Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Menées dans le cadre des opérations « Place nette XXL », lancées par le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, visant à renforcer la lutte contre la délinquance et plus particulièrement le trafic de stupéfiants, les actions engagées depuis le 26 mars dans l’Yonne ont bénéficié d’une mobilisation exceptionnelle d’effectifs et de moyens. Elles s’inscrivent dans le cadre du plan « Sécurité de proximité en ruralité » mis en œuvre depuis septembre dernier par le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Celui-ci se félicite du premier bilan des opérations conduites par le groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne, sous les ordres du colonel Nicolas NANNI.

AUXERRE : L’heure était au bilan samedi matin à la préfecture de l’Yonne, suite aux opérations menées sur le terrain du 26 mars au 09 avril dernier. Une action, rappelle Pascal JAN, « qui s’inscrit dans un mouvement au long cours et n’est pas une opération coup de poing, mais pensée depuis plusieurs mois et qui se traduit par une présence continue et régulière des forces de l’ordre sur le territoire… ».

Si la cible première est bien le trafic de stupéfiants, l’objectif visé induit d’autres actions à destination des violences intra familiales ou de l’insécurité routière, considérées depuis longtemps par le représentant de l’Etat comme prioritaires sur le département. D’autant, souligne le colonel Nicolas NANNI, qu’elles sont souvent liées à des conduites addictives : « des addictions qui tuent et mutilent sur les routes icaunaises et représentent la deuxième cause de mortalité. Elles nourrissent aussi les violences interfamiliales, avec 30 % des faits alimentés par des conduites addictives… ».

 

Des renforts extérieurs particulièrement efficaces…

 

Entamée le 01er octobre dernier avec une trentaine de gendarmes dédiés à une phase de planification visant à analyser l’état des lieux et des besoins, la démarche s’est traduite sur le terrain ces deux dernières semaines, par une mobilisation exceptionnelle. Soit 237 militaires engagés du 26 mars au 09 avril pour des opérations de police judiciaire, renforçant l’action quotidienne des unités territoriales de gendarmerie dans la lutte contre la délinquance,197 militaires et 7 contrôleurs de la DREAL engagés le 10 avril sur l’A6 pour des contrôles routiers, ainsi que 432 gendarmes du groupement départemental mobilisés les 11 et 12 avril pour des opérations de sécurisation.

Ce dernier volet ayant bénéficié du renfort de moyens spécialisés, comme des équipes cynophiles avec des chiens formés à la recherche d’armes et stupéfiants, mais aussi de trois pelotons de l’escadron de gendarmerie mobile « Guépard », basée à Clermont-Ferrand. Des renforts dont la présence s’est avérée particulièrement bénéfique souligne le préfet de l’Yonne, qui pour autant, se félicite de ce que 80 % des effectifs opérationnels soient icaunais : « ce sont des militaires qui connaissent le terrain et d’autant plus précieux qu’ils sauront poursuivre le travail entamé depuis plusieurs jours et la stratégie mise en place au niveau départemental… ». 

 

Habiter, travailler, s’épanouir : le triple objectif de « France Ruralité »

 

Il y a plusieurs années déjà que les trafics liés aux stupéfiants se sont « mis au vert » et envahi les campagnes. Un phénomène que les autorités ont su prendre en compte, par le biais notamment du plan départemental « Sécurité de proximité en ruralité » mis en place à l’automne dernier, mais la tâche est difficile, reconnaît le colonel Nicolas NANNI, compte tenu d’un territoire épars : « l’Yonne est le onzième département en terme de superficie, avec une surface de plus de 7 000 km2. Au national, la gendarmerie est compétente pour 98 % du territoire et 50 % de la population ; dans l’Yonne, on passe à 70 % de la population, d’où une certaine difficulté mais c’est pour cela aussi que nous adoptons nos modes opératoires… ».

Avec pour finalité, insiste Pascal JAN, « de rendre ce territoire attractif et faire que les questions de sécurité ne soient pas prégnantes… », rappelant le triple objectif fixé dans le cadre du plan « France ruralité » : « habiter, travailler, s’épanouir ». Et tout sera mis en œuvre pour y parvenir prévient-il, quitte « à changer de braquet ».

 

 

 

Maintenir la présence des forces de l’ordre sur la voie publique

 

Au final, ponctue le préfet, des résultats « que l’on peut qualifier d’excellents au vu d’un bilan encore provisoire », mais pas question pour autant de s’en contenter : « les équipes ont extrêmement bien travaillé, mais ce n’est qu’une étape, que l’acte 1 de la stratégie mise en place… ».

Même tonalité dans le discours du commandant du Groupement de Gendarmerie départementale qui, se félicitant du travail mené de concert par ses troupes avec celles de la police nationale, adresse ce message aux délinquants actuels ou en devenir : « j’ai une capacité redoutable à mailler notre territoire et à maintenir cette présence sur la voie publique même si, je le rappelle, les renforts ont été extrêmement précieux. Je n’ai aucune crainte, aucune peur de l’après « Place nette ». Nous étions présents et nous serons encore présents… ».

A bon entendeur, salut !  

 

 

En savoir plus :

Faits et chiffres clés au 13 avril 2024

3 opérations judiciaires

1 opération « mobilités »

4 opérations d’ordre public sous forme de sécurisations et contrôles dont une en zone police en soutien de la Direction Départementale de la Police Nationale 89

24 individus interpellés

126 743 € d’avoirs criminels saisis

75 kg de résine de cannabis

1 171 gr de cocaïne

74 kg de cuivre

19 armes saisies

2 598 personnes et 1 992 véhicules contrôlés

11 véhicules saisis

14 véhicules mis en fourrière

6 commerces contrôlés, 12 infractions relevées

17 infractions de 4e et 5e classe et 3 délits liés à l’organisation du travail constatés par la DREAL

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Solaire. Rayonnante. Emue, aussi. Connaitrait-elle les affres du trac, la cheffe d’entreprise qui sera plébiscitée dans quelques instants face à un aréopage de plus de deux cents invités, et non des moindres ? Il est vrai que l’on ne célèbre pas tous les jours le cinquantième anniversaire de sa société. Même si elle n’en fut pas à l’origine. Mais, tout de même, respect pour les créateurs dont certains étaient présents à la cérémonie. En sus, l’inauguration des nouveaux locaux servait d’exutoire plaisant à ce rassemblement, sous le soleil, pour fêter le dynamisme de « BC Entreprise », fournisseur de systèmes de climatisation…

 

SAINT-FLORENTIN : On la sent un brin fébrile, la présidente du MEDEF de l’Yonne. Allant de l’un à l’autre de ses nombreux invités, le sourire aux lèvres et la parole facile, mais sans doute l’émotion au ventre. Qui ne le serait pas en ce jour de commémoration d’un double évènement ! L’anniversaire de l’entreprise qu’elle dirige à la perfection depuis 2008 et qu’elle a su hisser au sommet des références de la climatisation régionale. Soit cinquante ans, pile poil au compteur !

Et puis, il y a l’officialisation via cette inauguration des nouveaux locaux dans ce qui fut autrefois la société qui concevait des bijoux et de la maroquinerie, mettant en valeur le savoir-faire industriel de la commune, « CAPRI ». Mais, aujourd’hui, c’est fini !

Emmanuèle BONNEAU propose en guise de préambule à cette cérémonie protocolaire gorgée de soleil – les allocutions se déroulent sur le parvis de la nouvelle infrastructure – de procéder à un historique de la société « BC Entreprise ». Et de remonter le temps jusqu’en 1973. Une aventure qui a débuté avec deux entrepreneurs du cru, M. BUISSON et Etienne CANO, que l’on connaît bien dans le landerneau économique puisqu’il officiait il y a peu encore à la tête du MEDEF 89 en qualité de président. Un Etienne CANO, bon pied, bon œil, toujours présent lors des rendez-vous importants comme ce fut le cas ce jour-là.

Spécialiste de la plomberie, chauffage et zinguerie, la société « BUISSON CANO » fut créée à Venizy, avec deux collaborateurs. Dans les années 80, la séparation entre les deux associés est consommée. M. BUISSON développe alors une société de couverture tandis que son ancien partenaire continue l’aventure « BC » en investissant à Saint-Florentin pour y poser son siège social. Au passage, l’enseigne change de nom.

 

 

Le nécessaire besoin d’une nouvelle infrastructure

 

C’est en 2003 qu’entre en scène côté lumière la future dirigeante, Emmanuèle BONNEAU. Présente dans la société depuis quelques années déjà, elle forme un binôme associé avec Etienne CANO des plus pertinents. Un duo efficace qui sera à l’œuvre durant cinq ans.

2008 verra le départ à la retraite de l’émérite Etienne CANO qui ne restera pas oisif au demeurant en apportant son expertise dans les hautes sphères du MEDEF. Pendant ce temps, Emmanuèle BONNEAU prend les rênes de la société prospère, rachetant ses parts sociales.

Devant la vétusté des locaux historiques, se présente à la réflexion de la jeune femme la nécessité de transférer l’outil de production vers un site plus approprié et moderne. L’idée de construire un bâtiment lui traverse l’esprit. Mais, faute de moyens financiers, Emmanuèle BONNEAU opte alors pour une autre alternative : occuper les locaux alors à l’abandon de l’ancienne usine CAPRI en périphérie de Saint-Florentin.

 

 

« Je me suis rapprochée de la Communauté de communes Serein et Armance et de son président, Yves DELOT, explique l’oratrice, après plusieurs visites, ces locaux m’ont paru appropriés… ».

Avec un bémol toutefois, le coût des travaux qui dépassait allègrement le budget initial. Avec le soutien du maire de Saint-Florentin, le dossier de demande de subventions de rénovation de friches industrielles a été monté en un laps de temps record, à peine quinze jours !

« Je n’y croyais pas, souligne la dirigeante, qui remercia l’Etat, la Région et l’EPCI pour l’aide apportée au montage du dossier financier.

 

 

Pour tenir la barre, il faut un entourage ouvert et compréhensif

 

Ce qui n’empêchera la jeune femme d’émettre publiquement quelques réserves sur des entreprises ayant travaillé sur le chantier, constatant encore quelques dysfonctionnements ! Polie, elle ne les nommera pas !

Puis, il y eu la séquence émotivité lorsque la présidente du MEDEF remercia sa maman, pour l’avoir élevée en lui enseignant à sa sœur et à elle-même, les valeurs du travail, l’humilité, le courage, la bienveillance, l’ouverture et la tolérance. « Ces valeurs me sont très chères aujourd’hui, glissa-t-elle au micro un petit sanglot dans la voix…

L’oratrice eut une parole agréable à l’égard des salariés, anciens comme nouveaux, qui accompagnent l’entrepreneuse dans son aventure professionnelle. Ils sont 37 à ce jour.

« Chacun a apporté sa pierre à l’édifice dans l’organisation de cette journée commémorative… ».

Ses proches ne furent pas oubliés, non plus. « Ils m’ont beaucoup soutenus dans les moments difficiles et il y en a eu… ».

Evoquant le statut de chef d’entreprise, Emmanuèle BONNEAU évoqua l’ascenseur émotionnel de grande amplitude qui accompagne le quotidien.

« Il y a des moments d’euphorie et de satisfaction, certes, mais aussi des moments de stress et de découragement, rappellera-t-elle à l’auditoire tout ouïe, toutefois, je tente de garder le sourire en toute circonstance, non pas par détachement ou indifférence mais par respect pour mes interlocuteurs et mes salariés… ».

Citant alors Confucius, son philosophe chinois préféré, « nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve… », Emmanuèle BONNEAU ajouta que « pour tenir la barre, il faut un entourage de qualité, ouvert, à l’écoute et compréhensif : j’ai cette immense chance de l’avoir… ».

La prise de parole de la dirigeante se termina par un petit clin d’œil à ses deux filles, en présentant ses excuses de mère pour « celles qu’elle n’a pas vu grandir comme elles auraient souhaité, mes filles que je n’allais pas chercher à l’école, mes filles qui ont subi ma « voiture cabine téléphonique ! », mais je sais qu’aujourd’hui, elles ont bien grandi et comprennent mes choix. Elles me soutiennent de façon indéfectible dans les moments difficiles… ».

Et comme le disait Henry FORD, « se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite… ».

Le lot d’un entrepreneur en somme. Et de belles choses à méditer et à graver au fond de ses neurones.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L'été dernier, par un beau jour ensoleillé de semaine, nous vous avions emmené découvrir cette valeureuse petite auberge de bord de route (D 943, Joigny-Montargis). Elle est menée activement par la souriante Lucie et Philippe, son paternel, ancien charcutier sis à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne). Il est une sorte d'inspirateur éclairé d'une cuisine à l'ancienne, plutôt bien troussée. Impeccables terrines et feuilletages -parfois- s'y font  la part belle ! Un modèle du genre que ce menu-déjeuner à 16 euros expliquant le fait que l'adresse fait souvent salle comble. Ajoutons enfin qu'en janvier dernier, cette bonne petite table a eu les honneurs d'une chronique du réputé François SIMON dans l’édition dominicale de «  La Tribune ».

 

DICY : Les samedis et dimanches, la carte s'embourgeoise quelque peu avec un menu différent à 30 euros. C’est moins cher que l'indigeste omelette de la mère POULARD à 39 euros au Mont-Saint-Michel, passons ! Il nous fallait découvrir cette autre facette de la maison, dans ce paisible village baigné par la Chantereine. La commune voisine est Douchy, où - pour l'instant - les turpitudes du clan DELON se sont apaisées. Tant mieux !

Par un jour ensoleillé d'avril - si, si, il y en eût ! - la terrasse extérieure nous accueille. Point de camions sur la route, c'est plaisant. A l'ardoise, cinq choix d'entrées, puis de plats naturellement fait maison. Aux fourneaux, Quentin, le jeune chef s'active. L'entrée de saison, un bavarois aux asperges et crabe me fait saliver. C'est bon un bavarois (un entremet froid dont la création est attribuée au début du XIXe siècle au chef Antonin CAREME, cuisinier de génie). Une entrée fraîche, de saison, et bien assaisonnée de surcroît. Dans cette bonne assiette, le crabe indiqué ne me sembla pas des plus présents, mais bon ! L'une des autres entrées, la salade de hadock marinée au gingembre et segments de pamplemousse, avait l'air, aussi fraîche que goûteuse.

 

 

La tête de veau, une référence à déguster !



Ce midi-là, figurait sur la carte un plat grandement apprécié sur les tables icaunaises, et souvent proposé le jeudi d'ailleurs. Il s'agit de la tête de veau. Sauf qu'ici, elle est indiquée dans son bouillon, sauce gribiche. Les amateurs devraient d'ailleurs se délecter de ce cliché gourmand et généreux. Elle est trop souvent proposée roulée en tranche maigrichonne, accompagnée de deux patates réchauffées via le micro-onde et accompagnée d'une sauce industrielle. Ici, notre tête de veau se complaît dans un bon bouillon, accompagnée par force légumes (carottes, poireaux, patates, courgettes...) à l'impeccable cuisson. Bravo ! C'est vraiment délicieux. Bien que fort bon, je regrettai alors mon choix de jambon à la chablisienne (un petit bémol sur la liaison de la sauce, lui préférant la version crémée du cuisinier Sébastien BENET,  officiant à la cantine scolaire de Gron). J'aime ce noble mot de cantine, qui n'est plus du tout politiquement correct ! Tant pis pour moi....

 

 

 

 

Un bravo pour les desserts maison…

 

Les desserts font envie. Ils sont colorés et paraissent fort bien exécutés. Mention spéciale pour le fraisier de saison. La tarte aux pommes revisitée était fort bonne. Tout comme d'ailleurs le sablé breton  crème pistache et cerises « amaréna ».
On se donne du mal « Chez Lucie » pour bien traiter les clients qui s'en rendent compte, en étant aussi nombreux. Ce que mérite cette attachante petite adresse, à l'aimable service ainsi qu'aux prix doux.

 

 

Contact :

Chez Lucie,

10 Route de Joigny

89120 DICY

Tel : 03.86.43.09.52.

Ouverture tous les jours sauf le mercredi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Sa carte de visite est plutôt élogieuse. Conseiller départemental de la Drôme et maire de Saint-Vallier – ça fleure bon la terre du rugby rhodanien ! –, ce trentenaire bien dans sa peau et volubile à souhait, diplômé de Sciences Po Lyon, ne pratique nullement la langue de bois pour contrer celles et ceux de ses adversaires qui tenteraient de lui barrer la route. En l’occurrence celle le conduisant, probablement en sa qualité de numéro trois de la liste de gauche (« Réveiller l’Europe »), composée par le Parti socialiste et Place Publique, au poste d’euro député au soir du 09 juin.

 

JOIGNY : Souriant, il a le sens du verbe facile, le nouveau jeune loup de la politique hexagonale, made in Parti socialiste, version drômoise ! Même pas quadragénaire – il doit avoir dans les 37/38 ans à tout casser sur l’échelle de l’existence -, il possède un sens oratoire de belle facture, qu’il saura mettre en évidence, tant devant les militants et sympathisants de la liste portée par Raphaël GLUCKSMANN – une liste pro européenne et qui se reconnaît pour telle, occupant une méritoire troisième position selon les récents sondages – venus le voir en réunion publique que devant les trois journalistes, fin prêts à l’interviewer lors d’une conférence de presse d’avant meeting.

Sa présence en ses murs ? Elle n’est pas décalée en soi.

 

« Que les politiques nationaux s’inspirent un peu plus du terrain ! »

 

« Je connais Nicolas SORET depuis longtemps et nos parcours politiques sont sensiblement similaires... ». Il profitera de cette introduction pour tresser des lauriers au président de la communauté de communes et édile de Joigny, présent à ses côtés qui l’a invité.

« Nicolas fait partie de ces élus inspirants, précise l’orateur de la Drôme, il sait mouiller le maillot tous les jours pour changer le quotidien des gens… ».

Dire le contraire de la part du maire socialiste de Saint-Vallier eut été étonnant, n’est-il pas ?!

A contrario, il tacle gentiment nos confrères de la presse nationale, le garçon : « Vu de Paris et des médias nationaux, dès que l’on parle de la province, on a l’impression que c’est une accumulation de problèmes ! Alors que nous sommes dans une France qui se bat et qui est heureuse de vivre. Or, ce que je souhaite démontrer dans cette campagne électorale de terrain, c’est que nous avons une France des réussites à l’échelle locale, qui sont des exemples à prendre… ».   

Et, vlan, voilà un bon point à l’actif de cette France profonde et périurbaine décernée par le candidat de la gauche modérée !

« D’ailleurs, renchérit-il avec certitude, si la vie politique nationale s’inspirait plus des actions qui sont menées sur le terrain de la proximité à l’échelle locale, je pense que le pays se porterait mieux aujourd’hui ! ».

Une jolie flèche décochée à l’attention des esthètes de la politique parisianiste, grands donneurs de leçons et peu connaisseurs de ce qui se vit dans les campagnes, pas celles de la politique, les autres, de la ruralité !

 

 

Les carences de la production européenne imputables aux libéraux !

 

Adepte du « bon sens appliqué au quotidien », Pierre JOUVET insiste sur cette évidence : « le bon sens paysan nous permettrait de marcher moins sur la tête… ».  Jusque-là, il prêche des convaincus parmi l’assistance, l’orateur du jour ! Mani CAMBEFORT en tête, puisque le premier secrétaire fédéral du PS 89 est aussi de l’invitation pour cette causerie à bâtons rompus avec les journalistes.

Le numéro 3 de la liste emmenée par Raphaël GLUKSMANN considère l’enjeu européen, comme fondamental. Alarmiste, Pierre JOUVET souligne que « la guerre est aux portes de l’Europe, une situation inédite et jamais vue jusqu’alors depuis l’avènement des échéances européennes ». Un contexte géopolitique extrême – il s’est encore renforcé depuis, à la suite des attaques aériennes de l’Iran contre Israël le week-end dernier – qu’analyse l’élu de la Drôme.

« Non seulement, le dictateur Vladimir POUTINE a décidé de mener un conflit à charge contre son voisin ukrainien, mais c’est surtout un combat acharné contre les valeurs de l’Europe auxquelles nous croyons. Mais, l’Europe, c’est avant tout la paix. Et cette attaque des Russes contre l’Europe, c’est une guerre menée contre la démocratie, la liberté, et le modèle économique qui est le nôtre… ».

Un conflit qui se répercute de plein fouet en autant de conséquences néfastes pour l’Europe. « La droite libérale d’Ursula Von Der LEYEN a affaibli notre continent et notre souveraineté nationale, ajoute le parlementaire, on l’a vu lors de la crise sanitaire imputable à la COVID où le seul continent qui se soit exposé au ridicule de la situation fut l’Europe ! ».

Bing, ça tombe comme à Gravelotte dans la bouche du conseiller départemental drômois, « comme nous avions des masques de protection périmés en stock, on est allés piquer ceux des Italiens, voire ceux des Français d’une région à l’autre sur les tarmacs des aéroports pour nous équiper ! Car, nous n’étions pas capables de produire lesdits masques parce que notre souveraineté industrielle a été mise à mal, à cause des libéraux européens ! ».

Ubuesque, n’est-ce pas ? Mais, tellement vrai !

 

« Nous sommes tout sauf des euro-béats ! »

 

L’élu poursuit : « on dit souvent que l’Europe est mal aimé ; je suis président d’une intercommunalité. Soit, si tout va bien, c’est grâce à la mairie. Soit tout va mal, et c’est à cause de la Communauté de communes ! Une intercom, c’est une vision partagée. L’Europe, c’est pareil et c’est ce que l’on en fait ! ».

La liste « Réveiller l’Europe » se définit comme celle, de gauche, qui est pro européenne et qui en assume l’idéologie autour de la santé, la transition écologique, la ré-industrialisation, les grandes mutations sociétales.

« Nous sommes tout cela, affirme Pierre JOUVET, sauf des euro-béats ! Nous savons ce qui ne fonctionne pas. Par exemple, notre dépendance totale ou presque en matière de souveraineté énergétique ».

Et de citer l’exemple de l’Allemagne, pays soumis pieds et mains liés, à la dominante russe en matière d’approvisionnement de gaz. Un épineux problème à gérer de l’autre côté du Rhin.

« Nous n’avons pas été capables d’avoir une politique de souveraineté suffisamment forte. Reprendre la main dans cette campagne, c’est aussi tenir tête aux puissants, qu’ils soient sur la scène de la géopolitique ou des finances. Nous souhaitons une meilleure redistribution à l’échelle de l’Europe, notamment au niveau du pouvoir d’achat, du fait de l’inflation imputable en grande partie aux évènements ukrainiens. ».

Le porte-voix de « Réveiller l’Europe » explique alors qu’il faut prendre l’argent là où il est. « Le gouvernement français au niveau national comme au niveau européen refuse de le faire, s’insurge Pierre JOUVET.

D’où l’idée de développer le concept « Taxe de riche » que les candidats de la liste socialiste et Place Publique défendent bec et ongles parmi leurs projets en s’inspiration d’une initiative d’un élu belge.

« Nous allons mettre en place si nous sommes majoritaires une taxe pour imposer les multimilliardaires et les millionnaires. Il suffit de regarder les résultats obtenus par certaines entreprises du CAC 40 qui réalisent des dividendes de « profiteurs de guerre » comme TOTAL au cours de ces deux dernières années, cela équivaut à 40 milliards d’euros de dividendes ! La redistribution n’a jamais été aussi mauvaise et cela entraîne une défiance généralisée qui amène la montée des populismes et la poussée de l’extrême droite ; le gouvernement français se refusant de taxer les plus riches ou de mettre en place un impôt sur les supers profits… ».

Réorienter l’Europe est l’un des objectifs de la liste de gauche. Comme le stipule Pierre JOUVET : « l’Europe doit s’incarner dans le quotidien des gens, car l’Europe doit être utile au quotidien… ».

 

Le « Mozart » de la finance a échoué !

 

Question : est-ce que les socialistes et leurs alliés peuvent raisonnablement gagner la majorité au parlement européen ? « C’est possible, rétorque Pierre JOUVET, il n’y a que vingt sièges d’écart entre la droite européenne et nous, les sociaux-démocrates… ».  

Un investissement massif en faveur de la transition écologique – un item prégnant dans la campagne de la liste de gauche – est nécessaire, précisera en guise de conclusion l’élu de la Drôme, afin de faire face aux problématiques du climat et de son dérèglement. Quant à la ré-industrialisation de l’Europe et de l’Hexagone, elle est devenue une évidence mais en mettant des mesures de protection drastique envers la Chine et des Etats-Unis.

« Répondre à un marché public en Chine, c’est simple, s’amuse l’interviewé, si vous n’êtes pas une entreprise chinoise, vous n’avez pas le droit d’y prétendre.

C’est interdit ! En Europe, un grand marché public à plusieurs centaines de millions d’euros peut revenir à une entreprise venue d’Asie ou des Etats-Unis ! Il en est ainsi à hauteur de 40 % du marché public ! ».

Considérant que cette liste PS/Place Publique représente le « vote efficace », Pierre JOUVET ne se privera pas d’écorner l’image de Jordan BARDELLA, le porte-flambeau du Rassemblement National qui caracole dans les sondages à plus de 30 % !  

« Jordan BARDELLA ? C’est « Mister Selfie », plaisante le candidat, il ne propose rien ! Il refuse tous les débats mais pour être pris en photo avec ses partisans, il n’y a pas de problèmes ! C’est normal, comme il n’a pas de projets et qu’il n’a rien à dire, il n’y a pas de débats ! ».

Quant à la majorité présidentielle, élue il y a sept ans– elle l’avait été pour faire barrage à la droite souverainiste dixit Emmanuel MACRON -, elle a échoué sur ce registre.

« Plus le chef de l’Etat mène des politiques de destruction sociale, plus le RN progresse, constate amer Pierre JOUVET. Ne parlons pas de la loi immigration et de la retraite ! Ne parlons pas non plus des déficits publics et de la banqueroute de la France ! Le soi-disant « Mozart » de la finance préfère taper sur les précaires et les plus pauvres pour aller trouver de l’argent ! ».

Appelant à une large mobilisation, « Réveiller l’Europe » veut mettre en échec les deux listes portées par le duo RN/majorité présidentielle, en créant, pourquoi pas la surprise de cette échéance européenne.

En jouant la carte de la cohérence politique et en étant la seule liste à avoir déjà présentée l’ensemble de ses candidats, dans un souci de clarification. Un atout dans le jeu politique d’une gauche ragaillardie par la présence de Raphaël GLUCKSMANN, l’homme providentiel ? Il faudra attendre au soir du 09 juin pour le savoir, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est dans le cadre feutré de la librairie auxerroise « In Situ », où l’art se conjugue à tous les temps, et sous toutes les formes, que Gérard-André et son « amie-amour » Andrée de SMET, sa « Mélinée », ont dévoilé devant un parterre d’amis le programme de la saison 2024 du festival, créé il y a 18 ans à Etais-la-Sauvin. Dans cet « Olympia de campagne », comme se plaisait à le qualifier l’ami Julos BEAUCARNE. Une saison sous le signe de l’émotion puisqu’elle signera la fin de ce « festival du théâtre vivant » qui avait su au fil du temps, trouver un subtil équilibre entre la chanson, le théâtre, la musique, la poésie et tant d’autres choses encore…

 

AUXERRE : Et dire que le couple a jeté l’ancre dans ce petit village de Puisaye-Forterre, à la limite de la Nièvre, il y a seulement dix-huit ans… Le théâtre de la Closerie est aujourd’hui tellement enraciné dans le paysage culturel icaunais, qu’on l’imagine toujours beaucoup plus vieux. Un lieu qui depuis le premier jour ne se nourrit pas de subventions mais d’amitié et de fidélité, avec au cœur le partage et la découverte. Mais la préparation du festival annuel qui s’étend d’avril à octobre est très chronophage et Gérard-André a fait le choix de privilégier d’autres formes de rencontres, pour faire voyager les textes des poètes, lui qui se veut leur messager… Mais que les aficionados se rassurent, l’arrêt du festival ne signifie pas la fin du théâtre de la Closerie, « nous continuerons à y accueillir des artistes passionnés, généreux et passionnants mais plus sous une forme évènementielle et de coups de cœur… ».

C’est avec le poète musicien palestinien Ahmad DARI que s’ouvrira la saison les 04 et 05 mai prochains, belle entrée en matière pour redonner un peu de couleurs à la noirceur de l’actualité. Déjà venu à deux reprises à la Closerie, l’artiste y donnera un concert d’oud et animera le lendemain un atelier de calligraphie arabe, ou comment transformer l’écrit en dessin. Moins de trois semaines plus tard, c’est un autre fidèle de la maison, présent chaque année depuis l’origine, le comédien metteur en scène Xavier CLEMENT, qui proposera une reprise de sa pièce déjà jouée en 2011, « Un singe à l’académie », tirée du texte de KAFKA, où l’auteur posait un regard impitoyable sur la nature humaine. Changement de registre le 09 juin, pour un rendez-vous avec ce qui sert depuis toujours de fil rouge au théâtre de la Closerie : la poésie. Ce jour-là seront remis les prix de la Société des Poètes et Artistes de France, sous l’égide de Michel POTIER, président régional de la SPAF, agrémentés d’intermèdes autour de Louis ARAGON.

 

Poésie, classique et jazz accompagnent la période estivale

 

ARAGON toujours, mais entouré de Léo FERRÉ et Jean FERRAT, en juillet, les 13 et 14, avec, comme tous les ans, un récital donné par Gérard-André en hommage au grand « Léo » disparu un certain 14 juillet 1993, ce dont s’amuse encore l’âme du théâtre de la Closerie : « pas mal pour un anarchiste ! ». Belle manière de tirer un feu d’artifice en chansons deux jours durant ! Deux semaines plus tard, les 27 et 28 juillet, place au jazz avec « Accent Jazz Trio », pour des standards et classiques revisités façon « club Saint-Germain ». Suivis les 10 et 11 août du retour sur les planches d’un autre fidèle, le comédien Emile SALVADOR, pour une pièce de théâtre intitulée « Karl-Marx, le retour ». Présent à Auxerre pour la présentation du programme 2024, l’artiste s’est voulu rassurant : « je vous préviens tout de suite, ce n’est pas une pièce politique « chiante » ! C’est drôle et ça passe très bien, la pièce n’en fait pas un « saint », mais parle de l’homme, de sa vie, de ses amours, à travers sa vie personnelle… ». Fin de l’épisode estival les 24 et 25 août, avec le pianiste François CORNU, autre habitué, déjà venu à cinq reprises, pour un tableau musical autour des œuvres de Beethoven à Gershwin, en passant par Chopin, Ravel et Moussorgski.

 

 

L’humour ravageur d’Albert MESLAY pour le clap de fin !

 

La rentrée se fera sous le signe de la chanson à texte et du conte samedi 07 septembre, autour d’un cabaret scène ouverte, avec la participation de la conteuse Claudine CRÉACH et des chanteurs Laurent PROKOPIC et Jacques GUILLAUME.

Suivi le lendemain d’un rendez-vous annuel aux accents d’auberge espagnole, qui contribue depuis longtemps à la renommée des lieux : la « Fête de la Closerie », où se mêlent convivialité, repas partagé, musique et amitié. Une première les 21 et 22 septembre avec le duo « Rosa dos Ventos », composé de Quentin NEDELCU et Rémi CORTIAL, deux multi-instrumentistes accompagnés pour l’occasion d’une douzaine d’instruments à corde pour faire résonner les musiques du monde.

Depuis plus de dix ans, la Closerie se repeint à l’automne aux couleurs africaines et ce sera encore le cas cette année les 05 et 06 octobre avec le concert de Kora et balafon donné par Idrissa DIÉBATÉ et BALAKALA. Présente également, comme chaque année, l’association « Baobab 89 », présidée par le chanteur GEHEL, avec une exposition vente d’objets d’artisanat burkinabé dont les bénéfices sont entièrement reversés à un petit village du Burkina-Faso. Un rendez-vous qui est aussi une belle manière d’accompagner d’ondes positives et d’honorer le souvenir de Marie, la fille d’Andrée, décédée à Dakar le 10 octobre 2003 alors qu’elle participait à un programme d’alphabétisation sur le continent africain. Clap de fin les 12 et 13 octobre avec l’humoriste Albert MESLAY, dans un spectacle au titre provocateur, « Je n’aime pas rire, ça me rappelle le boulot ». Un spectacle qui n’engendre pourtant pas la neurasthénie, à en juger par le petit aperçu livré au téléphone par le breton natif des Côtes d’Armor à l’humour décapant : « aujourd’hui, quand on parle l’inuit correct, on doit dire « baisse de la pratique religieuse en milieu polaire » et non pas « recul de la calotte glaciaire ! »  Ite missa est !

 

Tous renseignements complémentaires et réservation sur :

www.lacloserie-spectacles.fr

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 289

Articles

Bannière droite accueil