Il s’en amuserait presque en affichant un sourire complice ! Trois ans et huit mois de présence vécus dans ce cadre propice à la réflexion et à l’action. Le vaste bureau du préfet de l’Yonne. La vue sur la rivière et les coteaux avoisinants y est imprenable. Un espace de travail très cosy où le représentant de l’Etat multiplie les rendez-vous avec des interlocuteurs venant des sphères institutionnelles, économiques, politiques et associatives. Médiatiques, aussi ! D’où cet entretien, long de plus de deux heures, où il est agréable de refaire le monde (et l’Yonne) sans trop se préoccuper de la montre…
AUXERRE : On aurait presque l’embarras du choix lorsque l’on est reçu chez le représentant de l’Etat, dans le cadre d’un entretien en mode face-à-face ! D’un côté dans l’immense pièce, sur la gauche, il y a la vaste table rectangulaire. L’idéal pour recevoir une douzaine de personnes devant débattre d’une thématique particulière. L’endroit est souvent privilégié par l’hôte de ce lieu pour y tenir ses conférences de presse. Au centre, tout en profitant de cet horizon qui s’ouvre vers les vignobles lointains, trônent des fauteuils et un canapé cuir de belle qualité. L’assise y est confortable, façon cocooning. L’idéal pour les conversations plus abouties et les discussions un peu moins cérémoniales. Certes, à l’autre bout de la pièce, il y a bien le fameux bureau préfectoral à l’épure traditionnelle, avec quelques chaises positionnées juste en face, afin d’inviter les interlocuteurs à se poser. Mais, de l’aveu même de Pascal JAN, préfet de l’Yonne depuis bientôt quatre ans, ce bureau, il ne s’y installe quasiment jamais. Une approche peut-être trop conventionnelle de la fonction ?
Souriant, d’une vêture toujours élégante – le préfet de l’Yonne aime assortir de pochettes colorées dont il a le secret ses costumes ! -, prolixe et jamais à court d’anecdotes, le préfet de l’Yonne aime s’installer dans le fauteuil du coin salon, le plus proche de la fenêtre et de son panorama. La vapoteuse, bien calée entre ses doigts. Une façon peut-être de mieux s’imprégner de cette ville d’Auxerre dont il connaît les moindres facettes depuis bientôt quatre ans. Sa longévité l’amuse. Trois ans et huit mois ! « J’ai intégré le top cinq de la plus grande durée de ce poste, plaisante-t-il, l’avantage, c’est que je vois les projets sur lesquels je travaille avec mes équipes aboutir ! ».
On ne pourra pas en dire autant de certains de ses prédécesseurs qui n’étaient déjà plus là après deux années de prise de fonction dans le département septentrional de la Bourgogne !
L’effet plus de la fourrière dans l’Yonne !
L’ancien recteur d’académie de Martinique et professeur de droit constitutionnel examine son bilan. Les cases se remplissent au fil des mois. Notamment, avec l’un des dossiers qui lui tient le plus à cœur, celui de la sécurité routière. Il n’y a pas si longtemps, notre territoire détenait des records hexagonaux morbides en matière d’accidentologie avec plus de 40 décès survenus sur les routes. Des drames plongeant des familles entières dans les affres de la souffrance…Sans omettre, les blessés, infirmes à vie.
« Aujourd’hui, nous avons réduit le nombre de morts de moitié sur les routes de l’Yonne, précise Pascal JAN, ce n’est pas assez, nous allons continuer les actions de prévention… ».
Le haut fonctionnaire est un homme pragmatique. D’écoute mais d’action. Même s’il doit bousculer un tantinet les codes pour parvenir à ses fins, dans l’intérêt des citoyens et de l’amélioration de leur cadre de vie sur notre territoire. « Je suis un préfet gestionnaire, insiste-t-il, mais pas un préfet qui fonctionne uniquement en mode projets…».
Les énumérer serait bien trop long. Mais, il en cite volontiers quelques-uns, à commencer par le dispositif de mise en fourrière dont il se réjouit pour les contrevenants ayant commis de graves infractions. Depuis la mise en application de cette mesure efficace dans l’Yonne, 1 400 automobilistes en ont eu pour leurs frais !
« Nous sommes le premier département de France à avoir autant immobilisé de véhicules en faute, sur le registre des poids lourds, ajoute-t-il, il faut savoir être visionnaire au niveau de la sécurité routière… ».
Le préfet des bilans et des indicateurs !
Ici, dans le corps préfectoral, le préfet agit comme un vrai « chef d’entreprise », en imprimant la ligne politique avec le concours du secrétaire général et relayé par ses équipes. Par le passé, avec Clémence CHOUTET, partie depuis sous les cieux de l’olympisme version Etat pour préparer les échéances alpestres de 2030, on aura pu le voir à l’œuvre sur des dossiers aussi prégnants que le plan addiction ou le soutien au projet sanitaire du « 1518 ».
L’eau, sur un territoire producteur de vin, intègre également ses priorités. « Il est nécessaire de faire régulièrement de la prévention sur les usages de l’eau, rappelle Pascal JAN, d’autant que la ressource se raréfie. C’est devenu une question cruciale sur nos territoires… ».
Pédagogue – çà, c’est toujours son côté recteur qui sommeille en surface en lui ! -, à l’écoute, Pascal JAN est un partisan de la transparence en matière de chose publique. « Il ne faut pas avoir peur d’être transparent vis-à-vis des autres, répète-t-il. Il est important de rendre public tout ce qui concerne la chose publique. Pour cela, il est nécessaire de produire des bilans et des indicateurs… ».
Des outils dont il use avec dextérité, aux côtés de ses services. Des outils devant s’appliquer sur chaque centimètre carré de ce territoire que ce pur juriste et universitaire, natif de Tours un 13 décembre 1967, aura appris à connaître avec beaucoup de détermination et de volonté, en bon sagittaire du troisième décan qu’il est !
« Je ne suis pas le préfet d’Auxerre mais bel et bien celui de l’Yonne, souligne notre personnage au regard bleu vert, parfois perçant, je multiplie les déplacements partout où le représentant de l’Etat doit être présent. Soit une centaine de visites organisées en entreprises ; autant de visites auprès des maires dans leurs communes ou des intercommunalités… ».
Des cycles qui reviennent à rythme soutenu chaque année où comme à Gurgy, il y a plusieurs mois, le préfet s’était immergé auprès de tous les acteurs fondamentaux de la commune afin d’y prendre le pouls des avis et doléances. Un reflet de la participation citoyenne, et pas uniquement dans le domaine de la sécurité des communes. Y avaient été abordés pléthore de thématiques, devant ensuite engendrer le travail des services de l’Etat…

La notion relationnelle de « l’aller vers » : sa priorité
« J’aime beaucoup cette notion relationnelle de « l’aller vers », explique-t-il entre deux prises rapides de vapoteuse, connaître le mieux possible les gens qui vivent sur un territoire suppose également d’humaniser ces relations instaurées avec eux… ».
Gestionnaire, le préfet de l’Yonne l’est, nous l’avons dit. Naturellement, via la DETR, soit la dotation d’équipement des territoires ruraux. Des aides précieuses de l’Etat permettant de financer les opérations d’investissement ou de fonctionnement que le préfet accorde ou…pas !
Parfois, le haut fonctionnaire donne un coup de pouce supplémentaire à ces financements forts utiles, en prenant une dérogation spécifique pour obtenir davantage. Histoire de pousser les projets et de mieux les accompagner dans l’intérêt général.
« Le préfet peut-être aussi à l’origine d’initiatives totalement novatrices, sourit-il, à l’instar de l’Observatoire départemental des Addictions, un projet qui lui tient à cœur.
« La parole de l’Etat doit être entendue et comprise de tous, argumente-t-il, avec de la souplesse, de la pédagogie, de la prévention mais aussi parfois en sanctionnant. L’objectif est de faire appliquer les règles… ».
Avec un sens éducatif qui sied très bien à l’homme de droit et d’enseignement qu’est Pascal JAN. La fameuse formule, « on le dit, on le fait », lui convient comme un gant, d’ailleurs. Un gant qu’il devrait étoffer dans son trousseau avec de nouvelles aventures administratives à prévoir en 2026, à l’aune d’une prochaine nomination dans l’un des autres départements de l’Hexagone ayant sa préférence ou un retour vers les DOM-TOM ? Ou, revenir à ses chères études universitaires en publiant d’autres livres et travaux (déjà une vingtaine d’ouvrages juridiques à son actif) et en enseignant aux étudiants de droit, toutes les subtilités liées à la constitution ! Un sujet ô combien d’actualité par les temps qui courent, non ?!
Thierry BRET
En présence de Julien ODOUL, député de la troisième circonscription de l’Yonne, Ludovic MASSARD a annoncé sa candidature à la mairie de Sens pour les élections municipales 2026, avec le soutien du Rassemblement National et de l’Union des Droites pour la République, une formation dirigée par Eric CIOTTI.
SENS : Remettre de l’ordre à Sens : c’est son credo ! Le conseiller communautaire et de la capitale septentrionale de l’Yonne entend bien prendre ses marques dans la campagne des municipales 2026 qui commence à prendre tournure depuis quelques semaines, au niveau des actes de candidature. Accompagné du parlementaire Julien ODOUL lors d’un exercice oratoire avec la presse, ce lundi, le candidat déclaré s’est ainsi expliqué sur ses intentions.
« Au contact de tous les Sénonais depuis des années, j’ai pu mesurer la dégradation de notre sécurité au quotidien, les inquiétudes, les peurs. Aucun parti, aucun gouvernement, aucune majorité n’a su apporter de réponses courageuses à nos concitoyens. Il est temps d’agir concrètement pour les Sénonais : renforcement de la police municipale, sanction contre les délinquants et leurs familles, tolérance zéro, lutte contre le clientélisme et le communautarisme... ».
On l’aura compris à la lecture de ces propos qui résument sa feuille de route : Ludovic MASSARD ne vas pas s’endormir en chemin sur le dossier toujours épineux de l’insécurité sur le nord du département.
« L’insécurité explose, les trafics gangrènent nos quartiers, les violences s’installent dans notre quotidien : il faut rétablir l’ordre et garantir la sécurité et la protection des Sénonais ! ».
Ludovic MASSARD réclame l’alternance dans sa ville de prédilection. Une alternance qu’il est prêt à incarner avec détermination, se plaît-il à répéter. Y compris sur les réseaux sociaux. Sera-t-il suivi sur cette voie par les électeurs ? Réponse en mars 2026 !
Thierry BRET
Ce fut nettement mieux que la saison dernière ! Pour cette édition 2025 de la fameuse manifestation portée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, la « Nuit de l’Orientation » s’offrait un nouvel écrin bien légitime en étant accueillie au sein du nouveau concept flambant neuf « OCTOPUS » à la pépinière d’entreprises. Deux cents métiers et formations étaient représentés afin d’être connus des jeunes « astronomes » en quête du Graal…
AUXERRE : Le coup de chaud, c’était entre 17 et 19 heures ! Une noria de jeunes gens, accompagnés pour certains par leurs parents, qui s’est ruée dès l’ouverture des portes, non pas aux soldes d’hiver, mais dans les allées et bureaux accueillants les participants de la seconde édition de cette « Nuit de l’Orientation » qui n’a en vérité que d’aspect nocturne que le nom puisque devant s’achever aux alentours de…21 heures ! Mais, en quatre heures de temps, les nombreux visiteurs (ils étaient près de 900 la semaine dernière à l’Amphi à Sens lors de l’animation sénonaise) eurent largement le temps de sélectionner les filières et métiers de leur choix, répartis dans le lumineux espace du bâtiment « OCTOPUS » de la CCI 89 pour prendre attache avec un représentant de tel secteur d’activité ou un chef d’entreprise.
Au total, dixit Hervé AUBERGER, le responsable de la direction Formation de la chambre consulaire départementale, elles étaient une bonne soixantaine, les entreprises du cru ayant répondu favorablement à l’invitation. Quant aux filières, elles étaient encore plus nombreuses. De l’industrie à l’artisanat, du commerce aux métiers du BTP et des services, des transports à la filière sanitaire…tous avaient choisi cette manifestation pour expliquer à ces jeunes pousses, synonyme de relèves, d’être là.
Ici, on apercevra le président de la CPME de l’Yonne Didier BARJOT en pleine discussion avec une famille afin d’alimenter les discussions autour des métiers de bouche et de la restauration. Là, c’est Tessa CHARVET, de la CCI, qui prendra le pouls avec l’un des vignerons présent sur ce forum spécial carrière, le régional de l’étape version Irancy, Thierry RICHOUX !

Une découverte des métiers sans stress !
La réalité virtuelle aura attiré plus qu’il n’en fallait des candidats voulant tester les nouvelles technologies permettant de s’immerger dans un métier. Plus loin, sur des mange-debout, des chefs d’entreprise tentèrent de convaincre des jeunes gens de rejoindre les rangs de leur filière, via diplômes interposés. Ca bruisse, ça se bouscule, ça discute, ça rigole, aussi ! Bref, la « Nuit de l’Orientation » à la sauce CCI se veut conviviale, sans aspects superfétatoires, avec de l’humain, chose à remettre à la mode dans le milieu professionnel !
Sur le pôle communication et média, le stress est à proscrire autour d’Eugène LAMPION (Ici Auxerre), de Stéphane BOURDIER (Entreprendre dans l’Yonne) et de Sébastien FUENTES (Centre France Evènements) ! L’idéal en fait pour attirer le chaland qui viendrait s’asseoir à la table avec une bordée de questions sur les métiers de l’évènementiel et du journalisme !
Une découverte de métiers passionnante et éclectique qui aura permis aux représentants de la CCI Yonne, Jérôme MAYEL, son directeur, et son incontournable responsable de ce pôle, Sandra VERBRUGGEN, de s’activer en prenant le pouls de cette jeunesse en quête de pistes et solutions pour réussir à se placer en orbite dans l’univers de l’emploi. Bref, une « Nuit de l’Orientation » suffisamment scintillante en ce jeudi 27 novembre qui appelle déjà à son troisième rendez-vous en 2026…
Thierry BRET

Le credo ne manque pas de mordant sur le papier ! Il y associe les Sénonaises et les Sénonais, sur un mode résolument participatif, dans la construction de la feuille de route à décliner en vue des futures municipales. Samedi dernier, une conférence de presse a été organisée dans la capitale de l’Yonne septentrionale à l’initiative du collectif « Unir Sens ». Il y regroupe les partisans du Parti Socialiste, du Parti Communiste, de Place Publique et même des citoyens engagés, chantres de la société civile. Avec la ferme intention de porter hautes les idées de la population locale…
SENS: Première évidence, à l’instar de toutes les autres, la candidature aura fait chauffer les lignes des commentaires de tout bord, avec plus ou moins de sympathie, sur les réseaux sociaux ! Celle de la tête de liste sénonaise en vue des échéances municipales de mars 2026, Julien JACQUET, un jeune homme que l’on connaît bien dans le sérail de la vie politique icaunaise, en qualité de représentant d’un Parti Socialiste en plein renouveau avec des figures juvéniles soucieuses de moderniser et de réamorcer une formation politique pourtant quinquagénaire, puisque créée en…1969 ! Agé de 27 ans, le garçon, entouré de Josiane STRBA (PCF) et Sophie PLUVIEUX (non encartée), a dévoilé la feuille de route du collectif « Unir Sens », le week-end dernier, insistant sur les grands chantiers qui leur tiennent à cœur, autour du social, de la santé, et de la nécessaire cohésion citoyenne, en voulant rassembler le plus largement possible Sénonaises et Sénonais autour de leur programme.
Seconde évidence, il y aura eu pas mal de pédagogie, aussi, dispensée autour de ce collectif lors de cet exercice oratoire ô combien important que celui de la rencontre avec les journalistes.
« Ce n’est pas un accord de partis mais bel et bien un rassemblement de citoyens engagés, de citoyens non encartés, de militants socialistes, communistes, de Place publique, etc., affirme un Julien JACQUET, à l’aise dans cette matière, nous continuerons à mettre toute notre énergie à fédérer, à construire, à rassembler avec toutes les forces de gauche et tous les citoyens engagés pour l’intérêt des habitants… ».
Construire une alternative sérieuse et plus humaine
Désigné comme chef de fil de ce collectif, engagé depuis longtemps sur ce territoire, Julien JACQUET se veut être à l’écoute de toutes les sensibilités et veut mener « ce large travail de rassemblement et de construction favorable à une alternative crédible et enthousiaste pour les Sénonais ».
D’ailleurs quand on lui pose la question sur le canal numérique ce qu’il entend par « citoyens engagés », il répond du tac au tac : « Ce sont des militants qui officient dans les partis, mais pas seulement ! D’autres sont en dehors des formations politiques et d’autres agissent dans le milieu associatif… ».
Puis, il enchaîne en direct : « Sens mérite mieux que cette ambiance anxiogène instaurée par une municipalité autoritaire. Sens doit redevenir une ville qui rassemble et non pas qui divise. On ne dirige pas une ville par la peur, on la construit par la confiance… ».
Pourtant la liste « Unir Sens » n’est pas le reflet réel d’une union de la gauche dans sa globalité. Manque à l’appel : La France Insoumise (LFI) et le collectif ni de gauche ni de droite, FRV Sens.
Soucieuse de construire une ville plus humaine, plus unie, plus solidaire, la liste conduite par Julien JACQUET veut incarner la défense des valeurs de justice sociale, de transition écologique, de laïcité, ou encore des droits des femmes.
« Nous avons la volonté de construire une alternative ambitieuse et crédible, explique le chef de file, une alternative qui résout les problèmes du quotidien des habitants, car c’est là le rôle premier d’un élu local. Nous voulons restaurer la confiance, donner envie à nos jeunes, faciliter le quotidien de nos aînés, créer du lien entre les générations et les quartiers. Nous voulons être la liste qui donne envie. Nous voulons redonner de la dignité et de la proximité à la politique… ».
Pour prendre le pouls de la population, les représentants d’Unir Sens ont été à la rencontre des Sénonais avec plusieurs questionnaires pour recueillir leur quotidien, leurs difficultés et solutions.
« Nous porterons la même méthode une fois que nous serons élus, en mettant autour de la table les habitants, les associations, les commerçants et tous les acteurs du territoire pour chercher ensemble les solutions les plus adaptées aux réalités de nos quotidiens. C’est avec ceux qui vivent Sens au quotidien que doit être imaginé l’avenir de notre ville. Nous voulons être des élus à l’écoute… ».
La citoyenneté participative à initier sur les différents projets
Quant aux projets, ils se dessinent avec l’investissement dans la santé (la construction d’un centre de santé) et plus généralement investir dans le service public. La végétalisation de la ville pour la faire respirer et agir pour le climat est l’une des autres opportunités.
« Il faudra protéger les victimes de violences intra familiales en créant des mieux d’hébergement. Il faudra prévenir de la délinquance avec des éducateurs de rue et l’élargissement des horaires de la police municipale. Quant au soutien de nos commerçants, il sera prioritaire en créant des animations qui fassent venir les gens au centre-ville. L’école et la jeunesse ne seront pas exclues de nos missions afin de faciliter leur émancipation et les accompagner dans leurs projets. Sans oublier le bus, la gestion des logements insalubres, le handicap… ».
Un vaste programme devant être intégralement expliqué dans le détail courant janvier.
Adepte du système participatif et de la citoyenneté consultée, le collectif souhaite associer toutes les strates de la société dans la construction de ce projet, en y intégrant à la fois les habitants, les associations, les syndicats, les commerçants, les acteurs économiques et culturels.
« C’est ensemble que nous allons pouvoir accompagner les plus fragiles, accompagner la culture, les associations ou encore renforcer l’éducation pour nos enfants. Ensemble, nous allons pouvoir améliorer le quotidien de nos enfants, de nos jeunes comme de nos aînés. Nous pouvons rendre Sens plus humain, plus agréable et plus dynamique… ».
De la parole aux gestes, il n’y a qu’un pas ! De quoi méditer d’ici le premier tour des municipales 2026 !
Thierry BRET
Le prétexte à la venue de Sébastien CHENU dans l’Yonne n’était autre, officiellement, que la présentation du beaujolais nouveau, une manifestation qui d’ordinaire rassemble les militants et sympathisants du Rassemblement national chaque année. C’est donc à Cerisiers que le vice-président de l’Assemblée nationale et député du Nord s’est rendu en fin d’après-midi ce samedi 22 novembre. L’occasion de saluer plus de 250 représentants du parti mariniste et de l’un de ses alliés, Avenir Français, réunis pour l’occasion par le parlementaire de l’Yonne, Julien ODOUL et du délégué départemental dans l’Yonne, Ludovic MASSARD. Avec une prise de parole appropriée, évidemment…
CERISIERS : Après Jordan BARDELLA à Joigny, il y a quelques semaines, c’est au tour de Sébastien CHENU de venir fouler le sol icaunais. Un vice-président de l’Assemblée nationale aux allures très décontractées mais au discours toujours très mobilisateur. Il n’en faudra pas davantage pour électriser l’auditoire, fort de plus de 250 personnes dans la salle des fêtes locale.
Non dénué d’humour et faisant référence à maintes reprises à des références littéraires – l’ex-consultant en communication politique est diplômé des hautes études internationales et politiques – l’invité du jour a rappelé avec force les spécificités du Rassemblement National.
« Cette formation se bat pour servir le peuple et non se servir lui-même, martela-t-il, j’en appelle à l’union de tous les amoureux de la France pour sortir notre pays du cycle de la déconstruction engagé par Emmanuel MACRON en 2017… ».
Présent naturellement à cette célébration du beaujolais nouveau, cuvée 2025, le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, évoqua les échéances municipales, prévues les 15 et 22 mars 2026.
« Nous avons la possibilité de mettre un terme à des gestions parfois catastrophiques dans nos communes. Les Français méritent des élus, des maires Rassemblement National qui s’occupent réellement de lutter contre l’insécurité et le trafic de drogue qui ravagent notre pays, qui s’occupent de nos enfants plutôt que des migrants, qui travaillent avec sérieux à améliorer la vie des Français plutôt que de les taxer toujours plus. Essayer le RN, c’est l’approuver : 96 % de nos députés sortants en 2024 ont été réélus, près de 75 % des habitants de communes dirigées par le RN sont satisfaits de l’action de leur maire ! »
Bref, une cuvée qui n’avait peut-être pas le goût de la fameuse framboise au fond du ballon de rouge mais qui aura galvanisé les uns et les autres, satisfaits d’être là autour de Sébastien CHENU, en soutenant ce qui est, selon Julien ODOUL, le « seul parti militant de France ».
Thierry BRET