour leur 17ème rendez-vous exploratoire au sein du milieu industriel icaunais, les membres de la communauté des Positives Entreprises étaient conviés par l’animatrice de leur réseau, Christine JAN, de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, à s’immerger parmi les arcanes fonctionnels de l’imprimerie digitale, BRAIZAT Etiquettes. Accueillis par la dirigeante de la structure, Marie AUBIN, les décideurs et acteurs du monde économique de notre territoire ont pu apprécier la modernité du site et l’esprit de conquête de l’une des leurs, à la tête de cette très belle PME…
SENS : Plus d’une trentaine de personnes, des chefs d’entreprises mais aussi des cadres supérieurs et des représentants de la sphère institutionnelle, participaient à ce qui est devenu un rituel sacré depuis maintenant près de deux ans dans l’Yonne : les visites d’entreprises concoctées par la Chambre de Commerce et d’Industrie territoriale.
Agrémentée d’un sympathique cocktail, outil fédérateur d’échanges et de réflexions bien nourris, cette animation ne cesse de faire des émules depuis ses origines parmi le microcosme des dirigeants entrepreneuriaux de l’Yonne. Il est vrai que la CCI aime privilégier ce type d’actions. Dans un esprit de service et d’information auprès des forces économiques.
Ainsi, ce dix-septième rendez-vous se concentrait autour d’un secteur d’activité ayant eu à subir moult évolutions dans son approche professionnelle au fil de ces dernières années. Celui de l’imprimerie.
Une évolution digitale nécessaire à la survie de l’entreprise…
Spécialiste de l’édition d’étiquettes adhésives de petite série, et ayant comme cœur de cible des donneurs d’ordre issus de l’industrie cosmétique, de la viticulture, mais aussi des agences de communication évènementielle, BRAIZAT Etiquettes a ouvert largement ses portes afin de plonger ce public de béotiens au monde de l’impression dans le vif du sujet.
L’entreprise aux sept salariés a consenti à de nombreux investissements (près de 350 000 euros) l’année dernière pour s’équiper du dernier cri en matière d’appareillage lui permettant de réussir sa transition digitale.
Reprise par la dynamique Marie AUBIN, une figure emblématique du monde économique dans le landerneau du Sénonais, en 2009, BRAIZAT Etiquettes (voir notre prochain article) a opéré avec brio ce virage indispensable du numérique. Une étape cruciale dans son approche évolutive qui a sauvé la société de la fermeture sine die.
Aujourd’hui, l’entreprise de Sens travaille au service des plus grands groupes industriels de France, à l’instar de L’OREAL, géant de la cosmétique, mais également auprès de marques émergentes en offrant des prestations de services innovants.
Depuis peu, l’entité accueille dans ses locaux de la rue de la Fausse Rivière à Sens la marque NOMAD ATTITUD qui est positionnée sur le développement de l’impression de cendriers de poche personnalisés.
Exit le temps de chargement actuel proposé par les appareils de la marque américaine ! Dès l’année prochaine, le concepteur de la « Model 3 » promet de raccourcir les délais (1h25 pour initialiser une berline classique) grâce à ce dispositif novateur qui fleurira sur la plupart des plateformes de la marque…
PARIS : Ils sont identifiés par l’appellation « Super Chargeur V 3 ». D’ici quelques semaines, ces appareils à la performance accrue équiperont petit à petit les 1 375 stations que détient TESLA en Europe et au Moyen-Orient. Sachant que ces sites, le plus souvent installés sur les aires de stationnement des hôtels, restaurants et lieux de loisirs, comportent 11 414 super chargeurs de l’actuelle génération.
Profitant d’un tweet, le charismatique patron de l’entreprise américaine, Elon MUSK, a diffusé l’information il y a quelques jours. La charge des véhicules électriques devrait être nettement optimisée. L’objectif étant de réduire le temps d’attente des conducteurs : près d’une heure et demie est requise à l’heure actuelle pour rendre de nouveau opérationnelle une Model 3 à 100 % de ses capacités.
Désireux d’étendre son potentiel de stations de charge à travers le monde, TESLA sait que ce facteur temporel est capital pour asseoir davantage l’intérêt et la notoriété des produits de l’enseigne américaine auprès d’un plus large public.
La troisième version de ces bornes de charge électrique (très peu de ces instruments occupent la sphère géographique de l’Yonne) apparaîtra dès le premier trimestre 2019.
Réuni en séance plénière le 15 novembre dernier à Dijon, le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté a voté le retrait de l’étude/projet qui se rapportait à l’électrification du tronçon ferroviaire compris entre Auxerre et Laroche-Migennes. Soit l’aménagement d’un parcours d’une distance de 19 kilomètres. Dans un amendement oral, relatif à ce projet, l’exécutif régional a fait savoir que l’abandon de ce projet d’électrification se ferait au profit de l’expérimentation de trains à hydrogène, une alternative favorable à la réduction des énergies fossiles…
DIJON (Côte d’Or) : Partant de la formule suivante que « l’énergie de demain doit être abondante, durable et adossée à des ressources renouvelables afin d’envisager de manière pérenne une alternative aux énergies fossiles », l’Assemblée régionale, réunie en session plénière le 15 novembre dernier, a pris acte de ce postulat. L’organisme institutionnel s’est exprimé en rejetant l’antépénultième projet d’électrification de la ligne Auxerre/Laroche-Migennes.
Un concept qui avait été pourtant inscrit dans le cadre du Contrat de Plan Etat Région 2015/2020. Il bénéficiait d’une enveloppe budgétaire conséquente, évaluée à 36,2 millions d’euros.
Or, du fait de la nouvelle orientation validée par la Région, après un scrutin qui n’aura pas été, et de loin, unanime (l’Union de la Droite et du Centre de Bourgogne Franche-Comté ayant rejeté en bloc cette décision sujette à controverse depuis par les élus de l’opposition), la nouvelle enveloppe financière allouée pour ces travaux s’élève dorénavant à 7 millions d’euros.
Elle devrait être affectée à l’expérimentation de trains à hydrogène. Une alternative technologique qui se présente comme une énergie d’avenir afin d’envisager un développement économique sans carbone.
Suivant l’avis prudent du Conseil d’orientation des infrastructures qui trouvait le projet d’électrification initial quelque peu risqué dans sa conception, la Région s’est adossée à cette ligne. En s’appuyant en parallèle sur une préconisation qui mettait in fine en exergue l’expérimentation du train à hydrogène.
Le rôle déterminant joué par ALSTOM…
Partenaire majeur de la transition et de la mobilité énergétiques, ALSTOM a testé en Allemagne, dans la région de Basse-Saxe, quatorze locomotives de dernier cri, équipées d’une pile à combustible.
Baptisé le « CORADIA iLint », ce train des temps nouveaux, distingué par notre confrère Europe 1 qui lui a décerné l’un de ses trophées de l’avenir 2018, se déploie aujourd’hui à grande vitesse dans d’autres pays du Vieux Continent, plus avancés sur la filière hydrogène. C’est le cas de la Grande-Bretagne, de la Belgique, des Pays-Bas ou encore de la Scandinavie.
L’équipementier ferroviaire franc-comtois qui produit cette nouvelle génération de trains en Allemagne explique que l’hydrogène offre un moyen de remplacer avec efficience le Diesel, tout en évitant de coûteux investissements des lignes.
Quant à l’hydrogène, il serait obtenu dans le cadre du projet « EOLBUS », qui pourrait être déployé au cours de ces prochains mois dans l’Yonne. En terme clair, il s’agirait de produire de l’énergie à partir des parcs d’éoliennes implantées sur le département icaunais. Celle-ci serait ensuite stockée sous forme d’hydrogène. Contenu dans une station de remplissage, le gaz alimenterait in fine aussi bien les bus que les rames de TER.