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Ils vont remettre le couvert d’ici quelques jours. Au titre de l’intersyndicale. Parce qu’il est nécessaire d’unir ses voix pour se faire entendre. Parce qu’il existe aussi d’autres combats dans ce monde inégalitaire au niveau du travail. Force Ouvrière, Sud Education, CGT Education et la FSU sont plus que jamais unis comme les cinq doigts de la main pour porter leurs messages. De plus en plus fort…

 

AUXERRE : Même s’ils ont obtenu audience auprès du DASEN, le directeur académique de l’Education nationale sur le département Vincent AUBERT, les professionnels de ce secteur d’activité se sentent de plus en plus exclus de la réalité économique.

La récente journée de mobilisation ayant fédéré une quarantaine de participants dans les rues de Sens, légèrement plus à Auxerre (environ 70 manifestants) l’atteste.

Le ras le bol se généralise dans les soupentes de ce corps de l’Etat qui se sent lésé à chaque rentrée. Pour eux, les effets du quoi qu’il en coûte sont dérisoires, voire insignifiants tant les enseignants et les personnels évoluant dans ce giron corporatiste voient leurs prérogatives fondre comme neige au soleil d’une année à l’autre.

L’épisode douloureux de la COVID n’aura fait qu’aggraver les choses. Dans tous les degrés de l’enseignement. Sans omettre le supérieur qui aura été grandement pénalisé par les mesures successives du confinement.

Le « toujours moins » appliqué à l’Education nationale depuis des années devient une rhétorique insupportable pour les syndicats ad hoc. Entre les suppressions de postes, la réforme du bac qui aura fait exploser les lycées ou l’orientation confuse des élèves, les enseignants ne savent plus à quels saints se vouer si tant est qu’il existe encore un bon dieu !

A cours de moyens, les profs veulent plus. Pour le bien-être de leurs jeunes apprenants, au nom du code déontologique qu’ils défendent. Tout simplement.

 

 

En savoir plus :

Le cortège n’a pu emprunter comme initialement prévu la rue du Temple pour rejoindre le centre-ville d’Auxerre. Un détour de plusieurs centaines de mètres synonyme de remise en forme avant les autres échéances revendicatives !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il n’est pas content le numéro trois de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Et il le fait largement savoir sur les réseaux sociaux et dans les médias ! Ecarté du repas républicain organisé lors de la visite du Premier ministre dans l’Yonne, un usage de la bienséance politique pourtant ô combien respecté d’ordinaire, l’élu de Joigny ne décolère pas après ce geste discourtois à son endroit. Désormais, c’est sûr : on ne l’y reprendra plus à l’avenir !

 

AUXERRE: La logique des choses n’aura donc pas été respectée. Pourtant, dieu sait qu’en matière de visite de chef d’Etat ou de déplacement d’un membre du gouvernement en province, le sacro-saint protocole à appliquer au cordeau avec le doigt sur la couture du pantalon est on ne peut plus employer avec rectitude !

L’usage que tous les élus des différentes collectivités accueillent aux côtés des parlementaires le ou les personnages, prétextes de la visite, se pratique sans l’once d’un problème, en temps normal.

De même, les agapes conviviales qui peuvent en découler après les séances de travail s’inscrivent dans une veine similaire. Une tradition qui est respectée à la lettre surtout quand le Premier ministre effectue un déplacement. Ce qui n’est pas chose courante dans le département de l’Yonne.

Peu importe alors les obédiences politiques et les querelles intestines que chacun peut avoir sur sa vision de tel ou tel dossier à appréhender en séance plénière : l’essentiel dans ces moments privilégiés est de participer comme l’aurait si bien dit Pierre de Coubertin et de profiter de ces instants pour échanger ses points de vue de manière constructive en les confrontant parfois. Ainsi est faite la démocratie. Celle que beaucoup nous envient. Voire nous combattent.

Or, l’épisode vécu par le maire-président du JOVINIEN Nicolas SORET est très regrettable. Navrant, même à plus d’un titre au plan de l’éthique. Quel que soit notre appartenance politique.

 

 

Circulez, il n’y a rien à voir Monsieur le conseiller régional !

  

Présent dès potron-minet au sein du cortège des nombreuses personnalités ayant suivi le périple matinal du premier des ministres, Nicolas SORET ne se doutait pas chemin faisant qu’il serait évincé sans crier gare du déjeuner républicain organisé juste après la sortie du CIR, le Comité interministériel aux Ruralités.   

Représentant pourtant la présidente de l’exécutif régional Marie-Guite DUFAY (au préalable prévue à ce déjeuner mais excusée entre-temps puisque retenue en séance à Dijon), le président de la Communauté de communes du JOVINIEN devait assister conformément à sa réservation à ce déjeuner.  

Or, l’intéressé s’est retrouvé gros jean comme devant, ne pouvant pénétrer dans le salon faisant office de lieu de réception : aucune place n’était réservée à son nom.

Il a d’ailleurs été répondu un peu plus tard au cabinet de la présidence de l’organe régional en quête d’explications crédibles que « Nicolas SORET était bel et bien inscrit sur les différents déplacements matinaux du Premier ministre mais pas prévu au déjeuner… ». A croire que l’élu de l’Yonne est à la diète et au régime sec ! Dont acte !

Surpris par cette éviction manquant carrément de courtoisie républicaine (il aurait suffi simplement de lui ajouter des couverts et un siège en plus des mets à déguster du jour concoctés par un traiteur local), Nicolas SORET quittera séance tenante l’assistance. Certainement, dans une colère noire !

Il devra se contenter d’un frugal repas (un sandwich avalé à son bureau sur le pouce !) avant de retourner au charbon dès l’ouverture du Congrès national des maires ruraux de France, accueilli à Villevallier.

 

 

Une mise à l’écart imputable à une bavure ou totalement volontaire ?

 

Choqués par la manière dont les choses se sont déroulées, le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD et le député de la première circonscription Guillaume LARRIVE, tous deux LR, ont fait savoir à l’élu socialiste de Joigny  qu’ils ne cautionnaient nullement le principe de cette mise à l’écart.

D’autant que beaucoup de choses se sont dites lors de ce déjeuner plus que de courtoisie.

A commencer par le financement de la rocade de contournement sud d’Auxerre. Opération budgétaire conséquente, on s’en doute, où la Région est appelée à soutenir de ses deniers à hauteur de 30 %.

D’où la réaction de Nicolas SORET un peu plus tard sur les réseaux sociaux : « L’Etat semble avoir manifestement un budget sans limite depuis quelques mois, capable de trouver, avant la présidentielle, des millions et des millions et des millions d’euros. A la différence de l’Etat, la Région, elle, comme toutes les collectivités, se doit de voter un budget en équilibre. L’exercice est donc beaucoup plus compliqué. Si l’Etat imagine pouvoir se passer de la Région pour boucler le financement du contournement sud d’Auxerre, dont acte. Le vice-président aux finances que je suis à plein d’idées pour réaffecter ces millions d’euros sur d’autres projets… ».

L’histoire n’est pas sans rappeler ce que vécurent les journalistes de la presse régionale lors de la visite du ministre en charge du Commerce extérieur et de l’attractivité Frank RIESTER à Chablis fin juillet.

Non seulement, la quasi-totalité d’entre eux ne furent pas conviés à la conférence de presse permettant de recueillir les déclarations ministérielles à propos de ce déplacement si important pour le monde viticole.

Mais en outre, il leur fut interdit de réaliser des prises de vues dans les vignes ; les clichés photographiques étant réservés à un seul et unique magazine de la presse people nationale ! Du jamais vu dans le monde médiatique !

 

Thierry BRET

 

 


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Le trentenaire s’arroge le droit d’être l’un des poils à gratter virulent du conseil communautaire de l’Auxerrois. Côté opposition, il va sans dire ! Viscéralement inféodé à la cause du parti à la rose, celui qui fit de François MITTERRAND et de François HOLLANDE les présidents socialistes de la Vème République, Mani CAMBEFORT renouvelle son bail en qualité de premier fédéral PS de l’Yonne. Réélu à l’unanimité. Le démarrage d’une autre histoire ?

 

AUXERRE : Certes, le garçon n’avait pour seul et unique adversaire à ce scrutin que lui-même ! Pas facile donc de faire campagne dans le giron interne quand on occupe seul l’espace représentatif de sa formation politique. Nonobstant, Mani CAMBEFORT se présentait à la reconduction de son mandat de premier fédéral de l’Yonne en soutenant la ligne d’orientation de l’actuel premier secrétaire général du Parti socialiste, Olivier FAURE.

Une ligne politique qui a recueilli 68 % des suffrages lors de son adoption, vu du prisme de l’Yonne, il y a quelques semaines. Ce même Olivier FAURE plébiscité à hauteur de 70 % des voix militantes au niveau hexagonal.

C’est dire si Mani CAMBEFORT repartait la fleur au fusil et sans inquiétude aucune dans cette joute électorale interne, ne devant réserver aucun suspense quant au résultat final.

Le jeune trublion de l’opposition auxerroise (Agglo et Ville) n’avait guère de soucis à se faire sur le verdict définitif de ce vote conçu en présentiel, ce jeudi entre 17 et 22 heures,  à la permanence socialiste de la capitale icaunaise.

D’autant que le vote numérique ne s’inscrivait pas encore parmi les principes électoraux prioritaires du parti à la rose. Il faudra donc s’armer de patience pour les militants les plus chevronnés es technologie !

 

 

Un mentor auprès de la jeune garde départementale du PS…

 

Obtenant l’unanimité des suffrages, le premier fédéral de l’Yonne prolonge son mandat. Au moins jusqu’au prochain congrès national du PS, prévu d’ici le terme de 2022, voire de 2023. Les choses ne semblent pas être encore arrêtées sur ce point.

D’ici là, aux côtés de son équipe de fidèles intégralement reconduite, le jeune homme continuera sur sa lancée. Défendant bec et ongles ses idées progressistes parmi les différentes instances représentatives du bassin auxerrois où il exerce sans l’once d’une timidité ses talents d’orateur. Il y a d’ailleurs un petit côté Nicolas SORET dans ce personnage à la tête bien remplie qui continue de faire ses gammes en s’inspirant du nouveau numéro trois de la région Bourgogne Franche-Comté.  

Lui-même devient un modèle, peut-être un mentor, auprès d’une frange de jeunes gens interpellés depuis peu par la politique : la section jeunesse du Parti socialiste départemental a enregistré en effet de nouvelles adhésions au fil de ces derniers mois.

 

 

Choisir le candidat le mieux placé pour les présidentielles…

 

Un sursaut salvateur vécu avec bienséance après l’hémorragie observée en 2017 suite à la débâcle socialiste aux présidentielles et le score insignifiant de Benoît HAMON, obtenant 6,35 %. Le plus faible score enregistré par le parti de gauche depuis sa création !

Les présidentielles : il en sera bientôt question pour la centaine d’adhérents encartés du PS du cru puisque le 14 octobre prochain il s’agira de se prononcer lors d’un vote de confirmation sur le choix du candidat à l’échéance nationale du printemps 2022.

Si Anne HIDALGO occupe le leadership de cette investiture, il ne faut pas omettre le second prétendant à la course élyséenne : Stéphane LE FOLL, l’ancien ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement.

La mobilisation des adhérents du PS sera sans doute nombreuse et souhaitée par le premier fédéral de l’Yonne. Mani CAMBEFORT estime que « les partis politiques sont indispensables au bon fonctionnement de la vie démocratique dans notre pays ».

Une idée que partagent 16 % des Français. Ils leur accordent encore de la confiance. Ce qui ne veut pas dire in fine que ces 16 % de nos compatriotes dévolus à l’existence des partis politiques placeront le candidat du PS en tête de gondole au soir du 10 avril 2022…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Benjamin VECTEN fait partie de ces agriculteurs novateurs qui font abstraction du schéma traditionnel opposant agriculture conventionnelle et agriculture biologique. Adhérent à l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD), il mise sur l’agriculture de conservation. Une technique culturale qui place le sol au cœur du système de production. Une passion qu’il a partagé en ouvrant sa ferme au public lors des Journées du patrimoine.

ESCAMPS : L’adage est bien connu : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France ». Une affirmation dévolue à SULLY, ministre d’Henri IV, qui se serait sans doute retourné dans sa tombe s’il avait su qu’un jour certains agriculteurs remiseraient la charrue sous le hangar pour travailler le sol a minima et ne pas en perturber l’activité biologique.

L’enjeu est de taille car s’il faut plusieurs siècles pour former un centimètre de sol, il ne faut parfois que quelques minutes pour le voir disparaître, en cas d’orages ou de fortes pluies. En France, selon l’APAD, 15 millions de tonnes de terre arables seraient ainsi perdues chaque année. L’Agriculture de Conservation des Sols (ACS) a pour vocation de s’inspirer de la nature pour en tirer les bénéfices environnementaux et repose sur trois piliers indissociables : le dépôt de la semence sans retourner la terre, favorisant ainsi la perméabilité naturelle du sol tout en augmentant le taux de matière organique ; l’implantation de couverts végétaux entre les cultures, de manière à le protéger, le nourrir, l’humidifier davantage et lutter contre l’érosion ; une réflexion agronomique s’appuyant sur la diversification et la rotation des cultures pour profiter des interactions végétales et diminuer les maladies et la pression parasitaire.

 

 

Une centaine de pratiquants exercent dans l’Yonne…

 

L’on estime que 2 % des agriculteurs ont aujourd’hui adopté ce système de production dans l’Hexagone. Une petite centaine dans l’Yonne. C’est par le biais de rencontres avec un agronome précurseur en la matière, qu’Yves VECTEN a pris conscience dès les années 80, de l’importance à sauvegarder ce bien vivant qu’est le sol : « Tout le challenge était de s’empêcher de travailler le sol, une difficulté psychologique énorme, liée aux habitudes ancestrales… ».

Son fils Benjamin a repris l’exploitation familiale il y a un an. Mais, l’objectif est resté le même : l’amélioration des performances environnementales et la réintroduction de la biodiversité dans le paysage agricole, tout en réduisant l’utilisation des produits phytosanitaires et en supprimant les insecticides.

Une troisième voie entre le conventionnel et le bio qu’il a plaisir à expliquer aux visiteurs en cette journée Portes Ouvertes : « L’agriculture est souvent décriée, alors que c’est le domaine où les choses bougent le plus en matière environnementale depuis des années. Le grand public ne le sait pas forcément, il est déconnecté aujourd’hui du monde agricole. D’où l’intérêt d’une journée de sensibilisation comme celle-ci… ».

Aux atouts environnementaux de l’ACS, se rajoutent des bénéfices économiques, comme la diminution de la consommation de gazole et des charges, ainsi que des bénéfices humains, replaçant l’agronomie au cœur du métier de paysan.

Un tiercé gagnant qu’Yves VECTEN aime résumer ainsi, pontant son discours d’un rire pantagruélique : «On reste avant tout un agronome, on n’est pas un chauffeur de tracteur ! ».

 

 

En savoir plus :

Une expérience qui se passe de commentaires sur l’un des visuels : à gauche, une motte de terre cultivée en ACS, retenant les nutriments et les engrais, à droite une motte de terre labourée, laissant partir dans les nappes phréatiques et les rivières tout ce qui fait la vie du sol.

Ce fut une journée de sensibilisation qui a conquis les visiteurs présents, comme devant ce comparateur d’échantillons de sols, installé pour témoigner des pouvoirs drainants de chacun.

Et si vous plantiez un slip ? Une expérience facile à reconstituer dans son jardin, qui témoigne de la vie cachée des sols et de l’indispensable travail mené par les vers de terre et autre macrofaune pour mieux le nourrir. Il n’aura fallu que trois mois d’enfouissement à ce slip de coton pour se transformer en dentelle de Calais ! Renseignements supplémentaires sur www.mtaterre.fr

En partenariat avec la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) mène depuis 2018 un travail avec les agriculteurs, dont Benjamin VECTEN, afin de dresser un diagnostic de biodiversité de leur exploitation.

 

Dominique BERNERD

 


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Les médias ne parlent plus que de lui. Si le CSA avait souhaité lui donner une nouvelle notoriété en l’interdisant d’antenne sur CNEWS, il n’aurait pas fait mieux. Eric ZEMMOUR s’invite dans les débats de la présidentielle 2022. C’est un grand cultivé pour les uns et un simple natif du 93 (il est né à Montreuil-Sous/Bois) pour les autres. Pour lui, un vrai journaliste se doit de faire de la politique et d’être nécessairement partisan…

 

TRIBUNE : Commençons par Georges Clémenceau, fondateur de « l’Homme Libre » (devenu l’homme « enchaîné ») et qui baptisera lui-même le célèbre article de Zola sur l’affaire Dreyfus du nom de « J’accuse » !

Lorsque certains passent du journalisme à la vie politique, d’autres font le chemin inverse. Bon nombre de femmes et d’hommes politiques sont désormais chroniqueurs ou éditorialistes : Julien Dray sur LCI, Aurélie Filippetti sur RTL, Raquel Garrido sur C8, Henri Guaino sur Sud Radio, Axelle Lemaire sur France Culture ou Jean-Pierre Raffarin sur France 2.

Dans le même temps, Bruno Roger-Petit, chroniqueur politique, et notamment éditorialiste à « Challenges » prend un autre chemin en devenant porte-parole de l’Élysée.

La rédaction de l’hebdomadaire économique serait « soulagée de son départ » selon le témoignage de l’un de ses confrères recueilli par « Libération » daté du 30 août 2017. La société des journalistes du titre s’étant alarmée, en mars 2017 par voie de communiqué, de l’équilibre politique « gravement occulté par le nombre d’articles pro-Macron ou défavorables à ses adversaires sur le site internet de Challenges »

ZEMMOUR dénonce en permanence la tendance « gauchiste » des chaînes publiques (radio ou télé). Soit-dit en passant, on peut s’étonner des sommes démentielles versées par France Télévision à Rachid Arhab et Françoise Laborde pour leur permettre de quitter France Télévision et rejoindre le CSA. Un lien avec ZEMMOUR ? On peut s’interroger…

On peut parler aujourd’hui du phénomène ZEMMOUR. Il suffit qu’il soit l’invité d’une quelconque émission pour qu’aussitôt cette dernière pulvérise ses records d’audience. Il semble évident que les journalistes de CNEWS se comportent en soutien inconditionnel de leur collègue. De Christine Kelly à Pascal Praud, il ne se passe pas un jour sans que l’on parle de son dernier livre (il se vend comme des petits pains) ou de sa nouvelle polémique.

 

Un personnage qui dérange immanquablement...

 

Trublion venant jouer dans la cour des grands, Eric ZEMMOUR déstabilise la classe politique et le monde des journalistes par ses prises de position volontairement polémiques. La forme et le fond sont en cause : des accents de vérité sans tricherie. Il est sincère dans ses réponses, au dire des collègues de travail qui l’ont connu. Sur le fond, notre polémiste est toujours hors de la doxa ambiante et d’un discours convenu, politiquement correct.

Qu’on le veuille ou non, il imprime le tempo avec ses thèmes dans le débat public de la campagne présidentielle ! Il rythme la cadence par ses shows à la télé ou en dédicaces pour son livre. Il se prononce philosophiquement pour la peine de mort, pour la fermeture des frontières aux émigrés, sur les prénoms aux connotations trop « exotiques »…

Aussitôt, les médias demandent aux contradicteurs politiques de se positionner. Depuis deux ans, il dénonce les « faux alliés » de la France, comme l’Allemagne et les Etats-Unis. L’affaire des sous-marins australiens semble lui donner raison…

 

Le nihilisme fait le lit de tous les fanatismes…

 

 

Si tous ses opposants affirment que les Français sont très éloignés des préoccupations soulignées par Zemmour, on est en droit de s’interroger. En effet, si on additionne celles et ceux qui votent à droite (classique ou extrême droite), on se trouve devant une majorité de nos concitoyens, soulignant l’immigration parmi les problèmes dominants.

La gauche, PS, EELV, LFI, refuse d’admettre qu’elle n’a plus le leadership de la pensée et qu’elle est devenue minoritaire en France, comme dans de nombreux pays d’Europe.

La droite extrême se développe en Europe par des revendications communes. Utilisant un discours très populiste, les partis extrémistes dénoncent l’immigration, revendiquent la souveraineté de leur pays, conspuent l’Europe et parfois l’euro. Une composante autoritaire affirmée, particulièrement explicite sur le terrain de « la loi » et de « l’ordre » et qui prône un programme économique composite, faisant la synthèse du néo-libéralisme des années 80 et du protectionnisme des années 90. Pour couronner le tout, l’usage immodéré du discours « antisystème » de dénonciation des « élites venues d’en haut » prolifère.

 

 

Le problème, c’est que le refus d’écouter le peuple provoque la colère inextinguible de beaucoup. Xavier Bertrand, comme Eric Zemmour parle d’un risque de guerre civile en France. La gauche veut diaboliser ceux qui ne pensent pas comme elle. On noircit, on dénigre, on calomnie, on « hitlérise » les soi-disant mal pensants !

On a vu des affiches de Zemmour et du président Macron affublés d’une moustache, d’une mèche et d’une croix gammée ! Nier les évidences et caricaturer ignoblement ceux qui sont adulés par certains, c’est attiser les haines et les rancœurs. N’oublions pas que le nihilisme engendre le fanatisme !

 

« La France n’a pas dit son dernier mot »…

 

C’est le titre évocateur du dernier livre d’Eric Zemmour. Tout un programme pour une campagne électorale ?

Mais là où Le « Suicide français » était teinté d’un certain pessimisme fataliste, « La France n’a pas dit son dernier mot », ouvre sur un espoir : l’histoire n’est peut-être pas encore totalement écrite. Il existe encore – et Génération Z en est la preuve – des Français qui cherchent à sauvegarder ce qui a fait de la France un beau pays, fier de ses valeurs et de ses racines.

Avec la liberté de ton qui le caractérise, Eric Zemmour s’apprête ainsi à donner sa vision politique de ce qu’il faut faire pour contrer notre déclin. Ce dernier livre se présente ainsi à la fois comme « une autobiographie politique » où il évoque « l’évolution du pays », à la manière des « Choses vues » de Victor Hugo, et comme une réponse au « Suicide français » en posant finalement la question tant attendue : « comment s’en sortir ? ».

Avec cet opus, nous ne sommes pas très loin d’un début de programme électoral. Un livre qui pulvérise les records : 200 000 exemplaires imprimés, 100 000 programmés en réédition à cause de ruptures de stocks, nos « politiques » refusent de dire qu’ils le lisent !

Un(e) journaliste, sûrement un(e) intellectuel(le) de gauche, avoue l’avoir lu et trouver une faute d’orthographe ! Bravo, il ou  elle a pêché ce lourd péché (lire le livre pour comprendre ce clin d’œil…).

Un seul homme de gauche, vieux routier de la politique, le plus cultivé sans aucun doute, accepte le débat et la confrontation : Jean-Luc Mélenchon. Si depuis longtemps, on connaît les solutions préconisées pour le rétablissement de la légitimité nationale, Zemmour est toujours attendu sur les sujets économiques et financiers. Sur ces thèmes, le livre n’apporte toujours aucune réponse.

La liberté d’expression, gravée au marbre de la révolution, fait partie de notre culture mais semble de plus en plus altérée par les pouvoirs de la Vème République et particulièrement par le locataire de l’Elysée.

 

 

Des thèmes qui parlent forcément aux Français...

 

La France, la culture, le terrorisme, l’immigration, la délinquance, la souveraineté nationale, la justice, les juges…intègrent le catalogue de thèmes les plus marquants du futur candidat ( ?) Zemmour. Il est certain que pour avoir des arguments contraires, il faut une culture que beaucoup n’ont pas. Là va être son problème : se mettre à la portée de chacun, cultivé ou non, et la tentation de la manipulation est grande.

Depuis trente ans, Eric Zemmour n’est pas dans le politiquement correct, hors des pseudos évidences qui polluent les gogos des miasmes nauséabonds de la médiocrité.  On fracture, on divise la France en deux camps : les « pour » et les « contre ». Pour les chasseurs ou pas, pour les sapins de Noël ou pas, pour l’avortement ou pas…

Tous ceux qui souhaitent présenter notre pays comme une France de « gauche » et une France de « droite » se trompent lourdement ! La France, pays des Droits de l’Homme (lire aussi « Les Droits de la citoyenne » d’Olympe de Gouges), c’est aussi une culture judéo-chrétienne-romaine-grecque et issue des divinités celtes. Un pays religieux et spirituel.

On appartient à l’histoire des héros, des escrocs, des résistants et des collabos, depuis Clovis, les Capétiens, Danton et Robespierre, Napoléon, de Gaulle…  Les Girondins de la Révolution, plus fanatiques que les Montagnards, plus bourgeois et modérés appellent des révoltes et des contestations politiques dignes de nos clivages. L’Orléanisme du XIXème siècle, classé à gauche s’oppose aux Légitimistes qui rêvent du retour de la royauté. Ce qui était à gauche se retrouve souvent à droite. Les libéraux sont catalogués à droite tandis que Benjamin Constant, homme politique né en 1763, fait figure de gauchiste !

Nous sommes un peuple riche de notre Histoire, turbulent, insoumis et parfois révolté, incapable de tempérance…C’est tout notre charme !

Alors rêvons un peu : j’imagine un square ou une place publique, avec pour décors deux belles sculptures. Celle de Napoléon et celle d’une grande résistante, Joséphine Baker. On pourrait juste l’entendre fredonner : « J’ai deux Zemmour ! »…

 

Jean-Paul ALLOU 

 

 

 

 


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