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L’accessibilité de la Foire d’Auxerre au plus grand nombre de commerces indépendants constitue l’une des priorités essentielles des organisateurs de la nouvelle édition qui débute le 11 septembre. Pour se faire : une seule recette s’applique. Un prix d’appel relativement bas pour inciter les plus petits des exposants à participer à la manifestation. Une stratégie qui s’avère payante au plan quantitatif ?

AUXERRE : Bénéficiant d’un taux de renouvellement qui dépasse les 90 %, la Foire d’Auxerre ne connaît pas de disette au niveau de ses exposants pour remplir les travées du parc AUXERREXPO.

Mieux : un vrai tour de force a été réalisé avec cette 89ème édition qui se profile. Les organisateurs de Centre France Evènements ont enregistré une hausse significative du nombre des professionnels inscrits !

Comme le confirme le directeur-adjoint de la structure porteuse du concept, Sébastien FUENTES, « une vingtaine d’artisans et de commerces supplémentaires accueilleront les visiteurs en quête de bonnes affaires cette année. Ils étaient près de 130 participants lors de la précédente édition. Cette fois-ci, la foire franchit un nouveau cap en termes de fréquentation, au-delà des cent cinquante exposants… ».

L’explication de cet engouement inattendu tient en quelques mots : la politique tarifaire exercée par le donneur d’ordre.

« Les prix d’appel que nous proposons sont très bas pour ce type de manifestation populaire, commente Sébastien FUENTES, avec un budget compris entre 300 et 400 euros, un professionnel peut être accueilli sans problème sur notre évènementiel et être pourvu d’un emplacement…».

 

Un budget de fonctionnement en progression de 15 %...

 

Une opportunité dont auraient pu profiter davantage d’autoentrepreneurs de l’Yonne à ce tarif-là. Or, curieusement, leur nombre représente la portion congrue des exposants sur cet évènement qui fleure bon le retour de l’automne. Pourquoi n’ont-ils pas su saisir la balle au bond ?

« C’est simple, estime Sébastien FUENTES, les artisans et commerçants à la tête de micro structure ne travaillent pas de la même manière que les professionnels plus aguerris. Venir sur un lieu public comme une foire suppose une autre approche relationnelle à la clientèle. Il ne faut pas hésiter à aller de l’avant en l’alpaguant afin de lui proposer ses services ou ses produits… ».

Etre à l’aise face à un prospect reste, on le sait, une saine vertu dans l’approche commerciale de notre société consumériste. Une manière de faire que l’on acquiert au fil du temps et de l’expérience…

Un mot, en dernier lieu, sur le budget consacré à l’animation commerciale. Sans qu’il soit déflorer au chiffre près : il est en progrès de + 15 % cette année par rapport à celui de 2018.

Deux postes ont requis un plus gros effort financier : la sécurité (celle-ci doit être optimale pour les organisateurs) et la part dédiée aux animations culturelles et de loisirs, en vue de satisfaire tous les publics. Vu le copieux programme de réjouissances, les suiveurs de la foire 2019 ne devraient pas être déçus !


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Le plus gros évènementiel à vocation commerciale de la capitale de l’Yonne accueillera ses premiers visiteurs au beau milieu de la semaine dès 10 heures. Une ouverture qui précèdera d’une trentaine de minutes l’inauguration où pléthore de personnalités du sérail institutionnel, économique et politique de l’Yonne y fera acte de présence. Près de 150 professionnels y dévoileront leurs nouveautés avec le ferme espoir d’engranger un maximum de contacts et de ventes. Avec pourquoi pas, un objectif avoué à pulvériser : battre le record établi l’an passé qui tutoyait les deux millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés…

AUXERRE: Placée sans équivoque sous le signe des activités familiales cette année, la 89ème édition de la Foire d’Auxerre n’en demeure pas moins l’étape incontournable marquant la rentrée économique de notre territoire.

S’étalant sur cinq jours, du mercredi 11 au dimanche 15 septembre, l’animation concoctée par les services ad hoc de Centre France Evènements a ce particularisme intéressant de se densifier d’édition en édition tant au niveau de son contenu que de la qualité des services qui l’entoure.

Preuve supplémentaire que la « Vieille dame » survie très bien au nombre des saisons qui s’écoulent avec chaque année davantage de moyens techniques et financiers qui sont déployés à son essor. Concerts et spectacles de belle facture enjolivent l’évènement en le rythmant selon les principes d’une programmation savamment articulée au fil de l’eau.  

De tradition commerçante de par ses gènes séculaires (la flamboyance des marchés moyenâgeux de la ville au temps jadis se remémore à notre esprit), les univers modernistes inculqués depuis par l’organisation d’AUXERREXPO n’en omettent pas moins les aspects quais régaliens de l’exercice : à savoir la priorité faite aux fondamentaux du commerce.

 

Une force de frappe de près de 150 exposants…

 

Aussi, ne sommes-nous pas étonnés, à l’instar des années antérieures, de constater que près de 150 exposants à l’éclectisme absolu apporteront leur pierre à la construction de ce bel édifice qui transgresse les règles du consumériste ordinaire.

La plupart de ces professionnels dont une large majorité de l’Yonne présenteront leur savoir-faire via leurs nouveautés sur l’un des pôles les plus courus par les chalands : celui destiné à promouvoir l’habitat, soit un espace démentiel de quatre mille mètres carrés !

D’ailleurs, les études le démontrent : 70 % des aficionados aimant fréquenter les foires de l’Hexagone portent un intérêt majeur à l’amélioration de leur site de vie. Cette logique a donc été respectée par les responsables de Centre France Evènements : plus de 70 exposants occuperont ce pôle gigantesque en proposant une grande diversité de leurs produits.

Rénovation, construction, aménagement, décoration, extérieur, conseils, équipement et outillage : les adeptes de l’embellissement de leur bien immobilier, façon « home staging » revisité – une tendance en pleine évolution positive à l’heure actuelle – auront tout le loisir de pouvoir arpenter les travées de l’infrastructure accueillante (le parc des expositions) pour y trouver chaussures à leurs pieds.

Centre France Evènements table sur la présence de 25 000 visiteurs. Ceux-ci bénéficieront de la gratuité totale de la manifestation durant les cinq journées de liesse.

De leur côté, les commerçants souhaitent réitérer la promesse des bons résultats obtenus l’an passé. Soit un chiffre d’affaires estimé dans sa fourchette la plus basse à près de deux millions d’euros.

Sachant que la méthode de calcul correspond à une moyenne du total des déclarations fournies par les exposants qui le désiraient. Or, certains avaient refusé de communiquer leurs chiffres. Cela suppose in fine que le chiffre d’affaires généré à la foire d’Auxerre par les exposants est beaucoup plus élevé qu’il n’y paraît !


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Septembre revenu, la plupart des observateurs pensaient que la saga inhérente à la fermeture de l’établissement auxerrois était à ranger parmi les histoires closes de la saison écoulée. Que nenni !  Même si les 380 élèves de ce collège antépénultième érigé à la sauce Pailleron (vétusté et amiante garanties) ont été répartis depuis sur différents sites éducatifs de la capitale de l’Yonne, Bienvenu-Martin n’a pas encore mis la clé sous le paillasson. Mais, sa survie n’est qu’illusoire et dépendante de nouvelles décisions…

AUXERRE : On l’imaginait totalement fermé, il n’en est rien. On le savait perdu à brève échéance, mais il sera nécessaire de procéder encore à de nouveaux conciliabules, assortis d’un scrutin, pour condamner sine die le collège d’Auxerre de type Pailleron à clore ses portes. Sans doute, cette fois-ci, de manière définitive. Quoique !

Pourtant, Bienvenu-Martin n’accueille plus ses élèves ni ses enseignants et son corps administratif depuis quelques temps. Plusieurs mois, déjà après une série de mésaventures imputables à la vétusté des lieux. Cela a nécessité la suspension de son usage.

Ce gros navire sans âme ni personnel à son bord conserve néanmoins un capitaine qui essaie de garder le cap en vue de l’adoption de la meilleure des solutions. Surtout dans l’intérêt de ses élèves. « Ils demeurent ma priorité », concède le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD.

Tenant une conférence de presse, en préambule de la tournée des collèges de l’Yonne qui allait le conduire aux quatre coins du territoire, le chef de l’exécutif départemental ne pouvait occulter sciemment ce sujet si passionnel et passionnant sur le devenir de l’établissement du secondaire.

Or, devait-il rappeler tout de go à une assistance d’élus et de journalistes, « la fermeture de Bienvenu-Martin n’est pas de la compétence du président du Département… ».

 

Un dossier examiné lors de la session de reprise du Département le 27 septembre…

 

C’est au représentant de l’Etat, en l’occurrence le préfet de l’Yonne, d’entériner ou pas la décision via un arrêté spécifique. Il s’avère que ce dernier, Patrice LATRON, ne l’a pas paraphé. Conformément à une déclaration, datant du 06 mars 2018, où il s’était opposé à cette option.

Présente lors de la prise de parole du président GENDRAUD, l’inspectrice d’Académie, Annie PARTOUCHE, a pu fournir des explications complémentaires sur le cheminement de ce dossier. Celui-ci fera l’objet d’un vote le 16 septembre du Conseil départemental de l’Education nationale, le CDEN. Le résultat de ce scrutin sera ensuite transmis au Département. Ce qui génèrera de nouvelles discussions parmi les 42 élus de l’hémicycle. L’avis du CDEN à analyser constituera l’un des éléments attractifs de l’ordre du jour de la session de rentrée, le 27 septembre à la Pyramide d’Auxerre.

L’objet de ces discussions devant nourrir un nouveau vote où les élus de l’Yonne auront à prendre position entre le choix de fermer ou de maintenir le collège. Une nouvelle fois, devrait-on ajouter.

Et à l’issue de ce scrutin, ce sera au préfet Patrice LATRON, comme sur un air de déjà vu, de prendre ou non la décision de condamner les portes de l’établissement.

On n’ose à peine imaginer ce qu’il adviendrait de la gestion de ce dossier épineux en cas de refus du représentant de l’Etat…

 


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Inscrire les représentants des forces de l’ordre au cœur de la société d’aujourd’hui et de demain en leur donnant les moyens techniques et humains pour qu’ils puissent accomplir de manière optimale leurs missions. C’est la priorité à laquelle est attaché le ministre de l’Intérieur qui, en visite dans l’Yonne lors de la cérémonie de sortie de la 250ème promotion de gardiens de la paix à l’Ecole nationale de Sens, en a esquissé les contours. Les préparatifs d’un livre blanc de la sécurité intérieure, assorti à un grand débat sur cet item sociétal, permettront d’identifier les enjeux et les moyens pour y parvenir…afin d’avoir un temps d’avance sur la délinquance.

SENS : Le déplacement du ministre de l’Intérieur sur le territoire de l’Yonne a permis aux observateurs et principaux intéressés, les représentants des forces de l’ordre, d’en connaitre davantage sur les intentions réelles du locataire de l’hôtel Beauvau en matière de stratégie autour du devenir de la filière.

Au cours de sa prise de parole, avant le terme de la cérémonie protocolaire de présentation de la nouvelle promotion des gardiens de la paix et des adjoints de sécurité formés à l’Ecole nationale de police de Sens, Christophe CASTANER a donné un aperçu de sa vision personnelle de ce que doit être le policier du XXIème siècle.

« Quand je parle de policier, glissa-t-il en guise de préambule sur ce sujet, je pense à une attitude, une manière d’être et d’agir… ».

Comment alors ne pas faire allusion ensuite aux dures réalités du quotidien vécues par les forces de l’ordre depuis le début de l’année ? Le représentant du gouvernement ne manqua pas de rappeler à chacun ce que signifie réellement à ses yeux le mot « servir ».

 

« Servir » : le summum de l’engagement envers la France…

« Ce mot superbe donne le sens de votre engagement, celui de votre vocation, de ce concours que vous avez passé, de cette formation que vous avez reçue, complétés par ces stages sur le terrain…Même si vous êtes confrontés à mille défis, toujours vous servirez votre pays ».

Le second mot trouvant grâce dans la bouche du ministre fut « famille ». Il s’en expliqua…

« Gardiens de la paix, adjoints de sécurité ou cadets de la République, en rejoignant la police, vous rejoignez une famille, soudée, unie, qui évolue et change au rythme de la société pour mieux la protéger… ».

Puis, sous un soleil de plomb, Christophe CASTANER, stoïque, apporta sa définition de ce policier du XXIème siècle. Tel que l’Etat l’a conçoit.

« Un policier de ce siècle, c’est d’abord un homme ou une femme d’honneur et de vertu. Mais, c’est aussi un professionnel qui vit avec la société, à son contact et qui en mesure le pouls à chaque intervention… ».

Le ministre eut un mot à l’égard de la police de sécurité du quotidien, « cette nouvelle méthode intégrée depuis peu au cœur du métier ». En lien avec les habitants, elle se définit comme une police de dialogue et de concertation, voire presque une force sur-mesure, pour faciliter la carte de l’adaptabilité dans les quartiers. Notamment ceux de la reconquête républicaine.

 

Livre blanc, hausse des salaires et rythme horaire à l’ordre du jour…

Concertation sera donc le mot clé qui servira à Christophe CASTANER pour introduire l’idée maîtresse explicitée ce jour : le lancement d’un livre blanc. Celui destiné à la sécurité intérieure.   

« Qu’il s’agisse de trafic de stupéfiants, de terrorisme, de la violence qui gangrène notre société moderne, de criminalité environnementale ou de cybercriminalité : nous devons identifier les enjeux et trouver les moyens d’y répondre… ».

Un préambule qui amène de facto à la préparation de ce document officiel, synonyme de vaste réflexion permettant de se poser les bonnes questions et surtout de pouvoir y apporter des éléments de réponse appropriés.

Participatif, le projet ouvre la porte à l’échange et au recueil des suggestions, des ressentis, des espérances aussi surtout lorsque l’on est un jeune policier.

« Votre parole aura toute sa place parmi le grand débat sur la sécurité intérieure qui se tiendra ultérieurement… ».

Toutefois, le ministre de l’Intérieur n’en dira pas plus sur les modalités pratiques de ce futur chantier. Ni sur sa périodicité.

En revanche, Christophe CASTANER aura été moins disert sur un autre point de son long propos : les augmentations de salaire. Commentant la résultante de rencontres avec les partenaires sociaux, ayant eu lieu à Paris en décembre, le ministre a évoqué ce coup de pouce sur les feuilles de paie des gardiens de la paix et des gradés.

« Nous avons convenu d’une augmentation très nette du salaire, hausse qui s’établit en trois temps. Deux ont déjà eu lieu. La troisième sera effective au 01er janvier 2020. In fine, ce sont entre 120 et 130 euros de mieux chaque mois pour les forces de l’ordre…».

Evoquant la place du professionnel et ses engagements aussi envers sa cellule familiale, Christophe CASTANER a aussi abordé la réforme des cycles horaires de la profession.

« Personne ne devrait avoir à choisir entre sa famille et sa mission, précisa le ministre régalien, aussi, nous discutons à l’heure actuelle avec les partenaires sociaux pour que soit à l’avenir possible de bénéficier d’un week-end de trois jours tous les deux week-ends. Ce qui est bien loin d’un week-end sur six comme c’est encore souvent le cas aujourd’hui… ».

 

« Face aux Gilets jaunes, l’Etat n’a pas vacillé… »

Christophe CASTANER ne put clore son intervention sans évoquer l’une des crises les plus abruptes à laquelle les forces de l’ordre ont dû faire face sous la Vème République.

« Cette crise, la qualifia le ministre, a été longue et difficile. Certains ont voulu s’en prendre aux institutions et renverser l’Etat. Systématiquement, la police nationale a été mise en cause, engendrant les violences les plus brutales. Mais, nous n’avons pas vacillé ! Nous devons tirer de cette crise toutes les conséquences… ».

Puis, reprenant le fil de ses idées, « ces gens-là, les Gilets jaunes, ne cherchaient que le chaos et l’affrontement. Ils n’ont rien à voir avec l’expression libre des idées. Rien à avoir avec les manifestations légitimes… ».

Aux côtés de Laurent NUNEZ, le ministre de l’Intérieur a révisé le schéma national du maintien de l’ordre, une fois la tension retombée cet été. Consultant au passage des experts, des spécialistes étrangers, des magistrats et même des journalistes.

Des marges de progression ont pu ainsi être identifiées. Notamment sur la question des sommations ou encore de l’usage des armements intermédiaires.

Le grand débat national et le livre blanc de la sécurité intérieure qui se profilent à brève échéance permettront à Christophe CASTANER de tout mettre sur la table. Afin d’obtenir les meilleures solutions…


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Il est peut-être l’un des rares élus du microcosme icaunais à avoir parcouru les principales conclusions du document avant sa publication complète le 25 septembre. Mais Guy FEREZ l’avoue humblement : de larges extraits du futur rapport du GIEC auront constitué l’une de ses lectures privilégiées durant la période de vacances. Sans doute le contenu alarmiste de ce prochain opus de neuf cents pages l’aura interpellé en son âme et conscience. Toujours est-il que l’édile d’Auxerre entérine l’idée de faire de sa cité de prédilection une ville référente de l’écologie et du développement durable de France…

AUXERRE : Glaçant ! C’est ce que prédisent à l’unanimité toutes celles et ceux qui ont déjà eu vent du prochain rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). La structure sous tutelle de l’ONU concentre son intérêt dans cet indigeste mais ô combien nécessaire volume de près de mille pages, publié fin septembre, sur le devenir des océans et de la cryosphère.

C’est-à-dire tout ce qui touche de près ou de loin à l’étude de la banquise, des glaciers, des calottes polaires et du permafrost.

Or, de larges extraits (les « bonnes feuilles » pourrait-on dire dans le cadre d’une œuvre littéraire) ont déjà été dévoilés cet été. Causant la stupéfaction auprès de leurs lecteurs sur les probables conséquences de ces analyses teintées de lourds nuages noirs…

Le président de la Communauté de l’Auxerrois et maire d’Auxerre a pu découvrir ces éléments analytiques : il ne peut rester insensible à ce qu’il a lu ou entendu à ce propos.

« Nous avons des obligations légales à respecter d’ici 2050. C’est-à-dire de ne plus utiliser d’énergie carbonée. C’est à la puissance publique de faire montre d’exemplarité…c’est ce que nous allons faire désormais…».

Profitant de la conférence de presse, marquant sa rentrée officielle en milieu de semaine dernière, Guy FEREZ martela à maintes reprises sa farouche volonté de faire d’Auxerre une ville verte à part entière.

 

Se doter d’un nouveau réseau de chaleur sur la partie sud…

 

Enumérant dans le détail une douzaine de gros chantiers et dossiers qui vont accaparer le plus clair de son temps en cette future saison d’échéances municipales, le chef de l’exécutif auxerrois a focalisé sa prise de parole sur cet item qui lui tient particulièrement à cœur : la sauvegarde de l’environnement.

Energie solaire, adoubement de l’hydrogène, développement de la filière bois via les circuits courts intègrent ses priorités. Produire de l’énergie propre à partir de la ressource naturelle que représente le bois compose entre autres ce plan de bataille qu’il est nécessaire de mener.

« La Ville va se doter d’un second réseau de chaleur sur sa partie méridionale, explique le maire, cela permettra de chauffer des équipements publics, certaines copropriétés, le campus universitaire. A l’heure actuelle, nous négocions sur la faisabilité et le mode opératoire de ce projet. La construction de ce réseau débuterait fin 2020. In fine, ce serait un équivalent habitant de 20 000 personnes qui en bénéficierait. En outre, budgétairement, l’agence de l’énergie ADEME pourrait nous subventionner à hauteur de 25 à 30 %... ».

Autre volet sur lequel le maire ne souhaite pas ergoter plus longtemps : celui de l’énergie solaire. L’élu vient de solliciter ses services pour qu’ils répertorient des terrains inutilisés. A quelle fin ?

« Nous allons lancer un appel à projets auprès des opérateurs ad hoc afin de construire des champs solaires, justifie-t-il, selon le résultat définitif que nous souhaitons accorder à cette implantation, nous pourrions produire de l’énergie électrique qui servirait à alimenter entre 8 à 15 000 foyers… ».

Pour l’heure, Auxerre détient trente hectares de bâtiments couverts dont plusieurs établissements scolaires. Equiper les toits de ces édifices éducatifs ne serait pas en soi déraisonnable pour convertir les Auxerrois aux bonnes pratiques de ces nouvelles formes énergétiques.

« Certaines associations à financement participatif seront aussi mobilisées pour qu’elles réfléchissent à la question aux côtés de l’Agglo et de la Ville, ajoute Guy FEREZ, lors du conseil des maires du 25 septembre à la Communauté de communes, j’en ferai la proposition… ».

 

Reprendre la main sur le sujet de la mobilité

 

Quant au développement de l’hydrogène, dans le domaine des transports collectifs, il s’inscrit tel un impérieux fil d’Ariane à suivre coûte que coûte dans cette stratégie. Les choses devraient par ailleurs s’accélérer. Avec le terme de l’appel d’offres au 02 septembre. Les futurs moyens de locomotion pour l’essor de ces nouveaux transports en commun sur l’Auxerrois, les bus à hydrogène, doivent être livrés d’ici décembre 2020 au plus tard. Sinon, la Ville pourrait perdre le bénéfice de la subvention européenne allouée à ce dossier.

Pour mémoire, il est prévu une acquisition de cinq véhicules pour équiper la ligne principale, véritable colonne vertébrale du réseau, qui a vu sa fréquence de passagers progresser la saison dernière (600 000 usagers).

Reste l’édification de la station de stockage de l’hydrogène qui sera décarboné. Elle devrait être réalisée par une société de projets en cours de constitution, comprenant divers acteurs liés au projet dont l’Agglomération de l’Auxerrois, la Région mais aussi EDF, BPI ou encore la SNCF. Précisons que la station de stockage répondra aussi aux besoins de l’ensemble des utilisateurs qu’ils soient particuliers, collectivités et professionnels.

En parallèle du bus, s’emboîtera le développement des transports ferroviaires avec le plan de mobilité hydrogène soutenu par le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté à hauteur de 51 millions d’euros. Celui-ci serait fonctionnel en 2022. A l’instar de l’Allemagne qui procède déjà depuis plusieurs mois à des phases de tests grandeur nature des motrices fabriquées par ALSTOM, la Bourgogne Franche-Comté s’y essaiera en 2021. Avant le déploiement des motrices sur la contrée…

 

Le Pôle environnemental opérationnel d’ici la fin de l’année…

Un bonheur ne venant jamais seul, le Pôle environnemental constitue une autre innovation d’importance à mettre dans l’escarcelle de la Ville. Fin décembre, le site à la philosophie organisationnelle d’un incubateur accueillera les premières entreprises, deux start-up, après l’ouverture de l’édifice dont les travaux se finalisent. Destiné à promouvoir l’économie circulaire, il y recevra aussi un opérateur d’accompagnement. L’appel à projets a été lancé depuis peu.

« Il faut rappeler, argumente Guy FEREZ, que ce pôle aura pour vocation d’être représentatif de la politique publique menée en faveur de l’environnement et dans la manière où nous appréhendons la consommation des énergies. Doit-on préciser qu’il est plutôt rare de trouver ce type d’équipement dans le paysage national aujourd’hui. C’est pourquoi j’ai envie que ce projet réussisse… ».

Enfin, Auxerre verdira davantage au fil de ces prochaines semaines grâce à l’implantation de nouvelles essences végétales. L’élu n’a pas manqué d’aborder les projets d’aménagement de ces îlots de lutte contre la chaleur qu’il prévoit de planter un peu partout dès cet automne.

« C’est ma réponse tangible contre les peurs du moment, devait-il conclure, préserver l’environnement suppose des actes et engagements forts de la part d’une collectivité. Cela s’inscrit sur du long terme. C’est le chemin que je souhaite emprunter pour nous construire un avenir meilleur… ».

 

 


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