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Pour sa 95e édition, la Foire de Sens s’est offerte un invité de dernière minute que les organisateurs n’avaient pas prévu au programme initial ! Comme une inauguration avant l’heure pour le président du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, qui a déambulé deux heures durant, multipliant signatures et selfies, pour le plus grand plaisir de ses supporters locaux.

 

SENS : Si aux premières heures de la matinée ce samedi, le ciel sénonais avait oublié de se peindre en bleu, il suffisait de se promener dans les travées de la foire exposition pour en retrouver la couleur. Bien avant l’arrivée du « patron », ils étaient une vingtaine à la manœuvre, militants RN du cru, blouson et casquette bleu azur de circonstance, à distribuer des tracts à l’effigie de leur président sur fond de ciel provençal…

Une heure plus tard, ils étaient plus de deux cents à attendre l’arrivée de Jordan BARDELLA, à l’image de Renée, qui affiche haut et fort ses 82 printemps, prête à se jeter dans la mêlée pour obtenir le « Graal », en l’occurrence un selfie avec la tête de liste du Rassemblement National aux européennes : « j’ai toujours voté Front National et m’en suis jamais cachée. Mais Jordan, c’est autre chose, qu’est-ce qu’il est beau… » (Sic !).

Sous les quolibets, quelques membres du collectif « 89 contre l’extrême droite » tentent de déployer une banderole au contenu explicite, « Pas de R Haine chez nous ». Laurène a bien du mal à se faire entendre : « ils sont racistes, ils sont sexistes, ils sont fascistes. C’est un parti qui ne cesse de dire qu’il défend le peuple et en réalité, sa définition du peuple, c’est défendre les milliardaires, comme MACRON… ».

 

 

Des vertes et des pas mûres au niveau des expressions !

 

Dans le camp adverse, le discours des plus anciens se fait parfois fleuri : « vous avez des petits-enfants madame ? Qu’est ce que vous allez leur laisser ? Un gros tas de merde devant leur porte… ! ». Ou semblant hors de propos : « allez donc à Gaza, vous serez mieux là-bas, vous aurez sûrement des choses à dire… ». Comprenne qui voudra !  Avec cette pique adressée aux anciens frontistes par ce badaud aux sympathies diamétralement opposées : « avec le RN, c’est toujours le cirque, toujours la foire, c’est « bordella… ! ».

Sous la banderole, se glissent quelques jeunes militants de la droite extrême, tracts en mains en guise d’étendard, entonnant sur l’air des lampions le mot du jour, « Jordan président ! ». Et justement, la voiture « présidentielle » se profile à l’horizon. A peine le temps pour le conseiller régional Pascal BLAISE (Avenir Français), d’une ultime consigne : « mettez-vous devant la banderole ! ».

 

 

« Ici, il n’y a personne, par rapport à Vesoul ! »

 

A peine descendu de voiture, déjà la valse des selfies, avec beaucoup de monde sur la piste de danse ! Une « Marseillaise » est entonnée a capella. Elle sonne plus ou moins juste, mais qu’importe ! Ambiance inauguration du Salon de l’agriculture assurée, bousculades en sus, les vaches en moins !

Tout sourire, la tête de liste du RN aux prochaines européennes multiplie les poses et les autographes. Le député Julien ODOUL consulte sa montre, le cortège prend du retard, mais s’accorde une pause sur un stand aux accents méditerranéens. Quelques olives plus tard, nouvel arrêt et nouveaux selfies, « ma belle-sœur est folle de lui alors je vais lui faire une photo… ».  Avec parfois quelques réflexions croustillantes : « c’est qui le jeune que l’on prend en photo ? C’est le maire de Sens ? ».

Mauvaise pioche monsieur, il va vous falloir réviser avant le 09 juin ! Pascal BLAISE a son baromètre personnel pour juger de l’affluence : « moi je me réfère toujours à Vesoul. Ce jour-là, on a fait un kilomètre en 3 heures et demie ! Ici en comparaison, il n’y a personne… ».

 

 

L’ascension fulgurante de celui qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN

 

Sur son stand, Gilles est ce que l’on appelle un « bon client », au phrasé pour le moins « sonore » et truculent, pas peu fier de partager le même patronyme que Jordan BARDELLA, même si prévient-il, « le mien n’a qu’un seul L… ! ». Sûr que pour s’envoler, c’est moins facile !

Revendiquant lui aussi une appartenance affichée au parti lepéniste, « d’ailleurs, Marine est déjà venue chez nous à Soucy… ». Presque une terre d’accueil quand on sait que l’ancienne présidente y avait récolté près de 40 % aux européennes de 2019 et une bonne raison pour Gilles, de trinquer avec le président candidat en lui faisant découvrir l’un de ses trésors, un « Côtes d’Auxerre blanc ».

Quelques mètres encore, avant une mini conférence de presse improvisée, autour de sujets de prédilection du parti, comme l’immigration, l’insécurité et le « délitement de la France »… Le petit-fils d’immigrés italiens - il a grandi en Seine-Saint-Denis - a le verbe facile, en atteste son ascension fulgurante, passé en une décennie, d’une adhésion au Front National en 2012, à son élection à la présidence du Rassemblement National en novembre 2022.

Au point que certains s’interrogent aujourd’hui de l’ombre que pourrait exercer sa popularité, notamment auprès des jeunes, sur une éventuelle candidature de Marine LE PEN à la présidentielle de 2027… « Marine qui ? » répondront les plus fidèles thuriféraires du jeune loup aux dents longues !

 

Dominique BERNERD

 

 


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De meetings en réunions, de visites sur les marchés ou sur les foires commerciales, telle celle de Sens, 95ème du nom inaugurée samedi où il fut accueilli par une imposante foule d’aficionados scandant son nom et réclamant des séances photographiques à ses côtés, le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA ne change pas d’un iota sa rhétorique et son combat menés contre l’incivilité et l’irrespect en France. Face à cet ensauvagement qui prospère, une seule et unique préconisation : la fermeté…Un argument inscrit dans le programme du parti mariniste aux européennes. Y compris pour les échéances de 2027 !

 

SENS : « Il faut sortir de la mécanique du déni qui consiste depuis plusieurs années en France à expliquer que la violence n’évolue pas de manière négative et qu’il y a toujours une excuse pour justifier cette violence telle que la pauvreté ou les conditions sociales. Moi, je prône une attitude face à cet ensauvagement de la société : c’est la fermeté… ».

Très à l’aise dans le maniement du verbe face à une cohorte de journalistes qui se bousculent et jouent des coudes pour avoir la meilleure des places au plus près de l’orateur, appuyé à un mange debout, le président du Rassemblement National assène avec conviction ses arguments.

Bien rodé dans l’exercice – il est rappelons-le tête de liste du RN lors de ses échéances européennes,  une élection importante qui se déroulera le 09 juin prochain -, le tribun Jordan BARDELLA s’accorde une légère pause avec la presse durant les deux heures de visite – voire un peu plus selon le rythme très lent de l’impressionnant cortège qui déambule dans l’une des artères accueillant les stands exposition de la foire en remontant vers la canopée – pour expliquer sa présence ce jour en terre de l’Yonne, dans sa partie la plus septentrionale, et son programme.

Mais, avant de répondre aux quelques questions tirées de leurs besaces par les représentants de la presse écrite, audio, radio de toutes obédiences, le président du RN aura dû se fondre dans une foule compacte à la manière d’une rock star (si, si, il y avait même des groupies et des fans qui voulaient des autographes et de selfies !) dès la sortie de son véhicule.

 

 

Un candidat largement en tête dans les sondages à 31/32 %

 

L’imposant service d’ordre effectuant sans heurts la zone tampon entre les personnalités (on remarquera la présence des deux députés de l’Yonne, Daniel GRENON et Julien ODOUL mais aussi de quelques têtes connues de la frange mariniste du sérail à l’instar d’Audrey LOPEZ ou de l’Auxerrois Pascal BLAISE qui revendique bec et ongles son appartenance à Avenir Français) et le public.

Il faut croire que la tournée des foires de Jordan BARDELLA est synonyme de succès pour le candidat qui caracole largement en tête des intentions de vote – une oscillation statistique entre 31 et 32 % à date- puisqu’il y a quelques jours en Isère comme en Seine-et-Marne, à Montereau-Fault-Yonne, le public fut là aussi au rendez-vous, parfois pour discuter avec le jeune loup de la politique hexagonale qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN en 2027. Ou tout simplement être immortalisé en sa compagnie.

« Il nous faut de la fermeté, encore de la fermeté, martèle Jordan BARDELLA, il nous faut changer de politique en France de manière radicale… ».

 

 

Le tour de vis pénal est nécessaire en France

 

Et de citer la politique pénale qu’il juge trop laxiste à destination des mineurs. « La généralisation des centres éducatifs fermés s’impose, ajoute-t-il, de même, il faut casser la récidive avec des peines immédiates très tôt pour les mineurs. Je prône également des peines dissuasives : lorsque vous avez des peines  inférieures à deux ans de prison en France, vous n’allez plus en détention...».

Le volet de l’immigration ne fut pas occulté.

 « Une grande partie de la violence que nous subissons en France est imputable à l’incapacité à maîtriser les flux migratoires et à l’importation sur le sol français d’une culture qui ne correspond pas aux us et coutumes et aux rapports à la civilité que nous avons dans notre pays… ».

Quant aux parents, ils doivent être responsabilisés. La suppression des allocations familiales et des aides sociales est ainsi souhaitée par le leader du Rassemblement National en cas de récidives des enfants mineurs. Un tour de vis pénal, en quelque sorte, qui sert de fil d’Ariane à la politique voulue par le chef de file du parti bleu marine. Le tour de vis nécessaire pour contrecarrer cet ensauvagement progressif que Jordan BARDELLA pointe du doigt avec véhémence dans ses propos ?

 

 

Changer de mode de fonctionnement pour l’Union européenne

 

« Oui, il s’agit bien d’un ensauvagement, rétorque-t-il à la remarque insistante d’un journaliste de la presse audio qui semble s’offusquer, il n’y a pas un endroit aujourd’hui en France où l’on ne peut pas être agressé et touché par cette violence au quotidien… ».

Et l’enjeu de l’élection européenne dans tout ça ? Jordan BARDELLA y est revenu dès sa prise de parole : « j’aime l’Europe et notre civilisation, mais c’est aussi pour cela que je suis opposé au fonctionnement actuel de l’Union européenne où la France ne défend plus ses intérêts ni sa vision d’Europe des nations… ».

Quant à la problématique inflationniste de l’énergie qui grève durement le bas de laine de nos concitoyens, le président du RN ne manquera pas de casser verbalement les règles de fixation des prix de l’énergie actuelles.

« Le Portugal et l’Espagne ont obtenu une dérogation pour en sortir, justifie-t-il, et pourquoi pas la France ? C’est le meilleur moyen de baisser les prix des factures d’électricité pour les Français et nos entreprises… ».

Ensuite, tout ira très vite, retard pris sur le timing initial oblige, la dislocation du point presse fut très rapide afin que le cortège poursuive sa progression vers la canopée – l’espace clé de l’ossature de la manifestation commerçante -, les journalistes repartant comme une nuée d’oiseaux avec leur lot de questions désormais sans réponse…

Quant au candidat, vedette du jour, il continuera à donner des poignées de main à tire-larigot et à goûter aux produits du terroir proposés çà et là par des commerçants du cru à la manière d’un Salon de l’agriculture parisien ! Et à se satisfaire intérieurement de sa cote de popularité qui, c’est indéniable que cela plaise ou non, ne cesse de monter inexorablement…de là à en faire un présidentiable dans trois ans ?

 

Thierry BRET

 


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Il aura profité de la tribune qui lui était offerte à l’issue de la découverte du site d’exploitation de TECHNIP Energies pour lancer un appel à manifestation d’intérêt, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie Roland LESCURE ! L’expérimentation du stockage du carbone (Co2) en France est donc présente dans les tuyaux ! Une opportunité en or, selon le représentant du gouvernement, pour réconcilier enfin économie et écologie…

 

SENS : Tel un coach ambitieux à la tête d’une équipe qui gagne, il souhaite que le team France devienne le champion du monde du stockage sous-terrain de carbone dans les prochaines années, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie ! Avec la venue de Roland LESCURE sur le territoire de l’Yonne, ce vendredi 26 avril en fin de matinée, c’est bel et bien à l’écologie du possible que le représentant de l’Etat est venu rendre hommage. Mais, attention pas n’importe quelle écologie. Peut-être pensait-il à celle, punitive et coercitive qui exaspère d’ordinaire ses compatriotes avec ses contraintes ?

Non, là, dans le cas présent, prétexte à la visite de l’entreprise TECHNIP Energies qui profita de ce cérémonial pour célébrer son cinquantième anniversaire, Roland LESCURE a vanté les prouesses et qualités d’une écologie devenant conciliante, enfin, avec la réalité économique du pays.

« Je veux porter l’écologie du possible, répètera-t-il plusieurs fois lors de sa prise de parole. Une écologie permettant de montrer les capacités de la France de décarboner les industries traditionnelles et d’inventer l’industrie de la décarbonation… ».

Bref, inventer dans le même temps les outils d’aujourd’hui et de demain. Une gageure ? Non, une réalité, d’après lui.

 

 

Le stockage du carbone, en Norvège mais aussi sur le sol de France

 

La genèse de l’histoire prend ses sources en 2022. Lorsque le président de la République Emmanuel MACRON avait rassemblé à l’Elysée les cinquante entreprises les plus émettrices de Co2 de l’Hexagone.

« A elles seules, rappelle Roland LESCURE, elles représentaient 60 % des émissions de carbone de l’industrie française. L’enjeu de cette rencontre était de travailler avec l’Etat à la décarbonation de l’industrie nationale. Soit une cinquantaine de contrats passés avec des aciéries, des cimenteries, des fabricants d’aluminium… ».

Aujourd’hui, ce sont 37 de ses sociétés industrielles qui ont changé de méthodologie depuis cette entrevue élyséenne. En modifiant leurs techniques et leurs procédés. Louables intentions, certes, mais in fine, le carbone reste toujours omniprésent dans l’environnement industriel. Et ce pour longtemps.

« Ce carbone, ajoute le ministre, on a besoin de le capturer, de le liquéfier, de le transporter, et de le renvoyer là d’où il vient ! En l’occurrence, en mer du Nord ou pourquoi pas en France… ».

La stratégie de capture de carbone fait petit à petit son chemin parmi les stratégies à mettre en place. Lors de son intervention, jeudi à la Sorbonne, Emmanuel MACRON a souligné que « l’Europe pouvait devenir la première économie décarbonée de la planète ». Comment ? En en faisant un levier industriel très fort !

 

 

 

Etre à la pointe de la transition écologique…

 

« Cette capture de carbone, poursuivit l’orateur, on est capable de la mettre en œuvre de manière pratique en France mais aussi dans le monde… ».

Une adaptation concrète de la planification écologique et de ses actions qui ouvrent la voie à un nouveau chapitre pour le pays. Et Roland LESCURE de réaffirmer en insistant que la capture de carbone sera possible en France, à l’identique du stockage de carbone in fine. Une France qui serait alors à la pointe de la transition écologique dans les années à venir.

Dès lors, les entreprises désireuses de capter et stocker le carbone doivent répondre à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé de vendredi matin sur les ondes des radios hertziennes.

« Ces entreprises, nous les encourageons à nous contacter pour nous proposer des tests et pour qu’on aille dans les gisements d’hydrocarbure présents en France afin de sonder ces sites pour y stocker du carbone… ».

Concrètement, dès 2025, quatre à cinq gisements d’hydrocarbure français subiront une série de tests et d’analyses pour voir s’il est possible d’y stocker du carbone. L’objectif étant de transformer ces endroits en de véritables zones de stockage du carbone en 2026, voire en 2027. Confirmant de facto que la planification écologique est bien une réalité.

Le ministre prit soin de se référer à TECHNIP Energies, le lieu idéal pour se mettre en action. « Cette entreprise est en train de passer de l’économie du XXème siècle dans laquelle elle est à celle du XXIème siècle. Depuis cinquante ans, cette structure fabrique des bras de chargement ici dans le Sénonais. Elle intervient depuis cinq décennies sur des plateformes pétrolières, sur des plateformes de méthane ; elle invente l’avenir… ».

 

 

Un ministre ému devant tant de prouesses et de volonté…

 

Evoquant un récent voyage en Norvège, Roland LESCURE témoigne de la pertinence du bras de chargement de Co2 de TECHNIP, l’un des trois premiers appareils conçus par l’entreprise de l’Yonne au rayonnement planétaire.

« La France va devenir au fil des années l’un des champions mondiaux de cette filière industrielle que l’on est en train d’inventer, affirma le ministre de l’Industrie, GRT Gaz, TOTALEnergies, AIR LIQUIDE ou TECHNIP Energies intègrent le nouvel écosystème qui se crée et que nous souhaitons développer. ».    

Ayant apprécié la démonstration d’un bras de chargement en mouvement proposée par deux techniciens de la société icaunaise – « franchement, cela a de la gueule ! dira Roland LESCURE – le ministre fit part de son émotion devant les prouesses techniques, automatiques et…silencieuses de l’énorme engin se mouvant dans les airs.

« Ce qui m’a ému le plus, renchérit-il, c’est vous toutes et vous tous ! C’est les femmes et les hommes qui derrière ces usines, derrière ces innovations, continuent à travailler, à prévoir, à produire, à façonner l’avenir. Ce qui me rend plus que jamais optimiste et déterminé ! ».

Une chance en or, en vérité de transformer l’avenir ? Oui, insiste le représentant de l’Etat. « Oui, car avec ce type d’entreprise, on peut créer de la prospérité et de l’emploi dans tout le territoire. On peut redonner espoir à des gens qui n’en ont plus… ».

Un message en forme de clin d’œil adressé aux jeunes générations qui doivent postuler dans les filières industrielles, porteuses d’emplois pérennes. Avis à celles et à ceux qui ont du talent et qui ont envie de le mettre au profit des filières technologiques de demain ! La France veut être championne mondiale !

 

Thierry BRET

 

 


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Cela couvait depuis un moment dans les alcôves et l’état-major du Rassemblement National, cette affaire ! L’information a été rendue officielle par l’attachée de presse du RN, Elise LAPLACE, en tout début d’après-midi mercredi via SMS et communiqué de presse, au contenu très lapidaire. La tête de liste aux élections européennes et président du parti mariniste Jordan BARDELLA se déplacera bien à Sens, samedi, à l’occasion de l’inauguration de la 95ème Foire exposition…

 

SENS : Jordan BARDELLA à la foire de Sens ?! Ce n’est ni une blague de potache ni une plaisanterie douteuse colportée par quelques adeptes des réseaux sociaux, souhaitant diffuser en faisant le buzz de l’intox !

La tête de liste aux élections européennes et président du Rassemblement National a confirmé sa présence dans l’Yonne septentrionale ce samedi 27 avril par l’intermédiaire du service de presse de la formation souverainiste ce mercredi.

A la demande du député de la circonscription, Julien ODOUL, président du groupe RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, celui qui est en pole position de ces futures échéances électorales – le dernier sondage du jour pointe la liste bleu marine à 31 % des intentions de vote le 09 juin, soit un point de moins par rapport au précédent – a répondu favorablement à l’invitation, non pas des organisateurs de la manifestation on s’en doute, mais bel et bien du parlementaire de l’Yonne.

Le jeune président du Rassemblement National a même programmé un échange avec la presse – campagne oblige ! – au beau milieu de la matinée. Où il ne manquera pas de rappeler les arguments principaux portés par sa liste et ses motivations personnelles à la conduire. Les médias affûtent déjà leurs questions contradictoires !

Ce n’est pas la première fois que Jordan BARDELLA effectue un déplacement en terre icaunaise. Loin s’en faut, dès que Julien ODOUL lui demande !

 

 

Fidèle habitué des plateaux médiatiques parisiens, le député de la troisième circonscription de l’Yonne, avec cette invitation faite au ténor de son parti, vient de transformer à sa manière un évènement traditionnellement commercial et économique en une véritable vitrine politique hexagonale, et au premier jour de la manifestation.

En ayant prolongé le suspense quant à la venue de l’intéressé, jusqu’à la dernière minute, ce qui doit laisser perplexe et soucieux les organisateurs de la manifestation, la Ville, ne serait-ce qu’au niveau de la sécurité et du service d’ordre à respecter. Une problématique supplémentaire car ils ne devaient pas s’attendre à cela...

On ne sait jamais, en effet, ce qu’il pourrait subvenir lors d’un évènement fréquenté par une foule importante ayant des idées diverses et variées : il ne faudrait pas que la foire exposition vire en foire d’empoigne !

 

Thierry BRET

 


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Menées dans le cadre des opérations « Place nette XXL », lancées par le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, visant à renforcer la lutte contre la délinquance et plus particulièrement le trafic de stupéfiants, les actions engagées depuis le 26 mars dans l’Yonne ont bénéficié d’une mobilisation exceptionnelle d’effectifs et de moyens. Elles s’inscrivent dans le cadre du plan « Sécurité de proximité en ruralité » mis en œuvre depuis septembre dernier par le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Celui-ci se félicite du premier bilan des opérations conduites par le groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne, sous les ordres du colonel Nicolas NANNI.

AUXERRE : L’heure était au bilan samedi matin à la préfecture de l’Yonne, suite aux opérations menées sur le terrain du 26 mars au 09 avril dernier. Une action, rappelle Pascal JAN, « qui s’inscrit dans un mouvement au long cours et n’est pas une opération coup de poing, mais pensée depuis plusieurs mois et qui se traduit par une présence continue et régulière des forces de l’ordre sur le territoire… ».

Si la cible première est bien le trafic de stupéfiants, l’objectif visé induit d’autres actions à destination des violences intra familiales ou de l’insécurité routière, considérées depuis longtemps par le représentant de l’Etat comme prioritaires sur le département. D’autant, souligne le colonel Nicolas NANNI, qu’elles sont souvent liées à des conduites addictives : « des addictions qui tuent et mutilent sur les routes icaunaises et représentent la deuxième cause de mortalité. Elles nourrissent aussi les violences interfamiliales, avec 30 % des faits alimentés par des conduites addictives… ».

 

Des renforts extérieurs particulièrement efficaces…

 

Entamée le 01er octobre dernier avec une trentaine de gendarmes dédiés à une phase de planification visant à analyser l’état des lieux et des besoins, la démarche s’est traduite sur le terrain ces deux dernières semaines, par une mobilisation exceptionnelle. Soit 237 militaires engagés du 26 mars au 09 avril pour des opérations de police judiciaire, renforçant l’action quotidienne des unités territoriales de gendarmerie dans la lutte contre la délinquance,197 militaires et 7 contrôleurs de la DREAL engagés le 10 avril sur l’A6 pour des contrôles routiers, ainsi que 432 gendarmes du groupement départemental mobilisés les 11 et 12 avril pour des opérations de sécurisation.

Ce dernier volet ayant bénéficié du renfort de moyens spécialisés, comme des équipes cynophiles avec des chiens formés à la recherche d’armes et stupéfiants, mais aussi de trois pelotons de l’escadron de gendarmerie mobile « Guépard », basée à Clermont-Ferrand. Des renforts dont la présence s’est avérée particulièrement bénéfique souligne le préfet de l’Yonne, qui pour autant, se félicite de ce que 80 % des effectifs opérationnels soient icaunais : « ce sont des militaires qui connaissent le terrain et d’autant plus précieux qu’ils sauront poursuivre le travail entamé depuis plusieurs jours et la stratégie mise en place au niveau départemental… ». 

 

Habiter, travailler, s’épanouir : le triple objectif de « France Ruralité »

 

Il y a plusieurs années déjà que les trafics liés aux stupéfiants se sont « mis au vert » et envahi les campagnes. Un phénomène que les autorités ont su prendre en compte, par le biais notamment du plan départemental « Sécurité de proximité en ruralité » mis en place à l’automne dernier, mais la tâche est difficile, reconnaît le colonel Nicolas NANNI, compte tenu d’un territoire épars : « l’Yonne est le onzième département en terme de superficie, avec une surface de plus de 7 000 km2. Au national, la gendarmerie est compétente pour 98 % du territoire et 50 % de la population ; dans l’Yonne, on passe à 70 % de la population, d’où une certaine difficulté mais c’est pour cela aussi que nous adoptons nos modes opératoires… ».

Avec pour finalité, insiste Pascal JAN, « de rendre ce territoire attractif et faire que les questions de sécurité ne soient pas prégnantes… », rappelant le triple objectif fixé dans le cadre du plan « France ruralité » : « habiter, travailler, s’épanouir ». Et tout sera mis en œuvre pour y parvenir prévient-il, quitte « à changer de braquet ».

 

 

 

Maintenir la présence des forces de l’ordre sur la voie publique

 

Au final, ponctue le préfet, des résultats « que l’on peut qualifier d’excellents au vu d’un bilan encore provisoire », mais pas question pour autant de s’en contenter : « les équipes ont extrêmement bien travaillé, mais ce n’est qu’une étape, que l’acte 1 de la stratégie mise en place… ».

Même tonalité dans le discours du commandant du Groupement de Gendarmerie départementale qui, se félicitant du travail mené de concert par ses troupes avec celles de la police nationale, adresse ce message aux délinquants actuels ou en devenir : « j’ai une capacité redoutable à mailler notre territoire et à maintenir cette présence sur la voie publique même si, je le rappelle, les renforts ont été extrêmement précieux. Je n’ai aucune crainte, aucune peur de l’après « Place nette ». Nous étions présents et nous serons encore présents… ».

A bon entendeur, salut !  

 

 

En savoir plus :

Faits et chiffres clés au 13 avril 2024

3 opérations judiciaires

1 opération « mobilités »

4 opérations d’ordre public sous forme de sécurisations et contrôles dont une en zone police en soutien de la Direction Départementale de la Police Nationale 89

24 individus interpellés

126 743 € d’avoirs criminels saisis

75 kg de résine de cannabis

1 171 gr de cocaïne

74 kg de cuivre

19 armes saisies

2 598 personnes et 1 992 véhicules contrôlés

11 véhicules saisis

14 véhicules mis en fourrière

6 commerces contrôlés, 12 infractions relevées

17 infractions de 4e et 5e classe et 3 délits liés à l’organisation du travail constatés par la DREAL

 

Dominique BERNERD

 


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