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Le rendez-vous est habituel. Il nous revient tel un métronome en période de printemps. Régulier et précis. C’est-à-dire annuel et détaillé dans la somme de chiffres et de perspectives qui y est annoncée. Une boussole intéressante pour les observateurs afin de mieux tâter le pouls d’un établissement bancaire qui demeure le partenaire idoine de l’économie locale, mais aussi de l’ensemble des clientèles, particulières et collectives. Une vision positive pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, confortant ainsi son crédo : « être utile aux autres »…bien au-delà de 2030 !

 

DIJON (Côte d’Or) : On connaît le slogan publicitaire usité depuis des lustres lors des campagnes audiovisuelles ou à la télé. « Vous être utile ». Trois mots qui en disent long sur les intentions de la structure entrepreneuriale qui les prononce. Sauf que là, manifestement lors de la présentation des résultats financiers de l’exercice écoulé, la formule coutumière a quelque peu différé, même si en bout de course l’objectif reste le même ! « Etre utile aux autres ! ». C’est par ces termes caractéristiques qui résument à eux seuls le positionnement stratégique de l’établissement bancaire que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a ouvert la conférence de presse, devant accueillir une huitaine de médias régionaux, en les murs du nouveau siège social dijonnais, sis dans le quartier d’affaires de Valmy, il y a quelques jours.

 

Petite explication de texte teintée de pédagogie

 

Un Eric FOUGERE qui n’aura pas manqué de s’attarder en guise de préambule sur l’entité dont il est également le président du COS hexagonal, le groupe BPCE, structure regroupant outre la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire, le Crédit Coopératif et NATEXIS. Soit un effectif de 100 000 personnes pour 24 milliards d’euros de PNB, produit net bancaire. Une paille, en somme ! Une introduction à la présentation des résultats de la CE régionale se justifiant à plus d’un titre. Non seulement, l’orateur en profita pour exprimer la volonté de renforcer la nature coopérative des différents acteurs de la BPCE sur tous les territoires, mais aussi de travailler à le faire pour le temps long. Un groupe devenu européen sur la filiale du crédit-bail après le rachat d’une structure (BPCE ES). Un autre projet dans la gestion d’actifs avec GENERALI est en cours de négociations avec un portefeuille à gérer de 1 900 milliards d’actifs, ce qui en ferait à l’issue le second gestionnaire d’actifs en Europe !

Puis, Eric FOUGERE aborda en trois points les tenants et aboutissants du contexte économique du moment, impactant le monde de la finance. Se voulant rassurant, l’orateur rappela que les taux étaient plutôt favorables à date aux établissements financiers exerçant en France. Des taux servant de référents pour l’attribution des crédits immobiliers et des taux de refinancement sur le court terme plus faibles. Conséquence : les activités financières bancaires dans l’Hexagone sont rentables. Puis, Eric FOUGERE évoqua les problèmes d’adéquation entre la ressource et le financement, avec une ressource qui coûte plus cher que ce qui a été prêté. Usant de pédagogie, le président du COS insista sur les origines des financements bancaires  – « ce n’est que l’argent des dépôts des clients que l’on a prêté pour financer une opération » -, un particularisme franco-français qui prête quasiment à taux fixe et non pas à taux variable comme la plupart des pays européens sur le marché de l’immobilier. D’où une profitabilité moindre des banques françaises observée en bout de course.

 

 

 

Vers une permanence de stratégies au service du territoire

 

« Notre rôle est simple, poursuivit Eric FOUGERE, nous sommes là pour financer le territoire ! Et ce n’est pas un poncif ! ». Affirmer ainsi la force du rôle sociétal de la Caisse d’Epargne, au service de ses clientèles et de son territoire, permettra  à l’interlocuteur de s’attarder sur la question. La base déontologique même de l’établissement bancaire qui veut marquer cette stratégie comme au fer rouge sur la peau. « Il ne faut jamais oublier que notre activité ne vient que du territoire, martela le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la caisse régionale, ainsi que notre rentabilité. C’est notre postulat de départ ! ».

Puis, vint le temps de parler des « nouvelles proximités », un facteur que nul ne peut ignorer de nos jours. « Personnellement, je reste convaincu que dans la relation clientèle cette proximité est incarnée par l’agence commerciale, assure Eric FOUGERE, mais, il est vrai au regard des analyses statistiques qu’il y a moins de passage dans les agences. Mais, de là à dire qu’il faut supprimer des agences, je ne le pense pas ! Ces « nouvelles proximités » (comprenez par-là tous les auxiliaires imputables aux nouvelles technologies) doivent être regardées sur du temps long et sont complémentaires de la vitrine commerciale… ».

Rien ne remplacerait la nature de la relation humaine pour le président du COS ? « Oui, en quelque sorte, puisque lorsque vous souscrivez à une offre de prêt immobilier, il est important d’obtenir des explications précises fournies par un conseiller spécialisé… ».

Ne parlons pas des conseils prodigués aux seniors ou aux chefs d’entreprise sur des opérations spécifiques ! Le rôle des agences demeure primordial dans la perception stratégique que se fait le binôme décisionnel de Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Eric FOUGERE prophétise : « attention de ne pas connaître un jour les problématiques liées aux déserts médicaux en France – ce serait les déserts financiers faute de banques – et optimisons le réseau des agences en leur assurant une rénovation… ».

Soit un investissement annuel de cinq millions d’euros chaque année au sein de la Caisse d’Epargne BFC. Une réhabilitation des agences qui intégrerait de ce fait une offre permanente de stratégies à décliner au sein de l’établissement afin d’éviter toute stratégie conjoncturelle réalisée dans l’immédiateté et au coup par coup. L’art de l’anticipation sur du long terme, en somme !

 

Un plan stratégique déclinable sur les deux années à venir

 

Ensuite, Jérôme BALLET prit le relais. Le président du directoire de l’établissement régional ne souhaita pas rendre trop fastidieuse sa présentation en l’inondant de trop de chiffres. Il en changea la présentation coutumière : « Sachez que nous partons sur un nouveau plan stratégique qui se nomme « Destination 2027 ». Il repose sur trois axes majeurs : être un partenaire historiquement responsable, être celui du développement local et de l’habitat durable de la région… ».

S’appuyant ensuite sur des exemples concrets pour illustrer les trois axes retenus dans ce plan, Jérôme BALLET s’attarda d’une part sur un premier chiffre : 50 000 euros, une enveloppe destinée aux appels à projets biodiversité que souhaitent encourager la CEBFC.

« Nous avons pris un fil conducteur autour du chiffre cinq pour accentuer nos exemples, fit remarquer un brin amusé le président du directoire.

Cette thématique de la biodiversité est soutenue par les quinze caisses régionales de « l’Ami Financier », un vieux slogan qui caractérisait jadis les actions de cette banque, membre du groupe BPCE. Une autre somme, 60 000 euros, concernera tous les projets associatifs soutenus depuis plusieurs années par les Sociétés locales d’Epargne de la région se rapportant au développement durable, le handicap et les seniors.

 

Des investissements dans la transition énergétique et l’habitat durable

 

Membre de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat), la Caisse d’Epargne BFC a pour projet ambitieux de résorber de 10 % son empreinte carbone d’ici la fin 2027. Une empreinte qui avait déjà été diminuée de 22 % depuis 2019 ! Dans le viseur de la direction : les déplacements des collaborateurs. « Nous souhaitons privilégier les mobilités douces en cycle, transport en commun et véhicules électriques, précisa Jérôme BALLET.

Rappelons que le groupe emploie aujourd’hui 1 625 collaborateurs et respecte la parité au niveau de son encadrement selon la règle du 50/50 qui ne serait pas pour déplaire à Jean-Pierre FOUCAULT ! A peine 40 % d’hommes responsables, désormais, au sein du Conseil d’Orientation et de Surveillance, ne manquera pas d’ajouter avec humour Eric FOUGERE !

Partenaire du développement local – la Caisse d’Epargne a signé moult conventions emblématiques avec des structures comme la CPME, le MEDEF, le Réseau Entreprendre, etc.-, la banque ambitionne d’être référencée comme une clé de voûte au centre des transitions et des préoccupations des dirigeants économiques, et des élus. A ce titre, une enveloppe de 50 millions d’euros sera dédiée aux financements des projets de rénovation énergétique imputables aux collectivités locales.

Quant à l’habitat durable, il mobilise à hauteur de 5 milliards d’euros (cela représente le total des crédits en vérité) la Caisse d’Epargne de notre contrée. Des crédits qui soutiennent les projets immobiliers des particuliers, sans omettre leurs travaux, mais aussi la promotion immobilière via l’accompagnement de programmes spécifiques lancés par des bailleurs sociaux comme HABELLIS en Côte d’Or ou encore sur le volet du logement social.

Signalons que les parts de marché du crédit immobilier ont augmenté de manière continue pour l’établissement (un point obtenu chaque année) depuis 2021 ! Grâce au PEAC (Plan Epargne Avenir Climat), la CEBFC dote les jeunes gens âgés de moins de 21 ans d’une solution pratique pour les aider à financer leurs projets immobilier en investissant dans la transition écologique.

Côté diagnostic et audit énergétiques, le partenariat établi avec COZYNERGY permet aux particuliers de bénéficier d’un panel complet de solutions en matière de rénovation énergétique de leur logement ou la pose de panneaux photovoltaïques pour réduire la facture électricité.

Il n’y a pas à dire mais plus que jamais le credo « Vous être utile » prend ici tout son sens, à l’énoncé de ce plan stratégique Destination 2027 !

 

Thierry BRET

 


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Originalité, solidité, impact. Trois arguments majeurs qui ont été retenus par les membres du jury de l’édition 2025 du concours des « Talents de la Création d’entreprise ». Une épreuve à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté concoctée par « BGE » dont le verdict a été rendu il y a peu à Sens, lors d’une cérémonie de remise de prix à laquelle participait l’édile, Paul-Antoine de CARVILLE. Cocorico : trois entrepreneurs de la Nièvre et de l’Yonne ont su tirer leur épingle du jeu en glanant des récompenses !

 

SENS : C’est dans le cadre tout à fait adapté aux circonstances de l’AMPHI que s’est déroulée il y a quelques jours dans la ville la plus septentrionale de l’Yonne la cérémonie de remise des prix de l’édition 2025 du concours chapeauté par BGE, « Talents de la Création d’entreprise ». Une initiative idoine pour encourager les réussites locales de l’entrepreneuriat. Ces dernières devant être valorisées !

Résultat des courses : trois dirigeants de société, accompagnés par BGE Nièvre/Yonne, ont été plébiscités par les représentants du jury parmi lesquels une dizaine d’organismes qui étaient représentés à l’instar des banques, experts comptables, structures d’accompagnement et financement à la création, réseaux d’entrepreneurs. A l’issue des jurys, trois lauréats régionaux et deux prix transverses ont été décernés par les partenaires du concours lors de cette cérémonie de remise des prix. Parmi les critères retenus par les jurys : l’originalité des projets, leur solidité et leur impact.

Crée en 1997, cette épreuve mettant en exergue l’exemplarité et l’originalité des créateurs d’entreprise sur l’ensemble du territoire, est le fruit du réseau BGE qui vise à encourager la création d’entreprise tout en valorisant le rôle de l’accompagnement dans le processus de création, gage de pérennité d’une entreprise.

Pour candidater, il fallait avoir créé son entreprise entre le 01er janvier 2023 et le 31 décembre 2024 et avoir bénéficié d’un accompagnement par une structure d’appui à la création. Une présélection sur cinquante dossiers a été réalisée parmi les trois catégories principales (artisanat, commerce, service) et deux catégories transverse (numérique et RSE – Responsabilité sociétale des entreprises). Les créateurs présélectionnés ont défendu au préalable leurs valeurs devant un jury de professionnels du monde économique lors d’un pitch.

Lors de la remise des prix, devaient se succéder sur la scène de l’AMPHI le président de la BGE Nièvre/Yonne, Jean-Luc KLEIN, et la nouvelle directrice de l’organisme, Delphine ALLAIN. Une cérémonie suivie par le maire de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE.

 

« LA BOCOTERIE » se distingue par deux fois !

 

Les résultats ont permis à des structures de l’Yonne de se distinguer. C’est le cas de Juliette VARACCA, responsable de la société « LA BOCOTERIE », qui a remporté le Talent de la catégorie artisanale. Avec au passage, quelques enveloppes appréciables : mille euros de GROUPAMA VAL DE LOIRE et de FIDUCIAL mais aussi deux fois 500 euros de GROUPAMA Rhône-Alpes-Auvergne et de l’ORCOM. Basée à Lainsecq en Puisaye, cette conserverie artisanale valorise les légumes des fermes maraîchères à taille humaine exerçant leurs activités dans l’Yonne. Un bonheur ne venant jamais seul, Juliette a cumulé les chèques lors de ce rendez-vous en se voyant décerner le prix de la catégorie « Transverses » pour sa politique RSE avec 1 000 euros supplémentaires de la part de la Région Bourgogne Franche-Comté et le kit communication offert en sus par l’agence MOOVE.

Dans la catégorie Commerce, les récompenses – 1 000 euros offerts à chaque fois par la Région BFC, la Banque Populaire et GROUPAMA Rhône-Alpes-Auvergne – ont été gagnées par Pauline BASSANT, candidate de Côte d’Or, avec sa société « l’Ours Pimpant ». Explication de texte de la lauréate : « « L’Ours Pimpant », c’est votre tanière où vous réfugier l’après-midi pour un café, un chocolat, une pâtisserie ou bien encore le soir pour l’afterwork, à Dijon. Nous proposons des produits locaux dans un univers atypique et unique… ».

C’est une société de service de la Nièvre (VAN LIVE) pilotée par Thomas CHAMOTTE qui s’octroya la catégorie « service ». Au passage, le dirigeant remercia la Société Générale pour son don de 2 000 euros et la Région BFC pour les mille euros perçus. Originalité de la chose : « VAN LIVE » n’est ni plus ni moins qu’un studio de musique ambulant !

Dans la seconde catégorie, récompensée par ce prix spécial, c’est la société « IMACT » du Doubs, fondée par Etienne LAURENT qui a subjugué le jury et repart avec 1 000 euros de la Banque Populaire BFC et le kit communication DOOXY. L’entité est spécialisée dans les solutions de pilotage Intelligent des bâtiments.

 

 

Des espoirs nationaux qui brûlent de se faire connaître !

 

Quant aux espoirs nationaux – ils sont sélectionnés pour le Concours Talents BGE National avec 1 000 euros chacun offerts par le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne -, il s’agit de la société « La BISE » de Yannick BOUTHIERE en Saône-et-Loire, avec une boulangerie Inclusive solidaire et éthique ; l’entreprise « Shed of Milwaukee » de Mathieu PFEFFER (Territoire de Belfort) qui propose une large sélection d’accessoires et de pièces détachées pour motos (dont les passionnés de Harley Davidson, Indian, Buell, etc.) et de « Sports In d’Or » de l’Icaunaise Lydia CHALABI.

Concept unique dans l’Yonne et les départements limitrophes, la jeune entreprise de Malay-le-Grand décline une combinaison de nouvelles activités ludiques et sportives pour les événements privés ou professionnels dans un lieu adapté et convivial avec simulateurs de golf, mini-golf intérieur, terrains de pétanque intérieurs, pistes de squash et en construction, un espace de « padel », une discipline en plein boom aujourd’hui.

En lice pour la sélection nationale, ces trois candidats bénéficieront également d’un portrait sur le site https://talents.bge.asso.fr. Quant au finaliste Bourgogne Franche-Comté, il sera mis en lumière dans une « web-série » avec l’ensemble des finalistes régionaux. Bref de l’or en barre, côté communication !

 

Thierry BRET

 

 


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La date devrait rester longtemps gravée dans sa mémoire. Ce sera le 27 mai 2025. Ce jour-là, marquera donc le terme d’une prise de responsabilités durant quinze ans au sein de l’établissement bancaire mutualiste régional en qualité de président du Conseil d’administration. Le Sénonais Michel GRASS, figure emblématique des milieux économiques et bancaires de la Bourgogne Franche-Comté, tirera un trait définitif sur des décennies d’investissements personnels consacrés à la valorisation sans borne de cette structure entrepreneuriale qui possède un ancrage territorial très prégnant…

 

AUXERRE : Il a beau dire qu’il a un « chat » dans la gorge, l’enrouement progressif du timbre de sa voix ne trompe pas ! Michel GRASS, seul, debout au pupitre de la vaste scène accueillie dans le parc des expositions auxerrois à l’occasion de l’assemblée générale de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain, et face à près de 500 sociétaires de l’établissement financier, est gagné petit à petit par l’émotion.

Logique, même si ce professionnel ultra perfectionniste en matière de communication et de gestion en a vu d’autres par le passé, il y a là dans cette atmosphère auxerroise un souffle un brin nostalgique qui nimbe la tribune. Sa solitude n’en est que plus renforcée sur cette vaste scène qui aura mis en scénographie et en lumière l’exercice antérieur écoulé de la banque, première partenaire des milieux économiques du territoire.

Il aura eu un double privilège, le Sénonais de l’étape régionale accueillie dans l’Yonne : ouvrir comme il se doit les travaux de cette session annuelle de l’assemblée générale ordinaire et la fermeture quelques soixante minutes plus tard, respectant ainsi un impeccable timing de métronome qu’a imposé ce personnage que l’on a connu aussi jadis sous les cieux de la capitale de l’Hexagone lorsqu’il siégeait à Paris en qualité de président du Conseil de surveillance de la BPCE, le groupe bancaire mutualiste fédérant la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne, deux entités cousines germaines, il ne faut jamais l’omettre de nos esprits !

 

L’excellence des chiffres clés en point d’orgue des commentaires

 

Sous les yeux de son ami et édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE qui avait effectué le déplacement à Auxerre – c’est suffisamment rare pour le signaler -, Michel GRASS aura donc présidé en sa qualité de responsable de ce conseil d’administration au rôle si important au sein de la structure bancaire à sa dernière assemblée générale. Un rôle d’administrateur qui lui allait comme un gant, lui qui était, excusez du peu, administrateur depuis un quart de siècle, dont quinze années passées à la présidence ! Une belle longévité…

« Cela paraît bien long, vingt-cinq ans vécus au sein d’un conseil d’administration, vu de l’extérieur, mais moi, je peux vous dire que je n’ai pas vu s’écouler toutes ces années ! ».

A l’aise derrière le micro, Michel GRASS égrena ensuite quelques chiffres clés qui traduisirent son bilan de fidèle d’entre les fidèles au sein de la Banque Populaire. « Le nombre de collaborateurs est resté stable tout au long de ces quinze ans, aborda-t-il en substance, soit 1 800 personnes sur l’ensemble du territoire régional répartis sur neuf départements. Quant au capital social, il est passé grâce à vous – il s’adresse à une assistance tout ouïe aux propos de l’orateur dans un silence de cathédrale – de 504 millions d’euros à 755 millions d’euros. Ses réserves sont passées de 771 millions d’euros à 1,2 milliard d’euros. Quant aux capitaux propres, ils ont bien évolué, passant de 1,2 milliard d’euros à 2,4 milliards d’euros. On doit ces bons résultats à votre confiance et au travail des collaborateurs… ».

Du côté des emprunts, ce n’est pas mal non plus ! La BPBFC aura consenti durant cette période plus de 40 milliards d’euros de prêts, soit une moyenne de 2,7 milliards d’euros par an. Les encours de prêts sont passés de 7,2 milliards d’euros à 18,1 milliards d’euros dans ce même laps de temps, avec un taux moyen s’élevant à 4,08 % il y a quinze ans à 2,06 % aujourd’hui.

Quant au nombre de clients, il a également évolué à la hausse durant cette période faste pour l’établissement régional : de 435 000 à près de 685 000, dont 163 000 sociétaires en 2024.

 

 

De chaleureux remerciements envers l’ensemble des collaborateurs

 

Dans ses propos, Michel GRASS ne manqua pas de saluer l’engagement sans faille des collaborateurs et de leurs encadrants, soucieux d’optimiser la fidélité de la relation clientèle.

Puis, l’orateur icaunais prit soin d’accentuer le trait des innovations technologiques apportées par les services de l’établissement depuis ces deux décennies. En premier lieu, l’application de la BPBFC sur les smartphones !

« Je soulignerai que nos 180 agences ont été entièrement rénovées, rappela Michel GRASS, il a été créé une structure « BFC Accompagnement » pour soutenir les entreprises en difficulté avec un service dédié. Puis, nous avons créé notre filiale de capital investissement, « BFC Croissance ». Sans oublier la mise en place de la banque de la transition énergétique afin de faciliter celle-ci sur notre territoire… ».

La liste n’est pas limitative. La démarche RSE, le rachat des certificats coopératifs permettant à l’établissement de redevenir l’unique propriétaire de ses sociétaires, une opération louable à effet gigogne puisqu’il en découlera que le groupe BPCE est uniquement détenu par ses sociétaires, également.

« Souvenez-vous de la crise de la COVID, reprit Michel GRASS en regardant la salle, nous étions un commerce indispensable pour les Français ! Nos salariés sont restés présents grâce au télétravail… ».

Un blanc, puis l’émotion qui n’est jamais trop éloignée, revient à la surface. La voix s’enraille un peu. Mais, vaille que vaille, le président du Conseil d’administration poursuit sur sa lancée en ravalant les montées émotionnelles qui le gagne.

« Je ne possédais rien et je garderai une éternelle reconnaissance pour tout ce que j’ai fait et appris aux côtés de celles et de ceux qui ont travaillé à mes côtés dans ces instances… ».

Vint le temps pour l’interlocuteur d’exprimer ses chaleureux remerciements à toutes ces personnes ayant œuvré à ses côtés, entre bienveillance et amitié, ainsi que les collaborateurs et les quatre directeurs généraux qui se sont succédé durant ces quinze années.   

 

 

 

La relève assurée par la gent féminine !

 

Avant de conclure, Michel GRASS convia la nouvelle administratrice de l’Yonne, l’industrielle Julia CATTIN (elle préside à la destinée du groupe « FIMM » à Joigny) à le rejoindre sur la scène. Une femme engagée et volontariste ! Elles seront d’ailleurs majoritaires dès le 27 mai prochain au sein du nouveau Conseil d’administration de la banque régionale alors qu’il n’y avait qu’une seule représentante de la gent féminine en 2000 !

« Les femmes dans notre entreprise sont majoritaires, ajouta Michel GRASS, elles doivent croire en elles et poursuivre leur chemin le plus loin possible… ».

Quelques mots bienveillants qui furent longtemps applaudis par la salle…

Ce fut ensuite au tour de Marie SAVIN, nouvelle présidente du Conseil d’administration d’accéder à la tribune. Avant que ne revienne aux côtés du futur ex-président, le directeur général de l’établissement bancaire régional, François de LAPORTALIERE, président du Comité régional des banques de la Fédération Bancaire Française (FBF).

« Aujourd’hui, ce n’est pas un jour normal, précisera-t-il en guise de conclusion, nous sommes tous émus par le départ de Michel GRASS. J’ai passé deux années à ses côtés et je salue son exigence, sa vision de la banque, ce fut des moments précieux… ».

Suivra un ultime court-métrage projeté sur grand écran retraçant en quelques instants le parcours atypique de Michel GRASS, agrémenté de belles iconographies où la vedette de la soirée possédait le plus souvent le sourire sur les clichés. Un sourire qui restera bien présent désormais dans les pensées de toutes celles et tous ceux qui ont côtoyé de près le personnage au fil de ses pérégrinations professionnelles sous l’estampille de la Banque Populaire et de la BPCE…

 

Thierry BRET

 


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Un large sourire apparaît sur son visage. Il est éclatant. Il est vrai que le garçon commence à s’habituer aux récompenses et autres titres de gloire professionnelle obtenu depuis ses débuts. Son obsession initiale : cuisiner et partager ! Gaëtan QUILLIN, à la tête de sa société éponyme spécialisée dans le traiteur et la gestion des évènementiels côté réception (mariages, anniversaires, séminaires…) aime relever les défis et les challenges. En ajoutant le trophée des « Prix Stars et Métiers 2025 », catégorie de la « performance entrepreneuriale », le jeune chef d’entreprise confirme en accrochant cette nouvelle distinction à son palmarès…

 

HAUTERIVE : 2019, année charnière dans l’existence de ce jeune homme que les Auxerrois et par extension les Icaunais commencent à découvrir dans le sérail de la réception évènementielle. Particulière, en entreprise ou auprès des collectivités, quand les budgets sont encore maintenus !

Gaëtan QUILLIN décide de franchir le cap, après plusieurs années de professionnalisme exercé auprès des plus grands noms de la gastronomie de notre territoire. Il ouvre enfin sa société et prend son envol. « QUILLIN Traiteur Evènementiels ». Si le patronyme n’est guère original à l’oreille, en revanche, il se retient très bien (et très vite) pour identifier l’auteur de ces succulents canapés que l’on peut déguster à loisir lors d’un cocktail cérémonial une fois les discours officiels terminés.

Cinq ans plus tard, l’enseigne créative de réalisations culinaires à la fois insolite et traditionnelle a intégré le Panthéon des références incontournables du secteur réception de ce département qui en compte déjà quelques-unes, à commencer par la structure de Chemilly-sur-Yonne, « FESTINS ».

 

 

Des débuts difficiles en pleine période de crise sanitaire !

 

Installée depuis douze mois dans un nouveau complexe, comprenant de flamboyantes cuisines et des laboratoires ultra modernes à Monéteau, l’entité emploie une quinzaine de collaborateurs en contrat à durée indéterminée et de nombreuses personnes travaillant en temps partiel. La croissance est fulgurante pour Gaëtan QUILLIN, dont l’audace et l’ambition vont de pair.

« J’aime faire vivre un moment culinaire unique à chaque client, précise l’intéressé applaudi par l’auditoire lors de la remise des Prix Stars et Métiers 2025, dans la catégorie « performance entrepreneuriale ». Les choses les plus simples sont les meilleures quand elles sont bien faites. C’est un peu ma devise de chaque jour, aux côtés de mon équipe… ».

Collectionneur de titres (nationaux, régionaux, en individuel, collectif…), Gaëtan QUILLIN est aussi à l’aise sur le devant de la scène, sous les projecteurs et en recevant le plébiscite de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et de la SOCAMA – les triples organisateurs de ces prix annuels récompensant les acteurs de l’artisanat – que derrière les fourneaux. Les nombreux convives de cette mémorable soirée auront l’opportunité après coup de pouvoir se sustenter de produits excellents concoctés par sa maison lors d’agapes amicales.

Micro en main, l’entrepreneur se remémore les souvenirs liés à la création de sa structure, survenue au tout début de la crise sanitaire inhérente à la COVID-19. Une période très complexe à vivre pour le chef d’entreprise qui aura su faire le dos rond face à la crise sanitaire en se diversifiant au niveau de ses offres de services mais en ne travaillant au bout du compte que six mois, la première année, faute de mariages et d’évènementiels !

 

 

 

« Si j’étais seul dans l’entreprise, je ne serai pas là ce soir ! »

 

Les choses se sont nettement améliorées pour cet acteur de la réception. Depuis un an, installé dans ses nouveaux locaux, le développement de l’entreprise a pris son rythme de croisière. En véritable chef d’orchestre, l’entrepreneur a su également se différencier sur un marché à forte potentialité concurrentielle.

« Nous avons su marquer notre différence, explique Gaëtan QUILLIN, nous n’imposons rien à personne quand on nous sollicite ! Nous ne présentons pas de catalogue de prestations, nous ne proposons pas de menus spécifiques. Nous inversons le questionnement de notre clientèle : qu’a-t-elle envie de manger ? Nous nous adaptons selon l’écoute des personnes qui nous accordent leur confiance… ».

Au niveau de son management, le dirigeant prône un humanisme qui fait plaisir à voir. « Si j’étais tout seul, je ne serai pas là ce soir devant vous à recevoir ce prix mais je serai sans doute encore en cuisine à préparer à manger et je n’aurai pas encore attaqué la vaisselle ! ».

Bien épaulé par des collaborateurs présents dans l’aventure depuis le premier jour, le patron de QUILLIN Traiteur s’appuie sur ses précieux bras droits pour garder le cap et fidéliser ses salariés. « L’important, c’est une cohésion d’équipe avec le confort du travail, avec la mise en place de la semaine à quatre jours sauf pour moi ! ».

C’est Benoît MADELENAT, responsable de la vitrine commerciale de la Banque Populaire BFC sur le secteur de Migennes et le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD, qui remettront le trophée à l’heureux récipiendaire. Muni d’une spatule géante à la main, le représentant de l’établissement bancaire plaisanta avec cet ustensile de cuisine des plus curieux offert initialement par Gaëtan QUILLIN comme « secret de sa réussite » ! Une spatule qui reviendra finalement à son propriétaire initial !

Quant à Jean-Pierre RICHARD, il transmettra le trophée et le fac-similé d’un chèque de mille euros au lauréat, la récompense revenant à cet acteur de l’économie dûment distingué. Un lauréat heureux de cette belle opportunité dont le sourire s’affichera longtemps sur le visage…

 

Thierry BRET

 

 


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Les professionnels de la filière touristique de l’Yonne se frottent les mains. Surtout après la bonne tenue, il y a quelques jours à Toucy, de la seconde édition d’un job dating consacré aux métiers de ce secteur d’activité. Décliné à quelques semaines de l’ouverture de la saison 2025. Une opération coordonnée entre l’Office de Tourisme de Puisaye-Forterre et le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, qui a lancé il y a dix-huit mois en arrière, sa filière spécifique aux activités touristiques si importantes dans notre contrée…

 

TOUCY : Ce n’est pas vraiment une surprise. D’autres caisses régionales l’ayant déjà expérimenté par le passé. Mais, en ce qui concerne l’entité Champagne Bourgogne (la zone géographique de prédilection du Crédit Agricole qui nous est rattachée), la grande première fut lancée il y a bientôt deux années de cela, avec l’ouverture de cette filière tourisme prometteuse, dont l’une des responsables n’est autre que Floriane MEUNIER. Basée à Troyes, l’un des deux sièges administratifs de la Banque verte sur notre secteur, la jeune femme n’aurait manqué pour rien au monde la deuxième édition du job dating spécial métiers du tourisme, accueilli il y a peu, à la Halle aux Grains de la capitale de la Puisaye.

En 2024, l’édition initiale avait déjà atteint ses objectifs ; cette année, tous les records d’affluence et de propositions en matière d’offre d’emploi se situaient au-dessus des espérances du tandem d’organisateurs, à savoir l’Office du Tourisme de Puisaye-Forterre et le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne.

Un tel succès est légitime, pour Floriane MEUNIER : « on s’aperçoit qu’il y a de plus en plus de demandes sur les acteurs touristiques notamment pour l’accompagnement à l’installation mais pas que, l’idée de notre présence est d’être utile à notre territoire… ».

 

Générer du flux pour accompagner les professionnels

 

D’où l’idée, côté genèse de l’évènement, de se rapprocher en 2024 de l’un des partenaires historiques de l’établissement bancaire (l’Office de Tourisme) pour monter de toute pièce cette animation évènementielle qui aura battu son record de fréquentation de l’année dernière.

Une édition renouvelée quasiment à l’identique de celle de 2024 – la Halle aux Grains a succédé à la Pyramide aux Loups – avec davantage de recruteurs et d’offres d’emploi.

Parmi celles-ci, citons des postes de serveur, de pâtissier, de cuisinier, de barman, d’agent d’entretien, de commis de cuisine, de surveillant de baignade, de chef de rang, de plongeur, etc. Sans omettre les contrats d’alternance ou d’apprentissage mais aussi les recherches de stages.

 

 

« Notre idée était de générer du flux pour aider les professionnels qui développent de l’attractivité sur le territoire, précise la jeune femme, et cela a bien marché puisque plus d’une centaine de visiteurs était comptabilisés en début d’après-midi… ».

Une filière opportune pour le Crédit Agricole, au même titre que ces deux autres outils inhérents à la jeunesse et à la santé.

« Tout cela partait réellement d’un besoin, explique Floriane MEUNIER, on a réalisé un audit sur le territoire, et selon les manques que l’on avait observé sur les territoires, le Crédit Agricole a donc décidé de créer des filières d’expertise pour être le liant sur les territoires, tout en accompagnant les projets sur le volet financier et bancaire… ».

 

L’Yonne a été pionnière pour tester un évènementiel sur le tourisme

 

Un partenariat avec l’Office de tourisme qui s’avère être réussi pour la jeune femme qui se projette déjà dans l’avenir de ce rendez-vous, peut-être en le dupliquant par deux fois dans la saison.

« On est ouvert à le développer davantage afin de répondre aux préoccupations de recrutement des professionnels du tourisme de l’Yonne mais aussi sur les trois autres départements de la caisse régionale, avec l’Aube, la Haute-Marne et la Côte d’Or… ».

Dans l’Yonne, la collaboration avec l’Office de Tourisme est considérée comme fructueuse à plus d’un titre par la chargée de la filière tourisme du Crédit Agricole. Notre département ayant eu la primeur de pouvoir tester la pertinence de ce modèle évènementiel, bien avant les autres.

 

Thierry BRET

 

 

 


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