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Il n’hésite pas à mouiller la chemise sur le terrain, le président de la Chambre départementale des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne Jean-Pierre RICHARD. Suivant consciencieusement l’itinéraire du jour qu’il s’est fixé dans la tête. Avec un seul objectif : la rencontre de chaque artisan dont la boutique est ouverte sur la commune pour y prêcher la bonne parole. Celle faisant l’apologie des dispositifs déclinés depuis plusieurs semaines par l’Etat pour faire face à la hausse des tarifs de l’énergie…

 

APPOIGNY : Il s’en émeut ou presque le patron des artisans de l’Yonne ! Près de 50 % des TPE et PME de l’Hexagone n’ont pas sollicité les services de l’Etat afin de bénéficier des aides fournies par les dispositifs existants pour mieux lutter contre l’inflation galopante imputable à la hausse des tarifs de l’énergie. Jean-Pierre RICHARD ne comprend pas cette négligence. Pourtant, il n’a de cesse de sillonner les quatre coins de notre territoire depuis le début de l’année afin d’y porter la bonne parole en faveur de ces opportunités financières.

« Trop peu d’entreprises se manifestent pour obtenir ces subsides mis en place par l’Etat, explique-t-il un peu désabusé, je pense que les artisans n’ont pas vraiment pris conscience de la réalité des choses et s’en apercevront à réception des premières factures… ».

Moyennant en quoi, répète-t-il, il faut agir vite. Car une fois les « douloureuses » perçues, plus dure sera la claque dans le porte-monnaie si l’on n’y prend garde !

En parallèle de son métier, Jean-Pierre RICHARD se mobilise au quotidien pour visiter dans les communes les artisans affiliés à la chambre consulaire dont il est le porte-flambeau dans le seul souci de mieux leur apporter l’information. Celle éditée par les services de la préfecture de l’Yonne qui explique dans le moindre détail la nature de ces différentes aides. Rappelons que le territoire de l’Yonne, suffisamment vaste au niveau sectoriel, accueille plus de 8 000 artisans !

Certes, le président de la Chambre Economique de l’Yonne ne pourra échanger individuellement avec chacun des entrepreneurs répertoriés sur les registres officiels ! La boîte mail de l’organisme consulaire aura fait le reste en expédiant à leurs destinataires les messages de rappel pour que les choses bougent vraiment.

D’ailleurs, dans un récent entretien qu’il a eu avec le préfet de l’Yonne Pascal JAN, Jean-Pierre RICHARD en a convenu qu’il était nécessaire de refaire du battage en termes de communication autour de ces aides et cet accompagnement en faveur des entrepreneurs. Une information qui ne doit pas rester lettre morte auprès des artisans qui doivent coûte que coûte sauver et pérenniser leur outil de travail en profitant de ces moyens étatiques…

 

 

En savoir plus :

Rappel des différentes aides auprès des entreprises artisanales :

L’État apporte une réponse forte pour les accompagner et soutenir notamment les plus petites d’entre elles, à travers plusieurs dispositifs d’aides. Ceux-ci sont adaptés à la taille des entreprises et aux difficultés rencontrées.

Le bouclier tarifaire protège les TPE (entreprises de moins de dix salariés avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 M€) ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA en tarif réglementé de l’électricité, en limitant la hausse des tarifs de gaz et d’électricité à 15 %. Aucune démarche particulière n’est à réaliser en ce cas.

Pour les TPE en offre de marché, le prix « électricité » est limité à 280€/MWH sur l’année 2023 lorsque les entreprises ont renouvelé leur contrat de fourniture d’électricité en 2022.

Une attestation sur l’honneur d’éligibilité doit être obligatoirement envoyée à leur fournisseur d’électricité pour pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire dans ce cas précis.

L’amortisseur d’électricité, quant à lui, s’ajoute aux dispositifs précités ; il est destiné aux TPE non éligibles au bouclier tarifaire et aux PME de moins de 250 salariés dès lors qu’elles paient un prix de l’énergie supérieur à 180€/MWH.

Pour bénéficier de ces aides, l’entreprise doit impérativement se rapprocher de son fournisseur d’énergie et lui transmettre l’attestation d’éligibilité unique précitée le plus tôt possible et en tout état de cause avant le 31 mars 2023 dernier délai.

Enfin, le guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz, déjà existant en 2022 et qui est prolongé pour 2023, est cumulable avec le dispositif de l’amortisseur électricité. Les entreprises peuvent déposer une demande d’aide dans la mesure où, après prise en compte du bénéfice de l’amortisseur, elles remplissent les critères d’éligibilité au guichet.

Des simulateurs sont aussi à disposition des entreprises sur le site www.impots.gouv.fr, afin qu’elles puissent connaître les aides auxquelles elles peuvent prétendre.

 

 

Les différents niveaux d’accompagnement restent joignables et accessibles :

Un point d’entrée principal au niveau local permet de répondre aux questions : la conseillère départementale de sortie de crise (Mme CORNET-LEMEE) au sein de la DDFIP de l’Yonne, joignable  par téléphone (06.09.23.81.88. ou 03.86.72.36.05).

La conseillère départementale à la sortie de crise peut orienter et accompagner les entreprises dans leurs démarches, notamment l’accès aux aides énergie.

Le numéro national 0 806 000 245 (appel non surtaxé) est aussi mis à disposition de toutes les entreprises, afin de répondre à leurs questions générales et les orienter sur les dispositifs adaptés.

Pour les questions spécifiques à la situation de l’entreprise concernée, la possibilité est offerte de contacter les services instructeurs de la DGFIP, joignables via la messagerie sécurisée de l’espace professionnel sur le site impôts.gouv.fr, en sélectionnant « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Ce message devra débuter par « Aide gaz électricité » pour en permettre un traitement rapide.

L’ensemble des acteurs pleinement mobilisés, pour un accompagnement optimal des entreprises

Les services de la préfecture et la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Yonne sont fortement mobilisées pour répondre aux besoins des entreprises, notamment pour présenter et préciser les différents dispositifs.

Il en va ainsi de la nécessité à ce jour de rappeler aux entreprises l’importance notamment de l’envoi de l’attestation sur l’honneur d’éligibilité.

A leurs côtés, les partenaires habituels des entreprises, chambres consulaires et experts-comptables, participent activement à cet appui au plus proche des besoins des entreprises, pour qu’elles puissent bénéficier de toutes les aides auxquelles elles peuvent avoir droit.

Les chambres consulaires :

Il est rappelé que les chambres consulaires ont mis en place des actions directes auprès des entreprises, notamment les TPE, ainsi que des dispositifs d’information dédiés consultables en ligne :

Pour la Chambre des Métiers (CMA) :

Pour plus d’information, la CMA de l’Yonne peut être saisie à l’adresse suivante :

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) :

https://www.cci.fr/crise-energetique

Le référent identifié pour la CCI est :

Edouard PHILIPPE

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

03.86.49.40.33.

 

Les élus :

 

Les élus sont également pleinement mobilisés aux côtés des entreprises de leur territoire et sont invités à porter à la connaissance des services de l’État toute situation particulière dont ils pourraient avoir connaissance.

En parallèle, le réseau des espaces France services est également mobilisé. Les services de la DDFIP ont assuré l’information des animateurs de ces espaces afin qu’ils puissent renseigner les entreprises qui se manifesteraient.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

Les lunettes lui servant de serre-tête, la chevelure grisonnante un peu folle, le regard fixant l’objectif, il possèderait presque le visage d’un vieux loup de mer mâtiné aux embruns iodés, Philippe KLIMACEK ! Que l’on ne s’y trompe point : ce passionné de plaisance et de navigation n’a pourtant rien d’un marin d’eau douce. Même si son futur projet concerne le tourisme fluvial et la pratique du bateau à vocation altruiste et entrepreneuriale sur les canaux de la région…

 

AUXERRE : Elle se nomme le « FISTOULIK ». Une jolie pénichette de près de douze mètres de longueur, arborant comme nom de baptême si original, un mot typiquement breton. « Remuant », selon la traduction littérale ! Autant que peut l’être l’heureux propriétaire de cet esquif qui n’a rien de frêle. J’ai nommé Philippe KLIMACEK.

Un patronyme que les spécialistes de la voile et des courses nautiques en pleine mer connaissent bien pour celles et ceux qui s’y intéressent de près à chaque grande édition maritime. D’autant qu’ils ne sont pas légion, les aventuriers sportifs de la Puisaye à s’être lancés à l’assaut de la « Route du Rhum » ! Philippe, lui, il a osé ! Avec moult péripéties et une kyrielle de souvenirs. Mais, là, n’est pas le propos du jour. S’il a choisi de prendre de son précieux temps à la rencontre d’un journaliste, c’est pour raconter ce qui l’anime aujourd’hui. Un projet novateur, un brin décalé mais qui tellement pertinent.

Le premier avril prochain, le navigateur de l’Yonne rapatriera depuis Beaune avec un groupe d’amis férus tout comme lui de plaisance par la voie fluviale – 192 écluses à franchir tout de même – la pénichette dont il vient de faire l’acquisition pour la coquette somme de 35 000 euros. Le « FISTOULIK » ! La ramenant à son nouveau port d’attache, Joigny. La ville du Centre Yonne possède une charmante zone portuaire. Et une entreprise de renom qui y exerce ses activités de tourisme fluvial depuis si longtemps, LOCABOAT.

 

Le soutien des professionnels de santé et des clubs services…

 

C’est de là que partira vers d’autres rivages le nouveau projet de ce navigateur, retiré désormais des courses folles en haute mer. Pour l’heure, il sera d’ordre associatif. Les statuts venant d’être déposés. Philippe y assumera le rôle de président. A 65 ans, il a eu envie de relever de nouveaux challenges. Via, de prime abord, un projet aux contours humanitaires ayant pour objectif de s’adresser aux enfants défavorisés sur le plan de la santé afin de leur octroyer un moment de répit grâce à des instants magiques et intenses. La navigation en eau douce ! Sur rivières et surtout en empruntant des circuits qu’il connaît bien sur les canaux que possèdent notre contrée. Celui de Bourgogne, celui du Nivernais, celui du Centre…

« L’idée est d’embarquer quelques enfants malades, accompagnés d’un professionnel de santé, sur la pénichette, souligne Philippe, sur de courts parcours d’une journée. De les immerger le temps de cette excursion dans la peau d’un marin avec séance de pilotage, la préparation des repas en les dégustant à bord, de passer les écluses, etc. Un concept qui reposerait aussi sur l’aspect collaboratif avec les professionnels de santé et les associations concernées par la cause des enfants… ».

 

 

A l’heure actuelle, Philippe KLIMACEK peaufine le programme de ces circuits nautiques qui pourraient prendre leur envol à la belle saison avant juillet.

« Une étape idéale serait de prendre en charge les enfants tôt le matin, argumente-t-il, avec petit déjeuner servi à bord, de les initier aux aspects sécuritaires de la vie à bord avant une première halte quelques heures plus tard au fil de l’eau… ».

Philippe aimerait convaincre les centres hospitaliers et les services pédiatriques du territoire du bien-fondé de son action salvatrice pour la joie de vivre des petits patients.

 

 

Transformer la structure associative en entreprise…

 

Son job constitue également à solliciter quelques mécènes pour l’aider à finaliser et à financer ce projet évalué aux environs de 15 000 euros. Il fait appel en parallèle aux dons altruistes de généreux donateurs et pense se rapprocher des clubs services du cru qui interviennent beaucoup, de par leurs actions sociales, en faveur de l’enfance.

L’idée de développer le concept vers le tourisme d’affaire en privatisant le bateau au nom d’une entreprise lui titille également l’esprit. Une manière de diversifier son activité naissante. A terme, l’idée de néo-entrepreneur serait de transformer l’association en entreprise et de la dupliquer sous le principe d’une franchise à travers l’Hexagone.

« Il existe plus de 7 000 kilomètres de canaux en France, se plaît-il à ajouter. De quoi optimiser le projet et de créer des emplois… ».

Même s’ils sont saisonniers, d’avril à octobre, le temps que dure la navigation dans le domaine du tourisme fluvial. Un rêve qui pourrait se muer en réalité avec un peu de chance et beaucoup de pugnacité…

 

En savoir plus :

Contact :

Philippe KLIMACEK au 06.07.02.44.69.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 

Comme le SDEY s’y était engagé dans son plan stratégique « Énergies Yonne 2026 », un cadastre solaire va être mis en ligne en ce mois de février. Son objectif est d’informer de façon factuelle sur les gisements solaires et l’intérêt économique d’installer des panneaux solaires sur les toits des bâtiments de l’Yonne. Explications fournies par Eric GENTIS, directeur général de services du Syndicat départemental d’énergies de notre département…

 

INTERVIEW : Bien connu des communes et des collectivités, le SDEY l’est beaucoup moins du grand public. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?

Le SDEY est propriétaire de tous les réseaux électriques basse tension dans le département et à ce titre, veille à l’entretien, au renforcement, à la sécurisation, aux extensions et à l’enfouissement du réseau. On intervient également dans l’éclairage public, pour des communes qui nous ont délégué cette compétence. Elles sont aujourd’hui près de neuf sur dix à l’avoir fait. On a lancé une grande opération de passage global en LEDS concernant 174 communes, avec à la clé une économie de près de 50 % de leur facture électrique. Et puis, on intervient aussi maintenant pour tout ce qui est optimisation énergétique. Ainsi, on accorde des aides aux communes pour mieux isoler leurs bâtiments, voire des subventions en cas de constructions répondant aux normes « Effilogies »…

Quelle est l’actualité pour le SDEY en ce début d’année ?

C’est bien sûr le cadastre solaire qui sera mis en place à la mi-février. Cela permettra à chaque habitant de l’Yonne en consultant le site du syndicat d’énergies (www.sdey.fr) et après y avoir rentré son adresse, de cliquer sur sa toiture.

 

 

A partir de là, un logiciel va calculer le potentiel de production d’énergie de ladite toiture avec un petit montage financier. A charge pour les personnes désirant aller plus loin dans leur démarche de contacter ensuite une entreprise spécialisée. On travaille aussi sur le sujet avec les chambres consulaires, de sorte que les agriculteurs puissent se rapprocher de la Chambre départementale d’agriculture ou pour les petites entreprises, de la CCI, en cas de projet… 

Combien de communes du département sont-elles rattachées au SDEY ?

Toutes les communes sont adhérentes, même si certaines, moins d’une dizaine, ont conservé leur propre contrat de concession avec ENEDIS. Ce qui fait que nous n’intervenons pas sur leur territoire. C’est à ce titre que nous invitons régulièrement tous les maires du territoire à nos manifestations…

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

Elle martèle le message avec insistance, la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT. Relayant de fait les propos similaires, tenus auparavant par le représentant de l’Etat, Pascal JAN. La haute fonctionnaire n’a qu’une expression à la bouche à destination des collectivités : « dépêchez-vous ! ». N’y aurait-il donc pas assez d’argent pour servir tout le monde ?! L’Yonne vient pourtant d’obtenir 8,9 millions d’euros dans le cadre du « Fonds vert ». Un nouveau dispositif devant booster la transition écologique dans les territoires…

 

CHENY : Il est cumulable avec d’autres aides institutionnelles, il est renouvelable pour les années à venir, il est destiné aux collectivités territoriales qui en effectuent la simple demande, il concerne neuf domaines d’application et il est un accélérateur farouche de la transition écologique ! De qui s’agit-il, précisément ? Du nouvel outil déployé à travers l’Hexagone depuis le mois de janvier qui possède d’honorables vertus en matière de préconisations environnementales.

Le « Fonds Vert », une appellation résumée à sa plus simple expression en matière de sémantique, frappe désormais à la porte de notre département, soutenu par la représentation étatique qu’est la préfecture de l’Yonne. Un dispositif voulu par la Première ministre Elisabeth BORNE et annoncé dès le mois d’août 2022 afin de donner un sérieux coup d’accélérateur à notre pays, via ses collectivités, au niveau de la transition écologique.

Au plan hexagonal, l’enveloppe dévolue à ce mode opératoire est dotée d’une rondelette somme de deux milliards d’euros de crédits pour l’année 2023. Une manne financière qui incombe aux préfectures devant ensuite la répartir au vu des projets présentés par les collectivités territoriales de leur zone d’influence mais aussi les partenaires publics ou privés intervenant dans trois domaines précis : la performance environnementale, l’adaptation du territoire au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

Tout doit être dépensé d’ici le terme de 2023 !

 

L’Yonne bénéficie ainsi d’une réserve monétaire de près de 9 millions d’euros, issus de ce fonds national devant « verdir » davantage notre territoire. Plus exactement pour cette année de lancement de la somme de 8,9 millions d’euros. Si l’on sait d’ores et déjà que ce fonds va marquer de son empreinte les futurs projets instruits par les collectivités, on ne connaît pas en revanche quel en sera le montant exact dès l’année prochaine et ainsi de suite.

Mais, une chose est certaine dans l’esprit des soutiens à ce dispositif que sont les représentants du corps préfectoral, l’objectif est bel et bien d’utiliser cette somme qui n’a rien d’anodine dans sa globalité d’ici le terme de l’année. Soit un premier engagement de 50 % d’ici la fin du mois de juin, 95 % de ladite enveloppe à la fin octobre et le reliquat avant le 31 décembre.

D’où l’enthousiasme contagieux de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, qui invite les collectivités à constituer et à déposer tous leurs projets dans les meilleurs délais afin d’être bénéficiaires de ce nouveau fonds.

Toutefois, pour pouvoir y prétendre, il est nécessaire que les dossiers intègrent l’une des neuf cases de cette préconisation environnementale ayant pour vocation de réduire de 40 % la consommation énergétique des collectivités icaunaises ciblées. Celles de moins de dix mille habitants, en substance, puisque ce sont elles qui sont visées en priorité par ce dispositif.

 

 

Neuf domaines d’application pour prétendre aux subsides du Fonds vert…

 

Citons parmi les neuf champs d’application de ce Fonds vert : la rénovation énergétique des bâtiments publics, le renforcement du tri à la source des bio-déchets, la rénovation des parcs d’éclairage public – une initiative qui devrait plaire aux représentants du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) très investi sur le sujet -, la prévention des inondations, la prévention des incendies de forêt, la renaturation des villes, la promotion de la biodiversité, le recyclage des friches et même l’incitation en l’encourageant du covoiturage. Un aspect, beaucoup plus complexe à résoudre qu’il n’y paraît, somme toute.

Aux côtés du maire de Cheny, localité accueillant la conférence de presse préfectorale afin de dévoiler avec moult détails les arcanes de ce dossier, Pascal JAN illustrera ses propos en citant l’exemple de cette commune, très proche de Migennes qui profitera de ces subsides étatiques.

Didier JACQUEMAIN, le premier élu, évoquera le projet de rénovation thermique de l’école élémentaire, projet de 900 000 euros hors taxes ayant reçu le coup de pouce salvateur de l’Etat évalué à un peu plus de 365 000 euros de financement. Un projet couplé avec la pose de 345 luminaires LED afin de renouveler son parc d’éclairage, dans le pur respect de la transition énergétique.

Bref, l’illustration idoine de montrer que l’Etat soutient les collectivités dans cette accélération au verdissement de notre territoire. Nécessaire à la sauvegarde de la planète…

 

 

En savoir plus :

Toutes les informations concernant le déploiement du Fonds Vert et les cahiers d'accompagnement de chaque mesure sont disponibles sur le site : https://www.ecologie.gouv.fr/fonds-vert

Et sur la plateforme https://aides-territoires.beta.gouv.fr/programmes/fonds-vert/

Le dépôt des dossiers est ouvert sur la plateforme démarches-simplifiées depuis la fin du mois de janvier.

 

Thierry BRET

 

 

Qui pourrait le croire, en vérité ? Les vœux prononcés par Olivier TRICON, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) auraient donc été les derniers à être rendus publics ?! A la baguette du mouvement patronal, fédérant TPE et PME de notre territoire depuis…très longtemps (!), le sémillant viticulteur de Chablis passera donc le relais – cette fois-ci, c’est bien décidé ! – à un successeur lors de la future assemblée générale prévue au printemps prochain.

 

AUXERRE : Il aura donc profité de la séance des vœux traditionnelle, concoctée en partenariat avec la Fédération française du Bâtiment – la structure prêtait également son amphithéâtre rempli aux trois quarts – pour formuler ses souhaits à ses adhérents et au milieu patronal, le président de la CPME de l’Yonne, Olivier TRICON.

Calme, détendu, serein, toujours à l’aise au pupitre d’une tribune, le sourire aux lèvres, l’entrepreneur de Chablis a livré un exercice oratoire de bonne facture et sans fausse note, remplissant ses devoirs de responsable d’un mouvement patronal important, éprouvé par une conjoncture économique en dents de scie.

Il a eu le privilège de fermer le ban après de multiples orateurs – tour à tour se succéderont sur la scène le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre Pascal BAILLY ou encore Didier MICHEL, président de la FFB Yonne – avec sa verve habituelle, ponctuée d’informations précises, d’analyses du contexte sociétal et de bons mots afin de renvoyer dans leurs cordes, celles et ceux qui ne croient plus aux valeurs du travail et qui empêchent les entreprises de tourner dans le bon sens de la marche comme les aiguilles d’une montre.

« Nous avons appris à naviguer dans le brouillard. Sans aucune visibilité et dans une incertitude totale. La valeur travail, à laquelle nous sommes tous très attachés doit être défendue… ».

 

 

Limiter le statut de l’autoentrepreneur dans le temps…

 

 

Comment, devrait-on l’interroger ? Réponse sans ambages de l’intéressé : « grâce aux grands chantiers qui sont en cours au niveau gouvernemental, avec notamment l’indispensable réforme des retraites et la future loi Climat et Résilience… ».

Il aime l’offensive, Olivier TRICON. Ne pratiquant pas la langue de bois, le garçon dit ce qu’il pense tout haut sans se cacher derrière son petit doigt. Son credo depuis qu’il occupe la fonction suprême en pilotant la CPME de l’Yonne est clair : défendre les intérêts de ces TPE/PME qui souffrent au quotidien de l’inflation galopante, de la spéculation abusive, des hausses incompressibles des matières premières, de la flambée des coûts énergétiques, des charges, de la problématique empirique du recrutement, etc.

Jetant un œil de temps à autre sur ses feuilles qui lui servaient d’antisèches, le patron de la CPME déroula son exposé dans un silence de plomb.   

« C’est vrai 2022 aura été une année particulière, rappelle-t-il, mais, malgré les pénuries des matières premières et l’inflation, les carnets de commandes se sont bien remplis en général ; les chefs d’entreprises sont formatés pour s’adapter aux situations les plus délicates et franchir les obstacles… ».

 

 

Mettant en exergue la multitude de supports de communication dont bénéficie le mouvement patronal, Olivier TRICON s’est dit « mobilisé par les actions de la CPME ». Qu’elles soient nationales ou émanant d’autres strates.

Force de proposition auprès des parlementaires, la CPME – elle salue les efforts du gouvernement au niveau de ses instances hexagonales – veut faire évoluer le statut des autoentrepreneurs afin de le limiter dans le temps. Un cheval de bataille de longue date pour la confédération.

Idem à propos de la modernisation du « Small business act » qui consiste à faire travailler des entreprises du territoire à travers la commande publique en prenant en compte, entre autres, l’apprentissage parmi les critères de notation et de sélection.

 

 

Renoncer à la prise de marchés à cause du recrutement…

 

Puis, se projetant vers 2023 – année délicate à cause de l’inflation galopante -, Olivier TRICON lâchera le mot de « récession », un terme qui semble encore tabou dans bon nombre de sphères économistes.

« Tous les chefs d’entreprises sont impactés par la hausse des prix de leurs fournisseurs, par la hausse des salaires qui impactent nos prix de revient de plus de 10 %, et bien plus encore dans certains secteurs d’activités. Il est vital que les TPE/PME qui constatent une baisse de leur marge doivent pouvoir augmenter leurs prix de ventes… ».

Le volet recrutement – le casse-tête chinois du moment pour tous les patrons – s’invitera aussi à la tribune de la FFB.

« C’est une situation inédite pour les employeurs, concède Olivier TRICON, beaucoup d’entrepreneurs cherchent à recruter et tous rencontrent des difficultés qui les oblige à renoncer à prendre des marchés… ».

Intensifier les moyens de contrôles pour juguler les fraudes à l’arrêt de travail est pointé de l’index par un Olivier TRICON, décidément très dynamique à la tribune. Enchaînant avec la transition écologique, ce dernier estime qu’il est urgent de planifier un cap fiscal progressif à horizon vingt ans afin que les chefs d’entreprises puissent investir dans les alternatives les plus pertinentes.

Toutefois, Olivier TRICON ne manque pas de saluer les aides fournies par l’Etat sur le prix de l’énergie.

« La transition écologique représente une véritable opportunité pour les TPE/PME, devait-il ajouter, elles peuvent se différencier par leur agilité à condition que les mesures mises en place soient incitatives et non pas coercitives… ».

Un tacle en direction des écologistes, indubitablement ! Enfin, le chef de file des petites et moyennes entreprises du territoire fera allusion au droit de grève qui ne doit pas pour autant bloquer l’économie du pays.

« Il est temps de créer un vrai dialogue social tel qu’il existe dans les entreprises patrimoniales et indépendantes afin de retrouver l’unité dont nous avons besoin… ».

Côté évènementiel, la CPME de l’Yonne se distinguera cette année en soutenant le trophée golfique « Prestige & Patrimoine », porté par Gilles GENEST le 23juin prochain au Domaine de Roncemay, où Pierre MARTINET, figure hexagonale bien connue dans le milieu de la réception et de la restauration viendra parler de sa « success story » lors d’une conférence ouverte aux milieux entrepreneuriaux qui promet d’être épique au vu de la truculence du personnage, « le traiteur intraitable » !

Le président de la CPME départementale devait conclure sa prise de parole en honorant le travail effectué par sa collaboratrice, la secrétaire générale Emmanuelle MIREDIN pour son investissement au quotidien, sa vivacité d’esprit et son dynamisme inné. Une Emmanuelle MIREDIN – toute en beauté en dévoilant sa nouvelle chevelure à la lionne - qui avait au préalable ouvert la soirée, en compagnie de son alter ego de la FFB 89, Christian DUCHET.

 

Thierry BRET

 

 

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