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Originaire d’Arras et ne se prédestinant absolument pas pour exercer un métier dans cette filière, la jeune femme gagne aujourd’hui sa « croûte » dans le…fromage ! Surtout depuis qu’elle a épousé son mari, Jean-François, qui est un esthète en la matière en étant affineur. De passage à Auxerre en qualité de présidente du jury du 24ème Concours régional des fromages fermiers, elle nous livre ses impressions. Interview !

AUXERRE : Avez-vous fait de belles découvertes lors de concours ?
En fait, j’ai fait le concours de ma table où l’on avait une dizaine de fromages à goûter et ensuite, je suis allée faire le tour de toutes les autres tables, tant qu’à faire ! (Rires). J’attends le palmarès avec les noms des producteurs car pour certains, j’aimerais bien les avoir en cave, chez moi. Dans notre région, peu de chèvres ou alors très chers, contrairement à ici, où ce matin ils étaient très nombreux, avec cette particularité en Bourgogne, d’être typés « charolais », présentant une pâte très dense et déjà très « goûtue », même quand c’est jeune… ». Alors pour répondre à votre question, oui, j’ai découvert beaucoup de pépites…

Vous connaissiez déjà ces fromages emblématiques de notre région que sont le Soumaintrain, l’Epoisse, le Chaource, le Saint-Florentin… ?
Pour certains, je les ai même déjà en affinage chez nous. J’étais un peu déçue en arrivant ce matin car seulement trois Soumaintrains sur la table et aucun Epoisse ! Un fromage que j’aime particulièrement affiner. Certains confrères vont jusqu’à six mois, je crois que je vais tenter l’expérience. J’affine aussi tout ce qui est « Charolais », « Bouton de culotte mâconnais », « Chaource » également, que j’aime beaucoup travailler en association avec des produits du Nord. Même si les « vrais » fromagers vous disent que le fromage est un produit à part entière, qui se suffit à lui-même, sans besoin d’y associer autre chose… ».

 

 

Une question que l’on a dû vous poser déjà des centaines de fois : quel est votre fromage préféré ?
Je dirai que cela dépend du moment de la journée. J’aime énormément les fromages Suisses, les « pâtes dures », mais pas tous les jours car très puissants en goût, contrairement au Saint-Nectaire dont je mange un morceau chaque matin parce qu’il est « facile, tout en douceur, crémeux, sans complexité, un fromage « bonbon » ! Je n’ai hélas pas toujours à dispo des chèvres « Charolais », à la pâte très dense, au goût très « champignon », même lorsqu’ils sont jeunes. Des fromages que je vais plutôt déguster à l’apéritif, avec du miel parfois, j’aime beaucoup…

D’autres « coups de cœur » parmi les fromages étrangers ?
La France est le plus beau pays de la gastronomie. Je le pense vraiment, mais nous restons un peu sur nos acquis aujourd’hui face à des pays émergents et si l’on ne bouge pas, on risque de se faire talonner ! Comme le Saint-Nectaire, j’adore le Gorgonzola, qui se mange avec juste l’envie de se réconforter, sans réfléchir… J’aime bien aussi le « Manchego » ou parmi les fromages anglais, le « Shropshire », qui n’est pas un AOP, mais un « Stilton » façon colorée. D’autre aussi comme le « Fribourg » d’alpage, mais là, il faut du temps pour réfléchir et bien le savourer… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Une légende. En chair et en os. Là, présent en toute décontraction et tellement accessible, sur le revêtement fraîchement rénové de la nouvelle piste d’athlétisme où tentent de performer d’ordinaire les licenciés du Stade Auxerrois, de l’AJA Marathon ou de l’ASPTT Auxerre. Un personnage emblématique du sport tricolore qui nous fit vibrer par un soir d’été du côté de Montréal, Canada. Son unique course de l’année fut la bonne. Après une tentative avortée, quatre ans plus tôt où  il dut se contenter de l’argent sur les haies de Munich, Guy DRUT entra dans la postérité, en obtenant le sacre olympique sur le 110 mètres haies,  spécialité des « hurdlers » américains…

 

AUXERRE : 28 juillet 1976. Sur le tartan de Montréal, un européen de l’Ouest va affronter d’ici quelques minutes la fine fleur des « hurdlers » de la planète, c’est-à-dire les spécialistes de l’une des disciplines reine des Jeux Olympiques, catégorie athlétisme, avec le 100 mètres : le 110 mètres haies.

Face à Guy DRUT, puisque c’est bien de lui dont il s’agit, deux Soviétiques et un inféodé de l’ex-RDA, un redoutable Cubain et l’armada américaine, avec trois compétiteurs chevronnés. Soit huit coureurs prêts à s’élancer sur le plot de départ et une infinitésimale chance pour le coureur tricolore le plus populaire de ces années 70, le natif d’Oignies, petite localité du Pas-de-Calais d’obtenir l’or.

S’il a un peu manqué sa demi-finale au tour précédent– cela ne l’empêchera nullement de se qualifier pour la course à venir avec l’élite -, Guy DRUT s’imposera avec maestria en 13’’30 en finale olympique devant le Cubain Alejandro CASANAS et l’Américain Willy DAVENPORT…Lavant la déception de l’argent à Munich, quatre ans auparavant et entrant définitivement dans la légende indélébile du sport mondial…

 

Un Guy peut en cacher un autre !

 

Cette légende, ce « dieu du stade » est là. Ici, même à Auxerre, devant une assistance des grands jours, venus en famille parfois, pour  y vivre un évènement : l’inauguration de la nouvelle piste d’athlétisme auxerroise, qui portera désormais le nom de…Guy DRUT.

Humble, accessible, l’ancien champion et ministre des Sports sous l’ère CHIRAC n’a pas trop accusé le poids des années à 73 ans. Le regard est perçant, vif. La poignée de main chaleureuse. Le sourire s’affiche avec aisance. La bienveillance est présente, envers tous ses mômes qui l’entourent avec sincérité.

Il parle, il discute, il plaisante même, il sourit. Que la Ville d’Auxerre l’ait choisi pour parrainer sa nouvelle installation sportive avec son patronyme et l’image qui y est associée lui sied à ravir.

« Je suis avec vous parce que je connais Auxerre depuis un certain temps, précise-t-il avec humour lors de sa prise de parole inaugurale, et je suis  très content de retrouver mon ami Guy ROUX – comme quoi un Guy peut en cacher un autre dans le domaine du sport ! -, d’ailleurs, ajoute-t-il amusé, on peut mélanger les deux noms, Guy DRUT et Guy ROUX, ce n’est pas infâmant, ni pour l’un, ni pour l’autre ! ».

 

 

 

Apprendre, entreprendre et transmettre : le podium olympique ?

 

Il fait aussi un salut amical à un camarade de plus de trente ans, Bernard TURPIN, présent parmi l’assistance aux côtés d’une kyrielle de personnalités.

«On s’est rappelés l’un et l’autre de bons souvenirs avec ma visite dans l’Yonne… ».

Pour l’ex-athlète de très haut niveau, l’éducation de l’individu est la base de tout. « Tout au long de ma carrière, et encore aujourd’hui, j’insiste toujours sur la valeur éducative des activités sportives. Quand j’étais ministre des Sports entre 1995 et 1997, j’ai essayé pour répondre aux souhaits du Président de la République – Jacques CHIRAC – d’aménager les rythmes scolaires pour que le sport soit beaucoup plus présent dans le cursus de notre jeunesse. Ce n’est pas encore çà ! On y arrivera même si la France ne possède pas cette culture de l’esprit et du physique à la différence de grands pays du sport sur la planète… ».

Guy DRUT profitera de son temps de parole pour évoquer la mémoire d’une autre star du sport hexagonal, le triple champion olympique Jean-Claude KILLY qui a toujours porté haut les valeurs du sport et de l’apprentissage, tant dans sa vie d’athlète émérite que dans sa qualité de chef d’entreprise.

« Vous savez, poursuit-il, dans la vie, on apprend, on entreprend et ensuite on transmets. Même si l’on apprend tous les jours ! ».

 

 

Un clin d’œil à l’ami Jean-Pierre SOISSON…

 

Transmettre son expérience et son enthousiasme dans l’athlétisme est devenu le credo journalier d’un Guy DRUT philosophe, « j’ai accepté d’être là à vos côtés dans la concrétisation de ce projet parce que je souhaité féliciter toutes celles et tous ceux qui ici à Auxerre travaillent à la valorisation du sport… ».

Un orateur décidément très en phase avec Auxerre et ses élus, puisqu’il ne  manquera de remémorer le souvenir de feu Jean-Pierre SOISSON, « mon prédécesseur au ministère de la Jeunesse et des Sports et que j’ai bien connu ».

Une ville d’Auxerre que Guy DRUT considère bien dotée au plan sportif depuis toujours, tant au niveau du matériel que sur le plan de l’encadrement et de la qualité humaine.

« Tout cela, on le doit aux collectivités territoriales qu’elles soient locales ou départementales – Crescent MARAULT, maire-président de l’Auxerrois et Christophe BONNEFOND, vice-président du département sont aux anges ! -, voire régionale, mais pas partout visiblement… ».

Une petite banderille à l’adresse de la Région Bourgogne Franche-Comté qui n’a pas contribué en apportant ses subsides à la rénovation de cette piste d’athlétisme de belle facture. Une information que l’orateur a capté quelques instants auparavant.

Voilà, c’est terminé. Guy DRUT quitte la tribune où il s’est exprimé sous une salve d’applaudissements et retourne d’un pas tranquille vers son cher Guy ROUX avec qui il disserte. Ces deux-là, c’est sûr, ont tant de choses à se raconter. A eux deux, c’est une page vivante de l’histoire du sport français qui se lit devant nos yeux.

Le préfet de l’Yonne Pascal JAN est là aussi, tout sourire tout comme les dirigeants du Stade Auxerrois qui possèdent dorénavant un outil digne de cette appellation.

Les gamins en tenues de sport s’en donnent à cœur joie sur la piste ; un jour viendra où ils se rappelleront, dans longtemps, qu’ils ont pu voir, entendre et parler avec une légende éternelle du sport mondial, Guy DRUT tout simplement…avec ces mots qui résonnent encore dans les têtes : apprendre, entreprendre et transmettre. Le sel même de notre existence…

 

Thierry BRET

 

 


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La sécurité aux Jeux Olympiques de Paris constitue un enjeu très important pour les organisateurs de la manifestation, les pouvoirs publics, les forces de l’ordre, les athlètes, les spectateurs, mais aussi pour le Président de la République. Emmanuel MACRON a souhaité réaliser des Jeux hors normes et surtout, comme étant la consécration de son deuxième quinquennat !

 

TRIBUNE : Le terrorisme représente aujourd’hui le risque le plus important des Jeux. L'EI-K a revendiqué l’attaque de Moscou le 22 mars dernier. Or, ce groupe a déjà sévi à plusieurs reprises ces dernières années et compte récidiver très vite sur le continent européen. Toutes les grandes puissances sont visées et les différents conflits actuels jouent en sa faveur. Avec ses 4 000 fanatiques, ce groupe est bien plus sanguinaire que peut l’être Al-Qaïda, au plus fort de l’Etat islamique. Une inauguration sur les berges de la Seine semble suicidaire pour bon nombre de spécialistes de la sécurité. Le risque de manifestations et de grèves est aussi une épée de Damoclès au-dessus de la tête de tous. N’oublions pas, non plus, le risque sanitaire : la pollution de la Seine ne sera peut-être pas réglée d’ici le 26 juillet prochain.

 

Un risque accru d’actes terroristes

 

Les terroristes du groupe EI-K se disent prêts à l’action. Il faut craindre aussi Al-Qaïda. Le terrorisme est un mode d’action violent au service d’une idéologie. Historiquement, trois formes de terrorisme sont apparues en France à partir de la fin du XIXe siècle : le terrorisme révolutionnaire qui souhaite changer radicalement la forme de l’état en poussant la population vers la lutte armée ; le terrorisme de libération qui réclame l’indépendance d’une partie du territoire d’un état ; le terrorisme étatique qui traduit la volonté d’un état d’accroître sa capacité d’influence hors du champ diplomatique, par des actions clandestines et contraires au Droit international.

Protéiforme, le terrorisme international cible la France depuis les années 1970. Cette menace trouve d’abord sa source dans des conflits extérieurs à nos frontières, servant jusqu’au milieu des années 1980 des revendications nationales ou des intérêts étatiques. Les années 1990 sont celles de l’émergence d’une menace terroriste d'inspiration islamiste radicale, en relation avec la guerre civile algérienne. Elle est favorisée par le développement de l’idéologie salafiste en France, portée par des islamistes algériens ayant fui leur pays ou par les réseaux du Groupe Islamique Armé (GIA).

Enfin, à compter du début des années 2000, la France est visée par la menace djihadiste globale insufflée par la mouvance Al-Qaïda puis par l’État Islamique. Cette menace tend aujourd’hui à s’autonomiser en s’émancipant en partie de l’influence de ces organisations terroristes.

 

 

Terrorisme de « libération nationale » et terrorisme d’Etat dans les années 1980 

 

Issues de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), des factions terroristes palestiniennes prennent pour cible des intérêts israéliens et la communauté juive en Europe dès les années 1970, à l’instar de l’attentat des Jeux Olympiques de Munich, commis par l’organisation « Septembre Noir » en 1972. En France, le groupe « Carlos » commet plusieurs attentats au cours de cette période, qu’il revendique au nom de la cause palestinienne. Parallèlement, des groupes palestiniens ciblent la communauté juive en France. Le 03 octobre 1980, un attentat à la bombe vise la synagogue de la rue Copernic à Paris, faisant quatre morts et des centaines de blessés. Le 09 août 1982, un groupe dissident de l’OLP commet un attentat meurtrier qui cible un restaurant juif, rue des Rosiers à Paris. À la fin des années 1980, en raison d’une évolution de la situation internationale qui leur est défavorable et d’une pression accrue des états visés, les groupes terroristes perdent leurs principaux commanditaires et soutiens, et cette forme de violence se tarit progressivement.

Au milieu des années 1980, l’Iran, alors en guerre avec l’Irak et principal porte-drapeau de l’islamisme politique, commandite des attentats en France, en représailles à divers contentieux opposant les deux états et au soutien apporté par la France à l’Irak. À la même époque, les intérêts français au Liban puis en France sont frappés par le Hezbollah. En 1986, un réseau terroriste qui lui est lié commet une série d’attentats à la bombe en France : dix attaques causent la mort de 14 personnes et en blessent 300 autres, notamment rue de Rennes à Paris, le 17 septembre 1986.

 

L’apparition du terrorisme djihadiste dans les années 1990

 

En 1992, à la suite de l’interruption du processus électoral en Algérie, des militants islamistes prennent le maquis et fondent notamment le Groupe Islamique Armé (GIA), lequel s’engage dans une démarche radicale d’inspiration salafiste-djihadiste (massacres de civils, assassinats de coopérants français). Le GIA critique vivement la France, accusée de soutenir le régime algérien. Le 24 décembre 1994, quatre terroristes du groupe prennent le contrôle d’un aéronef d’Air France à l’aéroport d’Alger. Ils abattent trois voyageurs avant de décoller vers Marseille, où ils retiennent les passagers de l’avion en otages, jusqu’à leur neutralisation par le GIGN. En 1995, le GIA décide de passer à l’offensive sur le territoire national. Durant l’été, six attentats frappent la France, notamment à Paris, où un attentat à la bombe fait 8 morts et 119 blessés, à la station RER Saint-Michel, le 25 juillet 1995. Les membres du réseau du GIA présents sur le territoire national sont arrêtés ou neutralisés au cours des mois suivants.

 

L’influence d’Al-Qaïda sur la mouvance islamiste radicale française

 

Dès 1996, des individus issus de diverses mouvances salafistes-djihadistes du monde arabe se regroupent en Afghanistan, alors contrôlé par les Talibans. Al-Qaïda s’impose à la fin des années 1990 comme porte-parole d’un nouveau mode d’engagement djihadiste en déclarant la guerre à l’Occident. La France figure parmi les pays visés, en raison de son statut d’allié des États-Unis et de son rôle historique en Afrique.

Sous l’influence d’Al-Qaïda, des filières de recrutement se structurent sur le territoire national, connectées aux théâtres de djihad successifs. Deux principales zones attirent des volontaires français : l’Afghanistan et l’Irak. Ils sont tous volontaires pour rejoindre les 72 vierges de leur paradis et mourir en martyrs. Groupes organisés, matériels sophistiqués, drones, explosifs, pour des stratégies élaborées : il ne faudra pas oublier les actes individuels d’illuminés incontrôlables. Aujourd’hui, les Jeux de Paris deviennent leur cible prioritaire.

 

Des Jeux perturbés par des  mouvements sociaux ?

 

En sus, les revanchards de la défaite de la réforme des retraites veulent marquer les Jeux de leurs empreintes. Des syndicats, comme FO et la CGT ont déjà déposé des préavis de grève durant les Jeux dans les trois branches de la fonction publique (Etat, la territoriale et la fonction hospitalière).

Les transports sont aussi concernés. La police menace aussi de faire grève, si les primes promises pour le maintien de l’ordre durant les Jeux,  ne sont pas versées. La filière « Collecte et traitement des déchets » défie également l’Etat. La RATP assure un moyen de pression pour leurs revendications en assurant des grèves pour les JO. Quid d’autres mouvements non contrôlés par les syndicats, et mécontents des actions gouvernementales tous azimuts ?

Tous ces mouvements de colère peuvent perturber grandement les athlètes et les spectateurs ! C’est un scénario catastrophe pour les pouvoirs publics : que notre sport national, la grève, devienne épreuve olympique ! Que les syndicats se saisissent de l’occasion de présenter au monde les spécialités locales, baguette, bon-vivre et… manifs.

Seulement voilà : six mois après une mobilisation historique contre la réforme des retraites, et à six mois du début des épreuves, la probabilité d’une grève générale semble ténue. D'après le préfet de police de Paris, Laurent NUNEZ, l’organisation de manifestation est possible : « L’organisation des Jeux n'écrase pas la liberté d'expression ou la liberté de manifester, explique le responsable, en poste depuis 2022.

Hôtellerie-restauration, commerces, sites touristiques : c’est la grande inconnue. Ajoutons que la direction de la SNCF assure qu’il n’y aura pas de grèves et les contrôleurs aériens affirment qu’ils respecteront la trêve olympique ! Aussi incongru que cela puisse paraître, la France sociale négocie.

Espérons… ou mieux encore, nous invitons les chrétiens à faire brûler des cierges à Sainte Rita, la patronne des causes perdues…

Fin de la première partie

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Ca y est. Le funeste chiffre est tombé. Mettant très mal à l’aise la communauté internationale, dans son ensemble, qui constate et observe les faits mais qui n’agit pas. Ou si peu. On relèvera tout de même une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, visant à arrêter les combats, et une comparution devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de « génocide » contre l’Etat hébreu. Mais, rien n’y fait. Les chiffres progressent et la barre des 35 000 victimes mortes (113 000 au total en y incluant les blessés, femmes et enfants) vient d’être dépassée depuis quarante-huit heures. Marquant ainsi d’une pierre blanche, l’histoire de l’Humanité…

 

HUMEUR : A ces chiffres-là, déjà édifiants, il faut ajouter les dix mille disparus. Le tout obtenu dans un contexte très particulier, celui de la guerre sans limite, de la privation de droits et de toit en déplaçant les populations, de famine et de destruction massive. Bien sûr, nul ne peut occulter de la mémoire ce terrible jour du 07 octobre 2023 où près de 1 400 personnes ont péri dans des conditions particulièrement atroces alors qu’elles vaquaient à leurs occupations ordinaires de petites gens. Oui, mais la loi du talion, selon le principe de l’application « dent pour dent », « œil pour œil », n’est-elle pas transgressée en l’état actuel des choses par ses auteurs ? Même les Etats-Unis, soutiens inconditionnel d’Israël, commencent à hausser le ton devant la situation dramatique vécue par le peuple palestinien, vivant dans la bande de Gaza…L’Union européenne, lui emboîtant le pas.

Dimanche, le ministère de la Santé à Gaza a publié un dernier communiqué, en dévoilant le nombre de tués (35 034) et de blessés (78 755) depuis le 07 octobre. Trop, c’est trop : il est temps que ce massacre cesse.

 

 

Le PCF veut empêcher le bain de sang à Rafah…

 

Comme le réclame la Fédération du Parti Communiste français, via son antenne de l’Yonne et sa secrétaire départementale, Marie-France GHERSI-BURIER.  

« La prise de contrôle du point de passage de Rafah, seul lieu d’entrée de l’aide alimentaire, bafoue l’arrêt de la Cour internationale de Justice qui enjoignait le gouvernement israélien d’arrêter les opérations conduisant à un risque génocidaire. Elle aggrave les menaces d’un risque d’embrasement généralisé… ».

Le PCF exprime ainsi sa solidarité envers les victimes civiles palestiniennes de cette nouvelle offensive, et exige que la France prenne des initiatives concrètes pour contraindre le gouvernement de Benyamin NETANYAHOU à arrêter ce bain de sang et à accepter un cessez-le-feu immédiat et permanent. Cela permettrait aussi de libérer les otages israéliens comme les prisonniers palestiniens.  

D’ailleurs, Marie-France GHERSI-BURIER parle de sanctions à appliquer envers l’Etat hébreu. « Des criminels de guerre, précise-t-elle dans un récent communiqué.

« Il faut suspendre les accords d’association entre l’Union européenne et Israël, arrêter la livraison d’armes – les Etats-Unis ont adopté cette mesure selon la volonté de Joe BIDEN -, rappeler l’ambassadeur de la France pour consultations, traduire le chef du gouvernement et ses ministres devant la justice internationale. Si la Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre eux, alors la France devra faire tout son possible pour qu’il soit appliqué… ».

Quant à la reconnaissance de l’Etat de Palestine, il devient urgent que la France le fasse, sur la base des frontières de 1967 avec l’est de Jérusalem pour capitale, aux côtés de l’Etat d’Israël. Un avis émis par le PCF que bon nombre de Français approuvent à l’heure actuelle. Avant qu’il ne soit trop tard…

 

Thierry BRET

 

 

 


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La place du Maréchal-Leclerc s’est  transformée en véritable terrain de jeux pour les archéologues et autres esthètes de la quête patrimoniale dans la capitale de l’Yonne depuis plusieurs semaines. Dévoilant ainsi des subtilités historiques insoupçonnables, datant de l’Antiquité et du Moyen-Age. Des pièces séculaires devant sans doute rejoindre les rayonnages des musées. Et si les fouilles se déroulaient sur la place du palais de justice : y trouverait-on les dossiers et scellés mystérieusement égarés, se rapportant à la fameuse affaire des « disparues » de l’Yonne et des crimes attribués à l’énigmatique Emile LOUIS ?!

 

Lundi

Après six mois de blocage, les parlementaires américains ont enfin voté les 60,8 milliards de dollars d’aide que réclamait depuis longtemps le président ukrainien Volodymyr ZELENSKY. Une enveloppe astronomique qui ne doit pas faire oublier cependant le travail de toutes ces « fourmis de l’ombre » qui œuvrent à leur manière pour soutenir le pays en guerre, à l’image du collectif « Ukraine Solidarité 89 ». La nouvelle collecte de produits alimentaires et d’hygiène menée dans un hypermarché auxerrois par des membres de l’association, prendra la route pour l’Ukraine le 13 mai prochain, via l’Allemagne et la Pologne. Puis, elle sera convoyée en train depuis la frontière ukraino-polonaise jusqu’aux lieux de distribution. Une goutte d’eau dans la mer, diront certains. Mais, selon la citation prêtée à OVIDE, l’on sait que « les petits ruisseaux font les grandes rivières »…

 

 

Mardi

« Kill the rich » ! L’injonction mortifère relevée sur le mur d’une façade parisienne, du côté de Saint-Germain-des-Prés, ne souffre d’aucune ambiguïté, fleurant bon dans ses positions les plus extrêmes, la lutte ancestrale du « camp des travailleurs » contre celui du « grand capital ». Un mot d’ordre sanglant appelant ni plus ni moins à l’extinction de la race humaine. Si l’on considère que l’on est toujours le riche ou le pauvre de quelqu’un… Supprimez la personne considérée comme étant la plus riche et c’est sa suivante immédiate qui la remplacera dans le classement établi. Un schéma sans fin qui pourrait s’apparenter à un sujet philosophique… Vous avez quatre heures !

 

Mercredi

« Et sous cette place, 2 000 ans d’histoire vous contemplent…! ». Les fouilles archéologiques, engagées place du Maréchal Leclerc à Auxerre, ont mis à jour des vestiges allant de l’Antiquité au Moyen-Âge, parmi lesquels les fondations de l’ancien castrum gallo-romain qui ceinturait alors l’ancienne cité d’Autussiodurum. Belle manière s’il en était besoin, de rappeler le formidable patrimoine historique de la ville préfecture de l’Yonne. On ne peut qu’inciter les archéologues présents à pousser leurs investigations jusqu’au palais de justice voisin. Ce serait peut-être enfin l’occasion de retrouver tous ces dossiers et scellés mystérieusement envolés, que ce soit dans l’affaire des disparues de l’Yonne et des crimes attribués à Emile LOUIS ou celle impliquant « le tortionnaire d’Appoigny », Claude DUNAND… !

 

 

Jeudi

L’annonce de la rémunération de Carlos TAVARES, patron de STELLANTIS, quatrième groupe automobile mondial, validée par les actionnaires a quelque peu défrayé la chronique, avec une somme de quelques 36,5 millions d’euros au titre de l’exercice 2023. Aussi colossale soit-elle, on peut toujours la considérer comme broutille au regard du salaire annuel de Kylian MBAPPE, le footballeur le mieux payé de toute l’histoire du championnat de France, estimé à près du double, primes non comprises ! Mais comme dans ce monde, tout est relatif, les deux pourraient presque passer pour des miséreux au regard des 56 milliards de dollars de rémunération accordés en mars 2018 par les actionnaires de TESLA à l’emblématique et sulfureux patron de la marque, Elon MUSK. De quoi rendre le patron de Peugeot, Citroën et Fiat-Chrysler et le futur ex-joueur du PSG accessibles aux « Restos du Cœur » !

 

Vendredi

Son lointain prédécesseur l’avait déjà affirmé à plusieurs reprises dès 1988, promettant de rendre le fleuve parisien propre à la baignade et de le prouver en effectuant « devant témoins », quelques brasses dans la Seine… Une promesse, comme tant d’autres, laissée pour compte par Jacques CHIRAC, reprise depuis plusieurs mois par la maire de Paris, Anne HIDALGO, qui en a même fixé la date, « probablement le 23 juin ». Le président « même pas peur » Emmanuel MACRON, affirmant lui aussi son intention de s’y baigner, en marge des JO 2024. Sans doute conforté en cela par les services de la préfecture de Paris, assurant que « la qualité de l’eau sera au rendez-vous ». Qu’importent les relevés effectués par l’ONG « Surfrider Foundation » révélant la présence de bactéries comme l’Escherichia coli et autres entérocoques, à des taux supérieurs aux normes définies par la Fédération internationale de natation. Promis, juré, la pollution s’arrêtera bien au niveau du pont Alexandre III où doivent se disputer les épreuves de triathlon, para triathlon et natation en eau libre ! Comme un petit air déjà entendu rappelant le nuage de Tchernobyl…  

 

 

Samedi

Mais quel est donc le sens de la supplique que semble adresser le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA au député de la première circonscription de l’Yonne, Daniel GRENON ? De faire en sorte qu’il ne pleuve pas le temps de sa visite sur la foire de Sens… ? De lui donner l’adresse de son tailleur… ? De l’inciter à défendre son « Royaume de Puisaye » et repartir au combat pour un nouveau mandat de député… ? Ou pas… ! Réponse dans trois ans.

 

 

Dimanche

Les propos incendiaires de Michel BOUJENAH affirmant que « si les Gazaouis sont d’accord avec le Hamas, il n’y a pas de dommages collatéraux… » ont pour le moins jeté le trouble, largement condamnés depuis, notamment sur les réseaux sociaux et conduisant à l’annulation de plusieurs de ses spectacles. Une déclaration sans aucune nuance, condamnant à mort des enfants ou des bébés dont le seul crime est d’être « mal nés »…Des propos sans aucune humanité qui par leur outrance, font paradoxalement tomber dans l’oubli les martyrs israéliens du 07 octobre. Qu’il semble loin ce spectacle à l’Olympia de l’automne 1991, en pleine guerre du Golfe, où un pied noir algérien, Guy BEDOS, un beur parisien, SMAÏN et un juif tunisien, Michel BOUJENAH, communiaient de concert pour la paix et la fraternité… L’ancien président de la Fête des vins de Chablis n’est plus aujourd’hui qu’un clown triste au rire masqué par la haine… Rideau !

 

Dominique BERNERD

 

 


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