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Réaffirmant sa liberté de ton et son indépendance d’esprit dans l’échiquier actuel de la politique française, le député des Républicains de la première circonscription de l’Yonne s’est montré fédérateur en invitant les deux parlementaires de l’UDI, la sénatrice Dominique VERIEN et son homologue André VILLIERS à le rejoindre lors de la cérémonie des vœux. Ne cachant plus ses intentions de s’aligner au départ des prochaines municipales en 2020 à Auxerre, l’homme fort de la droite bourguignonne plaide en faveur de la mobilisation d’un large rassemblement au service de la créativité et de l’enthousiasme, vecteurs de l’attractivité économique d’un territoire. Cette force de frappe élargie aurait à réfléchir d’ici l’été sur un nouveau dossier, « Yonne Avenir », mettant en exergue les priorités à développer vis-à-vis du transport…

AUXERRE : On connaissait l’appétence intellectuelle de Guillaume LARRIVE pour la thématique des transports collectifs et ses nécessaires améliorations sur le territoire de l’Yonne. Une fois de plus, l’élu des Républicains n’a pas failli à ses idées et a inscrit ce sujet parmi les axes essentiels de la stratégie qu’il souhaite coordonner en cette année 2018, vide de toute échéance élective, et de facto propice à la réflexion collective.

L’inexplicable absence du TGV dans l’Yonne…

« Pourquoi le département de l’Yonne ne bénéficie-t-il pas de la présence d’une gare TGV alors que les lignes reliant Paris à Lyon existent ? ». Une interrogation que posera tout haut le député gaulliste à une assistance silencieuse et dans l’écoute.

« Si on ne tente rien, on n’obtient rien ! » clamera ensuite volontaire le député des Républicains, toujours sur la même rhétorique. « Je propose de lancer ce dossier « Yonne Avenir » qui nous permettra peut-être de résoudre enfin cette réelle difficulté qui nuit au développement de la mobilité des populations et à l’essor économique de notre territoire…».

Soucieux de sensibiliser l’ensemble des acteurs institutionnels ayant un lien direct avec les transports (Réseaux ferrés de France, SNCF, Conseil régional Bourgogne Franche-Comté mais aussi celui de l’Ile de France ainsi que les sociétés d’autoroute), Guillaume LARRIVE n’hésitera pas à s’adresser à l’Europe pour essayer de démêler les fils ténus de cet imbroglio qui perdure depuis plusieurs années dans le landerneau.

« Il nous faut assumer nos responsabilités en tentant de faire évoluer le dossier qui s’est enlisé et montrer ainsi les véritables ambitions de l’Yonne… ».

Toutefois, le transport ne constitue pas l’unique cheval de bataille du chef de file des Républicains Icaunais.

« On pourrait ajouter le volet sanitaire avec l’avenir du centre hospitalier d’Auxerre qui ne doit pas devenir une annexe périphérique du CHU de Dijon. Que dire du volet éducatif et celui de la formation ? Il est clair que l’on ne peut pas tout régionaliser aujourd’hui dans notre société ! ».

Identifier les forces économiques du territoire…

Prolongeant son intervention sur scène, l’orateur politique affirma tout de go, « qu’il n’était ni le prisonnier d’un clan ou d’un système ni le porte-parole d’un camp ». Se montrant à l’aise dans son rôle de rassembleur de la droite et du centre, le député de la première circonscription envisage néanmoins de restructurer la formation politique dont il est le leader emblématique. Tout en maintenant le cap de l’union de la majorité départementale.  

Il invita dès la clôture de son discours la nouvelle sénatrice Dominique VERIEN et l’ancien président du Département, aujourd’hui député, André VILLIERS, à gravir les quelques marches pour l’accompagner sur la scène.  

Insistant sur son amour de la France (« mon premier parti en vérité… »), Guillaume LARRIVE devait poursuivre en énumérant les atouts de notre territoire. Ceux, identifiés au plan industriel, agricole et viticole. Avant d’y ajouter d’autres exemples.

« Je salue l’excellent travail du Conseil départemental qui intervient avec beaucoup de sérieux dans ces domaines spécialisés définis par la loi. Même si les mesures législatives ont restreint le budget. Je soutien les initiatives du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) en faveur de la construction des pylônes de téléphonie mobile. Dix-neuf structures ont été érigées en 2017 : douze sont d’ores et déjà prévues en 2018. Ce programme efficient nous permettra de ne plus connaître de zones blanches en matière de téléphonie. Soyons imaginatif et sortons enfin du statu quo pour que l’Yonne devienne un territoire attractif… ».

Se définissant tel un acteur mais pas un spectateur de ce qui se passe localement, Guillaume LARRIVE ne pouvait pas se projeter dans un avenir proche sans faire référence aux futures échéances, sous-entendues celles de 2020 et les municipales : « toutes les options sont ouvertes en rassemblant les compétences et en accueillant de nouveaux talents. Cela se fera au service du collectif… ».

Ne pas prendre de manière systématique une posture négative…

Concluant par ses vœux exprimés à la France, le député auxerrois s’inquiéta de l’assombrissement de la situation. « Le terrorisme s’est mondialisé, la résurgence des impérialisme à l’Est s’est renforcée tandis que les Etats-Unis prennent des positions de plus en plus erratiques. L’Europe, elle, demeure immobile et inerte. Conséquence de la sortie de la Grande-Bretagne et du léger recul de l’Allemagne dans le leadership européen. Précisant qu’il avait une analyse très contrastée de la politique gouvernementale, Guillaume LARRIVE se refuse cependant de « prendre la posture renfrognée de ceux qui s’opposent à tout en permanence… ».

Puis, de terminer : « Il est important de savoir se donner du temps en attendant d’autres échéances et préparer de nouvelles propositions pour assurer le succès de la France… ».


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Profitant d’une visite il y a quelques années d’un sanctuaire de la faune animale à Prétoria, le chef d’entreprise de Sens, co-gérant de la société de communication « NET.COM », a eu l’immense privilège de rencontrer Kevin RICHARDSON, le plus grand spécialiste au monde de l’étude comportementale des lions. Depuis, Thomas ne cesse de se rendre régulièrement en Afrique du Sud afin de défendre la cause du roi des animaux, élevé dans des parcs spécifiques avant d’être livré en pâture lors de safaris où le félin est impitoyablement abattu par des chasseurs nord-américains et asiatiques qui n’hésitent pas à débourser près de 60 000 dollars pour obtenir un trophée. Un ouvrage, paru en février 2017, « Tsavo le résilient » aux Editions du Net, tiré de la plume incisive de l’entrepreneur sénonais, témoigne de cette triste réalité…que chacun doit découvrir avant qu’il ne soit trop tard…

SENS : Disponible depuis l’hiver dernier sur toutes les plateformes numériques ainsi que chez les libraires de l’Yonne, « Tsavo le résilient » se présente sous la forme d’un gros pavé, très agréable à la lecture. Derechef, sa couverture surprend le curieux avide de connaissances. Une magnifique tête de lion au regard profond orne celle-ci et sensibilise le futur acquéreur à poursuivre sa quête. Elle sera exhaussée : son contenu ne peut laisser indifférent. Il nous fait prendre conscience que notre monde ne tourne plus vraiment bien rond en ce début de XXIème siècle et que la cupidité et l’argent maîtrisent les idéaux des sociétés dites modernes et bien pensantes. Au détriment de la nature, de l’environnement, du climat, de la cause animalière…et en bout de chaîne de l’humain lui-même…

Une première œuvre qui induit beaucoup de réflexions…

Et s’il n’est guère facile aujourd’hui de pouvoir se faire éditer, le comité de sélection de cet ouvrage, les Editions du Net, n’a pas tergiversé une seule minute en acceptant de publier la première œuvre de ce chef d’entreprise, inféodé à l’essor de la communication digitale et de haute technologie.   

Sensible à la cause écologique et animale, le comité éditeur a eu raison de soutenir l’initiative de l’entrepreneur Sénonais, âgé de 41 ans qui a pris fait et cause depuis plusieurs années pour la sauvegarde du roi de la savane. Parfois d’une grande brutalité mais avec tellement de réalisme, l’auteur nous entraîne à travers les lignes de cet opus remarquable dans un monde à faire froid dans le dos sur les intentions réelles de l’homme envers les animaux.

L’histoire se résume ainsi : depuis des millénaires, l’homme se répand sur toute la surface de la Terre, de manière incontrôlée et sans un regard pour les autres formes de vie qu’il massacre, le sourire aux lèvres. Aujourd’hui, la planète identifie ce comportement comme celui d’un parasite qui colonise et détruit son hôte, et face à sa mort prochaine elle décide d’éradiquer ce fléau. L’antidote s’appelle « Tsavo ». C’est un lion aux proportions démesurées et aux capacités tout à fait singulières. A ses côtés, un immense groupe d’êtres humains que la vie et les hommes eux-mêmes ont broyé de leur violence sans limite : les résilients. Tapis dans l’ombre de nos civilisations depuis une éternité, ils sont en attente de l’appel de « Tsavo » : prêts au sacrifice de cette incontrôlable humanité pour sauver la planète et toutes les autres espèces.

Pour la première fois depuis son apparition, l’humain devra s’adapter à une vie sans violence ou mourir. Pour la première fois, il n’aura plus le choix et devra respecter cette Terre qui lui a donné la vie. Ou disparaître, des griffes et des crocs de « Tsavo » et de son armée. C’est la résilience même de l’humanité qui sera sondée…

Ce cheminement initiatique est en fait le prélude à un second volume plus criant de vérité encore que Thomas DA ROVARE a déjà partiellement écrit. « CANNED HUNTING », traduisible par la locution suivante « Chasse en boîte » paraîtra d’ici quelques semaines.

Le sanctuaire de Kevin RICHARSON a valeur de refuge animalier…

« Récemment, le film « Blood Lions » a dénoncé la pratique de la chasse en boîte, précise Thomas DA ROVARE, aux côtés de « L’homme qui murmurait à l’oreille des lions », Kevin RICHARDSON, je me suis personnellement très investi dans cette lutte contre ce fléau. L’idée me concernant n’est plus d’en parler autour de moi mais de m’engager véritablement sur le terrain en étant davantage dans l’action pour faire quelque chose. S’investir différemment, c’est aussi créer cette pierre à ajouter à l’édifice à travers l’écriture... ».

Tous les ans, à raison d’un séjour automnal en Afrique du Sud, Thomas se ressource au gré de ses visites dans le sanctuaire tenu par son ami Kevin RICHARDSON. Trente-sept lions y coulent des jours heureux. Originaires des parcs spéciaux destinés à la chasse, ils ont été accueillis par l’équipe du comportementaliste sud-africain, leur sauvant la vie par ce geste généreux. Aux côtés de 47 hyènes et de quatre léopards voués à une mort certaine : celle donnée par les chasseurs de fauves.

« Ce parc n’est naturellement pas ouvert au public, confie Thomas, mais attention, il ne recueille pas de lions d’ordinaire ; sauf deux spécimens qui ont été remis par un cirque espagnol (dont un animal handicapé et rendu aveugle à cause des flashes des appareils photographiques) parce que condamnés à l’euthanasie il y a trois ans… ».

Une vingtaine de personnes exercent leur talent professionnel dans ce sanctuaire animalier. Une centaine de personnes, membres de l’association CATCH, suivent de très près l’évolution des espèces animales qui y vivent.

« L’objectif de ce sanctuaire est d’assurer des actes permanents de prévention et d’avoir une approche éducative auprès des scolaires et surtout des adultes, explique Thomas DA ROVARE, la sensibilisation est le plus important. C’est expliquer que l’animal issu de la faune sauvage doit le rester. Et que les objets en ivoire sont à rejeter et non pas lieu d’être commercialisés… ».

Le massacre inutile et par plaisir de la faune sauvage en Afrique…

Dans les enclos des parcs spécifiques où les lions sont enfermés, les animaux subissent les effets pernicieux d’une drogue qui leur est administrée. Elle annihile leur volonté de se mouvoir. Relâchés ensuite dans un cadre naturel, très étroitement surveillés par les organisateurs de safaris, les animaux sont alors massacrés en règle. Une poudre fabriquée à partir du corps de l’animal s’expédie en Chine à prix d’or, engendrant plusieurs centaines de millions de dollars pour les industries qui travaillent à cette basse besogne.

« Kevin RICHARDSON dénonce ce massacre perpétré depuis des années contre les lions alors que la population mondiale diminue chaque année. 80 % de l’espèce a été détruite. Dans vingt ans, il n’y aura plus aucun lion vivant dans la nature… ».

Dès lors, avec son ouvrage, l’entrepreneur de l’Yonne souhaite que la société réagisse face à cette extinction programmée. Tout comme celle qui concerne les girafes, les éléphants ou les hippopotames.

« La plupart des dirigeants de la planète se voilent la face dès que l’on évoque ce dossier brûlant, ajoute l’écrivain entrepreneur, comment la première nation du monde, les Etats-Unis, peut être contre l’amélioration écologique et défendre les valeurs intrinsèques de cette chasse destructrice sur le continent africain ? Il existe près de 200 fermes d’élevage de lions en Afrique du Sud qui fonctionnent en parfaite légalité car ce sont des établissements privés, tenus par les blancs de l’Afrique du Sud. Huit mille félins y sont enfermés, prêts à être abattus. L'objectif est clair : proposer aux chasseurs (souvent étrangers) des lions et des lionnes sur catalogue, au nom d’un « sport » qui consiste en fait à abattre un animal drogué, enfermé dans un enclos minuscule sans la moindre chance de survie. Les tarifs varient en fonction du sexe, de l’âge et de quelques autres critères, mais la vie d’un félin s’achète de 7 000 dollars (la lionne) à 40 000 dollars (le mâle de huit ans). Il est à noter que de telles industries existent aussi pour les éléphants, les girafes et les rhinocéros. Près de 1000 lions sont abattus chaque année lors de ces chasses. Sous couvert de développement économique et de création d’emplois, ils bénéficient des soutiens en haut lieu, voire ceux de la communauté internationale… ».

D’ailleurs, la tête de Kevin RICHARDSON est mise à prix depuis plusieurs années. Il vit reclus dans son sanctuaire et le fréquenter n’est pas sans risque.

Quelques pays, à l’instar du Zimbabwe et du Kenya, agissent en faveur de CATCH et d’autres associations de la protection animale. L’ancienne Rhodésie à interdit temporairement la chasse aux lions durant…trois jours ! Tandis que le Kenya devait brûler l’ensemble de son stock d’ivoire.

Thomas DA ROVARE a pris des contacts avec la représentante française de CATCH à Paris pour intercéder en faveur de Kevin RICHARDSON et de sa lutte contre les tueurs de lions. Il aimerait aussi se rapprocher du ministre de l’Environnement Nicolas HULOT afin de le sensibiliser à la connaissance de ce problème qui concerne l’extinction de ces espèces sauvages dont la Terre ne peut se passer.


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Chez les professionnels du commerce non sédentaire, qui exercent leur métier sur les marchés, la nouvelle année débute déjà avec son lot d’interrogations. Sans qu’il n’y ait de réelles réponses à apporter. La crise économique ne frappe pas que les indépendants des centres-villes. La baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, phénomène qui va encore s’accélérer ce mois-ci avec l’augmentation des prélèvements de la CSG, additionnée à la stratégie inflationniste du gouvernement sur les sources d’énergie (gaz, fioul, Diesel, essence…), n’aura pas épargné ce secteur d’activité, pourtant très populaire aux yeux des Français. Présidente de la puissante Fédération des syndicats de commerçants des marchés de France, Monique RUBIN s’est confiée à Presse Evasion lors d’une interview accordée à l’aune de 2018. Coup de projecteur sur une filière qui dispose d’un vrai capital de sympathie auprès du grand public et pourtant est en proie aux doutes…

PARIS : « La période hivernale n’arrange rien à la complexité de la situation que nous vivons. Pour les professionnels des marchés, cette période de l’année se résume à des moments de souffrance qui se répercutent sur le chiffre d’affaires de ces entreprises... ».

Tributaires des aléas climatiques (ils sont légion depuis quelques années avec les effets bien visibles du réchauffement de la planète), les commerçants non sédentaires qui développent leurs activités sur les marchés de l’Hexagone éprouvent de plus en plus de difficultés à honorer dignement leur métier. Et à survivre. Un constat chargé d’amertume pour Monique RUBIN, la présidente du syndicat national qui défend les intérêts de près de vingt mille adhérents. Ceux-ci se répartissent au sein de cent cinquante syndicats distincts inféodés au puissant organisme fédéral.

" La grande distribution assassine les petits commerces de proximité..." 

« Vous bénéficiez toujours de cette cote de popularité auprès des consommateurs français. Ils retrouvent sur les marchés les charmes du commerce d’antan, la traçabilité et l’origine des produits, la noblesse de l’acte d’achat assorti du sens relationnel avec le commerçant. Pourtant, votre secteur souffre d’année en année. Pourquoi ?

La problématique actuelle provient de ces mastodontes que sont les enseignes de la grande distribution. Ces structures assassinent les petits commerces qu’ils soient sédentaires ou non. Nous observons une situation parallèle avec les commerçants de proximité qui ne peuvent guère exister aujourd’hui face à ces poids lourds. Nous sommes confrontés à d’étranges paradoxes à l’heure actuelle dans les centres-villes. Où les magasins, même ceux qui profitent du soutien d’une franchise, ferment. Or, on ne parle que de redynamisation de ces zones indispensables à l’attractivité économique d’une agglomération. Il existe un non-sens que je ne comprends pas puisque certaines municipalités autorisent l’ouverture avec beaucoup de bienveillance de ces nouvelles grandes surfaces en périphérie des villes en leur ajoutant des mètres carrés supplémentaires. Conséquence : de nombreuses villes françaises ne disposent plus aujourd’hui de zones de chalandise attrayante faute de combattants ! Dans certains endroits, les architectes ont même créé des vitrines factices en trompe-l’œil pour remplacer les commerces qui ont été placés en liquidation judiciaire ; c’est une hérésie totale !

Quels arguments apportez-vous pour endiguer ce phénomène qui visiblement ne cesse de croître à l’échelle nationale ?

Nous demandons un moratoire précis sur l’impact économique de ces mètres carrés supplémentaires accordés généreusement aux acteurs de la grande distribution. Il est temps de freiner ce mouvement expansionniste qui ne se justifie pas en France.

Si l’on compare ce que les commerçants de proximité et non-sédentaires français vivent par rapport à leurs homologues qui exercent en Allemagne, que peut-on en déduire ?

Le comparatif est très clair : 62 % du chiffre d’affaires annuel de l’activité commerce en France est assuré par la grande distribution. Les commerces de centre-ville ne génèrent que 25 % de ce résultat. Le reliquat revenant aux commerces de quartier et aux marchés. Or, nous ne rencontrons pas les mêmes prérogatives Outre-Rhin. Là-bas, les trois entités se partagent les parts de marchés de manière équitable : en trois tiers. Les commerces de proximité occupent toujours une place prépondérante dans l’univers commercial de la consommation. Ce qui est aussi favorable à l’emploi…

La recrudescence des supérettes à l’estampille des enseignes de la GMS en centre-ville n’est pas non plus du meilleur goût pour votre fédération…

Non ! C’est une manière complémentaire d’accroître les zones de chalandise de ces structures qui s’installent au cœur des villes. En plus des périphéries avec des hyper ou des supermarchés. La supérette n’occupe que trois cents mètres carrés de surface mais occasionne aussi des ravages énormes parmi les artisans et commerçants traditionnels. Désormais, trouver une boucherie, une boulangerie, voire une épicerie en centre-ville, relève de la gageure…Dans le cas de ces autorisations accordées à ces enseignes, je n’aurai qu’une question : que font nos politiques pour enrayer cela ?

Un travail étroit de concertation avec de multiples partenaires et les élus...

Cependant, et au vu de ce que vous représentez à l’échelon national, vous travaillez en concertation avec les élus ?

Le syndicat est présent au sein de très nombreuses instances institutionnelles et économiques afin d’y faire entendre sa voix. Notre positionnement est simple : nous sommes l’une des préconisations majeures à la redynamisation du centre-ville et de son attractivité économique. Revenons à l’exemple des marchés : une ville qui n’en accueille pas aujourd’hui est une cité qui se meurt. Une ville où un élu n’agit pas en faveur de la création ou de la dynamisation commerciale par le biais d’un marché est un maire qui n’agit pas. Or, parmi nos partenaires institutionnels, il nous faut des locomotives ! De par son passé historique, le marché est représentatif également d’un patrimoine culturel. C’est de notre devoir de ne pas laisser les choses aller à vau l’eau…

Les partenaires des milieux consulaires sont-ils de bon relais de cette impulsion nécessaire liée autour des marchés ?

Oui : nous travaillons avec les représentants des chambres consulaires, en particulier avec ceux de la Chambre de Commerce et d’Industrie, qui optimise toutes initiatives prises en faveur de l’essor du commerce de proximité. Un marché représente un vecteur économique important sur un territoire. Il ne faut jamais le négliger…

Avec qui traitez-vous aujourd’hui au niveau gouvernemental ?

C’est une source d’inquiétude supplémentaire pour nous. Jusqu’au mois de mai 2017, le syndicat pouvait se référer au secrétaire national du commerce, membre du gouvernement. Or, depuis la mise en place de la nouvelle gouvernance survenue après les élections présidentielles, nous n’avons plus d’interlocuteur direct puisque la fonction a été supprimée sine die. Bref, c’est un peu le flou absolu au moment où je vous parle…

De multiples enjeux et perspectives en 2018...

Entre mobilisation et vigilance, on l’aura compris : vous êtes soucieux de faire entendre vos revendications…

C’est exact. Auprès de chacun de nos interlocuteurs : les chambres consulaires, l’association des maires de France, la Confédération des petites et moyennes entreprises, la Confédération des petites entreprises de France, etc. Nos revendications locales se traitent en direct auprès des élus. C’est logique : la gestion des marchés se faisant dans le cadre du domaine public. L’organisation d’un marché suppose des liens ténus avec les professionnels par exemple au niveau du droit de place. Mais, je vous rassure : 70 % de nos relations entretenues avec les édiles sont excellentes. Je n’en dirai pas autant pour les 30 % restants où nous sommes obligés d’intercéder auprès du tribunal administratif pour nous faire entendre…

Par contre, en 2018, votre corporation sera plus que jamais confrontée à la récurrence des ventes au déballage, l’un des soucis essentiels de votre cœur de métier…

La loi a été totalement galvaudée à propos de ce sujet qui nous préoccupe beaucoup. La prolifération des vide-greniers est constante depuis plusieurs saisons : il en existe aujourd’hui plus de 50 000 à l’année. Sachant qu’un particulier ne peut exercer plus de deux ventes à l’année. Mais, ce qui est prévu par le législateur n’est absolument pas respecté ; au détriment des professionnels du commerce non-sédentaire…En outre, beaucoup de ces particuliers profitent de ces manifestations pour vendre de la nourriture, des vêtements de seconde main, ce qui est totalement interdit ! Nous ferons pression cette année sur le gouvernement pour le texte de loi soit modifié afin d’éviter l’existence de zones de non-droit commercial en France.

Dernière source d’inquiétude : la disparition du régime social au 01er janvier 2018 et l’absence d’informations précises…

En fait, je crains une souffrance supplémentaire que vivrons une fois de plus nos professionnels avec la disparition de ce régime. Nous craignions une dichotomie entre la mise en conformité informatique du nouveau régime et l’ancien ; bref des préoccupations dont nous n’avions pas besoin en état. Mais, le syndicat ne se fait guère d’illusions et même si certains croient encore à des lendemains qui chantent, les commerçants non-sédentaires et de marchés sont prêts pour aller au charbon dans les semaines à venir…


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Partenaire privilégié des créateurs et des dirigeants de PME/TPE, les juristes du cabinet d’expertise comptable CERFRANCE ont décortiqué jeudi soir les principes fondamentaux des ordonnances MACRON face aux représentants de la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne (CPME). Conférant une sécurisation optimale des accords collectifs, ces textes ont été adoptés le 24 septembre dernier par les législateurs. Ils régissent aujourd’hui, après quelques modifications, l’univers du travail en France. Leur contenu méritait une explication de texte approfondie au plan juridique, selon le président de la CPME de l’Yonne, Olivier TRICON...

AUXERRE : « Ces ordonnances répondent à un seul objectif : faciliter le dialogue social au cœur des entreprises à l’avenir... ». Sybille BOURGEOIS, responsable des agences d’Auxerre, de Saint-Fargeau et de Toucy, pour le compte du cabinet d’experts-comptables CERFRANCE, résume en guise de préambule avec ces quelques mots les principes vertueux de ces fameuses ordonnances impulsées par le Président de la République, Emmanuel MACRON. Des écrits vedettes au centre de tous les intérêts de cette soirée conférence qui a été organisée au bénéfice des membres de la CPME de l’Yonne.

Ecouter les préconisations et les conseils d’un cabinet spécialiste du droit…

Alors que les thèmes des futures conférences furent très succinctement esquissés par le leader du syndicat patronal, Olivier TRICON, lors de son propos liminaire (le bitcoin, la gestion du stress…des sujets évoqués dès le premier trimestre 2018) ; les participants de ce rendez-vous pratico-pratique s’immergèrent très vite dans le dossier du jour : les subtilités applicatives des ordonnances MACRON avec leurs cas particuliers.

Certes, les deux cents adhérents de la Confédération des petites et moyennes entreprises ne s’étaient pas mobilisés en nombre pour assister à cette intervention instructive et néanmoins vulgarisée mais la plupart des personnes présentes annotaient beaucoup d’informations sur leur bloc-notes dès qu’un renseignement précis trouvait grâce à leurs oreilles.

Spécialistes du droit du travail, gestionnaires de 30 000 bulletins de paie délivrés à l’année, les professionnels du cabinet, se confortant également sur l’analyse avisée de Me Fabien KOVAC, avocat, ont ensuite point par point passé au crible l’ensemble des aspects applicatifs de ces ordonnances. Un exercice de valeur ajoutée qui devait traduire le bien-fondé de cet accompagnement et des conseils prodigués aux entrepreneurs.

Découverte de nouveaux outils pour les représentants de la CPME…

Tour à tour, les trois juristes de CERFRANCE expliqueront cet enchaînement de textes dont chacun des chefs d’entreprise doit s’approprier dorénavant au quotidien. Ces ordonnances, facilitatrices dans le cadre de négociations des accords d’entreprise, engendreront l’avènement du CSE, le Comité social économique. Un autre outil, l’observatoire sur le dialogue social et la négociation pour les PME, opérationnel depuis la fin novembre, devrait progressivement s’étendre à l’ensemble des départements de l’hexagone. Son rôle est d’optimiser les négociations au cœur des petites entreprises, avec un secrétariat général exercé par la DIRECCTE.

Quant à l’intérêt de ces accords d’entreprise, il aura suscité de longs commentaires des participants à cet échange constructif désireux d’en connaître davantage sur l’évolution du Code du Travail en France. Reste que la qualité du dialogue social existant dans l’entreprise demeurera un axiome primordial à la réussite de ces accords…


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Son chemin de vie ne lui aura pas permis de croiser le vénérable personnage de manière physique malgré ses attaches originelles avec le département de l’Yonne. Pourtant, le chanteur Icaunais GERARD-ANDRE, poète et digne interprète de Louis ARAGON, eut un jour l’incroyable opportunité de pourvoir s’entretenir de longs instants au téléphone avec l’immortel académicien qui vient de nous quitter si brusquement à l’âge de 92 ans. Une conversation que l’émule de Jean FERRAT et de Jean-Roger CAUSSIMON n’oubliera jamais…

ETAIS LA SAUVIN : « La disparition de Monsieur Jean d’ORMESSON me touche. Beaucoup diront mieux que moi qu’il était un très grand homme de lettres. J’appréciais énormément l’entendre parler de littérature car je crois qu’il savait dépasser son MOI.

Mais au-delà de tout ce que l’on va dire sur son œuvre immense, je veux témoigner, à titre personnel, pour dire que c’était aussi un homme de cœur et de parole.  Un jour, avant mon arrivée dans l’Yonne, j’ai eu l’honneur de lui parler au téléphone.

L’histoire est simple, très simple, diront certains, mais pour moi (saltimbanque), elle reste indélébile et m’a porté jusqu’à ce jour. Il faut savoir que Monsieur Jean d’Ormesson était un très grand « aragonien ». Je venais de sortir un opus de douze poèmes d’Aragon que j’avais mis en musique. À ma grande surprise (nous ne nous étions jamais rencontrés), il m’appela pour me dire, avec beaucoup de gentillesse et de conviction, de belles choses sur mes choix de poèmes et sur ma mise en musique. La conversation fut assez longue mais peu importe sa durée puisque pour moi elle restera éternelle…

Il récidiva en octobre 2013 pour me dire qu’il regrettait de ne pouvoir assister à ma création, « La Voix des siècles Victor Hugo Louis Aragon » au Théâtre d’Auxerre. Merci Monsieur Jean d’ORMESSON…».

Thierry BRET et GERARD-ANDRE  


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