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Ils sont toujours sur leur petit nuage de lendemain de réussite électorale, les représentants du mouvement écologiste ! Observant que bon nombre de leurs concitoyens, toutes obédiences confondues, s’intéressent de plus en plus à leurs propositions favorables à la sauvegarde de l’environnement et à l’amélioration de la qualité de vie, leurs leaders charismatiques se lancent dans la course des municipales avec la ferme intention de les gagner ! Que l’on ne s’y trompe pas : le ticket Maud NAVARRE/Denis ROYCOURT, soutenu par le porte-parole national d’EELV Julien BAYOU, se projette d’ores et déjà sur le second tour…

AUXERRE : Face à l’urgence, il faut agir ! Fort de ce postulat, le programme Auxerre Ecologie 2020 n’a donc pas tardé à se déclarer dans l’âpre course des municipales. Avec la volonté farouche d’y jouer les premiers rôles.

Les chefs de file de ce collectif qui se construit très loin des accords d’appareil habituels et des luttes partisanes belliqueuses, ont reçu le soutien officiel du porte-parole national d’Europe Ecologie Les Verts, Julien BAYOU. En visite dans la préfecture de l’Yonne, ce dernier est venu apporter sa bénédiction au duo paritaire qui pilote les opérations ; c’est-à-dire Maud NAVARRE et son corollaire à la Ville d’Auxerre car, ils en sont tous deux des élus, Denis ROYCOURT.

Le tandem souhaite tracer sa voie auprès des Auxerrois ouverts à leurs propositions. Et celles-ci sont nombreuses, on s’en doute, sur dans le domaine de la protection environnementale.

« Nous, ce que nous portons, explique Maud NAVARRE, c’est un vrai projet durable qui soit positif pour Auxerre ! ».

Un concept stratégique qui serait par ailleurs placé sous le prisme de la co-construction. Soit de manière directe et participative avec les habitants eux-mêmes de l’agglomération.

Décochant au passage une flèche dont l’exécutif en place est le cœur de cible (« nous constatons une réelle usure dans la manière de pratiquer la politique dans la ville »), le ticket écologiste s’ancre davantage dans l’exercice de la concertation. Un premier happening a eu lieu au pied de la statue de Cadet-Rouselle, permettant de dévoiler les lignes directrices du programme de campagne.

« On sent que les Auxerrois veulent vraiment faire un bout de chemin à nos côtés, précise Denis ROYCOURT. Notre discours touche toutes les strates de la population : que ce soit les personnes qui vivent dans les quartiers périphériques de la ville comme les jeunes. C’est pourquoi nous avons décidé de construire avec méthode une liste citoyenne, ouverte à celles et ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs… ».

 

 

Le principe vertueux de la démocratie continue…

 

Dans ce grand brassage d’idées, y aurait-il beaucoup à attendre de ce programme qui se bâtit au quotidien ?

Indéniablement, oui ! Il s’agit de redorer le blason du mot politique à l’état brut : « politis » tel que le définissaient jadis les élites de la Grèce antique. En étant élu par le peuple pour servir le peuple…

L’écologie n’est plus à la marge de la société. Il est donc enfin révolu le temps où le pionner René DUMONT faisait campagne aux présidentielles en 1974, affublé de son pull-over rouge et de ses idéologies un brin utopiques qui ne firent guère recette auprès de l’opinion publique.

Aujourd’hui, la société est confrontée à d’autres problématiques autour de la mobilité, des déplacements en ville, de la rénovation thermique, du manger bio et de l’équilibre entre justice sociale et transition écologique.

Signe des temps, les arguties économiques intègrent aussi le sabir de nos représentants écologistes locaux.

« Opter pour l’adoption de solutions environnementales, c’est aussi créer de l’emploi et des entreprises, souligne Denis ROYCOURT qui en sait quelque chose sur le sujet, lui qui est l’une des chevilles ouvrières du futur Pôle Environnemental devant être opérationnel à Auxerre d’ici la fin de l’année. De nombreux secteurs inhérents au développement durable (transport, énergie, bâtiment, isolation…) vont être pourvoyeurs de nouvelles fonctions professionnelles dans les années à venir… ».

 

 

« On ne raisonne pas sur un poste à pourvoir mais sur un raisonnement territorial… »

 

Exit la niche écologique d’autrefois avec ses relents de ringardise et son côté gentiment décalé. Désormais, le sillon se trace de manière indélébile dans chaque pore de la peau de nos concitoyens, avides d’altruisme protectionniste en faveur de la nature.

Les écologistes progressent de l’avant alors que d’autres tergiversent encore sur le nombre de représentants qu’ils pourraient espérer sur telle ou telle liste plus politicienne afin de respecter les équilibres des partis.

« On ne raisonne pas sur un poste à pourvoir en fonction de nos appétences, lâche tout de go Maud NAVARRE, mais bel et bien sur un raisonnement territorial au service d’un tout : améliorer la qualité de vivre à Auxerre et de son agglomération… ».

Désireux de donner une nouvelle dynamique aux conseils de quartier en leur conférant davantage de moyens consultatifs, s’appuyant sur des référendums citoyens, les leaders d’Auxerre Ecologie 2020 ont envie de fournir des leviers d’expression à la population.

Afin de n’oublier personne dans ce vaste projet constructif qui se préfigure à longue échéance si, demain, la liste entrevoit le Graal victorieux du succès…

 

 


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Tous les Français ont appris à l’école que la nuit du 04 août 1789, les grands privilégiés de l’état, dans un magnifique élan d’enthousiasme et de cohésion nationale, ont renoncé à leurs privilèges. Cela ne s’était jamais produit auparavant. Cela ne s’est, par ailleurs, plus jamais reproduit depuis…

TRIBUNE: Qu’est-ce que les régimes spéciaux ? Ce sont des régimes qui consistent, en matière de retraite, à donner moins que l’immense majorité des Français pour recevoir beaucoup plus. Autrement dit, nous ne sommes plus en République. Nous avons fait un saut en arrière de plus de deux siècles. D’un côté se trouve la noblesse. C’est-à-dire les bénéficiaires de ces fameux régimes et, de l’autre, le Tiers-Etat, soit les adhérents de la CNAV, les employés, les artisans et professions libérales, etc.

Résumons le système : il est à l’apanage des employés des grandes sociétés appelées « les services publics » tels que de grandes structures comme SNCF, RATP, auxquelles on peut ajouter la Banque de France et autres forteresses. Il consiste, d’un côté, à payer un montant de cotisation moindre que la majorité des bénéficiaires des régimes normaux. Et d’un autre, à cotisation égale, à recevoir un montant de pension plus élevé ainsi que de bénéficier d’un âge de départ en retraite plus avancé. Mais alors beaucoup plus avancé, que celui du « pecus vulgare », le commun des mortels.

 

Une première tentative de réforme déjà avortée en 1995…

 

Alors, dira Candide, « pourquoi ne respecte-t-on pas les principes de la République et, en l’occurrence, ceux inhérents à l’égalité, voire ceux de la fraternité ? ». Oui, mais qui a l’autorité pour les faire respecter ? Le pouvoir n’est plus là où on le croit… Le pouvoir est là où l’on peut faire des grèves et des manifestations monstres à satiété comme on le vit à l’automne 1995.
Cette année-là, un gouvernement fraîchement élu décidait de réformer les retraites en commençant par supprimer les régimes spéciaux. Le chef de gouvernement l’annonce à l’Assemblée nationale. A la fin de son discours tonitruant, il reçoit une « standing ovation ».

Quelques jours plus tard, se déclenche une grève totale sur toute la France. Pendant près de deux mois, voici les beaux jours de Mai 68 qui refleurissent ! Trains, RER, métro, La Poste paralysent le pays… Le gouvernement cède et recule. Il n’y aura pas de réforme des retraites des régimes spéciaux ! La messe est dite !

Comme dans la Bible, partons du commencement. A l’origine, des compensations, et non des privilèges, ont été  accordées aux ouvriers exerçant des tâches particulièrement dures. Ceux qui conduisaient des trains à la lointaine époque des locomotives à vapeur fonctionnant avec du charbon. Puis, progressivement, ces avantages furent étendus à tout le personnel de ces entreprises.  Les   employés de bureau dont la pénibilité ne semble pas une caractéristique bénéficièrent des mêmes avantages que  les conducteurs de locomotive.

 

 

Pourquoi ces régimes spéciaux ne s’appliquent-ils pas aux secteurs du bâtiment et à l’industrie ?

 

Le monde évolua, les métiers aussi et les avantages se multiplièrent à l’infini. Comme de petits pains si agréables à manger…
Il convient de mettre en évidence un phénomène propre à la société française : si certains emplois, au sein de grandes sociétés nationales, ont été reconnus comme empreints de pénibilité, ils n’en avaient pas l’exclusive. De très nombreux métiers sont durs, notamment dans le bâtiment et les travaux publics. Les ouvriers exercent leur emploi, dehors quand il gèle à pierre fendre et quand il fait une chaleur d’enfer. N’oublions pas le labeur parfois exténuant en usine, dans l’hôtellerie-restauration, où l’on travaille jusqu’à point d’heure selon des horaires toujours décalés. Jours fériés compris. Mais, eux, ils n’ont droit à rien et doivent se taire.

Pourquoi ? Toujours pour la même raison que notre « bon fabuliste » » a exprimé : « Que vous soyez puissant ou misérable … » Autrement dit : « Que vous soyez salarié dans un service public ou dans une PME ou une TPE, vous serez un noble nanti de privilèges ou vous serez un manant… ».
Si vous pouvez bloquer le pays par des grèves et des manifestations dures vous conserverez vos privilèges. Et à l’instar de notre grand réformateur, le président de la République, le gouvernement ne souhaite pas de vagues. Il est à parier qu’in fine, il n’y aura pas de réforme des régimes spéciaux. Et ce, toujours en vertu des grands principes !

Emmanuel RACINE

 


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L’au-revoir à l’ancien président de la République française, décédé la semaine dernière, a été salué avec extrême solennité et respect dans la salle des pas perdus de l’hôtel de la préfecture de l’Yonne…

AUXERRE : Un microphone disposé dans un des angles de l’immense pièce. Et puis, à proximité un portrait. Celui d’un Jacques CHIRAC qui rayonne dans toute sa splendeur de chef d’Etat. Le cliché l’immortalise dans les jardins de l’Elysée au temps où il exerçait encore son influence au nom et pour la grandeur de la France.  

« Une vie hors norme consacrée au service de l’être humain… ». La phrase de Patrice LATRON résonne un long moment dans la salle des pas perdus qui accueille cette cérémonie du souvenir. Celui dû au rang et à la qualité de l’homme d’Etat.

A l’instar de l’ensemble des organismes et institutions français, et en ce jour de deuil décrété par la nation, la préfecture de l’Yonne a rendu hommage à l’un des siens, un digne serviteur de l’Etat.

L’ensemble du personnel du corps préfectoral assista à cette courte cérémonie où Patrice LATRON raviva en quelques mots la mémoire et le parcours de l’ancien président de la Vème République. S’inspirant de quelques annotations, jetées çà et là, sur un bristol lui faisant office de mémo.

La minute de silence nimba la salle des pas perdus dans un espace quasi irréel pour ce lieu qui est d’ordinaire l’un des passages névralgiques facilitant l’accès soit aux bureaux du Département soit à ceux de la préfecture.

Avant que ne se clôture quelques minutes plus tard, et sur de simples remerciements exprimés par le préfet de l’Yonne, cette très respectueuse cérémonie d’un souvenir impérissable…

 

 

 


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Dans les mois qui viennent, va-t-on nous rejouer avec Richard FERRAND le même spectacle politico-tragi-comique sur la scène nationale comme nous y avons eu droit par le passé avec François FILLON et François de RUGY ? Pourquoi tragi-comique ? Comique, parce que, selon cette merveilleuse expression de Beaumarchais, « il faut se hâter d’en rire avant d’être obligé d’en pleurer ! ». Tragique parce que nous autres, Français, nous voyons, une fois de plus, une classe politique à la fois inconsciente, légère et osons l’écrire, souvent peu reluisante aux manettes du pouvoir...

TRIBUNE : Mais ne commençons pas à répéter ce slogan un peu usé : la présomption d’innocence. Comme la langue d’Ésope, c’est la meilleure et la pire des choses. La meilleure parce qu’il règne dans notre pays, tant bien que mal, une justice qui avance prudemment. La pire des choses, parce que ce beau principe est mis à toutes les sauces et que les gâte-sauces s’en donnent à cœur joie.

Qui sont-ils ? Nous tous, bien sûr ! Parce que, ignorant la présomption d’innocence, nous allons nous repaître dans une version moderne des jeux du cirque, du spectacle des hommes livrés aux bêtes féroces. Heureusement, on a un peu progressé : il n’y a plus de mise à mort. Mais, il y a la perte de l’honneur. Rappelez-vous l’affaire Dreyfus et prenez la peine de lire quelques extraits de presse de l’époque. Nous restons confondus par le déchaînement de l’ignominie qui peut se faire jour dans notre douce France.

 

S’inspirer des pensées de Beaumarchais…

Relisons cet auteur : « D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait. Il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche, il va le diable. Puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »
Avez-vous reconnu l’origine de ce texte qui dit tout dans un grand style ? C’est la description de la calomnie dans « Le Barbier de Séville » Il commence ainsi : « Monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez. J'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés ».
Maintenant, prenons du recul et posons-nous la question : la presse qui se répercute dans les réseaux sociaux, ne joue-t-elle pas un rôle essentiel dans nos régimes qui se disent démocratiques. Mais, dont le pouvoir tombe en permanence dans l’ornière des abus de toutes sortes.

« Le pouvoir corrompt », disait Churchill. Quel est le seul frein à la corruption des hommes au pouvoir sinon la presse ?

 

 

Ainsi, la voie est tracée avec deux garde-fous : d’un côté, une justice qui essaie d’être impartiale, assortie de la présomption d’innocence, de l’autre les médias, quatrième pouvoir de nos sociétés, qui veillent et surveillent au nom des citoyens les hommes sensés diriger notre pays : « Ne croyez pas que tout vous soit permis une fois que vous avez été élus ».

 

Le choix entre dignité ou indemnités ?

 

Enfin, apparaissent une vertu, la dignité, et une qualité, l’habileté. N’a-t-il pas été affirmé haut et fort par plusieurs dirigeants politiques avant les élections, bien sûr, que l’on devait afficher une République exemplaire ?

Cela n’implique-t-il pas de façon absolue que tout homme politique, surtout quand il est investi de fonctions importantes, doit démissionner dès qu’il est mis en examen et rester en retrait jusqu’à ce que lumière soit faite ?

Voilà pour la dignité. Évidemment, cela prend du temps. Et pendant tout ce temps, on ne perçoit pas ses grasses indemnités ! Alors, dignité ou indemnités ?
Quant à l’habileté, ça consiste à tenir compte à la fois de la psychologie des fauves qui ne lâchent pas leur proie tant qu’elle bouge et de l’opinion publique qui se repaît du spectacle tant qu’il dure. Les réseaux sociaux ont amplifié ce phénomène. Tous les jours, en ouvrant leur smartphone, des millions de Français lisent des commentaires sur l’homme politique du jour. S’il avait démissionné, la justice aurait suivi son cours dans le silence et les journalistes et l’opinion publique auraient trouvé d’autres gibiers pour planter leurs crocs.
L’affaire Richard FERRAND suivra-t-elle le même cours que les séries FILLON et de RUGY ? Ou passera-t-elle comme une lettre à la poste du côté des pertes et profits ? Le suspense reste entier !

Emmanuel RACINE

 


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Candidat déclaré aux municipales dès le mois de janvier, le porte-étendard du centre droit et des Républicains s’est depuis montré relativement discret, voire un peu en retrait de la sphère publique et médiatique. Un choix stratégique que l’intéressé assume en son âme et conscience. Il avoue de ne pas être un fervent adepte de l’hyper communication à tout crin, ni de la gesticulation inutile. Pour autant, cela ne nuit pas à l’avancement de son projet qu’il peaufine de manière besogneuse avec sa garde rapprochée. Il entend d’ailleurs l’élargir au plus grand nombre pour être fin prêt, deux mois avant l’échéance du scrutin, c’est-à-dire dès le début de la campagne officielle…

AUXERRE : A celles et ceux qui se poseraient la question sur la relative discrétion du candidat aux prochaines municipales, Crescent MARAULT ne répond que par une seule affirmation : « avec mon équipe, nous travaillons ! ».

Chef de file de la liste « Auxerre au Cœur », l’actuel maire de Saint-Georges-sur-Baulche vit cette période pré-élective en vrai sportif qu’il est, comme un parcours d’endurance.

Une course de fond où il serait prématuré de brûler toutes ses cartouches énergétiques en occupant trop tôt le devant de la scène. Sage stratégie qui ne l’a pas occulté néanmoins des débats actuels, puisque son nom circule à qui mieux mieux dans les alcôves du microcosme politique.

Bref, l’art et la manière de se faire oublier des péripéties politiciennes habituelles et des supputations les plus folles afin de se concentrer uniquement sur sa feuille de route : celle qui doit conduire son projet au sommet de l’affiche. Du moins, l’espère-t-il…

Entrepreneur dans la vie civile, l’élu icaunais n’en est pas moins un vrai meneur d’hommes inféodé aux principes du management. Son équipe qui le suit depuis plus d’un semestre collabore étroitement à son projet. « Ce sont de véritables ambassadeurs, lâche-t-il le sourire en coin, c’est-à-dire des personnes inquiètes pour le devenir de leur ville, qui veulent analyser ce qui se passe pour mieux comprendre la réalité avant de se prononcer autour d’un diagnostic et faire essaimer des préconisations… ».

Quant aux thèmes de prédilection sur lesquels ces personnes travaillent, ils sont éclectiques : économie, emploi, innovation, tourisme, mobilité, stationnement, environnement…

A ce propos, Crescent MARAULT ironise sur les élus qui prennent des arrêtés contre les pesticides à 150 mètres des habitations. « C’est parfaitement démagogique et mesquin de leur part, alors qu’il serait plus judicieux de ne pas prendre de telles décisions arbitraires sans aucune concertation et de réfléchir en amont comment améliorer les choses en matière d’environnement… ».

La problématique de l’eau et sa potabilité inquiète le quadragénaire qui fait de ce sujet l’une de ses priorités environnementales.

Constatant un manque « cruel » de créativité et d’innovation sur le vivre ensemble, le porte-voix du centre droit et des Républicains désire s’appuyer sur le tissu associatif qu’il soit sportif et culturel.

 « Il y a là un terreau de concertation à construire, à mutualiser alors que cela n’existe pas à l’heure actuelle. Le vivre ensemble est une valeur que je défends car cela traduit la volonté de pouvoir se parler, s’écouter et construire dans un esprit de citoyenneté… ».

 

 Sécurité et démocratie participative : des thèmes importants…

 

Quant au volet sécuritaire, le principal adversaire de l’édile actuel se dit confiant dans le mode de traitement des incivilités qui ne cessent pourtant de croître.

« Lorsque j’ai fait acte de candidature pour ce prochain mandat électoral, confie-t-il, je ne pensais pas que les problématiques occasionnées par l’insécurité avaient atteint de tels sommets sur Auxerre. Toutefois, je voudrais rassurer celles et ceux qui en subissent les aléas. Il existe une batterie de solutions, de nouvelles technologies, un modernisme avéré sur le sujet. Je ne déflorerai pas volontairement le contenu de nos priorités mais je sais qu’il faudra faire face à cette forme de légèreté incompréhensible à la limite du laxisme que j’observe au quotidien dans la gouvernance actuelle de ce territoire qui n’ose prendre des actes courageux… ».

Décochant une première flèche en direction du camp d’en face, Crescent MARAULT en sort immédiatement une autre de son fourreau pour aborder un autre item qui lui tient à cœur : celui de la démocratie participative.

« Il y a un réel problème de représentativité au sein de l’Agglomération, observe-t-il, l’avenir de cette institution passe par un renouveau de sa modernité, mâtiné de concertation et de débats…Bref : il nous faut recréer l’agora, chère à la civilisation hellénique… ».

Serait-ce son approche des milieux économiques qui lui intime d’agir en ce sens, toujours est-il le candidat rugbyman souhaite doter l’outil institutionnel d’indicateurs de performance. Histoire de vérifier et contrôler l’efficience des résultats.

« Toutes les grandes organisations entrepreneuriales disposent d’indicateurs de performance, alors pourquoi pas nous ? ».

 

Une liste d’ambassadeurs qui se peaufine de jour en jour…

 

Plus disert sur la composition de sa future liste, Crescent MARAULT avoue que l’équipe n’est pas encore identifiée. « Une chose est sûre, ajoute-t-il, le sens vertueux des relations humaines y prendra un grand intérêt autour de la parité, et de la représentativité faite dans ce projet d’amélioration de la ville. Son management sera souple, agile, dynamique… Ce sera une liste de rassemblement entre des composantes de LR, UDI et du centre droit. En aucun cas de prête-noms qui viendraient y chercher un intérêt personnel. Dans ce cadre-là, les enjeux, c’est la ville… ».

D’une largesse d’esprit qu’il revendique, le candidat, adoubé par l’un des ténors de la droite républicaine dans l’Yonne le député Guillaume LARRIVE, peut discuter lors de ses conciliabules constructifs avec l’homme fort du mouvement écologiste. « Echanger avec Denis ROYCOURT, ce n’est pas un problème… ».

Mais, réaliste, il ponctue sur le sujet tout de go, « pour nous l’environnement ne se vit pas avec un grand E idéologique mais il se pratique dans les faits au quotidien… . Nous voulons être capables de faire rimer écologie à économie… ».

Parmi ses autres priorités, le prétendant à l’hôtel de ville d’Auxerre veut déployer le plus vite possible la nouvelle technologie dans l’Auxerrois.

« C’est extraordinaire, souligne-t-il, le WI Fi ne fonctionne pas dans le centre-ville alors que nous sommes reconnus comme une cité de tourisme d’excellence. Il est nécessaire de parler aussi de l’intelligence artificielle et de ses conséquences imputables sur le business… ».

Créer de l’évènementiel, trouver un projet culturel ayant une approche transversale ou accueillir les investisseurs qui vont fuir le BREXIT en s’installant à Paris pourraient profiter à Auxerre et son agglomération où le coût du foncier est nettement moins onéreux.

« On a refusé d’avoir des liens étroits avec le « Grand Paris », il nous faut pourtant renforcer ces pistes de développement vers la capitale. Je crois aussi à la nécessité de nous rapprocher des parlementaires qui agissent au nom de Etat et de l’Europe, afin de porter vers le débat national des enjeux qui nous portent, c’est cela aussi le corollaire de la notion d’ambassadeurs… ».

Se définissant comme un non-professionnel de la politique, Crescent MARAULT désire partager une vision réaliste du territoire en tant que simple élu.

« Je n’éprouve aucun stress, conclut-il, juste cette volonté qui est mienne de vouloir convaincre les Auxerrois de tracer une nouvelle route pour les deux décennies à venir… ».

D’ailleurs, s’il occupe à l’issue du scrutin le fauteuil de maire de la capitale de l’Yonne, le nouvel édile continuera d’exercer une activité professionnelle. « Ce sera une vraie bouffée d’oxygène qui me ramènera vers la réalité du quotidien et celle de nos concitoyens, et me permettra d’éviter de sombrer dans l’entre soi… ».

 


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