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Le débat sur la suppression de l’ENA est lancé. On a ouvert les vannes, bien françaises, du discours qui permet aux flots des opinions de se déverser dans la presse et sur les ondes. En avant le bla-bla récurrent ! Parmi les opinions sur l’ENA (Ecole nationale de l’Administration), il y en a une absolument merveilleuse qui nous est assénée comme une litote : « Cette école que le monde nous envie… ». Pas moins… et pas plus ! Car, on ne peut pas aller plus haut dans la sotte vanité…

TRIBUNE : Effectivement, nous avons vraiment matière à pérorer. Voyons la réalité française depuis 1974 : lors de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, il y avait 700 000 demandeurs d’emploi. Le dernier budget de l’État était alors en équilibre ; quant à la dette de la France, elle était nulle ou insignifiante. Oui, mais maintenant ?

Le nombre de chômeurs toutes catégories confondues excède les 5 millions de personnes, sans oublier tous ceux qui passent à la trappe des statistiques. La dette de la France atteint 2 200 milliards d’euros tandis que les prélèvements de l’État ont dépassé les mille milliards d’euros. Bref : la France peut prétendre au titre peu glorieux de champion du monde des prélèvements.

En l’espace de quarante ans, le pays a perdu trois millions d’emplois industriels. Le chômage des jeunes s’élève à 23 % et plusieurs centaines de milliers de jeunes sortent du système scolaire sans la moindre qualification tandis qu’un tiers des élèves qui entrent en sixième ne maîtrisent pas la lecture ! Dans le classement Pisa sur l’éducation (une référence dans le domaine), la France se situe parmi les plus mauvais élèves de l’Europe.

Ne parlons pas de la précarité ! Elle ne cesse de progresser : 80 % des nouveaux contrats pour les jeunes sont des CDD. La pauvreté touche neuf millions de personnes et elle se répercute de génération en génération.

Pourtant, ironie du sort, la classe dirigeante de la sphère politique et la haute administration sont issues depuis longue date de l’ENA, « cette école que le monde nous envie ». Il doit y avoir une erreur quelque part !

« Maintenant, je suis tranquille après l’obtention du concours d’admission… »

La critique essentielle faite à l’ENA repose sur ce constat : 70 % de ses élèves sont issus de milieux privilégiés. 10 % possèdent des origines paysannes et 6 % sont enfants d’ouvriers. Il est clair que les classes sociales sont endogènes depuis l’Antiquité. Seule la IIIème République, à ses débuts, a commencé d’inverser ce phénomène : c’est la grande époque « des hussards noirs de la République ».

Mais on passe à côté de l’essentiel. On se trompe totalement de diagnostic, on ne voit pas l’évidence.

La question est la suivante : on considère en France que les aptitudes scolaires sont la quintessence de l’homme, de l’existence, de la vie. On adoube des jeunes gens de 23 ans comme on adoubait autrefois des chevaliers, à vie. À la veille de la Révolution, Beaumarchais faisait dire par Figaro au Comte Almaviva : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de naître… ». Avec l’ENA, on a légèrement changé le discours : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de passer un concours. Maintenant à vous toutes les places pendant quarante ans, c’est-à-dire une carrière… ».

La Chine s’est éveillée. Mais pendant des siècles, elle a sombré dans la décadence. Beaucoup d’historiens et de sociologues attribuent cette déchéance au système mandarinal. Les mandarins passaient un concours très difficile. Il fallait, entre autres, connaître les 60 000 signes de l’écriture chinoise.

Puis les mandarins occupaient tous les postes à la Cour de l’empereur. Sur ce modèle on a créé le mandarinat français qui a pris la forme de l’ENA.

Un homme politique dit un jour à Jean-Jacques Servan-Schreiber qui proposait de changer ce système de castes par les concours : « Finalement, tu as raison. Quand j’ai réussi « l’épreuve d’admission », je me suis dit : « Maintenant je suis tranquille ! ».

Va-t-on surmonter le tsunami mondial ? Celui que représentent les technologies nouvelles et résister simultanément, à la formidable poussée industrielle et commerciale venue d’Extrême-Orient et, à l’Ouest, aux Américains dotés des GAFA, de Microsoft, de la Silicon Valley, d’une jeunesse qui ne vit que pour et par les start-up ?  

Avec des mandarins français qui peuvent se dire après avoir passé un concours : « Maintenant, je suis tranquille ! ». Il est temps en effet de se poser la bonne question…

Emmanuel RACINE

 

 


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Son tour de France imposé par la campagne électorale des européennes lui a permis de faire une étape de quelques heures sur les terres de l’Yonne. Dans la capitale de ce département qu’il avait déjà visité il y a quelques mois en venant à la rencontre de Gilets jaunes. A Auxerre, l’ancien édile de Yerres s’est livré à un exercice oratoire passionné dont il a le secret. Un discours se revendiquant du gaullisme favorable à une Europe des nations libres et fières de l’être. Nicolas DUPONT-AIGNAN a renvoyé derrière la balustrade d’un simple revers de la main la politique européenne actuelle. Celle qui, selon lui, dénature les objectifs et les intérêts communs. Le chef de file de Debout La France (DLF) ne suggère pas de sortir de l’Union, a contrario du Rassemblement national. Il désire repenser l’institution et lui proposer une autre alternative…

AUXERRE : « L’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui doit faire peau neuve et être remplacée par un mode opératoire qui protège la souveraineté des états membres... ».

Cette phrase, c’est en substance le credo auquel s’attache viscéralement Nicolas DUPONT-AIGNAN. Le stratège politique du souverainisme le distille au gré de sa campagne qu’il mène tambour battant au détour de nombreux déplacements.

Une seule journée vécue sur le sol bourguignon se transforme déjà en un périple incompressible au niveau du timing où il doit se dispatcher entre l’Yonne, la Nièvre et la Saône-et-Loire. Un rythme soutenu, difficile à tenir certes, mais qui reste à la hauteur des ambitions de ce quinquagénaire de la politique, au profil de jeune homme et au sourire largement affiché.

Face à la presse, Nicolas DUPONT-AIGNAN n’apparaît pas comme le chantre de la langue de bois. N’éludant aucune interrogation, le député français déroule son programme. Celui qu’il a construit pour sortir le Vieux Continent de l’ornière.

« Faire maigrir le poids de Bruxelles qui est devenu une institution obèse est la priorité, clame-t-il haut et fort, chaque pays doit retrouver ses droits et ses frontières… ».

« Que l’Europe s’arrête de se mêler de nos affaires… »

Tirant à boulet rouge sur le mécanisme fonctionnel de la Commission européenne, le patron de Debout La France souhaite son coup d’arrêt. Définitif en l’état.

« Que l’on arrête de leur donner onze milliards d’euros chaque année, tance-t-il avec véhémence, et de nourrir un système qui affaiblie le continent, multiplie les normes et broie nos emplois. Il est important que certains pays européens adoptent des attitudes collaboratives majeures en matière d’entrepreneuriat, à l’instar du groupe AIRBUS qui a su relever le défi face à l’américain BOIENG, car il y a urgence…Notamment dans le domaine de la santé, de l’automobile ou du multimédia. Pourquoi la Chine a-t-elle réussi à avoir son indépendance face aux GAFA en créant ses propres outils et que l’Europe n’y parvient toujours pas ? ».

Rejetant l’Europe inquisitrice qui n’arrête pas de se mêler de nos affaires, le député de l’Essonne insiste lourdement sur le fait qu’il est bien le seul candidat à tenir ce discours. « Vous savez, ajoute-t-il, dans la vie, il y a les béats et les réfractaires. Je me classe bien volontiers parmi cette seconde catégorie… ».

Stratégiquement, Debout La France a su concrétiser une alliance européenne réaliste et convergente avec 23 autres formations, ayant la même sensibilité souverainiste.

« Nous ne sommes pas seuls a contrario du Rassemblement national, promet l’homme politique, cette alliance est bien réelle et nous permettra de peser d’un certain poids dans l’hémicycle… ».

Conspuant les listes émanant du Parti socialiste et des Républicains, Nicolas DUPONT-AIGNAN évoque alors les « mensonges » du candidat LR, François-Xavier BELLAMY.

« Il est temps de dire aux Français qu’il existe un subterfuge et une union sacrée entre ces deux partis. Le PS et LR ont tout voté d’un commun accord. Je dénonce ce fallacieux mensonge… ».

Haro sur les travers financiers de l’Union…

Incitant ses concitoyens à se rendre aux urnes le 26 mai (« s’abstenir, c’est apporter un suffrage supplémentaire à Emmanuel MACRON »), le chef de file du mouvement souverainiste ne supporte plus les travers financiers que certains pays de l’Union appliquent sans vergogne.

« L’Europe vient de financer un pont en Croatie à hauteur de 380 millions d’euros dont 80 % proviennent d’une dotation française, explique-t-il, trouvez-vous logique que ce sont les entreprises chinoises qui le construisent ? Quant aux Polonais, grands bénéficiaires des subsides de Bruxelles, ils équipent leur armée de l’air avec des hélicoptères fabriqués aux Etats-Unis. Ne parlons pas des travailleurs détachés qui ne paient pas les charges. Face à ces abus de concurrence déloyale, la France doit faire entendre sa voix et changer cela ! ».

Sous la présidence de Jacques CHIRAC, l’obole reversée par la France au titre de sa contribution participative à l’Union s’élevait à deux milliards d’euros. Depuis 2016, le chiffre s’est envolé, pour atteindre désormais des records historiques à onze milliards d’euros.

« Je veux rendre ce différentiel, soit ces neuf milliards d’euros, aux Français, affirme l’élu francilien, il nous faut harmoniser à la baisse ces dépenses somptuaires qui ne servent qu’à financer la concurrence déloyale. Imaginez le Luxembourg, modèle de l’évasion fiscale et pays le plus riche de l’Union européenne : chaque année, cet état perçoit 1,5 milliard d’euros d’aide ! On croit rêver ! ».

Sur le volet de l’industrie, Nicolas DUPONT-AIGNAN déplore que l’Hexagone, pépinière d’intelligence et de savoir-faire, ait perdu progressivement le leadership inhérent à cette branche capitale de l’économie. « Il est temps de recréer des projets qui auront de la constance face à l’hégémonie de la Chine et des Etats-Unis… ».

Ce sera la conclusion de son entrevue avec la presse. Avant qu’il ne remette en main propre un exemplaire de son ouvrage, « Résistance », aux journalistes présents, soucieux peut-être de bien marteler les messages de son programme…


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« Quand nous entreprenons pour nos clients un chantier de rénovation ou de construction, c'est avec cette ambition de construire pour durer… ». Ainsi s’exprime cette jeune femme, originaire de l’Yonne, chef d’entreprise dans le secteur du bâtiment. Dirigeant de www.deciderjuste.com, Philippe CARPENTIER accompagne les entrepreneurs lors de moments clés.  Il nous livre une interview de son blog « 16h44.com » pour prendre du recul, avec un expert,  sur notre management. En vous souhaitant une agréable lecture…

TRIBUNE : Quand vous rencontrez Cloelia, vous savez immédiatement que vous êtes face à une source d'énergie franche, directe et engagée. Jeune, active, dynamique, Cloelia est élue femme de l'année dans sa région en 2017. Sa personnalité se cache derrière son prénom : de ses origines et de sa culture italienne lui viennent son enthousiasme ainsi que sa capacité à s'engager avec conviction et à assumer pleinement chacune de ses décisions. Ainsi, qu'il s'agisse du développement de son entreprise, de la défense de sa profession ou encore de ses choix artistiques, Cloelia sait doser des positions décalées et une construction patiente et solide de ses projets. Entretien…

Cloelia, vous avez l'ambition de construire pour longtemps ? Voilà un concept, rarement mis en avant par les managers. Expliquez-nous ce qu'il signifie pour vous.

Quand nous entreprenons pour nos clients un chantier de rénovation ou de construction, c'est avec cette ambition de construire pour durer afin que le projet soit solide, réussi. Et que le client qui nous confie sa maison soit assuré de voir son patrimoine pérennisé pour des dizaines d'années. La reprise de l'entreprise familiale BELTRAMELLI en 2012, par exemple, poursuit cet objectif : sa pérennisation. Les longues journées passées à suivre les chantiers n'auraient pas de sens sans cette envie de construire pour longtemps.

Quand nous recrutons un nouveau collaborateur, c'est aussi avec cette perception du temps et cette notion long terme. En tant qu'entreprise générale, il faut du temps pour que cette personne se forme, acquiert les différentes facettes du métier et la philosophie de l'entreprise. Pour que ces personnes aient envie de construire une partie de leur carrière avec nous, nous souhaitons que nos compagnons puissent évoluer et se dépasser

Comment construit-on dans la durée, et pour longtemps ?

Mon expérience, c'est qu'il faut s'appuyer sur des fondations solides. Celles de mon entreprise sont multiples : c’est une entreprise ancrée depuis plus de 60 ans sur son territoire. Il existe une vraie volonté de transmission de l’ancien dirigeant, d’accompagnement et d’écoute dans la connaissance de nos clients et de nos marchés.

L’entrepreneure est prête à s'engager dans un univers encore très masculin, forte d'une expérience glanée dans des grands groupes avec notamment avec des acquis obtenus en marketing et en qualité. Il y a un projet clair et construit qui permet de s'appuyer sur l'histoire de l'entreprise pour la faire évoluer vers le monde de demain, en conciliant les forces de la PME avec la performance des grands groupes. Enfin, il existe une clé de voûte : une équipe formée et experte pour mener à bien des chantiers très techniques. Au-delà des clichés habituels liés aux métiers du bâtiment, construire des ouvrages qui vont perdurer dans le temps en tout confort et en toute sécurité, c’est aussi s’appuyer sur de véritables qualifications professionnelles. En résumé, avoir une tête bien faite pour penser et réaliser des projets que  nous serons fiers de montrer et transmettre à notre tour à nos enfants.

C'est à partir de ces fondations que l'on peut bâtir un édifice solide. Cela implique d'avoir des objectifs d’entreprise clairs sans toutefois s'interdire la flexibilité et la créativité. C’est impératif dans un monde toujours en mutation tel que celui du bâtiment.

Comment cela se traduit-il dans votre quotidien ?

Il y a cette envie de grandir, prudemment et par étape. L'adaptation de techniques issues de grands groupes en PME (gestion de l'outillage, des chantiers...) dans l'univers exigeant de la PME et de son quotidien représente un fondement. Il faut aussi l’intégration de jeunes talents autour de la passion du métier : j'ai rencontré deux jeunes filles que l'on avait dissuadé de faire ce métier car trop féminine ou trop bonne élève ! Quant à la diversification progressive et le développement de son propre réseau, ils sont nécessaires. J’y ajouterai la complémentarité de nos compétences par la formation et la veille technique. Enfin, l’emploi d’une communication efficace, voire parfois très décalée par rapport aux standards de la profession, n’est pas inutile. Tout ce travail de modelage de l'entreprise nécessite, lui aussi, une construction patiente et structurée.

Quelles positions faut-il adopter en cas d'intempéries ?

C'est vrai qu'elles sont fréquentes. Elles peuvent prendre, par exemple, la forme de nouvelles législations ou de contraintes extérieures de différentes natures. Certaines poussent comme de mauvaises herbes et sont de véritables obstacles à dépasser alors que d'autres, au contraire, sont porteuses de progrès. Ce qui compte, c'est de les identifier, les intégrer et de s'y adapter. Enfin, progresser jour après jour avec l'énergie que vous procure une équipe soudée.

Les conseils du blog « 16 h 44 » :

Ne te laisse pas dicter ta trajectoire par un autre !

Garde tes objectifs en tête et suis ton instinct.

  • N'écoute pas le chant des sirènes mais garde le cap.
  • Sois là où tu souhaites aller et pas là où les autres veulent que tu sois.
  • N'aie pas peur d'être décalé(e)
  • Construis l'équipe qui te va bien et qui partage tes convictions

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com

 


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Dans sa réponse au discours sur l’Europe du président de la République française, la nouvelle chef de file de la CDU, Annegret KRAMP-KARRENBAUER a mentionné le transfert du Parlement européen de Strasbourg à Bruxelles. La question vient d’être posée au plus haut niveau. Si cette préconisation était adoptée, elle changerait la donne de la représentativité et de la fonctionnel d système européen. Sans omettre les économies réalisées…Il serait peut-être grand temps de s’intéresser de nouveau au socle de cette harmonisation européenne : le rouage franco-allemand… 

TRIBUNE : Un article d’Olivier MIRGUET, paru dans « La Tribune de l’Economie » du 09 mai dernier, met en évidence les courants favorables à ce transfert. Résumons son article : « En 2013, un rapport de l’écologiste allemand Gerald HAFNER, défavorable à Strasbourg, a été approuvé par 73 % des députés, soit les quatre cinquièmes des 750 élus.  Les députés pro-Bruxelles avancent aussi l’argument rationnel d’un travail plus efficace à proximité de la Commission européenne, les lignes aériennes internationales vers Strasbourg sont trop rares…».

Voyons les chiffres à présent, sur le coût réel du siège strasbourgeois du Parlement européen. Comme à leurs habitudes, les statistiques sont contradictoires. Selon la Cour des Comptes européenne, le coût serait estimé à 114 millions d’euros par an. Et selon l’association pro-strasbourgeoise AEJE, il s’élèverait à 50 millions d’euros. Encore faut-il savoir ce que l’on met dans ces millions. De toute façon, le Parlement européen nécessite un budget de fonctionnement, qu’il soit situé à Strasbourg, à Bruxelles ou à Pétaouchnok !

Bruxelles plutôt que Strasbourg : la logique des choses…

Bien entendu, les Alsaciens sont sur la défensive. En 2011, une étude a évalué les retombées touristiques des institutions européennes en Alsace à 637 millions d’euros. Ce n’est pas rien.

« Personne à part le quotidien régional « Les Dernières Nouvelles d’Alsace » ne s’offusque des attaques contre Strasbourg », regrette le député du Bas-Rhin, Thierry Michel (LREM) tandis qu’un autre député alsacien, Éric Straumann (LR), a pris l’initiative d’un rapport d’information sur l’action des autorités françaises pour l’attractivité de Strasbourg, siège européen. Une fois de plus, n’ayons aucune illusion mais rappelons aux Alsaciens ce vieux dicton : « Aide-toi, le ciel t’aidera ».

Néanmoins, que l’on soit pour son maintien à Strasbourg ou son transfert à Bruxelles, il faut reconnaître que ce n’est pas très logique de ne pas rassembler toutes les institutions européennes en un même lieu, de préférence à Bruxelles. Les députés européens gaspillent en effet beaucoup trop de temps et d’argent dans des déplacements chroniques et chronophages entre les deux métropoles.

Faut-il donc mener un combat d’arrière-garde pour maintenir le siège du Parlement européen à Strasbourg ? N’oublions jamais que tous ces combats ont été perdus d’avance. Donc, la seule réflexion qui se pose aujourd’hui est la suivante : « On ne détruit que ce que l’on remplace… ».

La dernière phrase de l’article de « La Tribune de l’Economie » est en cela très significative : « Aucun plan B n’a été prévu pour une éventuelle réaffectation de l’hémicycle qui appartient au Parlement ». Voilà la question essentielle, voilà sur quoi nous devons nous pencher.

Or, l’Europe est en panne. Quel a été l’un des moteurs de l’Europe ? Ce que l’on a appelé le couple franco-allemand. Qui mieux que l’Alsace et les Alsaciens sont à même d’incarner cette quintessence de l’Europe ? Le
musicologue Jacques MERLET a défini un jour Jean-Sébastien BACH comme étant la symbiose parfaite de ce qui fait l’Europe : l’italianité et la germanité, l’italianité dans laquelle s’inscrit la France et la moitié de l’Europe et la germanité qui a irrigué l’autre moitié.

L'inévitable relance du couple franco-allemand…

Il s’agit donc, sans tarder, d’étudier toutes les possibilités qu’offre Strasbourg après le départ du Parlement européen pour attirer des institutions. Mais aussi, des organismes publics et privés et, surtout, des industries franco-allemandes. Et faire de ce bâtiment un phare culturel et économique, indispensable à la magnificence de l’Europe.

Tel Jean MONNET qui a su convaincre Italiens, Néerlandais, Belges, Luxembourgeois, Allemands et Français afin de créer la CECA, voyons comment l’on peut apporter dès lors une dynamique novatrice à Strasbourg sur des projets culturels et industriels franco-allemands.

Annet KRAMP-KARRENBAUER : nous vous prenons au mot ! Vous voulez transférer le siège du Parlement européen à Bruxelles. Emmanuel MACRON, nous vous prenons également au mot ! Vous voulez relancer l’Europe. Eh bien montrez-nous comment et ensemble, dans la lignée similaire d’un de GAULLE et d’un ADENAUER, d’un KOHL et d’un MITTERAND, comment pouvez-vous concrètement insuffler une ère innovante et pérenne à ce couple franco-allemand en déshérence depuis plusieurs années. Et par là-même conforter la construction européenne.

Dans ce cas, si le succès était au rendez-vous, nous autres, Allemands et Français, Strasbourgeois et Alsaciens, « marcherions » à vos côtés…

Emmanuel RACINE


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L’unique icaunaise présente sur la liste de l’Union des Démocrates et des Indépendants aux élections européennes vit cette période d’avant scrutin avec grande sérénité. Elue au sein du Conseil départemental depuis 2015, elle consacre son mandat à la défense des intérêts du canton de Brienon, en soutenant les élus ruraux qui tentent vaille que vaille de gérer au mieux leurs collectivités en bon père de famille. Regrettant que le multipartisme ne soit pas invité dans les débats, Catherine DUBOIS-MAUDET est viscéralement engagée à la cause des personnes en déliquescence avec la société et des victimes du handicap. Elle nous livre sa vision personnelle de ce que pourrait être l’Europe idéale…

AUXERRE : « C’est consternant : les fonds européens abondent et on ne sait pas les utiliser sciemment en France ! Je ne comprends pas cet état de fait… ». Qu’elle se rassure, Catherine DUBOIS-MAUDET ! Elle n’est pas la seule à être surprise par ce paradoxe opérationnel plutôt déconcertant où l’Europe dispose de subsides importants mais ceux-ci n’atteignent que trop rarement leurs destinataires dans l’Hexagone.

Visiblement, l’élue de l’Yonne n’en peut plus de la récurrente problématique liée à la paperasserie et aux contraintes administratives. Beaucoup de projets, issus de bonne volonté, existent en amont. Mais, peu réussissent en substance à cause de la complexité manifeste dont se gèrent les dossiers.

« De toute manière, lâche-t-elle tout de go, en France, on ne sait pas faire ! ». Elle dénonce l’empilage de ces strates, un véritable pataquès, qui font circuler les demandes de fonds européens parmi de nébuleux méandres administratifs.

La résultante de tout cela est simple : faute de combattants et d’attribution concrète de dossiers, les fonds retournent à leur point de départ, à Bruxelles, où ils alimentent d’autres besoins plus réactifs et moins inféodés à la bureaucratie des technocrates.

« Ce qui est triste dans cette réalité des choses, concède-t-elle, c’est que l’on peut recenser beaucoup de projets en Bourgogne Franche-Comté. Mais, l’argent de cette dotation européenne est investi ailleurs… »

Changer le modèle européen, sans pénaliser quiconque…

Pas adepte de la langue de bois, l’élue départementale explique les motivations réelles de son engagement. « C’est en discutant avec plusieurs amis que j’ai pris acte de valider positivement la sollicitation de la sénatrice Dominique VERIEN de rejoindre la liste de l’UDI. Dans mon entourage, la plupart des personnes interrogées possèdent une vision floue du rôle de l’Europe. Certains ne voient pas l’intérêt de se déplacer le 26 mai. Et puis, il y toutes celles et ceux qui veulent sortir de l’Europe. Si on fait cela, la France ira droit dans le mur… ». Inconcevable pour cette européenne convaincue.

« Le modèle européen doit être changé, sans que cela pénalise les contribuables que nous sommes… ».

Puis, elle déroule les arguties du programme de l’Union des Démocrates et des Indépendants. Une pensée stratégique que le chef de file de la formation politique, Jean-Christophe LAGARDE, est venu défendre en personne à Auxerre le 26 avril dernier.

La fiscalité, à titre d’exemple, mérite une adaptation. Notamment sur les produits carbonés qui proviennent de l’étranger. Mais, ce n’est pas tout. La candidate est favorable à la taxation des transactions qui résultent des marchés financiers ainsi que sur les demandes de visas vers l’Europe. Quant aux entreprises tentaculaires du GAFA, elles n’échappent pas à cette stratégie du prélèvement fiscal à faire valoir.

« L’Europe doit être plus démocratique, ajoute Catherine DUBOIS-MAUDET, il est nécessaire de simplifier son mode de fonctionnement. D’ailleurs, l’élection du président européen doit être envisagée autrement… ».

Constatant à ce propos une aberration notoire sur ce scrutin : en 2014, 87 % des suffrages exprimés avaient rejeté le programme des socialistes. Mais, in fine, c’est un député de ce parti qui s’est assis dans le fauteuil de commissaire européen.

« Prenons la règle de l’unanimité des états de l’Union : dans le cas d’un vote, un seul des vingt-huit pays peut paralyser l’ensemble du continent sur des sujets ayant attrait à l’économie et au social. Il serait nécessaire d’adopter la majorité qualifiée aux 3/5ème. Même l’article 116 du Code européen le propose… ».

Construire une Europe faite d’équité et de réciprocité…

En matière de sécurité, l’élue de l’Yonne se dit stupéfaite de voir comment se gère le contrôle des frontières terrestres et de leurs côtes.

« Est-ce raisonnable d’envisager une parfaite sécurisation de nos peuples quand on emploie 600 agents qui doivent surveiller en permanence plus de treize mille kilomètres de côtes ! Le problème migratoire ne peut se résoudre que si l’Europe créé une véritable force de police à l’identique de ce qu’ont fait les Etats-Unis avec le FBI. Quand on pense qu’il n’y a toujours pas de centralisation des renseignements entre les différents états ; cela laisse rêveur… ».

Plus nuancée lorsqu’elle aborde le délicat problème des travailleurs détachés, Catherine DUBOIS-MAUDET souhaite que cesse, cependant, cette concurrence déloyale qui sévit dans le monde du travail.

« Il ne faut pas supprimer cette catégorie sociale, précise-t-elle, car je rappellerai que la France envoie ses propres travailleurs détachés dans l’Union européenne. Ce sont 131 000 personnes qui sont ainsi concernés. Simplement, il faut respecter une équité et une réciprocité dans la manière de faire, et que chacun puisse bénéficier de la même protection sociale ».

Inquiète de la prolifération du nombre de suicides des agriculteurs, l’élue du Département espère la mise en œuvre d’une protection agricole raisonnée et de proximité.

« Trouvez-vous logique que l’on impose des normes drastiques aux agriculteurs de notre pays alors que l’on importe une production issue de pratiques déloyales… », questionne-t-elle.

Présidente d’une structure associative regroupant les secrétaires des élus de l’Yonne, la candidate UDI reste une femme proche du terrain avant tout. Avec des convictions bien affirmées. Reste désormais à les faire partager au plus grand nombre…

 


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