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Alors qu’elle est génératrice de 1 800 emplois sur le seul département de l’Yonne dans les secteurs de l’industrie du papier et du carton (un tiers de ses effectifs), la filière bois souffre d’une réelle inertie en matière de prospective économique. A l’instar des bois français, les grumes ont le plus souvent des destinations européennes car elles sont de moins en moins travaillées sur notre territoire. Un paradoxe complexe et étrange lorsque l’on sait que la forêt en France occupe 50 % des terres disponibles et 30 % de sa superficie. Chaque année, le déficit de ce segment d’activité atteint des abysses, plus de cinq milliards d’euros en 2017 ! De l’avis des spécialistes, il aurait fallu investir davantage dans la forêt. Et, ce ne sont pas les 70 millions de plants annuels qui permettront à la filière de rebondir alors que dans le même temps, l’Allemagne et la Pologne excellent dans leur politique de réintroduction des essences avec respectivement 300 millions et un milliard de plants ajoutés chaque année…

AUXERRE : Par manque d’innovation et d’investissements, et surtout d’une bonne dose de volonté, la filière bois, autrefois porteuse de réelles ambitions, ne cesse depuis de broyer du noir. Alors que l’activité sciage concernait 4,4 millions de mètre cube en 1973, son volume a vertigineusement chuté en 2015, s’établissant à 1,3 million de mètre cube.

« Logique, confie Vincent NAUDET, ancien président de la filière bois en France (FNB), on ne cesse d’importer du bois de sciage de pays florissants sur ce marché, à l’exemple de l’Allemagne et de la Pologne… ».

Produits en France, dans des régions comme le Morvan à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté, les bois sont transformés à l’étranger et nous reviennent ensuite sous diverses variantes. Le comble de l’aberration quand on sait que l’économie circulaire a pris le dessus sur bon nombre de modes opératoires aujourd’hui dans notre société de consommation.

Dans ce domaine comme pour tant d’autres, les effets de la mondialisation se font ressentir de manière impitoyable. Et impactent avec les conséquences que l’on imagine les entrepreneurs du cru.

Rassembler les collectivités forestières au sein d’une structure dédiée…

Jouant les orateurs convaincants face aux élus de l’Yonne, lors de l’assemblée générale des maires de notre département, l’édile d’Avallon, Jean-Yves CAULLET, président de l’Office national des Forêts (ONF), a rappelé les enjeux économiques liés à cette ressource naturelle que représente le bois.

« Le travail de l’Association départementale des communes forestières de l’Yonne est précisément de fédérer toutes les collectivités qui possèdent sur leur périmètre des forêts. C’est-à-dire 193 communes du département. Or, seules 44 d’entre elles nous ont rejoints pour défendre les intérêts de ce levier économique territorial. C’est trop peu quand on sait que l’on doit défendre et protéger les emplois de ces personnes qui officient au sein des 320 structures évoluant sur ce segment… ».

Il est vrai qu’en la matière, le département de l’Yonne dispose de certains atouts non négligeables. Avec 30 % de son territoire couvert de forêts (soit 227 000 ha et privés à 78 %), la partie la plus septentrionale de la Bourgogne dispose de 43 millions de m3 de bois sur pieds dont 88 % de feuillus avec les chênes qui représentent plus de la moitié de ce patrimoine forestier. Un quart de la récolte se destine d’ailleurs au bois énergie. Quant à la forêt naturelle, elle n’a pas de commune valeur avec celle qui a été plantée. Et son traitement rapporte nettement moins…

« Personnellement, renchérit Vincent NAUDET, je considère que l’Etat fait bien son travail au même titre que la société forestière de la Caisse de dépôts qui gère un patrimoine forestier important. Mais, les propriétaires privés ne l’effectuent pas aussi bien dans cette approche de la valorisation des domaines… ».

Anticiper les bouleversements liés aux impacts climatiques…

Côté emploi, même si certains secteurs industriels représentent encore 350 postes à plein temps sur le territoire icaunais (le sciage, la fabrication de meubles et la construction bois), l’ancien responsable de la Fédération nationale du bois n’est néanmoins guère optimiste à long terme : « je me fais du souci pour toutes ces industries qui créent et nourrissent des emplois dans les territoires ruraux. Il est grand temps de traiter le problème de l’investissement et de l’innovation sur ce secteur s’ils souhaitent perdurer…».

D’autant qu’une autre problématique, encore plus cruciale et irréversible, pointe le bout de son nez à la fenêtre de la météo : le changement du climat et ses effets induits sur des territoires comme les nôtres.

« La vitesse de ces bouleversement sur la végétation se constate par des niveaux kilométriques de dix kilomètres en dix kilomètres chaque année. Cela suppose en matière de plantation qu’il va falloir s’adapter très vite à cet état de fait en raisonnant sur une fourchette oscillatoire comprise entre 50 et 100 ans… ».

Dans le cas contraire, si rien n’est pris en compte dans la politique de reboisement, les forêts françaises ne seraient plus aussi productives et plus du tout adaptées aux besoins réels des industriels de l’époque qui utiliseront des essences compatibles avec l’influence climatique du moment.

A titre indicatif, ce sont les résineux qui aujourd’hui sont les variantes arboricoles les plus demandées sur le marché de la Bourgogne Franche-Comté, en particulier le douglas qui nécessite entre 40 et 50 ans de maturité avant la coupe.

Exonérée des droits de mutation et de l’ISF, concédant un avantage sur le revenu, avec le revenu forestier, la forêt demeure toutefois un attrait incitatif en matière de fiscalité.

« En France, beaucoup de personnes sont devenues propriétaires de domaines forestiers afin de transférer leur patrimoine en évitant les droits de mutation. Mais, aujourd’hui, face à ces changements de paradigme, le propriétaire forestier doit être davantage à l’écoute. Car le choix de la forêt et de ses futures plantations ne doit rien aux fruits du hasard : ce sont les futures générations qui bénéficieront des avantages liés à leurs exploitations… ».

Développer la plantation à outrance dans un souci de reboisement et d’exploitation industrielle afin de fixer dans les zones rurales l’emploi représente une nécessité absolue. Pour mieux assurer la transition énergétique de demain, sauvegarder le travail et ne plus être dépendant de l’importation.

Par exemple, le bois plaquette favorise une revalorisation des résineux ou de parties de l’arbre peu valorisées. Mais, autre bémol, les difficultés de structuration de la filière liées à la variation de coût des énergies fossiles et l’absence d’opérateur structurant telle qu’une scierie de belle capacité à connotation industrielle dans l’Yonne freinent la maturation de la filière. Reste que des projets de valorisation de biomasse issue des haies sont à l’étude sur notre département à l’heure actuelle. Représentent-ils encore une piste de réflexion positive pour la réhabilitation de la valeur du bois et de la forêt dans notre environnement économique ? L’avenir nous le dira…

 


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La future réforme de l’apprentissage et la suppression du compte pénibilité constituent deux thèmes d’importance en ce premier trimestre 2018 pour le nouveau président de la Fédération départementale du bâtiment de l’Yonne, Xavier PAPIN. Enregistrant cette actualité sous le sceau de la positivité, le nouvel homme fort du puissant syndicat professionnel n’en reste pas moins dans la vigilance absolue dès qu’il évoque les perspectives économiques réelles de son secteur de prédilection…

AUXERRE : Confortée récemment comme étant la première organisation patronale d’employeurs du bâtiment, la Fédération départementale des entrepreneurs et artisans de ce secteur d’activité demeure plus que jamais déterminée à porter haut la parole de celles et ceux qui se sont investis. Et cet état de fait tombe à point nommé, au moment où il y a une réelle envie de vouloir réformer en profondeur le paysage social de notre pays.

En matière d’orientation et de formation professionnelle, l’apprentissage inclut précisément l’un de ses chantiers essentiels auxquels vont s’atteler ces prochaines semaines les représentants de la gouvernance étatique et les partenaires patronaux et syndicaux. Lors d’une récente intervention proposée devant les membres de l’antenne de l’Yonne, le président de la FFB départementale, Xavier PAPIN a réagi à ce sujet.

Un optimisme mesuré autour de la reprise…

« Le territoire perd de nombreux emplois chaque année et nos entreprises sont en quête perpétuelle de main d’œuvre qualifiée que nous ne trouvons pas. Modifier les règles de l’apprentissage est devenu inéluctable. Nous souhaitons une véritable réactivité sur ce dossier, voire une mutualisation plus forte de tous les décideurs économiques et institutionnels… ».

Le successeur de Delphine GREMY rappela lors de sa prise de parole les enjeux essentiels du nouvel exercice « Il est exact que nous ressentons un vent d’optimisme qui souffle sur le bâtiment…..Le retour à la croissance de la construction de logements neufs atteste ce revirement des plus encourageants. Mais, cela n’est pas le seul et unique élément de cette analyse. Le terme définitif du compte pénibilité sur lequel nous nous insurgions auparavant nous permet d’entrevoir la réalité autrement… ».

Même si, un léger tassement a été observé au terme du dernier trimestre 2017 qui pourrait calmer les ardeurs des plus optimistes des observateurs si la situation devait encore perdurer.

La hausse de la TVA, la suppression du prêt à taux zéro et un marché de la rénovation un peu en deçà des espérances voulues ressurgissent à l’évidence dans les pensées des entrepreneurs du bâtiment. Ceux-ci, à l’instar du président Xavier PAPIN, prônent pour la prudence et un optimisme mesuré quant aux effets de la reprise économique tant annoncée. Même si, paradoxe, l’INSEE table sur une croissance d’1,9 % en 2018.

La baisse continuelle de l’emploi salarié et intérimaire…

« Ce qui m’inquiète le plus, précise Xavier PAPIN, c’est cette diminution constante de l’emploi salarié dans le secteur du bâtiment, notamment dans l’Yonne, y compris dans l’intérim alors que paradoxalement le coût des prix à la construction continue à progresser depuis deux ans, soit de + 2,8 %... ».

La revitalisation des cœurs de ville et la digitalisation optimale du logement seront-ils de vrais atouts de développement, permettant de remettre la machine dans le sens de la fonctionnalité ?

« L’un de ces enjeux principaux pour notre filière sera d’augmenter les prix afin de valoriser les marges tout en conservant les salariés qualifiés qui sont de plus en plus très courtisés par la concurrence car ils sont très rares sur le marché… ».

Résoudre cette équation nécessite une mobilisation implicite des pouvoirs publics et privés dans le cadre de la mise en place d’actions d’accompagnement pour répondre à ce frémissent de croissance.

« Cela aurait le mérite d’amplifier l’actuel phénomène, renchérit Xavier PAPIN, il est également fondamental que tous nos partenaires économiques tiennent leurs engagements sur les prix tout en valorisant nos savoir-faire… ».

Une belle résolution déclinée sous le signe de l’enthousiasme et qui se traduira peut-être à brève échéance par le portage de nouveaux emplois…


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Les chiffres clés de la délinquance ont été dévoilés par le préfet de l’Yonne Patrice LATRON au cours d’une conférence de presse organisée dans ses bureaux. Si ces données statistiques traduisent une relative embellie pour notre territoire avec une diminution du nombre des délits enregistrés sur l’exercice 2017, il est néanmoins important de les nuancer de l’avis du représentant de l’Etat. Le total des infractions globales survenues sur le département est inférieur à 15 000 faits (14 995). Ombres qui ternissent le tableau : la hausse des atteintes aux personnes sous la forme d’agressions progresse de 11 % par rapport à 2016 tandis que la violence sexuelle enregistre un net développement avec 27,9 % de cas. Quant à la baisse des cambriolages, elle se réduit de 8,6 %, sur les résidences principales mais pas sur le résidentiel secondaire ni les cabanons de jardin, décidément au cœur de l’actualité.

AUXERRE : Alors que le dispositif de participation citoyenne devrait connaître un nouvel essor cette année dans plusieurs communes du territoire et que la complémentarité entre la gendarmerie nationale et la police s’en trouve renforcée, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON a procédé à un exercice de synthèse face aux médias en commentant les derniers chiffres concernant l’épineux dossier de la délinquance.

Celle-ci amorce un sérieux recul de 8,8 % au niveau départemental en 2017 par rapport à l’année antérieure et situe l’Yonne en deçà de la moyenne nationale. Le taux de délinquance s’établit à 43,9 pour mille habitants alors que les statistiques nationales plafonnent à 51,2 pour mille habitants. Un moindre mal pour le département bourguignon qui occupe une position un peu plus confortable eu égard à certains de nos voisins.

Les explications concernant cette baisse proviennent d’une meilleure occupation du terrain par les forces de l’ordre et surtout de la montée en puissance de dispositifs préventifs.

Un état des lieux exhaustif de la délinquance…

Si à l’échelle du département, les forces de l’ordre ont constaté 1 746 cambriolages en 2017, ces infractions ont connu une baisse de 7,7 %, sauf au niveau des logements (8,6 %), sur l’ensemble de l’année. Toutefois, les relevés fournis sur le quatrième trimestre (+ 22,9 %) inquiètent sérieusement les acteurs du volet répressif. Près de la moitié de ces méfaits visaient des résidences principales tandis qu’un tiers des cambriolages étaient perpétrés dans des locaux professionnels, voire associatifs.

« Nous allons systématiser les informations et renforcer la coopération et la coordination de ces deux forces de sécurité intérieure en matière de lutte contre le cambriolage, ajouta Patrice LATRON très déterminé, en développant des analyses communes, en menant des opérations de portée départementale et en communiquant de façon concertée et proactive… ».

Sans qu’il s’appesantisse de trop sur la thématique qui fera l’objet d’une autre conférence de presse en février, le préfet de l’Yonne a évoqué la délinquance routière qui demeure un point noir sur ce département. « Il n’y a rien à redire, devait-il constater avec amertume, mais les chiffres sur l’accidentologie restent mauvais dans l’Yonne… ».

Laissant la parole à la procureure de Sens, Marie-Josée DELAMBILY, cette dernière aborda le nombre de plaintes et de procès-verbaux déposés l’année dernière dans l’Yonne : entre 11 500 et 12 000 dossiers, toutes procédures pénales confondues.

« Le trafic de stupéfiants aura occasionné des peines lourdes cette année, précisa-t-elle, avec dans le cas de prises importantes (400 grammes de cocaïne (évalués à 28 000 euros) et même de l’héroïne), des peines d’emprisonnement pouvant osciller entre 18 mois à cinq ans ferme… ».

La proximité avec l’Ile de France où se greffent d’importants trafics montre la porosité de notre territoire qui ne peut éviter de telle situation.

Au niveau des comparutions immédiates avec l’ouverture d’informations judiciaires, quelques gros dossiers de cambriolage ont mis en émoi tous les services de l’Yonne en 2017, notamment la fameuse affaire de l’effraction d’un bar-tabac à Sens qui entraînera pour les auteurs du délit de 2 à 4 de prison.

Du côté des violences intrafamiliales (30 à 40 % des gardes à vue), de nombreuses comparutions immédiates auront envoyés les auteurs de ces actes répréhensibles sous contrôle judiciaire, avec dans certains cas, l’éviction du conjoint violent.

Depuis l’affaire WEINSTEIN, la parole des femmes s’est libérée…

Quant aux violences observées sur les policiers et les gendarmes, elles peuvent conduire à une réponse pénale sans appel avec à la clé de deux à trois ans de prison ferme.

« Ce sont des faits inadmissibles et non acceptables, s’est insurgé Patrice LATRON, rien que sur l’exercice 2016, on a relevé 45 cas dont 42 ont entraîné des poursuites... ».

Signe de temps : les sapeurs-pompiers ne sont désormais plus à l’abri de ces incivilités, voire des agressions à leur endroit : huit d’entre eux en ont été victimes l’année dernière. Quelques cas sont déjà à signaler pour 2018.

Directeur départemental de la sécurité publique, le commissaire Thomas BOUDAULT rappela que ses services avaient déploré 5 779 faits divers, engendrant par rapport à l’année dernière une baisse de 5 %. « Nous nous situons en dessous de la barre des 6 000 infractions… ».

Si l’atteinte aux biens, et prioritairement le vol d’automobiles, se stabilise avec moult interpellations, les cambriolages ont enregistré une baisse sur les résidences principales, grâce aux vertus de la participation citoyenne et la sensibilisation de la population occasionnée via le nouvel outil numérique, Facebook Police, fonctionnel depuis peu. Les actes crapuleux et non crapuleux (+ 15 %) sur les femmes et les enfants se maintiennent. Mais, l’explosion des violences sexuelles (+ 120 % de viols et une progression de 15 à 33 délits) reste sous surveillance. « La libération de la parole des femmes depuis l’affaire WEINSTEIN est indéniable… ».

Si la hausse autour des stupéfiants progresse de 10 %, la police judiciaire aura réussi à démanteler des réseaux très structurés.

Intervenant pour présenter les statistiques de la gendarmerie, le colonel Rénald BOISMOREAU rappela de prime abord que 11 500 faits avaient été enregistrés cette année dans l’Yonne, situant notre territoire comme ayant enregistré la plus forte activité en Bourgogne Franche-Comté. Mais, il devait préciser que l’Yonne se classait à la 42ème place au niveau national.

Le centre opérationnel de la gendarmerie devait enregistrer 90 000 appels (via le 17) pour 15 500 interventions. La résolution des affaires aura été exposée par le colonel : 5 524 faits ont ainsi été résolus l’an passé. Signalons aussi que 34 procédures pénales permettant la confiscation d’avoir se seront soldées par une rétention de 734 819 euros de biens.

Que fera l’Etat en 2018 ?

Reprenant la main, le préfet de l’Yonne détailla ensuite le rôle de l’Etat à travers différentes actions.

« Le plan départemental de lutte contre les cambriolages aura pour conséquence d’améliorer la feuille de route opérationnelle entre la gendarmerie et la police. Avec plus d’échanges informatifs. Le développement de nouvelles méthodes, celles déclinées par la police technique et scientifique, se systématisera. Dorénavant, il sera question de relever les empreintes, de pratiquer les tests ADN, de procéder à des enquêtes de voisinage à chaud, et dans un second temps, d’initier une seconde enquête. Quant à l’orientation et l’organisation des patrouilles, elles seront revues dans le temps et l’espace... ».

Ces nouvelles mesures de coordination des deux forces seront placées sous l’autorité du Préfet. S’exprimant sur la participation citoyenne, Patrice LAFON réaffirma sa profonde conviction en son efficacité pour améliorer le lien social, le repérage et la cohésion sociale sur le département.

« C’est une excellente opportunité pour démultiplier les liens entre les habitants d’une commune ou d’un quartier, leurs yeux et leurs oreilles dans les villages. Mais, attention, tempère-t-il, les conditions de fonctionnement sont cadrées par la loi et supposent des conventions de partenariat signées avec les maires… ».

En 2018, il sera question de multiplier par trois le nombre de ses conventions qui ont déjà été validées par trente-et-une communes.

L’amélioration des liens avec la police municipale, dans une vingtaine de localités qui en possèdent, sera accentuée. Là aussi, cela supposera la mise en exergue de conventions de fonctionnement. Des réunions régulières à Auxerre entre la police nationale et la police municipale ont déjà permis de tisser des liens ténus.

La violence faite aux femmes induit une création de poste

Le recrutement d’une déléguée aux droits des femmes, ayant comme tâche de réaliser des missions préventives, devrait se finaliser ces jours-ci. Cette personne orientera son activité en lien étroit avec les procureurs d’Auxerre et de Sens.

Reste le volet de la radicalisation. Un sujet ô combien délicat et suivi sur le fil du rasoir par les services de l’Etat.

« La radicalisation concerne toujours une dizaine d’individus sur notre territoire. Nos services organisent des réunions régulières où nous échangeons des informations strictement confidentielles sur ces personnes. Ce suivi se réalise de manière étroite avec la justice et les services de police parisiens. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de nos opérations réalisées avec le centre national de la prévention de la radicalisation qui recueille tous les appels placés sous la plateforme spécifique à ce dossier… ».

En guise de conclusion, le préfet de l’Yonne termina par la délinquance sportive inhérente aux débordements occasionnés par certains supporters de football.

« Les violences autour des matches de football sont limitées et nous avons pour objectif de les contenir, compte tenu des équipes reçues à l’Abbé Deschamps. Aujourd’hui, sept personnes sont interdites de stade pour une durée de six mois suite à de fortes consommations d’alcool. Le 26 janvier dernier, l’interpellation de trois individus qui avaient introduit du matériel pyrotechnique et des bouteilles d’alcool dans l’enceinte sportive aura été menée avec grande sévérité… ».

Une volonté de fermeté qui sera le leitmotiv du préfet Patrice LATRON en 2018 pour que la baisse de la délinquance se poursuive…


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Créée en 1802 par Napoléon Bonaparte alors Premier Consul, la plus haute distinction française est aujourd’hui détenue à l’échelle de l’Hexagone par 93 500 personnes. Le contingent de légionnaires dans l’Yonne, quant à lui, s’élève à 223 dignitaires. Certes, les heureux récipiendaires du célèbre ruban rouge n’étaient pas tous présents à la traditionnelle cérémonie des vœux organisée dans les Celliers de la préfecture, en présence de la secrétaire générale, Françoise FUGIER et de Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental. Mais, l’occasion fut donnée au président de la vénérable institution, Jean-François PIRET, d’évoquer les origines et la déontologie de ce précieux accessit obtenu pour l’excellence des services rendus à la patrie…

AUXERRE : Bâtonniers, délégués militaires, représentants des tribunaux et de la Cour d’Appel, membres du rectorat d’académie et de l’Education nationale mais aussi députés, sénatrices, ministre, maires ou conseillers départementaux et municipaux…le fleuron de l’intelligentsia de notre territoire n’aurait manqué sous aucun prétexte la flamboyante cérémonie des vœux des membres de la Légion d’Honneur en ce début d’année.

Comme à l’accoutumée, les Celliers de la préfecture de l’Yonne, amplement remplis, servirent de cadre idoine à ce rendez-vous protocolaire de très bon ton.

Un exercice que l’actuel président départemental de cet ordre émérite, Jean-François PIRET, pratique avec merveille et « privilège » comme il sied à le répéter en guise de préambule à ce rituel cérémonial de haute tenue.

Moins de nouveaux effectifs pour 2017…

Constatant une tendance baissière par rapport à l’année antérieure de 2016 où les effectifs des Légionnaires Icaunais s’étaient étoffés de cinq nouveaux membres, le président PIRET salua comme il se devait la seule et unique récompense accordée en 2017. Elle aura auréolé la vêture d’un militaire de carrière, en la personne du lieutenant-colonel GARERES, commandant adjoint du groupement de gendarmerie de l’Yonne. Ce dernier s’était vu remettre ses insignes dans le prestigieux cadre du château d’Ancy le Franc par le commandant de la région Bourgogne, le général KIM.

A contrario des fastes de cette somptueuse cérémonie, c’est dans un cadre privé et familial que le président de la Légion d’Honneur de l’Yonne devait assister à la remise de la croix d’Anne-Marie AUBOIRON, dirigeante d’entreprise de Créteil ayant rejoint le comité de Sens par Michèle VIGNOT, membre du Bureau départemental.

Pour être tout à fait complet sur l’actualité de la structure, un décret daté du 30 novembre dernier a promu chevalier dans l’ordre des Légionnaires de l’Yonne Charles FONTAINE.

« J’espère qu’à l’avenir, et malgré le souhait actuel de vouloir restreindre les nominations de nouveaux membres que davantage d’Icaunais puissent rejoindre nos rangs » devait poursuivre Jean-François PIRET.

La Société des membres de la Légion d’Honneur de l’Yonne possède un rôle prégnant…

Répartis sur trois comités, à Auxerre, Sens et Tonnerre, les 185 Légionnaires adhérents à la société départementale ainsi qu’aux deux délégations d’Avallon et de Puisaye Forterre participent à de nombreuses actions et activités de solidarité et d’entraide.

« Tous savent que le petit ruban rouge qu’ils arborent n’est pas une fin en soi et qu’il n’est pas à la boutonnière pour flatter une autosatisfaction ou son ego, rappela l’orateur, cela exige en revanche une continuité dans l’engagement et impose des devoirs… ».

Signe de reconnaissance envers celles et ceux qui ont donné un sens à l’action, l’acte volontaire de servir, le désir et la volonté de faire en étant fidèle à son idéal, la Légion d’Honneur concerne aussi bien militaires que civils, responsables des institutions que des chefs d’entreprises, femmes et hommes unis dans la même quête de l’altruisme immodéré. Toujours, en étant au service de la nation.

Un vrai devoir de transmission auprès des jeunes

Le devoir de transmettre aux jeunes générations intègre les priorités des Légionnaires de notre département. « Nous devons faire comprendre et expliquer à la jeunesse ce que les générations précédentes ont vécu et de fait les mettre en garde contre des avenirs incertains, insista Jean-François PIRET, nous avons ce devoir d’explication des tragédies passées en rappelant le souvenir de ces femmes et de ces hommes qui se sont battus pour notre liberté et que combattre pour elle représente un engagement immuable… ».

Collaborant au concours « Mémoire et Résistance » auprès des jeunes qui fréquentent les lycées et collèges, les membres de la Légion d’Honneur de l’Yonne entretiennent la flamme de toutes les manifestations patriotiques. Ainsi qu’aux remises de brevets de nationalité et cérémonies de citoyenneté qui permettent de rappeler aux nouveaux naturalisés que la France devient désormais leur patrie.

« Les Légionnaires doivent insuffler à cette génération les valeurs démocratiques, l’esprit républicain et l’esprit du civisme. C’est cela aussi notre engagement dans la valeur éducative de nos missions ».

Balayant d’un revers de la main, celles et ceux qui critiquent sciemment les porteurs du ruban rouge par envie ou par jalousie, Jean-François PIRET devait conclure son propos sur le rôle d’ambassadeur exercé par les membres de la Légion d’Honneur, et de « leurs valeurs à construire le monde de demain en s’appuyant sur l’héritage du passé… ».


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L’exercice conjoint de la présentation des vœux à l’ensemble des entrepreneurs du département de l’Yonne s’est déroulé en préambule de la conférence politique de l’éditorialiste et journaliste Christophe BARBIER au Pôle Formation 58/89 à Auxerre jeudi soir. Si le milieu agricole n’était pas représenté sur scène contrairement aux années précédentes, la Fédération du Bâtiment, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie et le MEDEF de l’Yonne ont pris soin de distiller leurs messages d’espoir en insistant sur leurs attentes pour 2018.

AUXERRE : En l’absence du président du MEDEF, Etienne CANO, retenu sur des obligations personnelles liées à la fulgurante montée des eaux dans le département, le délégué général du MEDEF de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX s’est fait le porte-fort de l’organisme patronal en présentant ses vœux aux forces vives de l’économie territoriale.

Ce fut des souhaits de reprise et de pérennité pour les décideurs et acteurs de l’entrepreneuriat avec l’amorce de cette embellie constatée dans les faits depuis quelques mois.

« Il faut que les entreprises retrouvent enfin de la sérénité tant dans le domaine de l’industrie que du bâtiment et des services… ».

Claude VAUCOULOUX n’omettra point d’accorder une saine pensée au milieu agricole, une fois de plus en souffrance à la suite des aléas climatiques à répétition et de leurs conséquences imputables aux crues.

« Nous voulons un monde du travail apaisé et optimiste… »

Puis, ce fut le tour du président de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie à venir s’exprimer sur l’esplanade de l’amphithéâtre du Pôle Formation 58/89. Derrière le pupitre, André BEX poursuivit cet exercice commun en trois actes.

« J’espère sincèrement que la croissance perdurera en 2018, insista-t-il, et que les entreprises du secteur industriel pourront enfin recruter avec davantage de facilités et de moyens… ».

Mais, le président apporta un sérieux bémol à cette animation euphorisante et pavée d’intentions louables quant à l’énoncé des vœux. André BEX rappela, en effet, que « la baisse de charge du CICE devrait coûter 8 milliards d’euros par an… ». Un point important que chacun gardera en mémoire.

Quant aux réformes préparatoires autour de la formation et de l’apprentissage, le président de l’UIMM désira leur aboutissement de manière positive. « Nous voulons un monde du travail apaisé et orienté vers l’avenir ! ».

André BEIX conclura ses propos sur une note d’optimisme : « La récente création du nouveau pôle de sous-traitance consacré à la filière aéronautique représente une excellente opportunité pour les entreprises de l’Yonne. C’est un projet qui a reçu tous nos encouragements et notre soutien. Il est pertinent, audacieux et agile : ce qui n’est pas commun dans la réalité économique d’aujourd’hui… ».

Des tendances contradictoires dans le bâtiment malgré la reprise d’activité…

Nouvel homme fort de la Fédération départementale du bâtiment, Xavier PAPIN évoqua lors de son intervention les enjeux essentiels de cette nouvelle année. « Nous ressentons un vent d’optimisme qui souffle sur le bâtiment ».

Le représentant de la Fédération départementale du bâtiment, Xavier PAPIN, termina cette séance de bons procédés explicatifs. Pour lui, « 2018 équivaut déjà à un tournant avec la fin du compte pénibilité et le retour à la croissance de la construction de logements neufs ».

Même si, un léger tassement a été observé au terme du dernier trimestre 2017 qui pourrait calmer les ardeurs des plus optimistes si cette situation perdurait.

Parlant de la rénovation, Xavier PAPIN a fait le constat de similitudes comparables avec le logement neuf. « Il y a eu là-aussi un recul en Bourgogne Franche-Comté à la fin de l’année dernière… ».

Quant à l’emploi salarié, il a diminué dans le secteur du bâtiment, notamment dans l’Yonne, alors que paradoxalement les coûts des prix à la construction continuent à progresser depuis deux ans, soit + 2,8 %.

« L’un des enjeux majeurs de cette nouvelle année pour notre filière sera d’augmenter les prix afin de valoriser les marges tout en conservant les salariés qualifiés qui sont de plus en plus très courtisés car très rares… ».

Pour résoudre cette équation à plusieurs inconnues, Xavier PAPIN sollicite les pouvoirs publics et privés dans le cadre de la mise en place d’actions d’accompagnement pour répondre à ce frémissement de croissance.


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