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Depuis quarante-huit heures, le nouvel organe numérique de la Chambre départementale d’agriculture est consultable sur la toile. Répertoriant plus de 80 producteurs, l’outil qui s’inspire d’un support similaire dans la région est la vitrine d’un savoir-faire qui puise ses sources dans l’authenticité et la qualité. Il a reçu le soutien de la préfecture, du Département qui l’a en partie financé et de l’agence de développement Yonne Tourisme…

AUXERRE : Dans ce contexte très spécial, tenir une conférence de presse en adoptant la pratique vertueuse des mesures sanitaires conférait une atmosphère irréelle et somme toute originale à cette animation officielle ; la première conçue en présentiel depuis l’après-11 mai.

L’une des salles de l’Hôtel du Département accueillait les protagonistes de cet exercice oratoire. Placés à distance raisonnable les uns des autres, les interlocuteurs du jour ont dit avoir savouré ces retrouvailles même munis de leurs masques chirurgicaux. Il en était de même de l’autre côté de ce carré de tables occupant le centre de la pièce pour les représentants de la presse. Huit semaines de confinement en feraient presque oublier les usages de principe liés aux techniques relationnelles de la profession : dévoiler un concept tout en interrogeant ses instigateurs sur sa pertinence.

Et le projet dévoilé lors de cette matinée de mercredi méritait amplement le détour ! Il y fut question du lancement d’un nouvel outil de communication numérique. Oui, mais pas n’importe lequel ! Celui qui valorise et promeut désormais les produits locaux, issus des circuits courts et des agriculteurs du cru.

« J’veux du local 89 » : tel est donc le nom de baptême de ce support qui a reçu l’adoubement de la préfecture de l’Yonne, du Conseil départemental et de l’agence de développement touristique, Yonne Tourisme. Tout un programme en vérité mais qui traduit des enjeux d’importance pour l’organisme qui en a la tutelle : la Chambre départementale d’agriculture.

De l’aveu du président de l’organe consulaire Arnaud DELESTRE, l’outil figurait déjà en pôle-position dans les tuyaux pour être réalisé cette saison. Bien avant que la crise sanitaire imputable au coronavirus ne vienne changer les paradigmes économiques et consuméristes de notre société.

Sa mise en ligne depuis 48 heures fait de ce site une véritable aubaine pour les producteurs locaux qui ont eu à souffrir durablement de la fermeture des marchés et de la suspension de la vente directe au cœur de leurs exploitations.

 

Une source d’inspiration en provenance de Saône-et-Loire…

 

Répertoriant à ce jour plus de quatre-vingts producteurs du terroir, le site est appelé à grossir. Et à muter positivement en proposant davantage d’items afin d’élargir son offre de services.

On doit son arborescence initiale à la Chambre départementale d’agriculture de Saône-et-Loire. Avant-gardiste, l’entité a pu porter sur les fonts baptismaux ce support il y a déjà une année grâce au soutien de l’exécutif départemental. Offrant la gratuité, la référence a fait depuis d’autres émules sur les territoires que compte la Bourgogne Franche-Comté. Elle devrait couvrir la totalité de notre contrée d’ici quelques mois. Seuls les départements du Jura et de la Nièvre ne sont pas encore dotés de cet excellent auxiliaire à la promotion de leurs producteurs locaux. Aujourd’hui, trente-trois départements de l’Hexagone l’ont adopté.

Des passerelles sont d’ores et déjà à l’étude pour relier ces différents territoires. Mieux : la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat réfléchissent à son optimisation en ajoutant d’autres acteurs clés de l’économie de proximité : les bouchers, les boulangers, les traiteurs, les restaurateurs. Quant au monde viticole, il est prévu d’être intégré dans ce programme faisant office de vadémécum.

 

 

A l’énoncé de l’équation, on aura compris que le concept va assurer sa croissance à l’aide de partenariats qui verront le jour progressivement.  

Quarante-huit heures après son lancement, il est trop tôt pour obtenir un premier feedback de ses utilisateurs.

 

Une charte d’engagement pour ses adhérents…

 

Mais, comme devait le confirmer le président de la Chambre agricole Arnaud DELESTRE, « les professionnels attendaient avec une certaine impatience la mise en service de cet outil… ».

Ce sont eux qui s’inscrivent en direct via un formulaire ad hoc sur le site. Une charte d’engagement garantit le sérieux de cette récolte de renseignements qui in fine, et avant publication, sont vérifiés par la chambre consulaire elle-même.

De leur côté, les consommateurs qui accèderont à de nombreuses informations liées aux produits, à ceux qui les fabriquent, à leurs sites, auront la faculté de laisser des commentaires en guise d’appréciation.

Rappelons que l’Yonne possède un vivier de 260 professionnels qui sont à ce jour positionnés sur la vente directe. Des acteurs auxquels il est nécessaire d’ajouter les viticulteurs.

Pour arriver à la finalisation de ce support qualifié d’utile par tous les interlocuteurs du jour (le préfet Henri PREVOST, Patrick GENDRAUD, président du Département ou Anne JERUSALEM, présidente de l’agence Yonne Tourisme), la Chambre d’agriculture aura investi 7 000 euros. Dont 70 % bénéficient du soutien de l’exécutif départemental. Une paille devant l’importance de l’enjeu et le besoin impérieux d’accroître la prédominance des circuits courts et de proximité…

En savoir plus :

Référence du site : https://www.jveuxdulocal89.fr/

 

 


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Ce garçon sait donner vie à un projet à partir d’une feuille blanche. En 2015, convaincu de l’importance d’une bonne mise en relation, l’expert en stratégie d’entreprise et en management crée l’application de rencontres professionnelles PITCHR (www.pitchr.fr). L’aventure débute au sein d’Euratechnologies à Lille. Elle se poursuit désormais dans le cadre du « Village by Crédit Agricole », lieu idéal de fertilisation des start-up avec de grands groupes. Muni d’un MBA (Master of Business Administration), Asdine DJELFI a le souci de l’excellence. Il se confie à notre contributeur, Philippe CARPENTIER (16h44)…

TRIBUNE : Asdine, votre start-up vient de « pivoter ». Ce concept, courant dans le monde des start-up, reste méconnu de certains managers. Pourriez-vous l’expliquer ?

De manière générale, l'innovation renvoie à une façon imaginative de faire face au changement. Il s'agit de générer de nouvelles idées, d'effectuer de la R&D, d'améliorer les processus ou de renouveler les produits et les services. Pour une start-up qui évolue plus particulièrement dans le digital, il est essentiel de très vite se confronter à son marché pour l’apprivoiser et, nécessairement, s’y adapter. On dit souvent « Fail fast and move on». Si nous défaillons, faisons-le vite et continuons notre route. C’est ce que nous avons fait à trois reprises successives avant d’aboutir à des solutions qui se vendent. Pivoter, c’est donc repartir d’une feuille blanche et faire preuve de créativité, d’innovations, mais aussi de confiance et d’énergie. Une entreprise traditionnelle se confronte rarement à des évolutions aussi rapides. Elle n’a souvent pas la possibilité de remodeler son usine ou ses process aussi vite.

Faites-nous vivre cette aventure comme si nous étions au cœur de votre entreprise ?

Nous avons créé PITCHR parce que nous avions identifié un besoin non pourvu : celui de connecter les membres d’une communauté, et d'interconnecter les communautés entre elles, en présentiel comme en virtuel avec des fonctions interactives relativement abouties...Le développement de cette application et de sa plateforme de gestion sur Internet a pris une année. Lorsqu’est arrivé le moment de se confronter au marché, nous avons dû faire face à différents phénomènes. D’abord, les utilisateurs comme les communautés auxquelles nous nous adressons font preuve d’une certaine résistance au changement qui demande du temps pour être dépassée. Cela ne se fait pas instantanément. Nous avions un business model qui était grippé par une monétisation trop lente. Ensuite, parce qu’on n’a jamais une idée seul, il a fallu composer avec l’arrivée d’autres intervenants qui avaient eux aussi détecter ce besoin de mise en relation. Des acteurs américains comme TINDER ou encore le français SHAPR, voyant le potentiel du marché, se sont également positionnés. Mais, avec des moyens colossaux et un système de financement beaucoup plus offensif. On se savait susceptibles d’être bousculés…

Tout cela a donc contribué à modifier le paysage de votre entreprise ?

Oui, nous disposions de « briques technologiques » avancées qui étaient toujours valables mais dont il fallait repenser l’utilisation pour qu’elles restent pertinentes dans une nouvelle configuration. C’était le moment de pivoter. Concrètement, la solution a consisté à créer des offres en « marque blanche » qui permettent de faciliter et de dynamiser les interactions humaines dans sa sphère professionnelle. Une solution « corporate » et une solution pour les événements sont nées de cet aboutissement : elles nous permettent d'être désormais connectées aux besoins réels de nos clients.

Qu’est-ce qui explique le succès de votre application ?

L’application « Teamin’APP » créée des liens et de l’interactivité entre les membres d’une communauté, même lorsqu'ils sont physiquement distants. Une grande entreprise l’utilise par exemple pour renforcer la dynamique collective de ses vingt agences en France, fédérer ses équipes, communiquer efficacement ou encore générer des opportunités pour chacun de ses collaborateurs. Le pôle d’innovation « Cap Industrie » a fait le choix d’équiper ses 3 500 adhérents avec notre solution. L’application « Event’app » facilite quant à elle la connexion entre participants et exposants à un même événement, avant, pendant ou après l'événement. Elle fait ses preuves, comme on vient de le voir sur deux forums du recrutement ou encore lors de la convention d’un grand groupe bancaire. Aujourd’hui, nous sommes en compétition sur de beaux projets qui pourraient nous amener à nous positionner sur des projets événementiels internationaux. Ces applications sont le résultat concret de cette démarche de pivot.

 

 

Qu'est-ce qui est, selon vous, fondamental pour réussir cet exercice difficile ?

Il y a quatre difficultés à dépasser pour opérer un bon « pivotage ». La première est psychologique. Il faut accepter de monter sur le ring, nu. Cela peut sembler vertigineux, la première fois, de modifier ses plans pour tenter de nouvelles choses. Mais au fil des expériences, on finit par combattre mieux protégé et avec plus d’aisance. La deuxième est stratégique. Il faut être capable de se réinventer sans perdre son âme. PITCHR a été entièrement désossé mais notre ADN n’a jamais été écorné : il ne sera pas remis en cause, quand bien même l’activité actuelle devrait encore être redessinée. L’envie de créer des mises en relations généreuses, à forte valeur ajoutée, demeure l’essence de nos projets. La troisième difficulté est marketing. Il faut profiter de l’énergie de ceux qui t’encouragent, mais aussi et surtout être capable de prendre en compte les remarques des « détracteurs bienveillants ». Ceux qui te font avancer sont souvent ceux qui n’y croient pas ou qui émettent des réserves qui finalement te poussent à faire évoluer ton projet. Cela rend l’écoute client vraiment efficace. La quatrième, enfin, est opérationnelle. Le plus difficile est d’accepter de ne garder que 20 % de ce que tu as construit, car seuls ces 20 % correspondent vraiment à la demande des clients. Et puis les premières commandes arrivent et entraînent avec elles d’autres commandes...

Comment transposer ces enseignements pour une activité plus traditionnelle ?

En premier lieu : il faut prendre le chiffre d’affaire comme une jauge. Si le produit ne se vend pas ou plus, c'est que son offre ne répond pas ou plus à une demande. Ensuite, il faut accepter, dès que l’activité faiblit et avant d’aborder la phase de déclin, de se défaire d’une partie de ses ressources, de ses habitudes, du process. Même, et surtout si avec le temps, ils étaient gravés dans le marbre. Enfin, il faut toujours rester connecté à sa mission et à ses valeurs. Pour nous, l’idée clé est qu’il n’est pas si facile de rencontrer la bonne personne, au bon moment. Il faut bien identifier l’essence de sa démarche et toujours la garder en ligne de mire.

L’Application

Définissez aussi précisément que possible l’ADN de votre projet, et inscrivez-le pour ne pas le perdre de vue. Identifiez ce qui, dans votre offre, est intemporel.

Demandez-vous : si je devais ne garder que 20 % de mes ressources et de mon activité, qu’est-ce qui est essentiel ? Que dois-je conserver absolument ?

Confrontez-vous aux critiques.

Ecoutez-les attentivement. Peuvent-elles faire évoluer votre offre pour aller vers un mieux ?

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com


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La période confinement imposée pour des raisons sanitaires a des répercussions directes dans la vie des entreprises, personnes physiques ou morales. Des aides ont été mises en place par l’Etat afin de les aider à supporter le choc économique. Et pour mieux rebondir. Il s’agit notamment du chômage partiel, des reports de charges, du PGE (prêt garanti par l’Etat)… : des conditions sont à remplir pour en bénéficier. Ce qui fait que l’octroi de ces aides n’est pas systématique…

TRIBUNE : Des entreprises peuvent se retrouver dans une situation très délicate : il apparaît dès lors que la loi de sauvegarde des entreprises prend tout son sens au vu des dispositifs proposés.

Le mandat ad hoc et la conciliation

Les procédures de prévention comme le mandat ad hoc ou la conciliation, permettent de trouver un accord de manière confidentielle entre les créanciers et le chef d’entreprise pour rééchelonner et négocier la dette. Elles permettent aussi au professionnel désigné de négocier l’obtention d’un PGE (Prêt garanti par l’Etat).

 

La sauvegarde et le redressement judiciaire

 

Ces dispositifs présentent l’avantage d’arrêter automatiquement le paiement des créanciers et des poursuites en période d’observation. Ils ont l’inconvénient de ne pas être confidentiels.

La durée de cette période est de douze mois. Elle peut être prorogée de six mois maximum sur requête du parquet et décision du tribunal.

Pendant cette période, en redressement judiciaire, les salaires peuvent être pris en charge par un fonds spécial actionné par le mandataire judiciaire désigné dans la procédure.

En sauvegarde, seule une cession partielle de l’entreprise est possible (sur décision du tribunal) ainsi que le paiement des licenciements.

 

 

En plan de continuation, et uniquement en procédure de sauvegarde, les cautions et coobligés ne peuvent être actionnés.

En cours de la période d’observation (sauvegarde et redressement), il peut être mis fin à la procédure si les causes de l’ouverture ont disparu.

Ainsi, si l’administrateur judiciaire, qui accompagne le chef d’entreprise, a réussi à négocier l’obtention d’un PGE, et que cette somme permet d’apurer le passif, il pourra être mis fin à la procédure.

 

L’éventuelle responsabilité du chef d’entreprise

 

Les mesures de prévention sont facultatives mais vitales pour la survie de l’entreprise. En cas d’abstention fautive, le juge peut le rendre responsable !

Les dirigeants doivent prendre conscience que les mesures de prévention doivent être initiées le plus en amont possible : la vie de l’entreprise en dépend.

Un chiffre, enfin, pour (tenter) de rassurer les plus récalcitrants : le taux de réussite de ces procédures amiables atteint 70 à 75 % sur les dix dernières années.

Eric MORIZE

                                                                              

Un article réalisé en partenariat avec la Chambre départementale des experts-comptables de l’Yonne…

 


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Durant la période de confinement, le secteur de l’immobilier a connu un virage à 180 ° dans la pratique de ses activités. Une péripétie complexe à vivre que nombreux professionnels avaient déjà connue à la suite de la fameuse crise de 2008. Celle qui perturba tout le système économique mondial. Si l’épreuve d’aujourd’hui est de manière factuelle aux antipodes de ce que la filière avait vécu il y douze ans, la motivation et l’abnégation des professionnels pour y faire face demeurent intactes. Témoignage de l’un des représentants du secteur, Baptiste CHAPUIS, dirigeant du groupe 123 Immobilier…

TRIBUNE : « La période est grave. Elle devrait laisser des traces profondes, indélébiles. Lors de cette période très particulière du confinement, j’ai eu à maintes reprises l’opportunité de pouvoir m’entretenir avec tous types d’acteurs économiques, liés de près ou de loin, au secteur de l’immobilier.

Qu’il s’agisse d’établissements bancaires, de courtage, de notaires, de diagnostiqueurs et de certains de mes confrères, beaucoup sont convaincus que nombreuses sont les structures qui ne se relèveront pas.

Même si nous autres, le groupe 123 Immobilier avons été dans l’obligation de fermer nos quatre agences commerciales durant ce laps de temps, ne pouvant recevoir de public ni procéder à la visite de biens, nous avons poursuivi le travail.

Celui de prospection qui se réalisait par mail et par échanges téléphoniques. A l’instar du suivi des dossiers en cours qui ont pu se réaliser par le biais du télétravail.

Ce fut une période propice à la formation via des plateformes de e-learning. Certains compromis de vente ont pu se réaliser à l’aide d’outils spécifiques comme « Immo Sign », un système de signature électronique que le groupe s’est doté en début d’année. Fort heureusement, les visites des biens avaient pu se réaliser avant le début de l’épidémie.

Quant à l’anticipation, elle fut également au rendez-vous. Avec la projection de la totalité de nos demandes de visites après le 11 mai, date de l’après-confinement.

 

 

Un prix de l’immobilier qui ne devrait pas s’effondrer…

 

Nous avons eu en contact plusieurs personnes habitant dans des appartements qui souhaitaient vendre leurs biens au profit d'une maison avec jardin. Il y a une réelle recrudescence de demandes similaires : c’est l’un des effets majeurs de cette crise sanitaire sans précédent.

De même, nombreux furent les appels de Franciliens et de Parisiens désireux de visiter des maisons avec terrain soit pour l’acquérir dans le cadre d’une résidence secondaire ou pour venir s’y installer dans l’optique d’une résidence principale.

Les conséquences du confinement ont semble-t-il changé les règles du marché ; la démocratisation du télétravail aussi !

Personnellement, même si le prix des biens peut enregistrer un mouvement baissier, je ne vois pas l’effondrement du marché. De leurs côtés, les banques remontent le taux des crédits. Tandis que dans le même temps, les frais notariaux diminuent. Tous les voyants devant nous permettre de garder la confiance sont présents.

Le marché de l’immobilier devrait rester le vecteur d’un optimisme contagieux… ».

Baptiste CHAPUIS

 


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Investie par le préfet de l’Yonne, la sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE a présidé vendredi dernier la première séance de travail du Comité de relance du tourisme et de la culture dans l’Yonne. Une réunion qui avait le particularisme d’accueillir en présentiel et par les moyens audiovisuels adéquats tous les acteurs clés de notre département. Autour d’une méthodologie axée sur la mobilisation, l’accompagnement et la mutualisation, les conditions pour une reprise de l’activité ont été examinées avec beaucoup de discernement en étudiant les obstacles rencontrés afin de mieux les contourner…

AVALLON : Le retour au premier plan des activités touristiques et culturelles sur notre territoire est essentiel. Plus qu’un vœu pieu, c’est une nécessité vitale absolue pour les acteurs professionnels et institutionnels de ces filières mises à mal depuis plus de deux mois par le confinement imputable au coronavirus.

Le sauvetage de ce double secteur est devenu une priorité nationale pour le gouvernement. Mais, cette amorce progressive vers la normalisation ne doit souffrir d’aucune contradiction : elle devra s’exécuter dans le cadre du respect optimal des conditions sanitaires requises afin d’éviter le rebond de l’épidémie. Ce que craignent déjà beaucoup de scientifiques avec ce qu’ils nomment la « deuxième vague ».

Réunis à la fois en présentiel et par le biais des supports techniques de l’audiovisuel, une quinzaine de spécialistes de la sphère institutionnelle et économique de l’Yonne ont pu disserter longuement à l’invitation de Cécile RACKETTE, la représentante de l’Etat qui gère la présidence de ce comité, sur les préoccupations de l’instant.

Premier constat, il apparaît légitime de relancer au plus vite les activités de ces deux secteurs qui ont été profondément impactés par les conséquences de la crise. Un intérêt à cette reprise qui doit rappeler que derrière les images touristiques positives habituelles s’articulent un certain nombre de choses relatives au développement des résidences secondaires, à l’installation de retraités, à l’arrivée d’internes en médecine, au développement de la vie économique y compris par le prisme du télétravail…

Bref : autant d’éléments factuels qui permettent le développement du territoire et la pérennité des services publics. D’où l’idée sous-jacente qui se dégage de ces échanges de travailler à une offre culturelle et touristique sûre et labellisée à l’avenir. Une opportunité à laquelle les différents acteurs de ce rendez-vous se sont ralliés unanimes.  

 

Libre concertation et retour à la notion de confiance…

 

Mais, au-delà de l’attractivité du territoire qui doit s’affirmer coûte que coûte, la priorité de l’instant est de rétablir très vite la notion de confiance auprès des consommateurs mais aussi des professionnels de ces filières.

Un facteur déterminant pour réenclencher la pompe de la fréquentation. Mais qui aura d’ores et déjà des répercussions évidentes sur la rentabilité économique des structures d’accueil. Celles-ci devant vraisemblablement fonctionner dans des conditions différentes désormais.

Cette prise de contact qui aura eu le mérite de poser les jalons initiaux de la réflexion ne nécessite pas d’élargissement du groupe de travail dans l’immédiat. Evidemment, les choses ne sont pas figées.

D’autant que des instructions générales émanant de la gouvernance sont attendues aux alentours du 25 mai.

 

 

 

 

Dès à présent, le Comité de relance a choisi d’abattre la carte de la libre concertation entre ses composantes (CCI, UMIH, Yonne Tourisme, Région,…) par l’intermédiaire de la sous-préfète qui fera office d’ambassadrice du tourisme et de la culture pour tout le département.

Quant aux difficultés, elles occupent avec insistance les esprits des professionnels. Par exemple : comment pourront-ils appliquer les mesures sanitaires requises au vu des coûts supplémentaires engendrés (fréquence en hausse pour le ménage, mise en place de divers équipements de protection…) ?

Autre interrogation qui est revenue dans le vif des débats : est-ce que le modèle économique actuel va permettre d’ouvrir, voire de survivre ?

Certains entrepreneurs ont déjà fait savoir qu’ils ne rouvriront pas leurs établissements à l’heure actuelle car ils ne pourraient assurer l’équilibre de leurs comptes…

 

Des incertitudes persistantes…

 

Mais, d’autres incertitudes plus globales persistent. Nul ne pouvant y répondre avec exactitude. Quid de la baisse du pouvoir d’achat consacré au budget des vacances cette année par les Français ? En ricochet, la présence de la clientèle international est-elle envisageable cette saison ?

Si la levée de ces doutes apparaît d’ores et déjà comme un prérequis obligatoire au lancement de toute stratégie de communication efficiente pour optimiser les atouts de notre territoire, il est clair que le moindre retard pris à l’allumage serait fatal vis-à-vis d’autres départements plus affûtés à la réactivité.

En ce sens, le rôle du Comité devient un atout pour ne pas perdre de vue les réels enjeux de demain.


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