Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Il a apprécié l’excellent cru de l’édition 2021 de la « Rencontre des Entrepreneurs de France », le délégué général du MEDEF et de l’UIMM de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX. Une ex-université d’été des entrepreneurs qui a bien des égards sera passionnante à l’amorce de la rentrée. Honorée par la présence des membres du gouvernement, Bruno LE MAIRE, en tête…et par une explication de texte sur la situation afghane…

 

TRIBUNE : Ce matin, devant la page blanche, enfin, plus exactement devant l’écran de mon cher ordi, je m’interroge sur la meilleure façon de partager avec vous, en un texte court (et je sais d’avance que le mien sera trop long !), toutes les impressions qui forcément, se bousculent dans mon esprit, après trois journées passées sur les pelouses de l’hippodrome de Longchamp pour cette REF 21.

Rendez-vous annuel du MEDEF, autrefois appelé « Université d’été », et aujourd’hui re-marketé en « Rencontre des Entrepreneurs de France », cette édition 2021, à bien des égards, aura constitué un excellent cru !

Comme ce n’est pas mon métier, je ne vais donc pas me lancer dans un pseudo travail journalistique se voulant un résumé le plus complet possible de ce qui se sera passé durant cette manifestation. Non, j’adopte le parti-pris (et peut être un peu le risque), d’essayer de traduire certains de mes ressentis et sentiments, un peu à la manière d’un récit de « choses vues et entendues » et sous un format billet d’humeur qui devrait bien s’y prêter. Du moins je l’espère…

Une REF21 sous-titrée « A l’air libre » et dont Geoffroy ROUX DE BEZIEUX a tout de suite précisé qu’il ne s’agissait pas de souligner le fait qu’elle se déroule en plein air, mais bien qu’elle allait traiter et sous bien des angles, de la liberté !

Et d’ajouter que « la liberté n’appartient à aucun camp et que la liberté politique est toujours allée de pair avec la liberté économique et la liberté d’entreprendre qui nous est si chère ! ».

 

La marque des grands évènements avec son lot d’émotion…

 

Un thème choisi aussi parce que cette idée de liberté est depuis des mois, trop souvent pervertie par ceux qui s’en réclament, sans hélas en assumer les exigences ! « La liberté signifie la responsabilité. C’est pourquoi la plupart des hommes la craignent », disait George Bernard SHAW, prix Nobel de littérature. Le ton était donné !

Nous n’allions assurément pas assister à un évènement convenu, sans aspérités, sans âme et sans exigence ! Non ! Et bien au contraire. Ces Journées d’échanges, de rencontres et de réflexion, allaient donc nous interpeler, nous interroger, nous faire sortir d’un entre soi dans lequel il est tellement confortable de se complaire en de pareils moments. Elles allaient même nous bousculer, nous déranger et puis nous émouvoir ! Et c’est bien là, la marque des grands évènements ! Allez, j’ose me lancer dans le superlatif ! Des moments d’exception ! Et cette REF 21, par certains aspects, en fut un.

 

 

La fin annoncée du « quoi qu’il en coûte »…

 

Parce que la REF, ce n’est pas qu’un rendez-vous « corporate » et marketing. Même si elle accorde forcément une place de choix au décorum et aux moments de convivialité qui en font le charme ! Elle est aussi, il faut bien le dire, « the place to be » en cette fin d’été. D’ailleurs, même le soleil ne s’y est pas trompé, puisqu’il a fait le choix d’être de la partie trois jours d’affilée et presque sans défaillance ! C’est dire !  

La REF, c’est également un défilé de limousines cocardées et de cortèges officiels qui pinponnent et qui giropharisent ! Les ministres viennent y faire leur rentrée. Ils se sont encore succédés, nombreux cette année. Certains d’entre eux, à l’instar de Bruno LE MAIRE, en ont profité pour faire des annonces majeures, confère son intervention au cours de laquelle il a confirmé la fin du « quoi qu’il en coûte ».

Comme le demandait d’ailleurs le MEDEF, parce qu’on n’est pas entrepreneur pour vivre indéfiniment avec les aides de l’Etat ! En la matière, la question n’est pas de savoir si l’Etat devait ou non soutenir l’économie, mais bien, comment on en sort. La France ne peut pas vivre ad vitam aeternam avec des finances publiques à ce point dégradées et chacun comprend bien que, lorsque l’on est endetté comme l’est notre pays, on finit inéluctablement par ne plus être libre ! On y revient…

 

 

Des débats à décoller la pulpe du fond de la bouteille…

 

 

Et puis la REF, c’est aussi un rendez-vous de gens qui pensent. Philosophes, universitaires, économistes, stratèges, écrivains… porte-paroles de tous les courants de pensée. Parce que le débat, s’il n’est pas contradictoire, n’a pas beaucoup d’intérêt lorsqu’il s’agit de le pousser dans ses derniers retranchements. Et là, je peux vous le dire. Ça décolle la pulpe dans le fond de la bouteille. Ça sollicite les neurones et ça ouvre le champ des possibles. Quelle délectation que d’écouter des brillants esprits, même lorsque l’on ne partage pas forcément leur thèse d’ailleurs.

Mais la compréhension de leur point de vue, participe à l’éclairage de notre pensée et nous aide à conforter ou  forger nos propres opinions. Et c’est bien là une des grandes qualités de ces rencontres qui érigent le pluralisme en principe de base. Il serait pourtant là aussi, tellement commode de rester dans un convenu bien veillant, n’est-ce pas ! Eh bien non ! Même pas peur les patrons !

Et puis enfin, il y parfois ce que je vais appeler des instants de grâce, même si en l’occurrence, concernant la séquence que je vais maintenant relater, le mot grâce ne soit pas forcément le plus adapté, tant les évènements auxquels elle se rapporte sont tragiques !

Je veux ici faire écho à une table ronde intitulée « Femmes libérées » et qui accueillait notamment Chékéba HACHEMI, présidente et fondatrice de l’association, Afghanistan Libre.

 

 

Autant vous le dire d’emblée, je crois que sur les 2 ou 3 000 personnes qui ont écouté son témoignage, ils ne devaient pas être nombreux, ceux qui n’ont pas été touchés par ses mots simples, francs, lucides et tellement vrais, dans leur description d’une situation afghane où le drame le dispute au scandale ! Vous avez dit liberté ? 

Au regard de cette situation, qui se compare difficilement à une autre, on a pu mesurer, s’il en était vraiment besoin, combien il est malheureusement aisé de pervertir l’idée de liberté. Parce que là, la privation de liberté, je peux vous dire que pour ceux qui ne savaient pas de quoi on parle, c’est à dire la majorité d’entre nous finalement et c’est tant mieux, eh bien, nous avons pu la mesurer !

Et pas sur des considérations de petites libertés individuelles, dont certains pensent que leur somme constitue la liberté collective ! Non ! Là, on nous a parlé, de la liberté élémentaire de vivre pour des êtres humains ! Oh ! Pas question de pass sanitaire, d’obligation vaccinale, ou de respect de règles sans lesquelles il n’est pourtant pas pensable de vivre en communauté. Non ! On nous a parlé du droit ou non de vivre, dans un pays où l’on peut être lapidé parce que l’on est une femme, qu’on a mis un peu de rouge à lèvres, écouté de la musique, voire esquissé un pas de danse !

 

L’innommable situation de l’Afghanistan s’invite dans les témoignages…

 

Le témoignage de Madame HACHEMI remet drôlement les choses à leurs places ! Pouvons-nous encore supporter l’indécence des hurlements de celles et ceux qui se radicalisent autour de l’idée que la France est devenue une dictature, tout en oubliant qu’ils sont libres de le faire chaque week-end dans les rues de nos villes ?

Pensez-vous que Chékéba HACHEMI et ses sœurs afghanes peuvent le comprendre ? Non bien sûr et c’est pourtant bien ce qu’il se passe ! « Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres » a écrit Simone de BEAUVOIR. Alors, pouvons-nous véritablement nous affranchir de ce qu’il se passe en ce moment à quelques heures d’avion de chez nous, sauf à être d’un égoïsme crasse qui nous déshonorerait ?

Je ne le crois pas et c’est pourquoi je pense que, ce que nous devons à minima à ces femmes en particulier et à ce peuple en général que nous allons abandonner une fois de plus à un destin terrifiant, c’est déjà la décence d’une particule d’honnêteté intellectuelle qui doit nous appeler à la modération dans nos propos et nos actes, sauf s’il s’agit de mettre en lumière le sort qui leur est malheureusement réservé.

Et oui. C’est aussi ça la REF ! Et c’est ce qui me rend tellement fier d’appartenir à ce Mouvement des Entrepreneurs de France. Fier qu’il sache s’engager comme il le fait, y compris dans des causes dont on pourrait penser qu’elles ne sont pas les siennes, si l’on devait s’arrêter à la simple mesure du potentiel des affaires que les entreprises françaises pourraient réaliser en Afghanistan d’ici aux dix prochaines années !

 

 

Interpelée par l’animateur du plateau, qui lui avouait qu’il se sentait impuissant face à la situation, Chékéba HACHEMI lui a répondu que personne n’est impuissant et que chacun peut, ne serait-ce que par la dénonciation et l’indignation, apporter au moins du soutien et du réconfort à ce peuple afghan qui va en avoir tant besoin. Et Geoffroy ROUX de BEZIEUX, visiblement bouleversé par ses propos, lui a alors dit en substance, que le MEDEF et les Entrepreneurs de France, même si, à cet instant précis, il n’était bien sûr pas capable d’en préciser le contenu, sauraient déployer une ou des actions concrètes et agir pour lui apporter le plus grand soutien possible !

Alors vraiment, oui, c’est pour tout cela qu’il fallait être à la REF 21 ! Le MEDEF est une grande organisation dont nous pouvons être fiers et que je vous invite à rejoindre.

Et puis dès maintenant, je vous donne rendez-vous pour la REF 22 qui, elle aussi soyez-en absolument sûrs, nous réservera encore de ces moments si importants, qui font du bien et qui nous font grandir. Car ils savent mettre en lumière ce qu’il y a de meilleur en nous…

 

Claude VAUCOULOUX

Délégué général MEDEF et UIMM de l’Yonne

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On appelle cela le devoir de mémoire. Un instant simple de l’existence, fait d’une profonde solennité et de respect. Inoubliable quand on y assiste pour la première fois, en sa qualité d’enfant. Une habitude qu’il est bon de perpétrer au gré du temps qui passe lorsque l’on grandit. Pour se rappeler d’où l’on vient dans ce pays de liberté qui se nomme la France. Et surtout pour ne jamais oublier que celle-ci nous a été offert par le sacrifice de millions d’âmes trop tôt disparus hier…

 

AUXERRE: Le 24 août de notre calendrier julien n’est pas une date ordinaire pour les anciennes générations d’Auxerroises et d’Auxerrois. Celles et ceux de ces seniors qui biffent chaque année cette date sur le petit calepin, faisant office d’agenda, le savent impunément.

En 1944, ce fut un jour de liesse dans la capitale de l’Yonne. Le drapeau tricolore, poussé par la brise du vent, flottait de nouveau sur la ville, ou dans les villages alentours. Le mot à la mode de l’époque n’était pas coronavirus ou confinement. Mais bel et bien, libération !

 

 

Même si l’occupant nazi n’avait pas encore tiré totalement sa référence et que quelques poches de combat persistaient alentour, les habitants de la préfecture se sentirent pousser des ailes. Ils allaient enfin revivre et respirer à plein poumon cette liberté retrouvée.

Malgré la traitrise de certains « bons » Français qui fricotaient un peu trop avec les Allemands, malgré les trafics et les déviances en tout genre, malgré la perte de proches, d’enfants, de maris et d’épouses, de parents, d’amis qui y auront laissé leur peau jusqu’à l’ultime minute de cet effroyable conflit…

 

 

 

 

Le devoir de mémoire : chacun devrait l’avoir en lui au nom de la liberté retrouvée…

 

 

Est-il possible d’oublier cela ? D’ignorer la bravoure de ces femmes et de ces hommes, parfois des gamins, convergeant tout de go vers la Résistance pour sauver la patrie avec comme seule arme leur courage et leur volonté ?

Le texte épique du préfet de l’époque, Paul GIBAUD, lu et relu chaque année place du monument aux morts lors des cérémonies commémoratives pour une petite poignée d’initiés, devrait pourtant circuler plus largement parmi les strates composites de notre société.

Surtout celles qui ont oublié à jamais d’où elles venaient réellement et pourquoi elles étaient encore là à aspirer l’air salvateur de la liberté alors que tant d’autres donneraient cher juste pour bénéficier de quelques effluves fugaces ! A Kaboul, par exemple…     

Auxerre est libre. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, certains de nos jours en doutent encore au gré de l’actualité !

 

 

 

Et pourtant, ces moments solennels, forts, inoubliables, émouvants qui marquent les esprits lors de ces cérémonies ; où le silence par sa pesanteur tient un rôle aussi important et crucial que la musique cuivrée de la fanfare, nous renvoient à la face que ce ne fut pas toujours le cas.

Entre 1940 et 1944, ce fut une trouble période qu’aucun d’entre nous auraient aimé vivre. A l’échelle du temps, ce n’est pas si vieux que cela dans la vie d’un homme. Le devoir de mémoire à l’égard de nos libérateurs, que chacun devrait posséder en lui dans un coin de sa tête, nous rappelle tout ça.

Il ne faut jamais l’oublier. Pour que les malheurs vécus hier ne redeviennent pas les perspectives de demain…

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’exercice est habituel. Il revient en amont de chaque rentrée scolaire. Notamment celle qui concerne les collèges, niveau pédagogique du domaine de compétence du Département. Avant de visiter plusieurs établissements, Patrick GENDRAUD, président de l’institution, dévoilera les enjeux et nouveautés d’une rentrée toujours entachée par la présence du virus…

 

AUXERRE : L’heure de la rentrée a sonné pour le président de l’exécutif départemental. Il se prêtera au jeu de la conférence de presse, mardi 31 août depuis son bureau, place de la préfecture à Auxerre, en milieu de matinée. Une rencontre officielle avec les journalistes du cru. Objectif : leur présenter la politique du Conseil départemental en matière d’éducation. Un thème cher aux yeux de l’ancien maire de Chablis.

Lors de ce rituel oratoire dont il a la maîtrise, Patrick GENDRAUD expliquera les grandes lignes stratégiques et budgétaires de ce poste, l’un des plus importants gérés par l’organisme.

Dès l’après-midi, il entamera une série de visites lui permettant de sillonner le territoire, allant à la rencontre des équipes éducatives, en présence des élus départementaux et locaux.

 

 

Une série de six visites programmée jusqu’au 08 septembre…

 

Parmi les temps forts de ce copieux programme, réparti sur la semaine à venir, on notera notamment l'inauguration du gymnase Albert-Camus à Auxerre, le mardi 31 août à 14h30. La visite à Avallon, le 02 septembre du collège Jeanne d'Arc. Ou encore le déplacement effectué à Migennes, le vendredi 03 septembre, en présence de Nathalie ALBERT-MORETTI, rectrice de l'Académie de Dijon, au collège Jacques-Prévert.

Notons, pour être tout à fait complet, que Patrick GENDRAUD ira au collège Le Gâtinais-en-Bourogne le 03 septembre à Saint-Valérien. Avant de poursuivre sa tournée, le 08 septembre, au collège des Champs-Plaisants à Sens.

Enfin, il terminera cette immersion au cœur de l’institution pédagogique le mercredi 08 septembre à 14 heures, avec l'inauguration de la demi-pension du collège Claude-Debussy, à Villeneuve-la-Guyard.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Des huit candidats inscrits, ils ne furent plus que six à se disputer le titre de Meilleur Apprenti de l’Yonne, catégorie cuisine. Il est vrai que l’exercice s’avère difficile. Il suppose dextérité et maîtrise du temps pour concevoir un menu imposé. En l’occurrence, celui de l’épreuve : gougères apéritives, filet de dorade royale Dugléré et son accompagnement de riz pilaw, courgettes tournées, oignons grelots glacés à blanc et tarte aux poires sur son coulis…Bon appétit !   

 

AUXERRE : Traditionnel concours qui augure de la future saison, l’épreuve du Meilleur Apprenti de l’Yonne offre l’excellente opportunité à de jeunes pousses de tester leurs acquis face des professionnels de la spécialité. Dans le cas présent, il s’agissait de l’épreuve de cuisine. Et au vu du jury qui officiait sur cette longue journée de créativité, il n’y avait que du beau linge à relever parmi les scrutateurs.

Pas moins de neuf toques avaient répondu favorablement à l’invitation lancée par le CIFA de l’Yonne qui accueillait cette manifestation, dont la proclamation des résultats fut organisée au Com’ des Chefs, le restaurant d’application pédagogique.

Un site remodelé à 100 % esthétiquement que bon nombre d’acteurs de cette journée découvrait avec un regard tout neuf. La faute à la pandémie qui les a privés de toute présence physique en ces lieux durant tout ce temps.

 

 

Cadre exceptionnel donc pour un concours qui le fut tout autant ? Une chose est sûre, la crise sanitaire n’aura pas sapé le moral de ces jeunes gens qui croient en leurs possibilités dans cette filière. Dure à exécuter pour autant.

Six candidats valeureux se lançaient dans la compétition dès 10h30, trois filles et trois garçons qui fréquentent d’ordinaire le CIFA et se sont permis de rêver en s’investissant pour décrocher ce premier titre honorifique de leur carrière.

 

 

Des candidates féminines qui échouent de peu pour la victoire…

 

Des filles très investies à l’image d’Alexandra REDON (La Beursaudière) et de Romane MAURY (Le Crieur de Vin) qui échouèrent de peu pour décrocher le sésame suprême de la victoire.

Toutefois, comme devait le rappeler le président du CIFA Michel TONNELLIER, « le nombre de jeunes filles qui se forme aujourd’hui aux métiers de la cuisine est en constante augmentation… ».

 

 

Ce ne serait que justice finalement pour les représentantes de la gent féminine, détentrices d’excellentes recettes transmises de génération en génération, parfois à des garçons !

Ali MONOJIL : le nom du vainqueur est à mémoriser. Ce jeune homme a osé relever le défi de ce concours alors qu’il fait encore ses gammes en alternance aux côtés de Jean-Louis BONALDI, son maître d’apprentissage et gérant de « La Bonne Franquette » à Joigny.

 

 

Les souvenirs de Marc MENEAU et de Michel LORAIN évoqués …

 

Peu disert, le garçon a reçu des mains de Jean-Marie LAMOUREUX, vice-président de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, de belles récompenses venant saluer son succès.

« Je ne vous souhaite qu’une seule chose, précisera Michel TONNELLIER à son égard, c’est de marcher dans le sillage de Marc MENEAU… ».

L’ombre de la toque emblématique de l’Espérance aura plané bien souvent dans les esprits au cours de cette cérémonie où un hommage lui fut rendu ainsi qu’à l’autre grand chef de l’Yonne qui nous a quittés au beau milieu de l’été, Michel LORAIN.

 

 

Ce fut Daniel AUBLANC, président de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne (ACY) qui fit plusieurs fois allusions à la mémoire de ces chers disparus.

Puis, ce sera au tour de Jean-Pierre MARTIN, trésorier de l’Association des Amis de Marc MENEAU, de s’exprimer publiquement et de remettre un prix en numéraire à chaque apprenti ayant participé à ce concours.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Affaibli dans les sondages, Emmanuel MACRON a endossé un costume de présidentiable le 16 août. Il a parlé de l’Afghanistan, compte tenu des événements qui s’y déroulent. Le problème, c’est que l’Afghanistan, tout le monde s’en moque ! Les dirigeants occidentaux viennent juste de s’y intéresser car les menaces d’immigration et de terrorisme planent au-dessus de leurs têtes !

 

TRIBUNE: Dans son discours du 16 août, Emmanuel MACRON a quitté sa blouse blanche de médecin-chef pour endosser la vêture plus conventionnelle d’un présidentiable. Ne vient-il pas de créer, en catimini et par ordonnance, le Conseil de Certification des Médecins. Ledit conseil, aux ordres du président et de son ministre de la Santé Olivier VERAN, peut retirer ou reconduire le droit d’exercer. Cette disposition est réservée aux « Diafoirus » qui n’obéissent pas ! Quid de l’Ordre des Médecins ? On ne va pas pleurer sur le sort d’une organisation, née sous Vichy, tout de même !

Alors, pourquoi ne pas parler de l’Afghanistan ! Un pays qui se situe au carrefour de l’Asie Centrale. On devrait dire : « Emirat Islamique d’Afghanistan ». Dans l’Antiquité, c’était le point de passage obligé de la Route de la soie.

Les guerres pour contrôler ce territoire montagneux n’ont jamais été gagnées ! En 1919, les Afghans chassent les Anglais ! En 1979, invasion des russes. Résultat : l’armée soviétique doit plier bagage dix ans plus tard.

Comme ils l’avaient fait pendant la guerre d’Indochine, après la débâcle française de Dien-Bien-Phu, nos braves G.I. ont dit aux Français : « poussez-vous, on va vous montrer comment on gagne une guerre ». On a vu…

Bis repetita avec les Russes. En 2001, les Américains veulent expliquer aux Russes l’art de la guerre. A part Hiroshima et la technique dite du « Carpet bombing », l’armée américaine n’a pas la réputation de nourrir en son sein des soldats émérites ! Souvenons-nous du fameux Général Pershing, qui en 1918 dirige l’armée américaine dans la Somme et conduit ses soldats au massacre : il refuse d’être commandé par des généraux Français et Anglais ! Toujours de l’orgueil !

 

Les Talibans sont liés idéologiquement à Al-Qaïda…

 

2001, les Américains arrivent, pour, vingt ans plus tard… partir la tête basse…

Depuis 1979, la guerre n’a laissé aucun répit à la population afghane mais n’a jamais permis, à qui que ce soit de s’installer durablement. L’Occident, dans sa majorité, a été très surpris par la rapidité de conquête des Talibans. C’est encore une fois méconnaître totalement l’histoire. Qui sont-ils ?

Ils sont issus de l’ethnie majoritaire appelée les Pachtouns. Des musulmans de rite « hanafite » en correspondance avec l’islam sunnite. Les Pachtouns revendiquent la création du premier empire afghan en 1747. Les Talibans sont idéologiquement affiliés à Al-Qaïda. En conséquence, hier comme aujourd’hui, la « charia » est la seule règle applicable dans tout le pays. La charia désigne la loi islamique codifiant la vie religieuse, politique, sociale et individuelle.

 

 

Encore du business à la base de tous les problèmes ! 

 

Pour des raisons économiques (stabilité de l’acheminement de gaz et de pétrole), les Etats-Unis avaient intérêt à soutenir la reconquête du pays par les Talibans ! Par les accords de Doha (février 2020), Donald TRUMP signe un traité historique en l’absence de ses alliés européens en entamant le dialogue entre les insurgés Talibans et les USA. !

Ledit accord prévoit un retrait de l’armée le 01er mai 2021, repoussé au 31 août. On est rassuré, on est encore dans les temps…

Mais, tout s’est écroulé très vite. L’armée afghane n’a pas pu résister. Au contraire, les soldats, non payés depuis des lustres sombrent dans la corruption et vendent aux Talibans leurs armes : un véritable arsenal fourni par…les Américains !

Cette situation ubuesque explique la fulgurance de la reconquête du pays afghan.

Hélas, les Talibans sont accusés de nombreuses exactions dans tout le pays. Dans les provinces, des policiers, militaires, civils, journalistes, artistes… soupçonnés d’intelligence avec l’ennemi, sont liquidés. Dans le cadre du traité de  Doha, les Talibans ont laissé croire qu’il s’agissait d’un accord de paix. Tous les spécialistes en géopolitique savaient qu’il n’en serait rien. La communauté internationale a fait semblant d’y croire, intérêts économiques, oblige.

Les Américains ont brillé par leur absence d’anticipation. Donald TRUMP avait même prévu que les Talibans s’engagent à ne pas organiser d’actes terroristes sur le sol américain. Aujourd’hui, la débâcle de Kaboul ressemble, hélas, à la chute de Saigon en avril 1975 !

On assiste au pire désastre de l’OTAN depuis sa création. Emmanuel MACRON se leurre en déclarant, péremptoire, que l’ONU saura trouver les voies de la diplomatie pour engager le dialogue. Des rencontres diplomatiques avec des grenades dégoupillées dans la main ? Comment accorder la moindre confiance à ces personnages belliqueux et revanchards. Il n’existe aucune universalité dans la « déclaration des Droits de l’Homme », déjà moult fois revue et corrigée par l’Europe et l’ONU !

 

 

L'économie pour les trois grandes puissances, les flux migratoires pour les autres…

 

Le président de la République, poussé par les courants issus de la gauche, ne pourra pas résister bien longtemps aux demandes d’asile des Afghans pourchassés ni à une immigration clandestine bien orchestrée par la Turquie.

Comme à son habitude, il attend sûrement les ordres d’Angela MERKEL ! Dans cette fameuse allocution du 16 août, il compte sur les Russes pour une association afin d’œuvrer contre les exactions des Talibans ! On pourrait croire qu’il n’a aucune information sur l’état de la situation internationale et que le quai d’Orsay est toujours en vacances ! 

La Chine investit depuis plusieurs années en Afghanistan. Elle dit vouloir entretenir des relations amicales (et surtout économiques) avec les Talibans. Les Russes embrayent avec une reconnaissance du nouveau régime : économie quand tu nous tiens…Quant au Pakistan, il poursuit son assistance et son soutien indéfectibles.

A Ankara, ERDOGAN s’en prend directement aux Talibans, condamnant leur avancée « éclair ». Il annonce vouloir œuvrer avec le Pakistan pour assurer une stabilisation de la région. Il est trop heureux de titiller un peu plus les pays européens et particulièrement la France avec les problèmes d’immigration !

Ne nous y trompons pas ! Avec les Américains, les Russes et Chinois, le business va librement continuer ! Les Européens, eux, se contenteront d’accueillir les réfugiés. Certains vont pouvoir amasser pas mal de monnaie au passage. L’argent, on le sait, n’a pas de couleur, de politique ou de religion, même si à Kaboul il a l’odeur de  la mort.

Reverra-t-on un jour les joutes du fameux sport afghan, le « bouzkachi » ? Joseph KESSEL avait raison : « Qui exige ou menace, perd tout droit à la courtoisie… ».

 

Jean-Paul ALLOU  

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil