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Il est tout sourire, le maire de Pau et président du MoDem. Visiblement, très satisfait d’être là, loin de l’agitation parisienne (et des bruissements des alcôves politiques !), profitant d’une brève excursion en terre de Bourgogne pour y respirer l’air plus pur de Villeneuve-sur-Yonne. Un air de campagne, au sens propre comme au figuré, avec le soutien apporté de fait à la candidate de la majorité présidentielle sur la troisième circonscription, l’ancienne députée Michèle CROUZET, rayonnante comme aux plus beaux jours ! De ceux qui évoquent sa victoire de 2017…

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Il pose des questions à la manière d’un intervieweur. S’intéressant à la vie de l’entreprise à laquelle il rend une visite plus que de politesse, sous une chaleur orageuse très accablante. Surprenant sans doute le duo de dirigeants, Thomas BARRE et Mickaël BOUILLET, sollicités par autant d’interrogations de l’ancien (et éphémère) garde des Sceaux, sous l’ère d’Emmanuel MACRON, et ancien prétendant à la présidence de la République qui fut à deux doigts de créer la surprise pour le camp centriste.

François BAYROU s’invite donc dans la campagne des législatives dans l’Yonne afin d’accorder sa totale confiance à cette femme, qualifiée par ses soins de « courageuse et prête à relever les défis » (Michèle CROUZET) qui doit faire face au Rassemblement National et à son insolente poussée. « Une candidate compétente et très enracinée dans le terroir qui doit jouer un rôle face à cette situation très compliquée… ».

Sous ses apparences tranquilles et sereines, presque décontractées dans son approche avec la presse, le président du MoDem n’en a pas moins la dent dure lorsqu’il critique le principal adversaire de la majorité présidentielle, le RN, « on ne peut pas construire l’avenir d’un pays sur la détestation et sur l’exclusion des autres, sur des idées absolument nuisibles… ».

Se référant au blocage des échanges, ce qui serait catastrophique pour la vie économique et les entrepreneurs, citant à titre d’exemple l’activité florissante de la société BARRE & BOUILLET dont il vient de visiter les ateliers.

 

 

La perte de confiance, ce sont les taux qui explosent !

 

Ayant tombé la veste du fait de la touffeur environnante, entouré des deux porte-étendards de la majorité présidentielle dans le nord de l’Yonne – outre Michèle CROUZET que l’on ne présente plus, on découvre à ses côtés le juvénile visage de son suppléant, un garçon âgé de 19 ans, Gautier BLANCHARD, étudiant de Sciences Po et déjà très engagé en faveur de la démocratie et de l’Europe -, l’édile de Pau poursuit méthodiquement son analyse constructive et son travail de démolition idéologique des arguties du parti bleu marine et de LFI.

« Tout le monde devrait s’inquiéter de ce risque-là en cas d’accession au pouvoir de l’un ou l’autre des deux blocs des extrêmes, la perte de la confiance. Et si la confiance s’effondre, ce sont les taux d’intérêt qui explosent, prévient-il prophétique. Les familles ne pourront plus acheter de maison, ni de voitures, ni de l’électroménager. C’est notre niveau de vie qui va en pâtir. Ces programmes sont dirigés contre les familles françaises… ».

A l’instar de ne plus réguler l’immigration, ce qui serait « une idée folle ! », visant cette fois-ci le Nouveau Front Populaire. D’où le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas de ces dérives…à voter en faveur de la ligne politique présidentielle.

 

 

Fier de combattre les deux blocs de l’extrême…

 

S’humectant un peu les lèvres d’un salvateur verre d’eau (le liquide a été servi dans une coupe de champagne sans l’effervescence habituelle !), le tribun du centre ne se montre pas défaitiste vis-à-vis du contexte.

« Il ne faut jamais baisser les bras, renchérit-il, on doit bâtir un pays où l’on droit vivre ensemble et écarter ceux qui plaident la détestation du voisin, l’enjeu, c’est la prise de conscience ! Nous, les citoyens, ne pouvons pas entrer dans cette existence que l’on veut nous imposer, cette dérive qui vise à cibler les gens selon leurs religions, leurs origines, ce n’est pas la France ! Il y a une démarche de réalisme économique et de respect de nos principes : c’est la nôtre ! ».

Pas tendre avec Jordan BARDELLA ni avec Jean-Luc MELENCHON (« les copains de Vladimir POUTINE ! »), le président du MoDem ne manquera pas de parler l’Ukraine et des conséquences du conflit sur le sol européen.

« Nous avons le devoir de combattre cet ensemble de risques à terme pour l’Europe, martèle-t-il avec fermeté. Sur les trois choix qui se proposent aux Français, il y en a deux qui sont particulièrement inquiétants pour le pays. Et je suis fier de porter ce combat afin de les empêcher de prendre le pouvoir… ».

Satisfait de la tournure des évènements, au vu de la semaine écoulée et de la clarification, voire de la simplification des idées, François BAYROU est persuadé que « les Français ont bien compris les règles du jeu politique actuel ».

Favorable à la proportionnelle – il n’a jamais réussi pourtant à convaincre ses pairs par le passé – le président du MoDem rappellera le poids et la force de la Vème République qui peut s’adapter aux situations conjoncturelles parce que « le garant est la fonction présidentielle ».

Une petite leçon de constitutionnalité qui fera du bien aux oreilles et aux esprits qui essaient de comprendre le contexte, en ces périodes de nébulosités qui s’abattent sur le pays depuis quelques temps…

 

Thierry BRET

 

 


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Ira-t-il ? N’ira-t-il pas ? Les conciliabules d’avant conférence de presse entre les journalistes du cru, patientant sur le parvis de l’hôtel « Le Normandie » – l’établissement auxerrois accueillera d’ici une poignée de minutes le Rassemblement National lors de la présentation des candidats investis aux législatives – tournent autour de la désignation ou pas du député sortant, celui de la première circonscription de l’Yonne, Daniel GRENON. Double surprise, en définitive lors de ces échanges très nourris : non seulement, le député est bien dans les starting-blocks ; quant à Sophie-Laurence ROY, nouvelle venue dans l’échiquier électoraliste – elle arbore les couleurs des LR, favorables à la ligne de conduite d’Eric CIOTTI -, elle tentera de briguer le mandat de député dans la deuxième circonscription face à André VILLIERS…

 

AUXERRE : Ils arrivent à pied, l’allure tranquille, ayant laissé leurs véhicules stationnés un peu plus loin sur le boulevard Vauban ou se faisant déposer juste devant l’entrée de l’hôtel qui accueillera sous peu cet exercice oral indispensable à la clarification des enjeux et des idées : la conférence de presse permettant de détailler la liste de ces législatives, aussi soudaines qu’inattendues.

Un peu plus tôt dans la journée, une première réunion avait déjà eu lieu du côté de Villeneuve-sur-Yonne. Ceci expliquant, sans doute, le léger retard de la délégation qui accompagnait les trois porte-flambeaux des couleurs bleu marine lors de cette échéance 2024, sur l’horaire prévu.

Le premier à pénétrer dans la cour de l’hôtel « Le Normandie » n’est autre que Julien ODOUL. Souriant, détendu, serein… : l’exercice oratoire lui sied à ravir, il est vrai que le porte-parole hexagonal du RN a l’habitude des plateaux de télévision qu’il fréquente davantage depuis quelques jours !

Puis, l’autre député sortant de l’Yonne, Daniel GRENON arrive à son tour, accompagné de son…suppléant, Jean-Marc PONELLE, une figure du barreau, originaire de Saint-Fargeau. A la vue du député de la première circonscription, toutes les rumeurs et autres intox qui circulaient sur les réseaux sociaux depuis quelques temps quant à sa potentielle reconduction sur la liste RN icaunaise se sont évanouies immédiatement, façon « psichtt » !

  

Exit Audrey LOPEZ, place à Sophie-Laurence ROY !

 

Les journalistes s’attendaient alors à voir arriver les autres personnalités habituelles de la formation souverainiste, notamment Audrey LOPEZ, la conseillère régionale – elle forme un binôme souvent très représentatif sur les manifestations territoriales avec l’autre élu de la Région de formation Avenir Français Pascal BLAISE – et …il n’en fut rien !

Pas d’Audrey LOPEZ donc, pour se présenter sur la seconde circonscription détenue par l’Horizon André VILLIERS mais bel et bien une femme, issue des…Républicains, et de « l’union des droites », chère au chef de file du parti LR toujours en place, Eric CIOTTI, au grand dam des têtes dirigeantes (et plus modérées) du mouvement gaulliste, et des cadres du parti mariniste.

Sophie-Laurence ROY salua l’assistance avec une pointe de timidité. Logique, quand on se lance dans le grand bain !

Nonobstant, cette avocate parisienne s’est installée dans le département depuis de nombreuses années. Elle est élue à Flogny-la-Chapelle en qualité de conseillère municipale. L’a retrouvé là n’est pas une surprise en soi. Ce qui a donc justifié son investiture sur la deuxième circonscription, englobant Avallon, Migennes, Saint-Florentin et Tonnerre. Elle s’en est expliquée…

« Les observations et constats de Julien ODOUL sur la situation catastrophique de la France et de notre département – ce fut le préambule de cette conférence de presse sur le volet sécuritaire, les difficultés économiques et l’immigration -, je les partage, affirme-t-elle, nous vivons néanmoins un moment exceptionnel dans la gravité. Nous devons tous – en sous-entendu RN et LR – prendre des mesures radicales, claires et fortes pour permettre de changer complétement de gouvernement, de politique et de mode de pensée… ».

Responsable dans sa vie associative de la Guilde des Goûteurs de Gougères, la néo-investie de 68 ans sera épaulée pour cette quête du Graal politique à Paul NONAT, son suppléant qui est également le responsable des Jeunes du Rassemblement National de l’Yonne.  

 

Les LR « mous », Les LR « durs » : l’analyse de Daniel GRENON…

 

Ancien artisan et commerçant – il tint une boutique à Toucy avant de prendre sa retraite et se consacrer à la vie publique après une carrière professionnelle des plus éclectiques -, Daniel GRENON – la grande surprise de 2022 face à Florence LOURY (NUPES), Guillaume LARRIVE (LR) et Victor ALBRECHT (majorité présidentielle) – va donc rempiler comme prétendant à la députation d’ici quelques jours, avec le premier tour des élections qui se préfigure fin juin.

Le retraité de la vie professionnelle précise dans son intervention « qu’il s’est promené de la campagne à la ville (Auxerre en substance) pour y rencontrer les citoyens… ».   

Pourquoi sa nouvelle candidature ? « J’ai envie de continuer le travail que j’ai commencé, je veux aller au bout de mes engagements au service des citoyens ».

Puis, il énumèrera ses grands thèmes de prédilection dont il a fait ses dossiers : les fins de mois de ses administrés, la cherté du prix des carburants, les problématiques de l’emploi et de la mobilité pour se rendre au travail.

Lors de cet échange avec les journalistes, il insistera beaucoup sur…la ville d’Auxerre et ses réalités. Même celles qui lui ont été défavorables en 2022.

« Lors de la précédente élection, je n’ai pas été très soutenu dans cette ville. Mais, aujourd’hui, j’ai compris pourquoi… ».

Et Daniel GRENON d’apporter ses commentaires sur la question : « A Auxerre, il y a bien sûr les gens de la gauche qui se sont écroulés en 2022 et ceux des Républicains, où il y a différentes castes. Dont les LR « mous », qui vivent entre eux et qui ont oublié par qui ils ont été élus ! Par contre, il y a d’autres LR (moins mous sans doute !) qui veulent sortir de tout ça et qui ont compris que l’union des droites est indispensable avec le RN pour sortir de l’ornière…. ».

 

 

Puis, Daniel GRENON confia qu’il avait reçu beaucoup de courriers d’habitants auxerrois qui connaissent des fins de mois délicates.

« Ces gens ont besoin de travailler, observe-t-il, à Auxerre, le problème est que les élus raisonnent beaucoup plus sur le foncier et bien peu sur l’économie en créant des entreprises… ».

Le député sortant profita de son temps de parole explicatif pour lancer aux Républicains un appel à rejoindre cette « union des droites » qui provoque depuis une semaine de sérieux remous chez les gaullistes traditionnels. Evoquant 2026, c’est-à-dire les municipales, Daniel GRENON se voulut prophétique : « les enjeux vont beaucoup changés d’ici à cette élection… ».

Doit-on traduire les propos du pensionnaire du Palais Bourbon par une éventuelle candidature à Auxerre dans deux ans ?

Réponse de l’intéressé : « il faut prendre les choses étape par étape, rétorque-t-il, place aux législatives tout d’abord avant de parler des municipales… ».

Même s’il dit qu’il n’a pas à date de prétentions sur la question.

 

« La France n’est plus un Eldorado pour les migrants »

 

Sur la troisième circonscription de l’Yonne, pas de surprise en revanche avec la reconduction comme tête de liste de Julien ODOUL. Il sera supplée par son fidèle allié, Ludovic MASSARD. Le député rappela le désaveu cinglant du Président de la République, sévèrement sanctionné dans les urnes lors des européennes. Il salua les 42 % du RN obtenus dans l’Yonne, avec parfois trente points d’avance sur la majorité présidentielle.

« Les Icaunais voient en nous une forte opposition aux « macronistes » et une forte espérance pour l’alternance de demain. ».

Placer l’intérêt national au-dessus des clivages partisans habituels figure parmi les motifs de satisfaction du président du groupe RN à la Région : « il y a une désespérance de nos concitoyens qui n’arrivent plus à vivre ni à survivre (électricité plus de 10 % au 01er juillet, gaz plus 25 %). La classe moyenne survit pour ne pas tomber dans la précarité…D’où la baisse de la TVA de 20 à 5,5 % afin de redonner du pouvoir d’achat à chaque ménage que nous allons proposer en cas de victoire. On la supprimera également sur les produits vitaux et de première nécessité… ».

Au-delà du pouvoir d’achat, la sécurité est le second axe de réflexion du RN.

« Il y a de l’ensauvagement partout et la peur des Français en permanence est importante, dans les transports publics ou ailleurs, du fait de la faiblesse et du laxisme d’un Etat qui ferme les yeux… 450 000 personnes étrangères sont accueillies chaque année en France. L’immigration de masse doit s’arrêter avec de la fermeté…».

Julien ODOUL souhaite ainsi la remobilisation des Français pour assurer le sauvetage du pays et l’application du troisième volet stratégique sur l’immigration maîtrisée (« l’Hexagone est menacé par l’idéologie de la puissance publique et la soumission au libéralisme qui a précarisé le pays »), face au « Nouveau Front Populaire » (« la version deux de la « NUPES » en pire).

Le parlementaire ne se privera pas ensuite de passer à la moulinette tous les griefs qu’il a à l’encontre de ses adversaires : « Ce nouveau front est constitué des amis du Hamas, de la NPA, et de ceux qui appellent à l’interdiction des médias qui ne pensent pas comme eux (« CNews »), et la privation de libertés. C’est un immense danger pour notre cohésion nationale, nous sommes un rempart national attaché aux valeurs de la République pour faire barrage à ces « fous dangereux »… ».

Il ne manquait plus, parmi les arguments contradictoires avancés par le responsable du RN que « le soutien de ce front de gauche par les islamistes radicaux… ».

Un reproche que Julien ODOUL ne manqua pas de relever avec véhémence contre le camp d’en face ! Mettant ainsi un terme à cet exercice qui aura duré plus d’une heure…et offert son lot de surprises.

 

Thierry BRET

 

 


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Ce n’est plus un électrochoc, c’est un véritable coup de folie ! Un coup de bluff, comme sait parfois le faire le monde politique de manière très hasardeuse et irréfléchie, de poker peut-être, qui devrait virer néanmoins au cauchemar pour la majorité présidentielle au soir du 07 juillet.

Un coup de tonnerre retentissant qui a éclaté aux alentours de vingt-et-une heures dimanche 09 juin, à l’annonce de la défaite inexorable de la formation du Président de la République et de ses composantes inféodées, aux européennes.

Un sérieux revers qui fait office de naufrage collectif pour le gouvernement, une claque magistrale de plus de 15 points face aux vainqueurs du jour, un Rassemblement National plus puissant que jamais et très loin de ses scores piteux d’il y a cinquante ans tout juste, lorsque sous le vocable du Front National, Jean-Marie LE PEN, peinait à dépasser les 0,75 % aux présidentielles du mois de mai. Soit un total de 190 921 voix dans l’indifférence quasi générale…Un autre monde.

Et comme un malheur ne vient jamais seul pour les supporters du locataire de l’Elysée, à la surprise générale et ce jusque dans ses propres rangs totalement décontenancés, Emmanuel MACRON, « monarque » en déshérence de pouvoir et de  reconnaissance, devait annoncer dans les minutes qui suivirent ce traumatisme fatal pour les aficionados de la « Macronie » : la dissolution de l’Assemblée Nationale.

 

Un coup de poker qui s’apparente à un suicide politique…

 

Consternation visible sur les plateaux de télé – il suffisait de regarder le visage blême et décomposé de l’éditorialiste Nathalie SAINT-CRICQ -, désillusion chez les partisans du chef de l’Etat, stupéfaction chez ses adversaires…un vrai moment d’histoire cathodique et d’histoire tout court, à vivre en direct.

Un psychodrame qui n’était alors que le prologue d’une semaine de « ouf », à marquer d’une croix blanche dans la vie institutionnelle et politique de notre pays. Et cette tambouille politicienne que l’on nous a vendue sous le sceau des alliances de façade jusqu’à l’indigestion…  

 

 

Le coup de folie du Président de la République (coup d’orgueil mal placé ?), à l’instar d’un adolescent capricieux et boudeur qui n’accepte pas de perdre ni de partager ses jouets, pourrait, on vient de le comprendre au fil de cette semaine, correspondre à un suicide collectif en règle si le sursaut démocratique ne se faisait pas pour la majorité présidentielle.

Sursaut démocratique ? La belle affaire !

D’autant que plusieurs sondages publiés depuis quelques jours attestent que 57 % des Français souhaitent le départ sine die d’un Président de la République imprévisible dans ses prises de décision et de plus en plus  impopulaire. La réforme des retraites n’a toujours pas été digérée par une grande majorité de nos compatriotes s’il fallait déjà trouver une première explication tangible à ce désastre prévisible depuis longtemps…D’autres griefs existent, évidemment.

 

Mais, finalement, pourquoi la dissolution ?

 

Aujourd’hui, on est en droit de s’interroger sur cette annonce dominicale si spectaculaire du 09 juin. Une question que les partisans et militants de la majorité présidentielle (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical…) se posent eux aussi à longueur de journée. Ils en font des cauchemars depuis !

Mais, quelle mouche a donc piqué le président de la République hexagonale avec cette dissolution « coup de poing » qui ne s’imposait pas nécessairement au soir de ces élections européennes à dissocier pourtant de la vie publique de l’Hexagone ?

Certes, il y a un moment que le landerneau politique se trémoussait à la moindre information concernant ce changement de paradigme ou pas pour le gouvernement. Certes, LFI et le RN exigeaient qu’en cas de défaite du camp présidentiel, le brassage des cartes au Palais Bourbon devenait obligatoire et souhaitable. Faisant ainsi le jeu des oppositions !

 

Une France ingouvernable à partir du 08 juillet ?

 

Et comme si cela ne suffisait pas, devant tant de stratégie de bas étage, les Françaises et les Français ont pu s’apercevoir toute la semaine durant de la « bonne santé », de la probité et de la moralité intellectuelle de leur sphère politique. A gauche comme à droite. A l’extrême gauche comme à l’extrême droite ! Dont acte.

Entre les « petits arrangements » tactiques et stratégiques entre copains/copines pour préserver les sièges des sortants, les querelles intestines qui éclatent au grand jour entre des amis de trente ans (on connaît la recette, on l’a déjà vécue du temps de l’opposition récurrente entre Jacques CHIRAC et Edouard BALLADUR) et qui nous jurent mordicus qu’une seule chose les intéresse, c’est l’avenir et le bonheur des Français !, les ralliements en tout genre à la façon du Mercato avec les ennemis d’autrefois, les règlements de compte à la « OK Corral » tous azimuts, on se retrouve dans une situation ubuesque, aujourd’hui, entre « tambouilles » de très mauvais goût servies à toutes les sauces pour conquérir les rênes du pouvoir, la « bordélisation » de la société, et l’ingouvernabilité garantie d’une nation – la septième puissance mondiale tout de même – qui est devenue en un laps de temps record, la risée de bon nombre d’observateurs internationaux, quand ce n’est pas la presse étrangère ni des investisseurs.

Même Vladimir POUTINE, dans sa tour d’ivoire du Kremlin, surveille en renard des surfaces les évènements qui surviennent dans notre pays – à se demander s’il n’y est pas étranger, côté ingérence ! - et se frotte les mains des malheurs d’un Emmanuel MACRON qui aura été corrigé comme un garnement impétueux le 06 juin au soir !

Bref, nos concitoyens ne savent plus à quels saints se vouer dans cette France de l’inconnue et de l’incertitude, quel que soit d’ailleurs les résultats du second tour de ces inattendues législatives de juillet prochain qui se profilent devant eux.

C’est sûr : en France à l’été 2024, il va y avoir du sport et pas que du côté du Tour de France et des Jeux Olympiques de Paris ! L’été sera chaud…entre « tambouilles » et « bordélisation ».

 

Thierry BRET

 


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Sera-t-elle celle de l’Union ? Ou bien celle de la désunion, cette Europe du futur qui sera nôtre dès lundi ? Exit de manière définitive la campagne électorale de l’échéance européenne 2024 qui, force est de le constater, ne restera pas dans les annales, en termes de débats passionnels et passionnants, relayés par les univers médiatiques, permettant aux différents acteurs des trente-huit listes se présentant dans le seul Hexagone de décliner leurs idées ! Et surtout de nous convaincre, nus autres pauvres électeurs perdus dans ce maelström de propositions !

Bon, c’est un fait avéré depuis que cette élection nous est proposée dans les urnes, selon un tour unique à la proportionnelle, elle ne passionne pas les foules !

A tort ou à raison, qu’importe ! Dommage, en revanche, parce que si l’on y réfléchit bien, beaucoup de pays dans le monde aimeraient tant jouir de cette relative liberté démocratique qui nous est offerte là, pour que le peuple puisse s’exprimer sur les grands sujets de l’actualité.

 

Voter, c’est raviver le poids de nos démocraties en voie d’extinction…

 

Ils sont légion ! A commencer par celui qui nous préoccupe le plus, en ce premier quart de nouveau siècle, cette soif inextinguible de liberté que l’on nomme la démocratie. Une démocratie mise à mal un peu partout sur la planète et qui d’année en année ne cesse de reculer, de perdre d’insolentes parts de marché comme le stipuleraient des économistes un brin avisés.

Face à elle, l’autocratie. Une variante à peine voilée de la dictature, plus ou moins sanguinaire, qui prend singulièrement ses aises par la force et la volonté farouche d’une poignée de femmes et surtout d’hommes avides de pouvoir et de puissance. Jamais la planète Terre n’aura connu aussi peu de pays démocratiques dans ses rangs sur les deux cents dix nations qui la composent, une espèce en voie de disparition, et peut-être même d’extinction si l’on n’y prend pas garde. A l’identique des éléphants, des girafes et autres mammifères marins.

La liberté est en danger, qu’on se le dise haut et fort ! Il n’est pas certain que les 500 millions d’Européens, nos frères d’armes de ces vingt-sept pays prétendus amis, en aient pris réellement conscience…

Plutôt troublant, non, à l’heure des réseaux sociaux et de la prolifération des supports d’information ?

 

 

Un taux d’abstentionnistes record au soir du 09 juin ?

 

Une chose est quasi sûre : au soir de ce dimanche 09 juin, ce ne sont pas les votants et ce, quel que soit leur obédience politique et leur appartenance idéologique, qui sortiront vainqueurs de cette joute à un seul tour (il est bon d’insister sur ce point car certains pensent que l’élection se disputera sur un second scrutin dès la prochaine journée dominicale en oubliant de se rendre dans l’isoloir ce dimanche !), ce sont bel et bien les…abstentionnistes !

Des indécis, des insatisfaits par tout le système étatique, des insouciants, des incompris, des innocents face aux dangers qu’offre ce monde, dit moderne (tu parles !) et si peu progressiste, dans le bon sens du terme.

Combien seront-ils au soir de ce vote pourtant si important pour notre avenir ? Les prévisions statistiques oscillent entre 50 et 55 % ! Voire davantage pour quelques pessimistes qui broient du noir !

Une préoccupation pour la plupart des listes engagées dans ce scrutin. De gauche comme de droite. Du centre et des extrêmes. Moins, peut-être pour les listes dites marginales, et il y en a pléthore, cette année dans ce vadémécum très éclectique où l’on y perd parfois son latin pour identifier les professions de foi.

 

Le poids de nos libérateurs américains, comme un symbole

 

Au-delà de l’abstention, il y a aussi le poids des ingérences internationales pour entraver ce scrutin. Entre cyber-attaques à répétition et intox insidieuses dans les arguments informatifs. L’Europe dont on vient de célébrer la libération du joug des nazis le 06 juin dernier avec une kyrielle de chefs d’Etats représentants le monde libre mais aussi les anciens ennemis de jadis connaît de nouveau les affres de la guerre sur son sol ou presque même si l’Ukraine n’est pas encore intégrée à l’Union.

Un fait capital qui aura peut-être eu une incidence dans la prise de responsabilité de chacun des électeurs de l’Hexagone, que l’on soit pour un renforcement de la ligne dure face à Moscou en envoyant armes et instructeurs ou que l’on soit davantage pacifiste pour tenter de ramener à la raison et à la table des négociations le dirigeant du Kremlin, aujourd’hui intraitable.

Un dirigeant qualifié de « tyran » par le président américain,  Joe BIDEN, bien présent tel un symbole vivant de ce poids salvateur de nos libérateurs il y a quatre-vingts ans sur le Vieux continent.

Histoire de nous rappeler que l’existence est un éternel retour qui peut engendrer deux fois le même scénario. Malheureusement…

A nous, pacifistes convaincus ou partisans de la ligne dure, de ne jamais l’oublier de nos têtes pour préserver l’équilibre et la liberté de l’Europe, celle que nous aimons et où nous vivons, face aux dangers impitoyables de ce siècle…

 

Thierry BRET

 


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C’est presque un doux euphémisme que de le dire ! A date, une chose s’avère malheureusement observable : la billetterie des Jeux Paralympiques de Paris 2024 qui se dérouleront du 28 août au 08 septembre, semble être totalement grippée au niveau de ses ventes. Atone, même, à la limite de la déroute car les spectateurs de l’Hexagone comme ceux d’ailleurs ne se pressent pas sur les précieux tickets pour les acquérir. Et ce ne sont pas les prix ultra compétitifs proposés dès 15 euros qui inversent pour l’heure la tendance générale. Une situation qui provoque l’inquiétude, voire l’incompréhension des organisateurs de ces Jeux : ils ne s’attendaient pas à un tel revers…de la médaille, passez-moi l’expression !

 

Le monde d’aujourd’hui, c’est le « Dallas » d’hier…

 

Mais, au fond, est-ce si étonnant que cela, dans notre société si impitoyable, où le regard des autres peut se montrer très cruel et intolérant sur celles et ceux qui « possèdent des différences » physiques ou intellectuelles ? Ceux qui ne leur ressemblent pas, en définitive, dans la vie de tous les jours…

Ce ne sont pas les deux tiers des 2,8 millions de billets encore disponibles qui prouveront le contraire ! Le monde d’aujourd’hui, c’est le « Dallas » d’hier, comme on le voyait sur les écrans cathodiques des téléviseurs il y a quelques décennies de cela où le méchant « JR » incarnait les pires valeurs de l’homme, entre vanité, orgueil, puissance, suffisance et mépris pour celui qui lui était inférieur.

Qui se soucie réellement du sort de ces personnes en situation de handicap dans cette société très individualiste, incivique et devenue trop agressive à chaque coin de rue ? Hormis les personnes qui sont concernées de très près et dans leur chair par cet état de fait parce qu’il touche un membre de leur famille ; hormis ces rares acteurs institutionnels et politiques qui  se retroussent véritablement les manches pour faire bouger les lignes de cet inébranlable monolithe sociétal et changer les paradigmes parce qu’ils y croient ; hormis, enfin, les représentants d’un certain milieu associatif qui sont plus enclins à verser dans la solidarité et l’altruisme, voire la bienveillance, qu’autre chose.

 

Dans le brouillard, des initiatives éclairées !

 

Bien sûr que tous ces acteurs existent en France comme ailleurs, mais ils ne sont pas légion. Et la reproduction de leur modèle de pensée si salvatrice auprès des plus jeunes n’est pas garantie à l’heure de la console de jeux et des réseaux « asociaux » !

Aussi, l’initiative prise parfois par des clubs services, à l’instar de la grande soirée conférence concoctée par le Rotary Doyen d’Auxerre, ce vendredi soir, offre une réelle vitrine, une opportunité heureuse et bénie des dieux sur un sujet le plus souvent occulté des mass médias.

Le handicap. Qu’en dire ? Qu’en penser, en vérité ? Surtout si cela ne nous concerne pas en direct. Et sans tomber ouvertement dans le pathos, la précarité et le misérabilisme à faire les choux gras de certaines presses à sensation ou de plateaux de télé-réalité aux contours tellement nauséabonds…

Concevoir une « soirée de gala » – le titre, à tort, pourrait s’avérer un tantinet trop pompeux, excessif et se limiter uniquement à une certaine frange de la notabilité d’une ville – pour y discuter de ces « choses-là » n’est pas aussi évidente à réaliser.

Car au-delà des actes, louables on s’en doute, il faut trouver les mots. Les paroles justes, les témoignages à fleur de peau, les idées claires qui font mouche dans tous les cœurs. Pour qu’ils puissent résonner longuement ensuite dans les neurones titillés de ces convives qui ne doivent pas se contenter de se sustenter entre amis de manière agréable, juste pour refaire le monde à leur manière entre la poire et le fromage.

 

 

 

Le handicap en mode gaité et bonheur, ça existe !

 

Le handicap est une thématique beaucoup  trop sérieuse pour la prendre à la légère, elle mérite toute la lumière qui doit lui être faite. De la lumière, parlons-en ! Ce fut un festival d’arguments, un feu d’artifice de paroles, avec le témoignage vibrant de Catherine MAUDET, vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, évoquant le rôle si précieux et à l’écoute de la MDPH, la Maison Départementale des Personnes Handicapées, et de ses personnels investis. Tel que cela se vit dans l’Yonne.

Ce fut celui du docteur Joël LAPORTE, psychiatre passionné qui décortiqua dans les moindres détails les affres de la maladie d’Alzheimer et ses troubles. Des propos faisant écho à ceux tenus un instant auparavant par Gérard CLEMENCELLE, vice-président de la vertueuse association « France Alzheimer 89 », et le rôle déterminant et si peu connu des aidants.

Et à celui de deux sportifs, se mouvant dans leurs fauteuils, qui évoquèrent avec le sourire et de la timidité pour l’un leur…joie de vivre en pratiquant des activités physiques même de haut niveau. L’interlocutrice possédant même plusieurs titres de championne de France au tir à l’arc !

Le handicap, en mode gaité, entre espoir et opportunité : du pur bonheur à glisser entre les oreilles ! Ca fait chaud à l’âme…

Car, bien sûr, nul valide ne doit ignorer que demain, ce sera peut-être lui qui sera assis dans ce fauteuil roulant si « monstrueux » à croiser sur un trottoir ou cette personne amputée d’un membre à la suite d’un accident de la circulation, désireuse de se rendre à un concert ou à une représentation théâtrale, et jugée par les autres, parce que considérée comme une « bête de foire » que l’on doit cacher….

 

 

Valides et invalides ont les mêmes droits d’existence

 

Parce qu’il demeure toujours en nous, le « regard des autres ». Certes, il y a eu des avancées mais ce n’est pas suffisant, au goût de la sénatrice de l’Essonne Jocelyne GUIDEZ qui a déjà légiféré sur le sujet du handicap. Et ce, dès 2018. Un handicap qui nous concerne tous. Chose que l’on aurait tendance à oublier. Un handicap que la parlementaire connaît très bien, en rapport à sa propre nièce, et dont elle parlera avec beaucoup de tendresse et d’émotion.

Ce « regard de l’autre », si dur, si éprouvant, si injuste, si méchant pour la personne observée et ses proches, il doit impérativement changer. Parce que valides et invalides ont les mêmes droits d’existence sur cette Terre. Les mêmes envies et les mêmes passions, en respirant le même oxygène. Et que cette soirée imputable à un club service du Rotary a tout fait pour nous le rappeler…à raison !

 

Thierry BRET

 


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