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Boudée par l’ensemble des médias régionaux, la conférence de presse, concoctée en marge des manifestations populaires contre le fonctionnement de l’élevage canin des Souches, aurait pu tourner court pour le Rassemblement national la semaine dernière. Faute de combattants ou presque ! Malgré la présence d’un trio d’élus, plutôt communicatif, composé de la députée européenne, Aurélia BEIGNEUX, d’un membre du bureau national et adjoint au maire d’Hénin-Beaumont, Christopher SZCZUREK et du président RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL. Nonobstant cet état de fait anecdotique, ces trois jeunes loups de la politique hexagonale avaient néanmoins des arguments à faire valoir sur cet épineux sujet de la maltraitance animale. Une thématique qui s’appréhende telle une priorité essentielle pour le mouvement « bleu marine »…

MEZILLES : Visiblement, le Rassemblement national ne fait pas recette lorsque ses représentants organisent un entretien spécifique avec la presse régionale. Surtout si l’objet de cet exercice oratoire participatif fait état de la maltraitance animalière, comme item principal.

Profitant de la grande manifestation unitaire organisée le 07 septembre à MEZILLES contre le fonctionnement de l’élevage canin des Souches, des élus du parti « bleu marine » ont dénoncé à leur manière ce qu’ils considèrent comme une « honte » locale. Dont ils demandent l’arrêt sine die.

D’une part, en se greffant, à cette opération revendicative publique à laquelle participait une forte concentration de de mouvements associatifs défendant les droits et la protection des animaux. Sans y être nécessairement les bienvenus. D’autre part, en capitalisant sur cette vitrine de communication pour y rencontrer les représentants des médias du terroir.

Or, force est de constater que dans un cas comme dans l’autre, l’exercice fut assez complexe pour le Rassemblement national. Hormis votre serviteur numérique, la conférence de presse fit chou blanc sur toute la ligne. Les journalistes répondaient aux abonnés absents. Alors que certains d’entre eux arpentaient les ruelles du village en quête d’informations croustillantes à mettre dans leur escarcelle sur la thématique du jour.

Faisant fi de ces pratiques déontologiques pour le moins surprenantes, les élus du RN décidèrent après de longues minutes de patience de débuter enfin un exercice introspectif qui se mua en un tête-à-tête circonstancié !

« Nous sommes là sans aucun parti pris ni quelconque sectarisme, introduisit le régional de l’étape, le très médiatique porte-voix Julien ODOUL, à propos de la présence du RN sur cette manifestation, il n’y a pas de volonté de récupération de notre part car la cause animalière est l’un de nos sujets de préoccupation depuis fort longtemps… ».

 

Une proposition de loi pour protéger les animaux domestiques

 

D’ailleurs, l’élu régional d’affirmer qu’il a à maintes reprises, notamment lors des assemblées plénières du 25 mai 2018 et du 29 mars 2019, fait connaître l’opposition de son groupe à l’élevage d’animaux à des fins expérimentales.

« Nous avons demandé explicitement au préfet de l’Yonne de s’engager en faveur de la fermeture du centre de MEZILLES… ». En vain.

Quant à la volonté des organisateurs de la manifestation de ne pas voir l’ombre d’un membre du RN dans les parages, Christopher SZCZUREK s’est montré très catégorique : « c’est une opération unitaire, nous n’avons pas à nous exclure de tous les clivages…La cause animale mérite la mobilisation de chacun : il était donc évident que nous participerions à la manifestation… ».

Dès 2007, le leader historique du Front national Jean-Marie LE PEN affichait ses convictions en faveur de la cause animale. Ses héritiers, aujourd’hui réunis sous le vocable de Rassemblement national, continuent sur cette lancée. Même si les grands dossiers abordés en règle générale par le parti d’extrême-droite se situent parfois aux antipodes de celui-ci…

« Nous observons la recrudescence des actes de malveillance vis-à-vis des animaux, constate Aurélia BEIGNEUX, nous sommes favorables au principe d’identification devant s’appliquer aux animaux domestiques. Une proposition d’un texte de loi du député RN Bruno BILDE vient d’être déposé afin de mieux encadrer la possession des animaux domestiques et d’éradiquer le plus possible les actes de nuisance envers nos compagnons… ».

 

 

Privilégier les procédés de substitutions…

 

Quant au délicat dossier de la vivisection, les choses apparaissent encore plus évidentes pour les lieutenants de Marine LE PEN.

« En 2014, nous avons soutenu plusieurs initiatives contre cette pratique odieuse d’un autre temps, précise la députée européenne du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen, personne ne possède le monopole de la protection animale en France, c’est pourquoi nous prenons à cœur de défendre cette cause oubliée par la gouvernance actuelle… ».

Evoquant leur présence en terre icaunaise, les deux élus d’Hénin-Beaumont s’en expliquent : « Le centre des Souches de MEZILLES est le plus important élevage de chiens destinés aux laboratoires de France avec un effectif de 1 500 beagles et golden retriever dont deux cents chiots. Ces animaux de compagnie, les meilleurs amis de l’homme, sont élevés dans des conditions épouvantables pour la vivisection. C’est-à-dire servir de chair vivante aux expérimentations… ».

Précisons que la capacité du centre et son agrandissement jusqu’à 3 200 têtes ont été validés par un arrêté préfectoral d’octobre 2018, actuellement contesté devant le Tribunal administratif de Dijon.  

« Conformément à la législation européenne, enchaîne Julien ODOUL, l’usage des animaux pour l’expérimentation médicale doit se réduire, se raffiner et être remplacée par des méthodes de substitution telles que les simulations par ordinateur, le croisement des résultats d’autres expériences passées, les tests in vitro sur des cellules souches. Il est devenu urgent d’interdire de telles méthodes dans l’ensemble des programmes de recherches financées par l’Etat et les collectivités… ».

Sur un tout autre registre, et dans les villes où leurs élus occupent le poste de maire, le RN a interdit la présence de spectacles de cirque mettant en scène des animaux. Quant aux accords de libre-échange avec le Canada (CETA) ou le continent sud-américain (MERCOSUR), le Rassemblement national les conspue pour les mêmes raisons, servant la cause animale.

« On veut nous faire manger de la viande en provenance du Brésil produite dans des conditions d’élevage calamiteuses. Il nous faut refuser cela à tout prix… ».

Naturellement, l’entretien ne put se conclure sans le couplet sur l’opposition à l’abattage rituel et à la présence du ministre de l’Agriculture, Didier GUILLAUME, à une corrida lors de ses vacances.

Avant de poursuivre sur les activités cynégétiques pratiquées en France : « la chasse est nécessaire à la régulation des populations animales. Il est judicieux de la contrôler pour prévenir des désastres écologiques qui peuvent exister après le passage d’une horde de sangliers dans les cultures. Arrêtons de caricaturer les chasseurs : ce sont les premiers écologistes qui vivent la nature comme des passionnés… ».

Clap de fin ! Et pas un mot de Julien ODOUL sur ces velléités électorales dans sa ville de prédilection : Sens. On devrait y voir plus clair d’ici peu sur ses intentions de chasser ou pas sur les terres de la Républicaine Marie-Louise FORT.


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Tout sourire et en galante compagnie lors de la visite inaugurale de la Foire exposition d’Auxerre le temps d’un cliché pris sur le vif, le chef de file du MoDem de l’Yonne est suspendu à la décision officielle du Comité d’investiture national de La République en Marche. Si ce dernier s’est déjà exprimé, et ce depuis longtemps sur l’autre point névralgique de l’Yonne à Sens, rien ne semble encore filtrer de manière formelle sur les décisions envers la capitale de l’Yonne. Le suspense reste donc entier…et les supputations de s’étendre.

AUXERRE : Il ne cesse de le réaffirmer à chaque réunion publique où il apparaît. Le chef de file du Mouvement des démocrates de l’Yonne, Pascal HENRIAT, ne possède pas de prétentions particulières sur le sujet.

Celui de jouer le rôle de leader incontestable et désigné par une investiture officielle venant de très haut. Pourtant, depuis quelques jours, son patronyme circule de plus en plus dans les coursives du microcosme politico-institutionnel auxerrois.

Dans l’absolu, il deviendrait l’Elu. C’est-à-dire celui qui obtiendrait la bénédiction suprême du Comité national de La République en Marche pour y mener campagne lors des futures municipales qui s’esquissent à horizon 2020 à Auxerre.

Toutefois, le conseiller départemental et adjoint de l’actuel maire ne cesse de le proclamer : « c’est un travail d’équipe vers lequel je m’engage dans l’intérêt des Auxerrois… ».

Il y a quelques jours, le porte-étendard de François BAYROU dans l’Yonne commentait les résultats d’un questionnaire (voir article) présentant les attentes et besoins des habitants de la ville si convoitée par de nombreux prétendants. Un travail mené par la majorité présidentielle et ses composantes locales, En Marche, le MoDem et AGIR-la Droite constructive.

A cette occasion, l’élu de l’Yonne se présentait aux côtés de Malikha OUNES et de Nordine BOUCHROU, deux figures notoires et indissociables de LREM. Un prolongement tangible du programme « Renaissance » mis au goût du jour lors de la récente campagne européenne.

« Ensemble, nous sommes dans une démarche constructive et non pas tacticienne, précisa à cette occasion Pascal HENRIAT, c’est un vrai projet de co-construction ».

Selon toute vraisemblance, la constitution de la future liste prend corps. Rappelons que celle-ci devra comprendre trente-neuf noms (Auxerre) et trois candidatures supplémentaires pour les hameaux périphériques gérés par la ville phare de l’Yonne.

« Ce sera une liste ouverte, où il y aura un certain nombre de surprises, a prévenu avec un regard malicieux Pascal HENRIAT, sans en déflorer davantage sur l’identité de ses futurs membres. Il y aura aussi des représentants de la société civile… ».

Une évidence tant cette nouvelle caste de la politique moderne a pris ses repères dans l’espace public.

 

La politique de la main tendue et de l’ouverture…

 

Resteront ensuite les accords de principe. Et les inévitables alliances qui pèseront de tout leur poids dans la balance.

Deux noms émergent inévitablement lorsque se dessine ce projet participatif polymorphe : celui de Guy FEREZ et celui de Mathieu DEBAIN.  

Le maire actuel a quitté le Parti socialiste de manière officielle. Proche de la majorité présidentielle, il n’a pas caché, en cas de candidature déclarée de sa part, qu’il concourrait à sa succession en tenant compte de ce nouveau paramètre dans son positionnement idéologique.

Quant au président de « S’engager pour l’Auxerrois », structure associative à vocation politique et sociétale, il a gagné en influence depuis plusieurs mois dans le landerneau. Devenant lui-aussi une clé de voûte intéressante dans le nouvel échiquier qui se profile à brève échéance.

Nonobstant, Pascal HENRIAT balaie les doutes d’un revers de la main si tant est qu’il y en avait : « Il n’y pas d’oukases, la porte est grande ouverte à toutes celles et ceux qui veulent travailler à nos côtés en parfaite harmonie…Ils sont les bienvenus ! ».

Une main tendue partagée par ses deux coreligionnaires, Malikha OUNES et Nordine BOUCHROU, qui place les têtes de file de la majorité présidentielle face à leurs responsabilités.

Ne manque plus alors que l’investiture officielle de LREM pour entériner ce schéma stratégique bien huilé et permettre ainsi au personnage central de cette équation de dérouler la feuille de route qui se profile devant lui…


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Deux membres Icaunais de la formation centriste de l’Union des démocrates et des indépendants (UDI) viennent de recevoir leur précieux sésame qui leur permettra de se propulser dans le jeu électoral des municipales 2020 : l’Auxerrois Sébastien DOLOZILEK et le Sénonais Amine HIRIDJEE.

PARIS : L’information est tombée en fin de journée mardi soir. Elle émanait du Comité national d’investiture du parti centriste de l’UDI, dirigé par le député de la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis, Jean-Christophe LAGARDE.

Deux chefs de file ont été officiellement désignés pour porter haut les couleurs de la formation centriste dans deux des villes les plus importantes de notre territoire, Auxerre et Sens.

Dans la capitale de l’Yonne, l’UDI a choisi comme porte-étendard Sébastien DOLOZILEK. Une figure connue dans le microcosme auxerrois. L’UDI apporte son soutien au candidat déjà déclaré depuis plusieurs mois, le maire de Saint-Georges-sur-Baulche, Crescent MARAULT.

Rappelons que ce dernier a été également adoubé par le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, actuellement en campagne pour l’élection de la présidence des Républicains, dont le verdict sera connu courant octobre.

 

 

« Personne ne peut se prévaloir d’avoir été choisi en haut lieu si ce n’est les deux candidats… »

 

Quant à la ville la plus septentrionale du département, elle verra en Amine HARADJEE le représentant officiel du parti des démocrates et des indépendants.

Ce dernier devra sans doute se rapprocher de l’édile actuel, la Républicaine Marie-Louise FORT, pour en connaître davantage sur son destin politique immédiat. A ce jour, la présidente de la Communauté du Grand-Sénonais n’a pas encore entériné sa décision…

Seules les villes d’Auxerre et de Sens ont bénéficié de ces investitures nationales. Dans les autres localités de l’Yonne, c’est au Comité départemental des investitures qu’il incombera de choisir les candidats idoines pour représenter l’UDI dans ce scrutin.

Quant au porte-parole du mouvement centriste dans l’Yonne, Kevin LEGENDRE-BONIFACE, il a par ailleurs précisé « qu’hormis les deux candidats désignés par les instances nationales, personne ne pouvait se prévaloir d’avoir été choisi par le parti démocrate et indépendant… ». Comprenne qui pourra !

 

 

 

 

 

 


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Chefs de file du programme « Auxerre écologie 2020 », Maud NAVARRE et Denis ROYCOURT détailleront leurs premières initiatives pour améliorer la qualité de vie des habitants de la capitale de l’Yonne lors d’un moment convivial. Ce rendez-vous aura lieu samedi 14 septembre place Charles Surugue à 15 heures. Au pied de la statue de Cadet Rouselle…

AUXERRE : C’est une manière plutôt insolite de marquer son entrée officielle en campagne pour l’une des listes prétendantes à la succession de Guy FEREZ, maire d’Auxerre, en mars prochain. 

Les porteurs du projet « Auxerre Ecologie 2020 », Maud NAVARRE et Denis ROYCOURT, têtes de liste du programme vert, convient en effet la population locale à un instant convivial, exercé sous la forme d’un happening, ce samedi après-midi.

Y seront dévoilés le slogan de campagne, le déroulé de celle-ci dans le moindre détail ainsi que plusieurs propositions à concrétiser une fois élu. Les premières sont destinées à optimiser la qualité de vie des résidents de la préfecture de l’Yonne.

Pour couronner le tout, les deux colistiers poursuivront les échanges en répondant aux interrogations du public lors d’une réception amicale à l’issue de cette prise de contact initiale.

 

Y aller seul ou presque dans les apparences…

 

L’actuel adjoint à l’environnement et aux espaces verts, sans omettre la restauration collective, a annoncé il y a quelques jours son intention de prendre part aux joutes électorales du printemps 2020. Sans négocier, cette fois-ci, la moindre alliance avec l’édile en place depuis trois mandats.

Conforté par les résultats prometteurs obtenus lors des européennes par les écologistes (13,5 %), Denis ROYCOURT a décidé de fausser compagnie à Guy FEREZ après trois mandats vécus à ses côtés et d’y aller seul. Enfin, presque…

En charge des transports, de la mobilité et des déplacements au sein de la municipalité auxerroise, l’ex-candidate aux législatives dans la première circonscription de l’Yonne en 2017, sous les couleurs de EELV (Europe Ecologie les Verts), Maud NAVARRE a décidé de soutenir le projet de Denis ROYCOURT et de le rejoindre. Un ticket qui pourrait s’avérer gagnant in fine ?

 

 


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A quoi bon investir des trésors d’ingéniosité et de technologie, si ce n’est pour servir le progrès ? Expert à la réputation de renommée internationale, exerçant ses activités professionnelles auprès des institutions, notre personnage possède une intime conviction. Il faut faire évoluer le contexte de production d’innovations. Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence a rencontré Pierre GOHAR. Extraite de son blog « 16h44 », son interview nous procure des éléments de réponse pour mieux comprendre cet expert de l’innovation…

TRIBUNE : Après avoir créé une start-up technologique et dirigé l’innovation dans les institutions de recherche les plus prestigieuses, Pierre GOHAR est devenu un expert réputé et incontournable dans ce domaine. Au CEA, en tant que directeur-adjoint de l’innovation au CNRS et à l’Université Paris-Saclay comme directeur de l’innovation, Pierre GOHAR a accumulé des connaissances précieuses de ce monde. Il a acquis des convictions qu'il met aujourd'hui au service de son entreprise WISIM (www.wisim.tech - Wisdom In Motion). La réflexion qu'il développe aujourd'hui est le fruit d'une longue expérience et d'une analyse méticuleuse du champ de l'innovation.

Pierre, pour choisir il faut qu'il y ait du choix. Mais le néophyte que je suis, a plutôt l'impression que l'innovation est rare, qu'en est-il ? 

En fait, elle est pléthorique. Plus de 2,9 millions de brevets ont été déposés (dont 30 % chinois) en 2015. Au CNRS, on recense 4 500 familles de brevets. Mais la transition entre celui qui crée et celui qui exploite ne se produit que dans un cas sur cinq. Par ailleurs, souvent l'innovation naît là où les marchés ne sont pas les plus mûrs : elle émerge en France alors que son marché se situe en Asie, aux États-Unis, ou en Afrique...De plus, contrairement à ce que l'on peut croire, le potentiel d'innovation est immense au sein des PME traditionnelles, mais il faut bien connaître la PME, son métier, son histoire, ses équipes.

Justement, comment repérer les innovations à fort potentiel d'un développement durable ? 

Pour être synthétique, je vous livre trois axes qui, une fois combinés, permettent de clarifier cet exercice apparemment complexe. Appréhender les innovations à partir de ces critères permet assez aisément de distinguer celles qui seront réellement porteuses, sur les plans économique, éthique et sociétal.

- Le premier axe tient à la notion de progrès.

Le progrès n’est pas l’innovation. Il y a des innovations qui ne servent pas le progrès. Une innovation qui s’inscrit dans le progrès respecte l’individu, la collectivité et l’environnement. Et ceci de façon durable. Les jeunes générations sont sensibles à cette notion du progrès car elles portent en elles-mêmes celle du sens. Or, aujourd’hui, le sens est devenu une valeur qui détermine l’engagement et qui met en perspective le besoin de réalisation de soi à travers des réalisations extérieures à soi. Dans certains pays, on voit actuellement apparaître, et même se substituer à la notion d’innovation, cette notion de progrès ou même de sagesse.

 

 

- Le second axe relève du marché, plus particulièrement de la compréhension des comportements des utilisateurs.

Nombre d’innovations ont échoué et échouent car les équipes en charge de la conception de celles-ci ne se sont pas intéressées aux comportements des utilisateurs. La difficulté de cet exercice est que les comportements varient selon les cultures. Donc, dès que l’on pense à l’international, il faut avoir une compréhension très spécifique des comportements des utilisateurs dans un contexte culturel différent. Cette compréhension s’inscrit aussi dans le progrès car elle replace l’individu au cœur du processus de conception d’une innovation. Et là, dans cette approche, nous ne sommes pas égaux sur l’échiquier international. En effet, on voit aujourd’hui que les pays qui sont performants en innovation ont des systèmes éducatifs qui intègrent une dimension collaborative dès les plus jeunes âges. Il est clair, dans ce cadre, que le système éducatif français, basé sur la compétition, n’est plus en phase avec l’émergence de ce monde nouveau.

- Le troisième axe, enfin, appartient au registre des valeurs.

Si les valeurs de l’entreprise, qui reflètent les valeurs du ou des dirigeants, sont basées sur des notions d’écoute, de respect, de bienveillance, qui sont toutes des piliers d’une intelligence collaborative féconde en créativité et production d’innovations, alors nous avons une base solide pour réussir dans ce monde nouveau dont nous ne percevons aujourd’hui que les prémices. Des enquêtes ont montré que les entreprises qui avaient intégré ces valeurs dans leur ADN avaient un indice élevé de sentiment  de bonheur au travail de leurs salariés. Et également des performances supérieures à la moyenne. Une entreprise qui intègre ces trois axes dispose d’un fort potentiel de productions d’innovations durables. Elle est également prédisposée à développer une stratégie d’innovation collaborative que l’on appelle aujourd’hui « l’innovation ouverte » ou « open innovation ». L’open innovation est une des sources de productions d’innovations les plus performantes et elle est appelée à s’amplifier dans les prochaines années. Dans cette perspective, le rôle d’éco-systèmes, où peuvent se croiser des entreprises qui se situent dans des métiers différents, est particulièrement important.

Finalement, êtes-vous plutôt optimiste par rapport au contexte actuel ? 

Je le suis complètement. J'entrevois aujourd'hui de très belles opportunités pour les entreprises qui s'engagent dans une dynamique de coopération et d’ouverture à l'international. Et en France, spécifiquement, ces approches peuvent se nourrir du riche potentiel de créativité des femmes et des hommes - pour l’entreprise, ses salariés - pourvu que les valeurs normatives qui stérilisent en permanence les visions rebelles  - que ce soit au niveau de l’individu, de la collectivité, ou de la nation - soient réduites au silence.

 L’application :  

Considérez que chaque collaborateur peut porter un autre regard sur votre entreprise et booster le processus de création de valeur.

Réunissez votre équipe autour de ce sujet et emmenez-la à la découverte d'autres territoires.

Portez-vous volontaire pour un projet de mentorat de start-up.

Rencontrez l'incubateur le plus proche de chez vous.

Enfin, en tant que manager, impulsez une dynamique d’innovation ouverte !

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com


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