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« Quand deux préfets se rencontrent, qu’est-ce qu’ils se racontent ? » ! Le prétexte sémantique à cette visite du haut fonctionnaire de l’Etat en terre icaunaise, lundi après-midi à Auxerre, aurait pu inspirer cette phrase introductive, digne des virevoltants chansonniers de « La Revue de Presse », incontournable émission du paysage audiovisuel national que les seuls initiés – et bénéficiaires – de la chaîne « Paris Première » peuvent écouter à loisir ! Plus sérieusement, la venue de Franck ROBINE, préfet de Région, permettra de faire un point d’étapes sur les grands dossiers de l’Yonne suivis par l’Etat…

 

AUXERRE: Le 09 novembre dernier, une date forte en symbole pour les fidèles (ils sont toujours légion dans l’Hexagone) se réclamant encore de l’idéologie politique de feu le Général de GAULLE décédé à l’automne 1970, le nouveau préfet de Région, Franck ROBINE, effectuait son premier déplacement dans la zone la plus septentrionale de son territoire : le département de l’Yonne.

Un secteur dont il connaissait évidemment les grandes caractéristiques informatives, comme tout à chacun à la façon de cartes postales évidentes, entre Chablis et ses nectars à l’universalisme affirmé, Auxerre et son mythique club de football le plus souvent associé à la presque légendaire silhouette de son ancien entraîneur, Guy ROUX et Vézelay, dite la « Colline éternelle » sublimée par l’édification au Moyen-Age de sa célèbre basilique romane en souvenir de Marie-Madeleine, reconnue depuis par l’UNESCO.

Ce jour-là, le successeur de Fabien SUDRY, accompagné du  préfet de l’Yonne Pascal JAN, avait pris soin de s’immerger en profondeur parmi les dossiers importants dans lesquels l’Etat régional et l’Etat départemental sont investis, entre Auxerre, capitale du territoire à découvrir, et Vézelay où la délégation était accueillie par le maire de la localité, Hubert BARBIEUX.

 

 

L’Yonne et son fort potentiel d’attractivité économique et touristique…

 

On peut citer, pêle-mêle, l’évolution architecturale du quartier de Sainte-Geneviève avec l’ANRU, la rénovation du quartier du Batardeau sur les quais de l’Yonne, la station hydrogène implantée non loin de la pépinière d’entreprises de la CCI, l’Opération Grand Site (OGS) de Vézelay et sa mise en application, etc.

Lundi 13 mars, le préfet de Région Franck ROBINE – il s’en entretiendra par ailleurs face à la presse en début d’après-midi à la préfecture – dressera un état des lieux précis sur ces différents projets en les réactualisant quatre mois après son dernier déplacement.

Lui qui avait reconnu lors de sa précédente visite le fort potentiel de ce territoire en termes d’attractivité tant économique que touristique avait promis de revenir sous peu. Cette deuxième immersion concrétise ainsi la promesse faite d’alors !

 

Thierry BRET

 

 


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Heureuse initiative que celle-ci ! Elle concerne nos têtes blondes et se développe sur le versant méridional du territoire, accueilli chez « Radio Avallon ». Désormais, le secteur du périscolaire possède sa déclinaison radiophonique, vivement encouragée par la directrice d’antenne du média, l’infatigable Maria DA SILVA. Objectif : les enfants proposent selon leur propre sens analytique une relecture de l’actualité…

 

AVALLON : Le concept se nomme « Atelier Radio Junior » ! Un rendez-vous hebdomadaire qui s’est installé sur la grille de « Radio Avallon », tous les lundis – l’idéal pour bien entamer la nouvelle semaine ! – sur les temps périscolaires de la soirée. Volontaires pour vivre cette aventure radiophonique novatrice, les élèves participent à des ateliers d’initiation. Sous la férule de la journaliste et grande prêtresse de l’information locale, Maria DA SILVA qui les initie aux techniques particulières de ce média sonore, la radio étant l’un des plus prisés des Français.

Autant dire que l’émulation est bien présente chez ces jeunes pousses de l’information qui prennent part à ces ateliers reposant sur l’écoute collective du journal. Ceci induit moult échanges et explications, avec déjà du discernement !

Explication de texte fourni par Maria : « Les enfants doivent comprendre ce qu’est une émission radiophonique en repérant les différents sujets qui y sont traités, précise-t-elle, cela permet aux élèves de mieux comprendre la rédaction sur le choix des sujets et l'organisation de leur propre émission… ».

Pour se faire, à l’aide d’exercices concrets – tout cela est très sérieux au plan de la construction pédagogique -, les élèves doivent repérer des formules qui ont pour but de tenir en haleine l’auditeur (le buzz !) et de faire des transitions entre les sujets. La relève de Stéphane BERN ou de Julien COURBET est assuré, visiblement !

 

Des temps d’antenne et la construction technique d’un journal sonore…

 

Parmi les tâches à accomplir, la création d’un journal occupe les esprits. Avec la phase de montage, d’habillage, de choix de titres, de lancement, d’interviews, de brèves et de chroniques ! Bref, du sur mesure radiophonique adapté, jetant les bases saines des fondamentaux du journalisme, tout en recoupant les informations. Et comme ils doivent passer à l’antenne, ces jeunes néophytes travaillent aussi leurs intonations !

Ce sont les enfants eux-mêmes qui sélectionnent de façon collective à la manière d’une conférence de rédaction leurs sujets à traiter. Chacun se met dans la peau de son personnage. Un « Tintin » reporter en herbe !

Au terme de ces ateliers ludiques et éducatifs, les enfants intègrent le projet « Des sons animés », un concept porté par Radio Avallon. Il a pour objectif de proposer aux enfants des temps d’antenne radio afin de travailler l’éducation aux médias. Cela leur offre l’opportunité de devenir, le temps d’une saison, des animateurs de Radio Avallon en puissance. Et peut-être d’y prendre goût et de les inciter à choisir cette voie professionnelle ?

A l’aise, derrière le micro, prolixe et plutôt désinvolte, la nouvelle génération avallonnaise prend du plaisir à la découverte des richesses transmises par ces actualités qui font le monde.

Pour mieux l’appréhender, sans doute, et la bousculer avec son opinion et ses commentaires constructifs, sans pratiquer la politique de l’autruche dont bon nombre d’adultes d’aujourd’hui sont de fervents adeptes…

 

Thierry BRET

 


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Il a de la suite derrière les idées, le « gamin » ! Agé de 17 ans, élève d’une classe de terminale au lycée Jacques Amyot à Auxerre – son penchant pour l’histoire/géo lui a fait choisir cette option si spécifique -, le voilà déjà propulsé dans l’univers médiatique, en étant régulièrement convié à l’émission sportive de France Bleu (« 100 % AJA »). De la pure logique pour ce jeune homme qui souhaite embrasser la carrière de journaliste et qui est à la tête d’un média en format « You Tube », consacré à l’AJ Auxerre…

 

AUXERRE : Personnage principal du « Cid », Rodrigue grâce à la plume imaginative de son créateur, Pierre CORNEILLE, livrera dans l’une des scènes cette formule devenue célèbre : « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ! ».

Une phrase que devrait reprendre à son compte, Léo AGOPIAN, un Auxerrois de 17 ans, préparant d’ici le terme de ce printemps son baccalauréat, et qui ne rêve que d’une seule chose lorsqu’il se projette dans l’avenir : posséder en bon journaliste qui se respecte sa carte de presse ! Catégorie sportive car telle est sa préférence.

Léo, comme le célèbre surnom de Lionel MESSI, est un inconditionnel de l’AJ Auxerre. Un de ces fervents supporters qui a des choses à dire et qui sait les exprimer lorsqu’il est l’un des invités de nos amis et confrères de France Bleu, dans le cadre de la fameuse émission du lundi soir, « 100 % AJA ».  

Là, pas du tout gêné par son âge encore juvénile, et aux côtés de quelques poids lourds rompus à cet exercice radiophonique de longue date (André TRUFFAUT, Alain GEHIN, Fabien COOL, Lucien DENIS…), le jeune homme, à peine sorti de son adolescence fugace, livre ses commentaires et argumente à qui mieux mieux sur l’état de fraîcheur des troupes auxerroises, la tactique du coach, les espoirs et désillusions entretenus de l’après-match.

 

De l’audace et de la fougue, la jeunesse de Léo plaide pour lui…

 

Le garçon est brillant. A l’oral car, le verbe suit devant le micro. Mais aussi dans la réalisation d’images. Celles qu’il capte au détour d’une interview, d’une rencontre, d’un prétexte pour illustrer l’une de ces courtes vidéos de trois minutes – le format presque idéal d’un reportage télé – qu’il diffuse ensuite sur sa chaîne créée sur « You Tube » et opérationnelle depuis septembre 2020. A date, plus de 850 aficionados qui suivent les péripéties de la future pépite de la presse en redemandent.

On y retrouve des interviews, des portraits de joueurs et de dirigeants, des story de vieilles gloires que la nouvelle génération de suiveurs aurait presque oubliée, des débriefings, des commentaires, des analyses, des statistiques, etc.

Et pour ce faire, le jeune Léo ne manque ni de culot ni de pugnacité pour récolter les impressions d’un Fabien COOL, d’un Lucien DENIS, de « monsieur » Guy ROUX, le pape des coaches français toujours consulté par la presse pour la qualité de ses bons mots et son sens de l’analyse pertinente. Léo AGOPIAN apprend petit à petit ses gammes de futur journaliste qu’il est déjà à la manière d’un « Monsieur Jourdain », pratiquant la prose sans trop le savoir avec les tirades épistolaires de MOLIERE ! Et il n’a que 17 ans !

 

 

 

Un hommage à Marian SZEJA diffusé pour l’anniversaire de sa disparition…

 

D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas : le garçon possède lui aussi le sens de la formule. Car, nommer son média web digital en référence au célèbre buteur tchèque Antonin PANENKA (« PANENK’AJA ») qui réussissait les pénaltys avec sa technique qui lui était bien particulière, en y ajoutant l’acronyme du club auxerrois est déjà une prouesse de la sémantique en soi ! Bravo, à l’originalité !

Un support qui propose avec exigence des contenus vidéos consacrés au club fétiche, avec des zooms et de l'histoire, une affaire humaine, en quelque sorte dévoilée par autant de témoignages…

Léo y met de l’huile de coude pour y parvenir avec brio : le pilotage de la ligne éditoriale, la réalisation des vidéos, la partie montage, mais aussi l’approche démarchage et sponsoring !

Sa prochaine publication, à découvrir dès le 25 février sur « You Tube », retrace la carrière d’une figure quasi oubliée du club bourguignon, le gardien polonais Marian SZEJA, détenteur de l’or olympique obtenu aux Jeux de Munich en 1972, et international une quinzaine de fois en qualité de portier de la grande Pologne des années 70.

Un athlète qui évoluera au FC Metz, avant de rejoindre les rives de l’Yonne, enrôlé au sein de l’AJA. Il y sera finaliste de la Coupe de France 1979, et quittera le club l’année suivante alors que les Auxerrois accèdent enfin à la première division.

Pour l’anecdote, le visage de Marian SZEJA est connu de tous mais dans le plus strict anonymat puisqu’il a interprété le rôle d’un gardien de but dans le fameux film « Coup de Tête », de l’immense Jean-Jacques ANNAUD (« Notre-Dame », « L’Ours ») dont la vedette n’est autre que l’acteur écorché vif, le regretté Patrick DEWAERE.

La diffusion de ce document signé par Léo, à ne manquer sous aucun prétexte, coïncide avec la date de la disparition du joueur, son décès étant survenu le 25 février 2015…

Un clin d’œil de Léo AGOPIAN qui ne doit rien au hasard. La marque évidente d’un futur grand professionnel de la presse, respectueux de ces hommes qui ont fait l’histoire…

 

 

En savoir plus :

« PANENK’AJA »

Média consacré à la vie de l’AJ Auxerre et diffusé sur la chaîne « You Tube »

Réalisé par Léo AGOPIAN

A voir le 25 février, le court métrage sur l’ex-international polonais Marian SZEJA.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est l’un des papes de la critique gastronomique en France. Il livre ses chroniques incisives et pertinentes de manière hebdomadaire sur le magazine « Marianne », à la façon d’un Jean-Pierre COFFE que les puristes des arts culinaires regrettent encore aujourd’hui. Cette semaine, c’est l’ex-couple Icaunais, installé depuis l’été 2021 en Saône-et-Loire, Bénédicte et Fabien PECHERY (« Une table dans le Verger »), qui a servi de source d’inspiration au « maître »…

 

MARCHAMPT : On ne peut que féliciter sincèrement le couple PECHERY, Fabien en cuisine et Bénédicte en salle, que l’on a connu antan à « L’Auberge du Pot Etain », sise à L’Isle- sur-Serein.

Depuis l’été 2021, ces restaurateurs ont quitté l’Yonne pour s’établir à Marchampt, au cœur du Beaujolais, au sud-ouest de Mâcon où ils font vivre de belle manière leur « Table du Verger ».

 

 

Ce bon petit restaurant vient d’être évoqué de manière enthousiaste, dans les colonnes de l’hebdomadaire « Marianne » par l’exigeant Périco  LEGASSE, défenseur  éternel de la bonne cuisine française. Cela méritait bien un petit clin d’œil de notre part !

Alors, comme l’on dit dans les monts du Beaujolais, bon appétit et large soif !

 

Gauthier PAJONA et Thierry BRET

 

 


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De l’aveu, même, de la présidente Marie-Guite DUFAY, ce n’est pas un scoop ! Au vu du contexte imputable à la crise. La construction du budget de la Région Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas été facile. Conséquence : si celui-ci est adopté lors de la séance plénière cette semaine à Dijon, les habitants du territoire et les partenaires de l’institution ne doivent pas s’attendre à des miracles financiers. Mais, plutôt à une orientation budgétaire devant faire face aux contraintes inflationnistes et énergétiques, sous le sceau de la « prudence » et du « volontarisme » avec en sus, un gel radical des dépenses sur les nouveaux investissements…

 

DIJON (Côte d’Or) : On la sent déterminée jusqu’au bout des ongles, la responsable de l’exécutif régional. « Notre marque de fabrique n’est pas de baisser les bras, glisse-t-elle en préambule et se voulant rassurante lors de la conférence de presse d’avant session qui réunira deux jours durant les élus régionaux dans l’hémicycle dijonnais mercredi et jeudi. Nous sommes là pour penser et porter le développement de notre économie dans nos territoires et le bien-être de nos concitoyens… ».

Pourtant, les visages des trois interlocuteurs – Michel NEUGNOT et Nicolas SORET l’accompagnent pour cette conférence - faisant face à un panel exhaustif de la représentation médiatique régionale font plutôt grise mine. Les jours de fête d’entre Noël et Nouvel An sont déjà oubliés et loin derrière nous. Il faut vite revenir à la dure réalité d’un quotidien, morose et incertain, plombé par une inflation galopante et un coût des prestations énergétiques sans commune mesure. Autant de paramètres conjoncturels, plus ou moins prévisibles indexés au contexte international qui impactent par effet gigogne l’élaboration du budget de la Région.

 

S’appuyer sur l’Etat pour faire pression sur la SNCF…

 

Soumis au vote durant la séance plénière qui débute ce mercredi et annonciateur d’échanges dans l’hémicycle que la présidente ne souhaite pas trop houleux mais constructif, le budget de la Région marque le pas. Une orientation sous le prisme de la « prudence », le maître mot de cette explication de texte que Marie-Guite DUFAY répètera à maintes occasions comme un fil d’Ariane justificatif.

« Nous sommes comme un ménage qui voit ses dépenses explosées, souligne-t-elle, et qui n’a pas les recettes en face. Donc, ce ménage doit réduire son train de vie. Nous allons forcément, dans ce budget, prendre des mesures de ralentissement qui vont porter essentiellement sur les investissements ».

Mais, pouvait-il en être autrement au plan comptable lorsque l’on sait que l’excédent des dépenses inflationnistes et énergétiques s’élève à 130 millions d’euros alors que les recettes supplémentaires n’en ont rapporté que vingt millions ?

Posant tout haut les questions (avant d’en apporter les réponses), la présidente socialiste de l’exécutif régional déroule le fil de ses idées, se faisant pédagogue pour que chacun comprenne la nécessité de proposer un budget « volontariste » le plus adapté possible à la situation.

« Nous ne pouvons pas déséquilibrer nos ratios, nos fondamentaux, observe-telle, d’autant qu’à date, je n’ai pas la réponse à toutes les interrogations que je pose à mes interlocuteurs importants sur le bouclage de ce budget, à savoir l’Etat et la SNCF… ».

Mais, que l’on ne s’y méprenne pas ! Lorsque Marie-Guite DUFAY cite l’Etat dans ses propos, « ce n’est pas à lui de combler les déficits qui sont les nôtres, ce n’est pas du tout ça le sujet ! ».

Non, elle fait référence à la représentation étatique afin que cette dernière l’aide à faire pression sur la SNCF, notamment sur l’important volet des mobilités à la charge de la Région.

« Les coûts de l’énergie ont explosé de façon dramatique, poursuit-elle, et l’envolée de l’inflation fait que la convention passée avec la SNCF parce que nous avons un réseau ferroviaire important doit être renégociée. Même si notre budget s’élève à deux milliards d’euros, il n’en demeure pas moins un petit budget par rapport aux autres régions de l’Hexagone… ».

 

 

Un exécutif en plein brouillard de l’aveu de la présidente…

 

Conséquence, les excédents des dépenses sont difficiles à lisser, de l’avis de la présidente. Un démarrage de négociations avec la SNCF se formalise ces jours-ci afin de trouver des solutions appropriées pouvant réduire la facture énergétique. C’est le souhait de Marie-Guite DUFAY qui veut ainsi s’appuyer sur l’aide de l’Etat pour faire baisser structurellement les charges imputables au coût de l’énergie, du fait de l’exploitation des trains.

Il s’agirait d’aborder ces négociations à partir d’un processus « moins absolu » et beaucoup plus favorable à la SNCF, en matière d’ouverture à la concurrence, ce qui fit l’objet d’un vote de l’assemblée régionale, pour 2026 – pour des raisons techniques, cette libéralisation du marché s’effectuerait même à partir de 2027 -, rappelait la présidente. Une ouverture à la concurrence qui serait donc repoussée pendant la durée du mandat de la majorité actuelle si une nouvelle convention était négociée, entraînant de facto la baisse considérable de ces charges énergétiques, la rendant plus progressive et étalée dans le temps.

A date, la négociation démarre pour la présidente qui avoue être « dans le brouillard » compte tenu de l’inéluctable explosion des dépenses.

Les choses ne se dérouleront pas comme d’habitude, visiblement. D’ordinaire, le budget se vote en bonne et due forme en janvier et au mois de juin, une décision modificative permet d’ajouter ou de soustraire des éléments complémentaires au budget initial. Ce qui ne sera pas le cas, cette année a déjà prévenu Marie-Guite DUFAY.

Le brouillard qui entoure l’exécutif régional devrait cependant se lever petit à petit et éclaircir la ligne budgétaire de la Région d’ici là, compte tenu de l’évolution des négociations avec l’Etat, et la SNCF. Rendant le budget du printemps beaucoup plus important au niveau de l’enveloppe que ce qu’il n’est aujourd’hui.

Mais, c’est au niveau des investissements que la présidente socialiste de la Bourgogne Franche-Comté a placé le curseur. En agissant avec « prudence », une fois de plus.

« Je précise à tous nos partenaires, les entreprises, les porteurs de projets du territoire que nous n’engagerons aucune dépense d’investissement entre le mois de janvier et le mois de juin. Sauf coup parti, c’est-à-dire qu’il y a des travaux effectués dans les lycées, principale compétence de la Région et que nous n’arrêterons pas les chantiers… ».

Le message destiné aux partenaires habituels qui sollicitent la manne financière de la Région est on ne peut plus clair au final : « ne venez pas chercher de financement entre janvier et juin ! ». La suspension des règlements d’intervention est donc actée par la présidente.

Y verra-t-elle plus clair au printemps ? Oui, assure-t-elle. Précisant en corolaire que son administration travaille à l’élaboration d’un plan pluriannuel d’investissements qui confèrera à l’exécutif une lisibilité optimale sur ses capacités d’intervention. Un plan qui sera soumis au vote de l’hémicycle en juin. Et qui permettrait à la Région de reprendre les investissements qu’elle a sciemment ralentis à partir d’un budget vert et solidaire.

Quant au milliard d’euros (927 millions avec exactitude) dédié au fonctionnement – culture, sport, solidarité territoriale avec les collectivités, la politique des quartiers -, il ne sera pas impacté par ce ralentissement.

   

Thierry BRET

 


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