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Phénomène modal des années 2000, décrié par Anne HIDALGO, qui en a fait son cheval de bataille pour les enlever de plusieurs ponts enjambant la Seine – à cause de leurs poids et de leurs aspects esthétiques qui au fil du temps s’apparentaient à des objets rouillés -, les cadenas d’amour refont surface dans notre actualité. Après l’exposition que leur a consacrée à Clamecy en juillet dernier Phileas FIQUEMONT, voici les premiers de ces spécimens qui font leur apparition sur la passerelle au-dessus de l’Yonne. Y-resteront-ils longtemps ?

Lundi

Oh la gaffe ! Dans son édition de ce week-end, « L’Yonne Républicaine » a quelque peu fait dérailler le « chemin de fer », du nom en jargon journalistique, de ce tableau supervisé par le secrétaire de rédaction, détaillant l’emplacement des pages avant impression. Avec d’un côté, en page 4, un article relatant la découverte à Courlon-sur-Yonne du corps du septuagénaire disparu depuis le 22 juillet dernier et de l’autre, en page 5, un article au sujet d’un dépôt sauvage de plusieurs tonnes de déchets sur le territoire de la même commune, avec ce titre malavisé, « Courlon n’est pas une poubelle ». La famille et les amis de la personne retrouvée morte ont dû apprécier… De l’humour noir qui frôle le carton rouge !

 

Mardi   

Aussi fondée soit-elle, l’interdiction de l’abaya à l’école annoncée par le ministre de l’Éducation nationale Gabriel ATTAL à quelques jours seulement de la rentrée n’est sans doute pas fortuite. Le sujet de cette longue robe traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes a monopolisé les médias, contre-feu salutaire pour passer sous silence la crise que traverse la grande maison face à un déficit de recrutement sans précédent. Confrontée à des rémunérations peu attractives, des conditions de travail de plus en plus difficiles et des classes surchargées, la promesse d’Emmanuel MACRON de « mettre un enseignant devant chaque classe » s’est heurtée à la réalité du terrain. Plus de 3 000 postes n’ont pas été pourvus aux concours faute de candidats et selon le syndicat Snes-FSU, il manquerait au moins un enseignant dans près de la moitié des établissements du secondaire. 

 

   

 

Mercredi

Le geste est encore timide, mais prometteur… La passerelle qui enjambe l’Yonne à Auxerre, connaîtra-t-elle un jour le destin romantique de sa célèbre consœur parisienne ? Pendant plusieurs années, touristes et amoureux en goguette avaient pris pour habitude d’accrocher aux rambardes grillagées de la passerelle des arts, face à l’Institut de France, dans le 6e arrondissement de Paris, des cadenas portant leurs initiales, en témoignage de l’amour qu’ils se portaient. Si la capitale du romantisme n’avait jamais autant mérité sa réputation, le phénomène fut moins apprécié des autorités municipales, face au risque de voir les grilles s’écrouler sous le poids des quarante tonnes de ferraille ainsi collectées et en 2015, tout fut enlevé à la disqueuse et les rambardes remplacées par des panneaux de verre. Crescent MARAULT peut encore dormir tranquille. Pour l’heure, seuls trois cadenas d’amour ont fait leur apparition sur la passerelle de la Liberté.

 

 

Jeudi

Prendre le pouvoir par la force n’est pas synonyme de démocratie, mais comment ne pas se réjouir de voir la fin d’une dynastie familiale qui dominait le Gabon d’une main de fer depuis 56 ans. Un règne sans partage, depuis la mise en place en 1967 d’Omar BONGO, par celui qui restera indissociable de la politique africaine du Général de GAULLE et de plusieurs de ses successeurs, le sulfureux Jacques FOCCART. Si la manne pétrolière a fait de ce petit pays d’Afrique l’un des plus riches du continent en PIB par habitant, plus d’un tiers de ses habitants vivent toujours sous le seuil de pauvreté. Figure incontournable de la « Françafrique », Omar BONGO est réputé avoir arrosé à tout-va pendant plusieurs décennies l’ensemble des partis politiques français et fait la part belle à de nombreuses multinationales tricolores, au premier rang desquelles, Elf, Bolloré ou Total Energies. Une « générosité » qui a longtemps servi de paravent au pillage systémique des richesses du pays mis en place par l’ancien président, relayé par son fils Ali, qui lui succéda en 2009. Sur fond de fraudes électorales, les militaires ont sifflé la fin de la partie. Reste à savoir combien de temps la junte s’éternisera à la tête du pays avant de redonner le ballon au peuple gabonais !

 

Vendredi

Le projet de labellisation Grand Site de Vézelay méritait sans nul doute un voyage d’étude. C’est chose faite nous apprend le mensuel « Yonne notre département » dans son édition de septembre. Un voyage sous l’égide de la vice-présidente départementale en charge du tourisme, Isabelle FROMENT-MEURICE qui a conduit la délégation jusqu’à Solutré en Saône-et-Loire. Un lieu bien connu de tous les historiens de la préhistoire, fréquenté depuis 50 000 ans, dont la réputation connut son apogée à l’ère « Mitterandus », lorsque le chef de clan d’alors, y effectuait chaque année une ascension mémorielle à la Pentecôte ! Un rite initiatique fort couru des journalistes et autres prétendants de l’époque, qui profitaient de l’occasion donnée pour se faire apprécier du Président. Et quand on sait que celui-ci vouait un culte quasiment mystique à la « Colline éternelle », l’on se dit que la boucle est bouclée !

 

Samedi

L’été va bientôt tirer sa révérence et le bilan n’est pas des plus réjouissants, avec des températures record et des incendies catastrophiques à travers la planète. Pas de quoi pour autant inquiéter le député RN Thomas MÉNAGÉ, qui a tempéré sur France Inter les données publiées par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) en matière de réchauffement climatique, évoquant même des « exagérations » pouvant « contrevenir à notre économie, à la croissance ». Le porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale considérant sans doute que les membres du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, à l’image de son ancien vice-président, le paléoclimatologue Jean JOUZEL sont tous d’ultra-gauchistes anti-France ! Mais qui se souviendra de Thomas MÉNAGÉ dans cinquante ans, tombé dans les oubliettes de l’Histoire et du déni climatique ?

 

 

Dimanche

Plus de 36 heures après la tragédie qui a frappé le Maroc, mis à part une « réunion de travail » à Rabat savamment orchestrée, toujours pas de réaction du souverain chérifien, Mohamed VI. Un silence qui contraste avec l’émotion de la communauté internationale, face à un tremblement de terre dont les victimes se compteront sans doute par milliers. On le dit malade et « fantomatique », plus souvent en Europe pour s’y faire soigner que proche de ses sujets. Surnommé le « roi des pauvres » au début de son règne en 1999, Mohamed VI est aujourd’hui toujours adulé par une grande partie de la population, mais pour combien de temps encore… ?

 

Dominique BERNERD

 

 


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Question sémantique, il a de l’imagination à revendre, le service communication de l’Agglomération de l’Auxerrois ! Après les appellations « AuxR_Parc » et « AuxR_Green », apparues ces derniers mois dans le landerneau, c’est au tour de la petite dernière de ces « marques » locales, « AuxR_Eau », de s’illustrer de la plus belle des manières lors de la signature du nouveau contrat de délégation de service public (DSP) d’eau potable et d’assainissement du territoire entre l’intercommunalité et SUEZ.

 

AUXERRE: Que d’eau, que d’eau ! Il était judicieux de faire ainsi référence à ce liquide si précieux, facilitateur de vie, en pleine période de canicule et sous la chaleur étouffante qui accueillait les signataires de la nouvelle DSP, validée entre l’Agglomération de l’Auxerrois et l’opérateur, SUEZ. Il fallait posséder de bonnes ressources oratoires pour pouvoir ainsi s’exprimer sans transpirer dans une pièce à température ambiante – c’est-à-dire très chaude ! – sur un tel sujet, donnant soif ! D’ailleurs, les signataires de cet accord pérenne sur la durée disposaient devant eux de récipients bien garnis à ras bord de ce fameux liquide, vedette incontestable de la journée, afin de se désaltérer entre deux prises de parole à la tribune !

 

Priorité au schéma directeur de l’assainissement à long terme

 

De l’eau, cela coule de course, il en aura été abondamment fait mention durant cette longue présentation où les élus de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois en charge du dossier, Pascal BARBERET (assainissement) et Michaël TATON (eau potable), ouvrirent le bal des explicatifs. Chacun à sa manière évoquera les tenants et aboutissants de ce dossier. Plutôt ambitieux, côté chiffres.

« Dans sa volonté de construire un schéma directeur de l’assainissement à long terme, au cours de ces cinq prochaines années, c’est 1,4 million d’euros qui sera investi pour des travaux de remise à niveau ainsi qu’une surveillance accrue du réseau par SUEZ, précisa le vice-président Pascal BARBERET, en charge de l’assainissement.    

Objectif in fine de ces chantiers : la modernisation des réseaux – de la pure logique quand on connaît les pertes importantes imputables à des fuites de ce salvateur liquide dont nous avons grand besoin -, la réduction de la consommation de la part de l’ensemble des utilisateurs raccordés au réseau, et surtout de l’optimisation de la qualité du produit. « C’est un beau challenge qui débute, conclura enthousiaste Pascal BARBERET.

 

 

De nouveaux compteurs plus précis sur la consommation réelle

 

Plus technique dans ses propos, Michaël TATON, vice-président de l’intercommunalité en charge de l’eau potable, aborda ensuite le renouvellement du réseau et le nécessaire remplacement de 150 kilomètres de conduite sur les 740 kms que compte le réseau communautaire, avec un objectif de rendement de 85 % dès 2031 contre 75 % à l’heure actuelle.

« Cela devrait nous permettre d’économiser 14 millions de mètres cubes d’eau sur la durée du contrat, soit l’équivalent de trois ans de consommation du territoire ! ».

D’ailleurs, tous les ans, la CA de l’Auxerrois procède au renouvellement de 1 % de son réseau de distribution d’eau, soit près du double de la moyenne nationale. Un investissement annuel de 4 millions d’euros de  travaux, c’est-à-dire 80 millions d’euros à injecter au cours des deux décennies à venir.

 

 

 

Puis, Michaël TATON mit l’index sur l’installation d’une nouvelle génération de compteurs permettant de suivre en temps réel la consommation. Nom de code de l’appareil : la « télé-relève » !

« Les consommateurs bénéficieront d’une facture au plus juste de la réalité, ajouta l’élu, en accédant à une gamme de nouveaux services, notamment l’alerte en cas de fuite… ».

Quant au prix, s’il est évalué à 0,68 centimes d’euro au m3, il engendre une hausse de 6 euros par mois pour les familles. Pas sûr que cela satisfasse vraiment les plus démunis de ces foyers qui peinent à niveler vers le haut leur pouvoir d’achat. Réponse de Pascal BARBERET à ce propos : « un fonds de solidarité pour les usagers ayant du mal à régler leurs factures va se mettre en place, il s’élèvera à 20 000 euros par an… ». Sera-ce tout de même suffisant compte tenu de la conjoncture ?

 

 

Un plan d’investissement global de 140 millions d’euros…

 

Quant à Crescent MARAULT, pour qui l’accès à la qualité de l’eau pour tous est une priorité, il est fier au nom du territoire de cette opportunité élaborée avec le concours du groupe SUEZ.

« Alors que des ruptures d’approvisionnement en eau vont se multiplier en France dans les années à venir, expliqua le maire-président de l’Auxerrois, les élus de l’agglomération ont fait le choix de proposer une eau de qualité premium qui soit en permanence disponible. Cette stratégie s’engage dans le long terme en innovant notre système de distribution et de gestion de l’eau potable pour les vingt prochaines années… ».

Puis, exposant les chiffres, Crescent MARAULT rappellera que 98 millions d’euros seront ainsi investis par l’intercommunalité de l’Auxerrois et 42 millions d’euros par SUEZ, représenté par son directeur général Eau France, Arnaud BAZIRE, composant  un plan d’investissement global de 140 millions d’euros sur cet ambitieux projet.

Deux nouvelles usines de production d’eau potable verront également le jour et mises en service d’ici le terme de 2026. Equipées d’une nouvelle technologie novatrice – l’emploi d’osmose inverse basse pression – elles permettront d’obtenir une eau sans goût de chlore et nettement moins calcaire que celle qui coule aujourd’hui des robinets. Une vraie catastrophe pour les appareils électroménagers encrassés des familles de l’Auxerrois !

Voilà donc une histoire d’eau dont Auxerre pourra s’enorgueillir à l’avenir, dixit son édile, tant au niveau de l’attractivité, de la libération, de l’innovation et de la fierté. En sus, une marque d’eau, propre à celle qui sortira désormais du robinet, est envisagée par la collectivité ! C’est sûr : on en a déjà l’eau à la bouche !

    

Thierry BRET

NB : le prochain volet de ce reportage sera consacré à la présentation de SUEZ et à sa stratégie sur ce projet…

 

 


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Peut-être que ce dossier, si brûlant mais tellement peu médiatique à l’instar de l’abaya, finira-t-il par arriver un jour sur le bureau du nouveau ministre de l’Education nationale, Gabriel ATTAL afin qu’il se penche mieux dessus ? Ou peut-être pas, d’ailleurs, car bloqué par l’un des services nébuleux de la tentaculaire maison que même le sémillant et dithyrambique Claude ALLEGRE jadis sous l’ère mitterrandienne ne put se résoudre à dégraisser. On appelait alors cela, le « mammouth » !

En tout cas, le ras-le-bol se généralise à peu près partout en France, et pas uniquement par la voix des syndicalistes purs et durs de la corporation de la filière pédagogique. Trop, c’est trop ! Tant pour le corps enseignant que chez les élèves qui ne supportent plus d’être entassés, que dis-je, parqués à l’échelle de 35, 36, 37 ou 38 unités comme des troupeaux de ruminants que l’on mènerait à l’étable (pour ne pas dire à l’abattoir de l’absence de savoir !) dans ces classes si petites et inappropriées qu’elles ne peuvent même plus les accueillir.

Ne parlons pas des familles qui se font un sang d’encre à chaque retour le soir à la maison de leur progéniture désabusée qui ne cesse de s’épandre en jérémiades bien légitimes contre un système éducatif qui ne tourne vraiment pas bien rond dans ce pays. Cocorico, sur ce domaine, la France demeure et de très loin championne du monde…  

 

 

Exit l’épanouissement et l’enrichissement des connaissances à plus de trente élèves

 

Le fléau touche principalement les lycées de France et de Navarre. Alors que les collèges sont à peu près épargnés par cet engorgement inéluctable de potaches qui arrivent en très grand nombre dès les classes de secondes. La faute à la courbe démographique ?

A titre d’exemple caractéristique, on recense tout de même la bagatelle de 23 de ces secondes aux classes surchargées au possible ne serait-ce que dans l’un des lycées phares de la Bourgogne Franche-Comté, celui de Sens – l’un des plus importants en nombre -, qui accueille bon an mal an près de trois mille scolaires en ces murs !

Comment, mais il faudra sans aucun doute poser la question directement au ministre lui-même lors de son premier déplacement dans notre contrée, peut-on décemment penser, travailler, étudier, réfléchir et s’épanouir ainsi que se perfectionner au contact de ses professeurs dans des classes de seconde, de première ou de terminale qui accueillent plus de trente gamins à minima !?

Le regretté humoriste Robert LAMOUREUX l’avait écrit un jour dans le cadre d’un scénario pour l’une de ses pièces triomphales, « Impossible n’est pas Français ! ». Malheureusement, il faut pourtant croire que si !

 

 

La norme idéale se situe à 26/28 élèves par classe

 

La problématique de ces classes de cours hyper bondées et totalement inaptes à l’exercice du métier d’enseignant ne date pourtant pas d’aujourd’hui. En 1978, à titre personnel, je fréquentai une classe de seconde dans un lycée public de la Bourgogne du Sud qui accueillait déjà la somme de…38 élèves ! Chose positive au demeurant, nous n’étions que cinq garçons pour un reliquat très confortable de trente-trois filles, l’année de rêve en somme !

Blague à part, il semble illogique et anormal que 45 ans après cet état de fait qui était déjà décrié par tout ce qui comptait de syndicalistes, d’élèves et de parents à l’époque, voire de politiques, rien ne semble avoir changé d’un iota dans le monde de l’Education nationale à ce propos.

Pourquoi des classes sont-elles toujours aussi surchargées en France ? Alors que la norme prescrite par les recommandations étatiques situe à 26/28 élèves le nombre idéal de jeunes filles et de jeunes hommes à accueillir dans les lycées pour parfaire leurs connaissances intellectuelles en toute sérénité.

Comment, peut-on effet suivre des cours de physique/chimie ou de sciences naturelles,  dans des espaces ressemblant à des laboratoires avec tout leur attirail en termes d’équipement si précisément il n’y a pas assez de postes de travail avec les outils adéquats permettant aux élèves de suivre un cours convenablement et de pratiquer dans le même temps les exercices indiqués par le professeur ?

 

 

Même le saint patron des enseignants brûle des cierges pour que cela change !

 

Comment apprendre et comprendre une langue étrangère en la parlant le plus possible avec son enseignant ? Et ne pas suivre bêtement un cours magistral où la malheureuse professeure d’anglais aura bien du mal à intéresser et à échanger oralement avec sa quarantaine d’élèves en soixante minutes ?

Cela ne surprend personne quand on dit que les Français s’expriment dans la langue de Shakespeare comme une vache espagnole ! Mais, la réciproque est tout à fait la même dans la langue de Cervantès ou de Goethe !

On ne rit pas : cela arrive tous les jours dans les lycées de France, au grand dam des élèves et des enseignants qui ne savent plus à quels saints se vouer ! Même Saint-Jean-Baptiste-de-la Salle, patron des enseignants, a déposé il y a bien longtemps les armes devant un tel chaos orchestré de main de maître depuis tant de décennies par une technocratie aveugle et sourde aux changements…

Comment peut-on accueillir dans un minimum de respect et de conscience, voire de qualité alimentaire optimale – de cela, c’est autre débat ! -, des jeunes lycéens à la cantine lorsque l’établissement nourricier ne peut contenir tout le monde dans ses murs au même instant ?

Là où il est prévu 800 places (ce qui n’est déjà pas rien !), ce sont 1 200 gamins qui déboulent simultanément sur le coup de midi pour une heure de pause alimentaire bien méritée ! On imagine le désarroi du personnel face à une telle meute de garnements affamés et pressés de trouver la place idoine afin de se sustenter ! Pas sûr, qu’il y ait du rab pour tout le monde au fond de l’assiette !

Voilà donc, en cette période de rentrée, du grain à moudre pour le nouveau ministre de l’Education nationale qui veut marquer de son empreinte son passage à l’hôtel de Rochechouart, qui comme chacun ne le sait pas, accueille son ministère ! Bonne rentrée, Monsieur le ministre, et surtout ne vous y méprenez pas : « tout ne va pas très bien Madame la Marquise, dans le monde de l’Education nationale ! ».

 

Thierry BRET

 

 


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Ca y est : le serpent de mer refait surface ! Etrange paradoxe que celui-ci, alors que la plupart des départements de l’Hexagone, y compris celui de l’Yonne, revoient leur stratégie en matière de vitesse, poursuivant de fait une politique volontariste et raisonnée, au retour progressif et bien légitime au 90 km/h plutôt qu’au 80, voilà que le gouvernement nous mijote l’une de ces mesures qualifiées d’impopulaire – il en a désormais l’habitude même sans l’usage du 49.3 ! – dont il a le secret qui se rapportera d’ici peu à la circulation sur les autoroutes.

L’un de ses tours de passe-passe coutumiers qui, juste au sortir de l’été, ravira celles et ceux qui utilisent leur véhicule tant pour la locomotion de loisir que pour le travail dans leurs déplacements.

Déjà que l’on s’ennuyait ferme à 130 km/h sur les grandes lignes droites soporifiques de notre réseau autoroutier, voici que la pilule sera encore plus amère et indigeste lorsqu’il s’agira de se traîner lamentablement comme des tortues amorphes à 110 km/h. Les vaches auront le temps de nous voir passer devant leurs museaux et réciproquement !

Oui, car c’est bien de cette vitesse de « pointe » spectaculaire qu’il s’agira de respecter à la virgule près sur le compteur dans un avenir très proche pour ne pas se faire verbaliser par les forces de l’ordre qui, ceci dit en passant, réalisent parfois quelques excès de vitesse fulgurants à près de 240 km/h à bord des petits bolides de la Gendarmerie nationale que sont les sémillantes Alpine Renault !

 

 

Des automobilistes déjà considérés comme des vaches à lait

 

On risque donc de trouver le temps très long entre Paris et Lyon, pour les adeptes de l’autoroute du Soleil (A6) ou les autres réseaux autoroutiers qui sillonnent notre beau pays de cocagne, car tous seront sans exception sur le même pied d’égalité, il va de soi. Déjà que certains conducteurs de véhicules électriques étaient dans l’obligation de lever le pied sous peine de vider leur batterie d’un seul tenant ou presque à la moindre accélération ou en mettant la clim sur le ruban d’asphalte, que va-t-il donc rester du véritable plaisir de la conduite, en sentant ronronner ses chevaux dans le moteur, sans pour autant réaliser des folies sur la route ?

Pour l’heure, rien n’a encore été décidé de manière formelle dans la tour d’ivoire de Matignon. Ni au palais élyséen. Déjà que les automobilistes sont souvent considérés comme des vaches à lait notamment au niveau de la fiscalité applicable à la pompe – signalons entre parenthèses que les prix des carburants ont fait un bond phénoménal depuis quelques jours en tutoyant, voire en dépassant allégrement les deux euros le litre -, il suffirait que l’on en réduise les prouesses de conduite – pour bon nombre des conductrices et conducteurs, il ne s’agit pas de ne pas respecter le Code de la Route – et la potion aurait une fois de plus un profond goût d’amertume et de lassitude pour le moral en berne des Français comme l’on dit en Suisse !

 

 

Une baisse du nombre de décès sur les routes de France de 10 % par rapport à 2022

 

Ce serait une fois de plus une énième liberté à effacer de nos mémoires, comme tant d’autres qui se rétrécissent comme peau de chagrin depuis un moment en France, jusqu’au jour où tout le vernis craquera et se lézardera en tombant à nos pieds. Gare à la chute finale !

Parmi les raisons évoquées justifiant ce probable changement : la réduction du nombre de décès par accident imputables à la vitesse. Sur ce point, les avis divergent même dans la stratosphère étatique et institutionnelle qui gouverne la France.

Un chiffre étaie cette volonté politique qui ne fera pas forcément des émules auprès de nos concitoyens : 305 personnes tuées sur le seul mois de juillet 2023 sur l’ensemble du réseau routier hexagonal. Certes, cela est toujours de trop mais néanmoins, c’est une baisse de 10 % sur la même période en 2022, selon les informations fournies par la Sécurité routière. Sans qu’il y ait eu à lever le pied de façon drastique et imposée sur les autoroutes, réputées les plus sûres d’Europe.

 

La République tchèque lâche la bride à 150 km/h au 01er janvier 2024 !

 

Du vieux continent, parlons-en, précisément. Si l’Allemagne reste le pays de référence pour les amateurs de vitesse où certaines portions d’autoroutes ne connaissent pas de limites – attention, tout de même à la rigueur germanique ! Lorsqu’il y a limitation, les conducteurs allemands respectent à la lettre cette dernière sans jouer les Fangio ! -, d’autres états prévoient de réduire ou de relever les vitesses dès le 01er janvier 2024. 

Ainsi, la République tchèque passera le cap fatidique des 150 km/h autorisés dès l’année prochaine alors que la prude Albion – la Grande-Bretagne – inverserait la tendance pour limiter les velléités viriles de ses automobilistes à 110 km/h, comme peut-être le futur modèle tricolore ! L’Italie, la Belgique, l’Espagne sont aussi en réflexion…On est donc très loin d’une harmonisation européenne même sur ce simple dossier !

 

 

Le choix de la vitesse, sujet de référendum pour l’Elysée ?

 

Et si ce sujet sociétal – le choix de la vitesse sur autoroute - qui nous importe tous, que l’on soit actifs, étudiants ou retraités intégrait le projet de « préférendum » voulu par le pensionnaire de l’Elysée après sa très longue nuit de discussion avec les leaders politiques de l’Hexagone à Saint-Denis ?

Une chose est sûre, de toute évidence : que l’on roule aujourd’hui à 130 km/h ou demain à 110 km/h selon les perspectives envisagées par la gouvernance, les tarifs aux péages ne devraient pas baisser d’un iota, bien au contraire ! L’automobiliste restera bel et bien le dindon de la farce dans tous les cas de figure…

 

Thierry BRET

 

 


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Entre deux verres de rosé-pamplemousse et une trempette bien méritée dans la fraîcheur relative de la « Grande Bleue », la nouvelle est tombée au cœur de la touffeur estivale. Sans crier gare, de manière presque imperceptible pour le commun des mortels, trop préoccupés à s’adonner aux joies de l’hédonisme et au plaisir du farniente sur la plage. En provenance de nos voisins d’outre-Rhin, elle disait ceci en substance : l’Allemagne renonce à l’avenir à la commande de nouveaux trains fonctionnant à l’hydrogène !

Une véritable onde de choc que cette information, à première vue. Une incompréhension à la lecture des manchettes de la presse hexagonale qui s’en faisait l’écho par quelques entrefilets dès le lendemain. Comment cela était-il possible alors que l’on nous vante à toutes les sauces ici-bas les bienfaits émérites de cette technologie avant-gardiste, renouvelable et propre énergétiquement !?

 

 

Un coût d’exploitation trop onéreux à l’usage

 

Et ce, depuis des lustres, ne serait-ce que sur notre seul territoire de Bourgogne Franche-Comté qui en accueille l’un des éléments moteur (sans jeu de mot !) dans la région de Belfort avec la société ALSTOM, encouragée par les institutionnels et politiques du terroir.

Dans les faits, ce n’est nullement l’inventive technologie ayant fait ses preuves qui est remise en cause par le ministère des Transports de Basse-Saxe, devant s’exprimer face à la presse fin juillet sur le sujet. Si le côté technique ne fait pas défaut, à quoi alors imputer cette surprenante volte-face de l’une des compagnies ferroviaires régionales germaniques qui fut pourtant la première à avoir adopté l’hydrogène comme source d’alimentation de ses trains ?

Je vous le donne en mille : la réponse ne tient qu’en un seul mot, son coût ! Une raison plutôt malvenue en pareille circonstance et en période de crise économique alors que les prix des billets du transport ferroviaire grevant le budget des voyageurs ne cessent de s’envoler en version astronomique depuis longtemps.

 

 

Une flotte électrique à batteries au lithium six fois moins coûteuse mais...

 

A ce titre, l’Allemagne n’est pas la seule à avoir manifesté son désintérêt devant cette technologie pourtant qualifiée de si prometteuse au niveau du développement durable mais trop onéreuse au niveau de son exploitation. En France, on n’est pas en reste puisque du côté de Montpellier, dans l’Hérault, décision fut prise l’an dernier par la métropole de geler une commande de 51 bus à hydrogène et de la privilégier par une flotte électrique à batteries, six fois moins coûteuse. D’autant qu’en bout de course, et cela n’est précisé par personne que les surplus budgétaires de fonctionnement seraient immanquablement répercutés auprès des usagers de ces lignes lors de l’achat de leur titre de transport...On imagine aisément la note plutôt salée à la sortie !

Comment alors démocratiser de façon acceptable les transports collectifs (ferroviaire, bus…) et réduire le flux des véhicules « impropres » sur les routes de France et de Navarre (les thermiques évidemment !) si les tarifs appliqués pour les emprunter au quotidien deviennent ultra prohibitifs ? Un casse-tête chinois qui ne semble pas avoir été résolu pour l’heure par toute l’intelligentsia hexagonale qui fait des yeux de Chimène à l’hydrogène…

 

 

Une flotte diesel vétuste et polluante avec 4 millions de tonnes de CO2 rejetés

 

En Allemagne, le retour en grâce des trains électriques à batteries, fonctionnant au lithium (la belle affaire quant au niveau de son exploitation et des dégâts occasionnés à la planète pour l’extraire !) revient donc au goût du jour.

Ces trains sont plus compétitifs et permettront d’éliminer petit à petit les flottes de ces antiques rames diesel devenues trop poussives et polluantes au fil des ans.

Une flotte de trains à la vétusté éprouvée, circulant encore dans la plupart des pays de l’Union européenne et de ses régions rurales, afin de desservir de petites lignes qui aura rejeté dans l’atmosphère la bagatelle de plus de 4 millions de tonnes de CO2 ces dernières années !

Morale de l’histoire : la locomotion par hydrogène serait-elle déjà en manque d’oxygène pour pouvoir subsister !?

 

Thierry BRET

 


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