La pépite de 21 ans a su trouver à l’issue de quatre jours de compétition intenses le filon aurifère ! Le voilà désigné champion mondial de la catégorie, « service en restauration », un titre qu’il avait soigneusement préparé aux côtés de ses coaches, huit jours auparavant en s’immergeant au Centre de formation interprofessionnel par l’apprentissage de l’Yonne, le fameux CIFA d’Auxerre qui sublime les jeunes talents !
LYON (Rhône) : Excité comme une puce, son expert métier, Serge GOULAIEFF ?! C’est évident, le Meilleur Ouvrier de France et organisateur de la sélection nationale et de la finale du championnat du monde des maîtres d’hôtel, ancien auxerrois d’adoption puisqu’il y enseigna sa belle discipline au lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration Vauban durant tant d’années (plus de trente-cinq ans sur la totalité de sa carrière !), était aux anges au soir de cette dernière journée dominicale, à l’annonce du verdict plaçant le jeune Denis MERLO, sur le toit du monde. La médaille du plus beau des métaux glanée par son jeune prodige lui fit un bien fou et on le comprend !
Originaire de l’Aisne, la belle ville de Soissons où un certain Clovis y cassa un vase, Denis MERLO dont nous avions réalisé le portrait dans nos colonnes il y a quelques jours après son passage en séminaire de préparation au CIFA d’Auxerre aura finalement coiffé sur le fil la fameuse armada asiatique et ses représentants, puisque les places d’honneur sont revenues à une concurrente de Singapour, pour l’argent, et à une Chinoise, qui repart avec le bronze de ses tribulations, non pas chinoises à la Belmondo pour les puristes du septième art, mais de Lyon, le berceau mondial de la gastronomie !
Le jeune homme va pouvoir débuter d’ici peu son BP de sommellerie auprès du MOF Xavier THUIZAT, chef de la spécialité à…. l’hôtel de Crillon à Paris depuis 2017 ! Quand un MOF et un champion du monde des arts de la table travaillent ensemble dans le même établissement, ça c’est « Palace », évidemment !
Thierry BRET
Il a l’air en pleine forme, l’ami Serge GOULAIEFF ! Sa retraite très active lui sied à merveille ! Lui qui est devenu ces dernières années l’un des experts tricolores les plus en vue dédié à la préparation des candidats se préparant aux « WORLDSKILLS », ces olympiades des métiers accueillant la fine fleur mondiale des filières artisanales. Ce week-end, Lyon est en ébullition avec cette nouvelle édition à laquelle prend part le champion de France des services à la restauration, Denis MERLO, reçu il y a quelques jours dans le saint des saints de la formation hexagonale, le CIFA de l’Yonne, pour y parfaire connaissances et techniques…
AUXERRE : A propos du jeune candidat, les compliments tombent en rafale ! Façon feuilles des arbres dès les premiers soubresauts de l’automne par temps de pluie ! « C’est une pépite ! ». « Il a un talent fou ! ». « Il possède la parfaite maîtrise de son art ! ». Il ? Un gamin, tout sourire, lors de l’entretien journalistique mais tellement concentré à l’issue des exercices répétés aux côtés de son coach, le champion du monde de la discipline, les services en restauration de l’édition 2022, Dylan WERNER. Denis MERLO. Logique qu’il réussisse dans les métiers de bouche et la restauration avec un tel patronyme à la signification si vineuse ! Mais, le garçon qui a obtenu le titre hexagonal en 2023 à Lyon, n’a pas choisi la sommellerie ou l’œnologie en guise d’épanouissement. Lui, ce qu’il aime et où il est devenu au fur à mesure un esthète en la matière, c’est dans l’art de servir à table ! Avec tout le cérémonial qui va avec : car, en restauration, il s’agit d’être polymorphe et de s’acquitter de multiples tâches comme celles de maître d’hôtel, de sommelier, de barman, tant dans les brasseries, lors des réceptions festives ou dans les salles des grands étoilés ! Ici, la maîtrise de l’anglais est indispensable. Voire d’une à deux autres langues supplémentaires quand on sait ce que représente la gastronomie tricolore aux quatre coins du globe.
Garder la tête froide même à 21 ans !
D’ailleurs, son ultime séance de préparation, le jeune prétendant au titre international l’a vécu en immersion totale au sein du centre de formation par l’apprentissage et l’alternance d’Auxerre, le CIFA, où tout fut mis à sa disposition. Dont les aides précieuses de Dylan WERNER, un garçon très sympathique que nous avions rencontré il y a deux ans, depuis glorifié de son titre de champion du monde de la spécialité et de Serge GOULAIEFF, l’ancien Meilleur Ouvrier de France (MOF) qui officiait au lycée des métiers Vauban à Auxerre. Aujourd’hui installé du côté de l’Isère et de la Savoie, Serge revient très régulièrement dans l’Yonne pour y briefer des jeunes pousses désireuses de se tester dans les grands rendez-vous planétaires.
La préparation technique est une chose. Il faudra aussi se préparer à la gestion du stress pour ces épreuves qui réunissent plus de 1 500 compétiteurs en provenance de près de 70 nations. Pas si simple, quand on est âgé seulement de 21 ans !
Outre Dylan WERNER, Denis n’aura pas manqué de profiter également de l’expérience d’un autre candidat titré lors des éditions précédentes de ces Jeux olympiques des métiers, Louis COZETTE, qui fut honoré d’un titre de vice-champion du monde. On ne souhaite plus qu’une chose à Denis MERLO : celle d’être sacré champion du monde au terme de cette journée dominicale à Lyon !
Thierry BRET
Native de Mongolie, la jeune Egshiglen GAN ERDENE, arrivée il y a à peine trois ans dans l’Hexagone sans maîtriser le moindre mot de notre langue a été plébiscitée ce week-end par les membres du bureau départemental de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (SMLH) et son charismatique président, Baudoin DELFORGE. Un plébiscite qui fait office d’encouragement pour son intégration en seconde année d’une grande école…
SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Un encouragement. Agrémenté d’un coup de pouce, symbolisé par un chèque de mille euros. La jeune Mongole, âgée de vingt ans, pose le temps de la prise de vue, tout sourire aux côtés de ses généreux donateurs, Baudoin DELFORGE et Jacques GILET. Deux chevilles ouvrières de l’antenne départementale de la Société des Membres de la Légion d’Honneur !
Arrivée en France en 2021, la jeune fille a quitté sa lointaine Mongolie et sa capitale, Oulan-Bator, alors qu’elle ne connaissait pas un mot de notre langue. Aujourd’hui, la demoiselle qui a obtenu avec une mention très bien son baccalauréat va intégrer à la prochaine rentrée la seconde année de préparation qui pourrait la propulser ensuite en cas de réussite vers une grande école à Dijon !
Discrète, modeste, mais très déterminée lorsqu’elle a pris la parole pour remercier les représentants de la Société départementale de la Légion d’Honneur, la jeune asiatique s’est félicitée de la qualité de son accueil dans le département de l’Yonne. Sa prise de parole comme celle de Baudouin DELFORGE eut lieu à la mairie de Saint-Georges-sur-Baulche en présence de la première élue, Christiane LEPEIRE.
La transmission des valeurs et la prime à l'encouragement...
« Nous sommes heureux d’avoir remis ce chèque à cette jeune fille, a expliqué le président de la Société des Membres de la Légion d’Honneur 89, elle nous a impressionné par ses facultés d’adaptation à la vie française. Cette demoiselle souhaite devenir ingénieure : la SMLH lui apporte son soutien dans le cadre de la transmission de ses valeurs… ».
Depuis deux saisons, la vénérable institution encourage les jeunes (apprentis, étudiants) issus de milieux moins favorisés et qui aspirent à une intégration optimale au sein de notre société en leur remettant un chèque. Une opération qui a eu lieu cette fois-ci avec le concours de l’association DYGE (De l’Yonne aux Grandes Ecoles) qui vise à lutter contre la sous-représentation des Icaunais dans les études supérieures et à contribuer au développement économique de notre territoire.
Thierry BRET
L’exercice ne semble pas l’appréhender le moins du monde. Calme, posé, à la limite très détendu, le natif du Ghana et vice-capitaine du team bourguignon analyse les faits avec une décontraction apparente, répondant aux interrogations formulées par les journalistes lors de la coutumière conférence de presse, d’avant-match. Une sérénité qui fait plaisir à voir à quelques heures d’une échéance déjà importante pour les protégés de Christophe PELISSIER en déplacement du côté de l’Atlantique, face au FC Nantes…
AUXERRE : Premier déplacement de la saison pour l’AJ Auxerre après son excellente entrée en matière dans ce championnat élite 2024/2025 ce dimanche et un rendez-vous dominical très intéressant à Nantes, l’un des concurrents directs dans la lutte au maintien, où il faudra confirmer ! Histoire de développer si possible une première série de succès très précieux, synonymes de points à engranger pour rester au contact du peloton de tête des cadors de cette compétition. On les connaît : ils ont pour référence le Paris Saint-Germain, Marseille, Monaco, Lens, Lille, Rennes ou encore Lyon ! Nice intégrait également ce petit club restreint des grands favoris pour le titre et les places européennes sur la grille de départ. Sauf que les Aiglons se sont fait rogner les ailes lors de leur réception à l’Abbé Deschamps, la semaine dernière. Avec le résultat que l’on sait : 2 à 1 en faveur des joueurs de Christophe PELISSIER dans les ultimes minutes de la rencontre, à la 93ème minute !
A 26 ans, celui qui se comporte tel un « vieux briscard » sur le terrain pour haranguer les troupes et les mener de la voix vers le combat n’a pas été plus surpris que cela de ce mauvais tour porté aux Azuréens !
Une belle manière de proroger le contrat avec l’AJA : la Ligue 1 !
« Il n’y a pas de secrets, il faut travailler constamment aux entraînements pour obtenir de tels résultats, concède Elisha OWUSU, un semblant de sourire sur le visage. Je n’ai pas été surpris par ce match… ». De l’humilité ? Oui, le garçon semble bel et bien avoir les pieds ancrés sur terre.
« Sur le terrain, j’essaie toujours d’être moi-même, confie-t-il, de rester positif. Nous sommes restés sereins et on a gagné en confiance au fil des minutes… ».
On a apprécié l’épilogue ! L’international ghanéen dit avoir savouré chaque minute vécue sur la pelouse. « Une carrière, ça passe vite, constate-t-il avec lucidité, alors je profite… ».
OWUSU évoque la force du groupe. « On se connaît bien et on a eu tellement de joie la saison dernière en Ligue 2… ». Même si à l’étage supérieur, il faut davantage de concentration, d’application, d’envie, de « gnaque », de combativité pour parvenir à concurrencer les meilleurs.
En juin dernier, Elisha OWUSU a prorogé son contrat avec le club icaunais. Un bail qui va le mener jusqu’en juin 2027. Présent dans le club depuis 2023, une grave blessure l’avait éloignée des terrains sur une très longue période, ne lui permettant pas de porter le maillot bleu et blanc lors du précédent épisode parmi l’élite hexagonale.
Une belle forme physique et mentale !
C’est donc dimanche dernier, face à l’OGC Nice, que le garçon a fait ses gammes officielles en Ligue 1. Avec un sentiment de fierté, à la clé ! Elisha OWUSU a su conjurer le signe indien en ne se blessant pas la veille du premier match en Ligue 1 comme il y a deux saisons de cela.
« Cette fois-ci, cela s’est très bien passée, Dieu merci ! ». Reconnaissant envers le coach Christophe PELISSIER et le staff, le jeune homme se sent en pleine forme physique et mentale.
Celui qui se considère comme le « grand frère » auprès des joueurs les plus jeunes et moins expérimentés prend très à cœur sa fonction de vice-capitaine de l’équipe icaunaise. Cela se voit et surtout s’entend sur le terrain !
A Nantes, ce dimanche, c’est sûr, Christophe PELISSIER pourra encore compter sur son exemplaire milieu de terrain.
« Ce match, nous l’abordons avec humilité. Avec de l’envie mais sans s’enflammer. Nous devons montrer à tout le monde qu’Auxerre possède une belle équipe et tout donné sur le terrain… ».
Rendez-vous est pris avec l’international du Ghana aux alentours de 17 heures !
Thierry BRET
Il s’est fait pédagogue, l’adjoint au maire d’Auxerre en charge du Logement, de l’Habitat et de la Vie associative ! C’est sur ce dernier registre que le président de l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) Vincent VALLE accueillait il y a peu une délégation, composée de vingt-cinq jeunes gens, issus du CIF, le programme du Centre International de la Francophonie, piloté par le Lions Club de France. Présentant la richesse patrimoniale de l’Abbaye Saint-Germain à son auditoire, l’élu a salué l’initiative du club service qui renforce les liens entre les peuples…
AUXERRE: Dans le grand hall d’entrée de l’abbaye Saint-Germain, cadre d’exception patrimonial s’il en est, l’adjoint en charge du Logement, de l’Habitat et de la Vie associative s’est voulu surtout très explicatif dans sa démarche oratoire. Face à lui, de jeunes gens aux couleurs de peau différentes, aux pratiques religieuses éclectiques, mais, ayant comme dénominateur commun cette folle envie dans l’âme de tout comprendre et tout assimiler des propos qui résonnaient dans l’espace ! Le trait d’union entre ces vingt-cinq ressortissants de pays répartis aux quatre coins du globe : la francophonie !
Eux, ils ont écouté avec réel intérêt l’orateur municipal. En scrutant avec de grands yeux le moindre centimètre carré de cette construction majestueuse, chargée d’histoire. Pas sûr que tous aient déjà vu une abbaye dans leur existence !
Vincent VALLE avait dû le remarquer lui aussi : il enfonça le clou méthodiquement en insistant davantage via le verbe sur l’histoire de cet endroit peu banal. Il parla de travail, de formation, de savoirs transmis auprès de jeunes moines. Captivant ainsi l’assemblée qui se forma en demi-cercle autour de lui. Un peu en retrait, les deux présidents des deux clubs Lions auxerrois, Rives de l’Yonne et Phoenix, Pierre-Nicolas JOLIOT et Jacques GAUTHIER écoutèrent eux-aussi, accaparés par les renseignements fournis par l’édile.
« On dit que Saint-Patrick a été formé ici même par Saint-Germain, ajouta doctement le président de l’OAH que l’on retrouvait sur un tout autre terrain de jeu que le monde de l’habitat et du logement même s’il est lui-même adhérent du Rotary.
Puis, il présenta la guide devant officier ce jour, Camille, qui accompagnera le petit groupe deux heures durant lors d’une visite intense dans les moindres recoins de l’abbaye et ses jardins. Une guide experte et prolixe qui n’hésitera pas à utiliser des aspects ludiques pour intéresser davantage ces jeunes gens en provenance du monde aux richesses du patrimoine auxerrois.
Avant de découvrir ce lieu séculaire, le groupe et ses accompagnateurs, encadrés des membres des deux clubs service Lions locaux, visitèrent le centre de formation de l’AJ Auxerre ainsi que le fameux musée, nouvel atout touristique de l’approche du football dans l’Yonne. Des images qui feront le tour du monde avec les jeunes gens du Centre International de la Francophonie des Lions Clubs de France !
Thierry BRET